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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

jeudi, 11 juin 2020 13:38

J'ai jasé...

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Dernièrement, je discutais avec un bon vieil ami catholique de toujours. Il me parlait des membres de l'Assenblée chrtienne et il sembalit heureux de n'être pas comme eux. Attention, que je lui dis; ils croient au même Dieu que nous et prient aussi le même Dieu. C'est la façon qui est différente. l'essentel est le même et l'essentiel nous unit, l'accidentel est différent et l'accidentel nous divise. Il est malheureux que nous mettions l'accent sur les différences et oublions trop souvent ce qui nous unit.

Je partage une petite situation vécue il y a quelques années. Le curé de la paroisse m'a demandé, à moi un vieux retraité qui n'a rien à faire, d'accompagner quatre jeunes adultes dans la préparation à la confirmation. Parmi eux, une jeune fille qui avait grandie dans une famille dont le père participait à la vie de l'Assemblée Chrétienne. Cette jeune dame conaissait la Bible et me parlait de l'Esprit, m'expliquait le Pentecôte et ce n'était pas seulement  du par coeur. J'ai vécu de belles rencontres avec elle. Tandis que les trois autres étaient devant un vide désarmant. 

Il ne s'agit pas pour moi de comparer; il s'agit de prendre acte d'un fait et de se laisser questionner.  Le temps de confinement pourrait-il nous donner le temps de lire un "morceau" de la Parole de Dieu de temps en temps? Bone journée.

mercredi, 10 juin 2020 13:35

Une piste de réflexion.

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Grand-père, c'est beau ce que tu écris. Mon petit garcon répond le grand père, le plus important n'est pas ce que j'écris, mais le message que le crayon me laisse.

Tu ne dois jamais oublié, mon petit, que le crayon est toujours guidé par une main. Il réalise  sa mission dans la mesure ou il est docile à la main qui le conduit. Il en est ainsi dans notre vie. Il y a au coeur de nos vies une main qui nous conduit et dans la mesure où je suis docile à cette main, ma mission sera réussie.

De temps en temps, je dois m'arrêter d'écrire pour aiguiser mon crayon. Il en souffre un peu mais devient meilleur pour réaliser sa mission. Il en est de même dans notre vie. Il est nécessaire de nous arrêter pour souffler et réajuster notre vie sur l'essentiel. Parfois nous en souffrirons mais c'est pour une meilleure qualité de vie. Le temps de confinement que nous vivons est très à point pour refaire nos forces et réajsuter notre vie  sur l'essentiel.

Parfois je dois utiliser l'efface pour corriger mes erreurs. Il en est ainsi de nos vies. Nous devons savoir reconnaitre nos erreurs et profiter d'un temps d'arrêt pour corriger le tir et reprendre la mission.

Ce qui compte vraiment dans le crayon n'est ni le bois, ni l'efface, mais le graphite à l'intérieur. Donc, mon petit, prend bien soin de ce qui se passe à l'intérieur de toi. C'est  c'est très important.

Enfin, mon petit, le crayon laisse toujours une marque. Retiens aussi que tout ce que tu feras laissera derrière toi une marque, une trace, d'où l'importance de  prendre soin de bien faire ce que nous avons à faire pour laisser une trace qui enrichisse la vie. 

Tiré d'une parole d'un sage.

 

mardi, 09 juin 2020 13:04

Mon travail d'artisanat?

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J'ai souvent vu ma mère tisser au métier. Sur le métier, il y avait  un fil tendu dans lequel elle tissait un autre fil pour faire une pièce d'étoffe selon nos besoins de la famille ou que les gens lui demandaient de faire. Le fil tendu était toujours semblable et ma mère s'amusait à promener la navette entre ces fils avec un autre fil selon la couleur nécessaire ou une façon de procéder qui répondait aux besoins. Enfant, c'était pour moi un travail comme un autre. Avec les années, il a pris à mes yeux une autre dimension et est devenu une piste de réflexion.

Le fil tendu sur le métier est devenu à mes yeux le fil de ma vie, mon ADN, ma vocation  d'être humain et de chrétien.  L'autre fil tissé entre les fils tendus devenait ma mission , ma responsabiltié de réaliser ma vocation. Il m'appartenait à moi et à moi seul de façonner la pièce d'étoffe de ma vie. Personne ne pourrait le faire à ma plac.e.   Et comme ma mèr prenait le fil nécessaire à réaliser la pièce dont elle avait besoin, changeant parfois les couleurs ou la façon de "tisser", je devais moi aussi ajuster ma façon de réaliser ma mission selon les besoins du milieu où je vivais. Je devais parfois changer la couleur du fil, ou ma fa^con de "tisser" pour répondre aux besoins des gens. Ma façon de concevoir ma mission comme prêtre en 2020 n'est pas celle du jour de mon  ordination. 

Aujourd'hui pour moi, être prêtre, ou marier à l'Église, c'est une mission. Une  vocation m'apparait une chose plus statique. Une mission s'ajsute aux besoins du milieu où je suis planté. Une religieuse ou religieux est aussi une mission dans la communauté. La mission suit le besoin du milieu alors que la vocation est plus figé dans une façon de faire. En ce temps de pandémie comme pour la retraite, notre question est toujours: C'est quoi notre mission au coeur de la communauté dans le moment que nous vivons.? C'est quoi le besoin spirituel des chrétiennes et chrétiens aujourd'hui dans le temps de confinement. C'est à partir de ce besoin que je vais "tisser" ma mission. Bonne journée.

 

lundi, 08 juin 2020 13:19

Une période de jeûne.

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Un teps de jeûne n'est pas un temps vide, un temps d'attente, mais il peut être surtout un temps de réfexion et de décoverte. Je jeûne pour refaire ma santé, mieux comprendre ma façon de m'alimenter, il peut être un temps très positif. Le temps de confinement que nous vivons est un temps de jeûne des activités d'Église, de rassemblements et de vie communautaire. Nous pouvons en faire un temps vide, temps d'attente que nos églises ouvrent. Mais pourrions-nous en faire ausi un temps plein de découverte, de réflexion sur notre vie chrétienne et en Église. 

Dimanche, nous avons vécu un belle messe à la télévision: le téléthon Enfant Soleil.  On a lancé un appel pour les enfants en difficulté et le peuple chrétien du Québec a répondu PRÉSENT. En écoutant cette émission, je croyais voir se réaliser le chapitre 25 de Mathieu: "Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." En ce temps de difficulté financière la réponse fut extraordinaire. Quand le peuple est questionné au niveau de la vie, des personnes, il répond: Présent. C'est ce que nous vivons en paroisse lors d'activités communautaires, c'est un lieu extraordinaire d'évangélisaton. 

Un certain nombre d'églises ne pourront réouvrir après la pandémie faute d'argent pour mettre de l'huile dans les fournaises. Et le peuple chrétien ne répond  plus présent.  Nous avons là, il me semble, un lieu de réflexion profonde en Église. Avons-nous fait de ce temps de jeûne un temps vivde où un moment d'intense réflexion sur notre vie chrétienne et vie en Église. Comme prêtre, il pour moi un temps précieux de revoir le sens de mon ministère. Depuis longtemps, je me pose cette question: Suis-je seulement un faiseur de rites? Si nous  voulons que nos églises fonctionnent, que notre Église retoruve sa raison d'être dans notre société, ne serait-il pas nécessaire que nous retrouvions le plan humain avec ses enjeux, ses défis, ses grandeurs et ses rêves. Il nous faut rejoindre le peuple sur la route d'Emmaüs et prendre le temps de nous arrêter à l'auberge pour communier avec lui.

Dieu notre Père, Enfante-nous! Insuffle en nous ton Esprit d'amour! Fais-nous découvrir ta présence dans l'autre à côté de nous. Fais-nous communier à ta présence au coeur de la vie et nos Eucharisties deviendront un lieu d'action de grâce et d'envoie en mission: Faites ceci en mémoire de moi. Rendre présent dans notre monde ta présence d'amour, de paix et de miséricorde et notre mnde en sera ainsi ILLUMINÉ.   

 

dimanche, 07 juin 2020 13:54

Colère et Tendresse.

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Devant tout ce qui se vit dans notre monde d'aujourd'hui de violence, d'abus de pouvoir, d'injustice monte du coeur de l'être humain  à la fois des sentiments de colère et de tendresse. Les manifestations publiques à travers le monde font ressortir cette colère et cette indignation d'un monde qui en a assez d'être opprimé et maltraité.  Pendant qu'une poignée d'individus laissent pourrir des trésors dans les  banques,  des enfants meurent de faim et les personnes âgées manquent de soins appropriés  faute de personnel. Alors la colère gronde parce que le pauvre est impuissant devant le pouvoir. Cette colère est saine et faire surgir la fierté d'un peuple qui réclame du respect et de la justice. Malheureusement des casseurs s'infiltrent à l'intérieur de ces démarches saines,  ce sont des minorités.  Cette colère est un signe de courage et de fierté, elle invite aux changements de mentalités. elle évoque la colère de Dieu  contre les pouvoirs indus et l'injustice. C'est souvent un premier mouvement qui aide l'humilié à relever la tête pour se faire respecter.

Mais ces mouvements de colère font place à de la tendresse. tendresse à l'égard des victimes, des familles, tendresse aussi à l'endroit de ceux et celles qui ont le courage de dénoncer. Nous entendons aujourd'hui la famille de Floyd appeler au calme et dénoncér la violence. On se rend compte que même si la colère est bonne et saine,  elle n'est pas  le seul chemin pourr transformer les mentalités.   L'Esprit travaille au coeur de l'être humain. C'est la tendresse de Dieu qui se manifeste, cet amour du Christ Jésus qui se révèle au coeur de l'humanité. Après le tonnerre, les éclairs et l'orage se manifeste un temps de calme où nous goûtons les bienfaits de la pluie. Après ce tonnerre et éclairs dans les rues se fera connaitre un temps de calme où les esprits pourront se rencontrer pour échanger et changer les choses.

Ces deux sentiments se vivent au coeur de l'être humain dans les moments comme ceux que nous vivons aujourd'hui. Il faut éviter d'étouffer la colère, nous devons la canaliser pour qu'elle porte des fruits et conduise à la tendresse. Souvenons-nous toujours de ce vieil adage: On attrape plus de mouches avec une cuillère de miel qu'avec un baril de vinaigre.  J'ai l'âme à la tendresse.... 

 

samedi, 06 juin 2020 13:38

Manger bio.

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Se pourrait-il que nous vivons présentement un temps de grâce? Nous vivons un temps difficile mais historique et inattentdu. Une médaille a toujours deux côtés. Le temps de pause nous donne le temps de regarder le monde avec attention pour en découvrir la richesse et les besoins. Il me semble que nous vivons dans  une société à trois étages au plan chrétien.

Le premierrétage est habité par les vieux comme moi qui sont restés fidèles à la pratique religieuse et participent avec foi et amour aux célébrations dominicales. Mais aussi des gens âgées qui n'aiment pas trop se faire déranger par les plus jeunes. Nous sommes un peu le fils ainé de la parabole de Luc.

Le deuxième étage abrite les  "mitans", les personnes d'âge moyen qui ont abandonné toute pratique religieuse,  se trouvent devant un vide psirituel et sont pour plusieurs à la recherche de spiritualité. Certains ont gardé une petit agressivité devant l'obligation de la pratique religieuse.

Le troisième étage garde dans son sein l'avenir de la société et de l'Église. Toute notre jeunesse loin des préoccupations religieuses mais en recherhce de sens. Le Pape François vient de lancer avec des jeunes "l'Univsersité du sens" à l'intérieur d'une démarche déj;a enclanchée sur l'éducation.  

C'est devant cette société que nous devons témoigner de notre foi et de notre amour. En méditant devant ma tasse de café ce matin, je me suis dit: Il nous faut manger BIO. Qu'est-ce à dire?

Manger bio, pour moi au plan spirituel,  c'est de retourner à la vie, à l'être humain dans son vécu. L'écouter pour le comprendre et lui donner la nourriture dont il a besoin. 

Manger bio, c'est retrouver  l'Évangile et en faire une lecture symbolique  et pas seulement logique ou exégétique. Retouner au message de Jésus Christ pour le découvrir dans toute son exigence et sa beauté. Nous l'avons peut être remplacé par des doctrines ou des thèses théologiques.

Manger bio, pour moi, c'est retoruver la mission de Jésus Christ donnée le jeudi sant au soir. Cette mission que nous avons trop souvent remplacée par une pratique sacramentelle. Quand je me regarde ou que je regarde et écoute autour de moi, j'ai l'impression d'être encore sur la route vers Emmaüs mais nous ne sommes pas encore rendu à l'auberge. 

Manger bio, pour moi, c'est retrouver l'Église de Jésus Christ comme communauté de baptisés,  communion de personnes autour du Christ. Une communauté de baptisés où il n'y a pas clercs et de laïcs, mais des chrétiens en marche avec des pasteurs sur la même route pour bâtir ENSEMBLE le règne du Père dans les coeurs.

Je vous laisse le choix de trouver d'autres lieux pour manger bio ....

Manger bio, pour moi prêtre, c'est retoruver le sens profond de mon ministère au coeur de la communauté chrétienne. C'est pouvoir faire mien le texte de Jean sur le pasteur qui connait ses brebis et leur donne la nourriture dont elles ont besoin. Découvrir que je suis pasteur parmi d'autres pasteurs, leader parmi d'autres leaders, éveilleurs de leaders dans la communauté pour vivre la  mission de Jésus Christ, comme nous le dit le texte du concile sur la vie et le ministère des prêtres..

Il me reste à souhaiter que le temps de confinement nous aura éveillés à manger bio. Mais comme le disait quelqu'un à la télé hier soir: Ça va nous prendre plus que la covid-19 pour changer de cap. Mon souhait est simplement d'inviter à la réflexion. Ma crainte est que devant la réouverture progressive des églises, les chrétiens devront aller chercher le service religieux là où il sera disponible, un peu comm e on fait pour notre épicerie. 

Ce matin, je me suis amusé à méditer comment l'être humain s'était amusé à découvrir le Seigneur dans sa vie. D'abord  l'être humain a fait une décpouverte malheureuse de Dieu. Il a pensé qu'il avait soulevé la colère du Seigneur au Paradis terrestre et il s'est caché quand il a entendu le pas de Dieu au jardin. Adam était en présence d'un Dieu courroucé qui allait le punir. Et nous connaissons la suite. Il avait imaginé un Dieu a dimension humaine.

Plus tard avec Moïse, l'être humain a fait l'expérience d'un Dieu libérateur qui le fait sortir de  l'exclavage d'Égypte. "Tu feras sortir mon peuple d'Égypte et je serai avec toi." Ex. 3, 2-13. Mais le Dieu de Moïse est un Dieu des commandements. l'être humain avait encore besoin d'être encadré dans sa relation avec le Seigneur. Il percevait Dieu comme un être extérieur qu'il ne fallait pas faire fâcher. Mais il commence à comprendre que Dieu est avec lui sur la route de la vie.

Un jour il décovrira avec le prophète Jérémie une proximité plus grande avec le Seigneur: "Je mettrai ma loi au fond de leur être et  je l'inscrai sur  leur oceur." Jr. 3, 33. L'être humain commece à découvrir une présence plus intime de Dieu au coeur de la vie. Doucement les distances disparaissent au profit de l'intimité.  

Dans sa quête de connaissance de Dieu, l'être humain découvrira avec joie: "Je parlerai à ton coeur, je te fiancerai à moi dans la fidélité, dans l'amour." Os. 2, 32 ... Dieu n'est plus l'être courroucé du jardin de l'eden, ni le libérateur d'Israël, mais le fiancé qui m'acocmpagne et vit avec moi une relation d'alliance.  Mais l'être humain a de la difficulté à vivre cette réalité et il s'enferme dans des stuctures religieuses qui l'empoisonnent.

Alors le Seigneur se dit: Il est temps que j'aille moi-même leur dire qui je suis et leur faire comprendre la relation que je veux vivre avec eux et qu'ils doivent vivre aussi les uns avec les autres. Et Jésus Christ est arrivé. Les foules l'ont suivit avec enthousiasme. Il nous a fait comprendre que Dieu n'était pas extérieur à nous.  "Le règne de Dieu est en vous," nous dira-t-il en Marc.  Il nous fait passéer des commandements aux béatitudes, c'est à dire du faire à l'être. Dans la parabole du fils cadet, il nous fait comprendre que l'inportant n'est pas ce que je fais mais ce que je suis. Il est un Dieu de l'amour, qui prend la défense des pauvres, des petits, des sans voix. Il n'est pas le Dieu du temple mais de la vie et de l'être humain. Il n'est pas le Dieu des systèmes mais d'une relation d'alliance. Il est notre fiancé et nous sommes son ou sa fiancé. Il n'est pas sur un nuage ou dans un drone pour nous surveiller, mais sur la même route que nous pour nous accompagner et la vivre avec nous. "Je suis avec vous jusqu'a la fin des temps."

Ce matin, j'écoutais les nouvelles et j'entendais et voyais les hommes de pouvoir bousculer les gens, même des vieillards sans défence,  et utiliser la force pour retrouver l'ordre; j'avais l'impression que la dimension humaine est disparue de notre société. L'homme ne compte plus, c'est le pouvoir. Jésus Christ est encore aujourd'hui condamné et nous, chrétiens, restons muets et attendons que nos églises ouvrent pour retoruver nos célébrations. J'entends rarement parler de retrouver nos communautés, de se retrouver ensemble pour lutter contre le racisme, la violence, l'injustice. On dirait que l'humain est disparu. On ne s'amuse plus à découvrir le Christ vivant en nous. Jésus est là sur la route qui meurt étpouffé sous le genoux du pouvoir,  dans la vie des enfants et des femmes maltraités et tués, il est là dans la vie des familles qui n'auront pas de pain sous la dent ce soir, ... J'arrête  là  ma méditation,  ...

 

jeudi, 04 juin 2020 10:34

Qu'est-ce que je suis...?

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Quelqu'un disait hier à une émission face au confinement que nous vivons présentement: "je me suis posé la question: Qu'est-ce que je suis en dehors du travail?" Nous sommes tellement habitués à être efficace et à exister selon le regard des autres que nous oublions qui nous sommes. Quand le travail cesse, nous demeurons face à nous même et souvent il nous est difficile de nous retrouver.

C'est la question que je me suis posé au moment de me retraité. Qui suis-je quand je n'ai rien à faire? Je me suis souvenu d'une phrase de Jean Cocteau: Plus j'avance en âge, plus je réalise que ce qui ne vieillis pas, ce sont mes rêves. Alors je suis allé cueillir un rêve de mon adolescence: Enseigner et écrire. J'ai accompagné des groupes de partage biblique, j'ai animé des retraites en paroisses et dans des maisons religieuses. Un jour j'ai vécu une expérience enrichissante mais qui  m'a valu quelques crampes d'estomac. L'année du congrès eucharistique à Québec, j'ai accepté d'animer la retraite provinciale des prêtres de la fraternité Jésus Caritas à Québec. Imaginez, un petit gars de la Gaspésie, animer la retraites des grands messieurs de Québec et Montréal, c'était une témérité assez difficile à imaginer. Ce fut pour moi une expérience extraordinaire. 

J'ai rencontré partout des chrétiennes et chrétiens heureux et assoifés de spiritualité. Quand le confinement me le permettraa, je reprendrai ces rencontres bibliques. Aujourd'hui je m'amuse à vieillir en vous rencontrant sur avanceaularge, ce site que des personnes généreuses m'ont donné.. Même à mon âge je suis encore heureux de prendre le large chaque matin.  Voila ce que je suis quand je n'ai rien à faire. Et vous? Qui êtes-vous quand vous n'avez rien à faire?

 

mercredi, 03 juin 2020 13:50

Continuons de nous émerveiller

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"La fascination des enfants tient à ceci: avec chacun  d'eux, le monde se recrée, et c'est tout l'univers qui est remis à l'épreuve." G.K. chersterton. L'enfant pose la question: Pourquoi la pluie descend et ne remonte pas? L'enfant s'émerveille et se questionne pour peu de chose. Pourquoi nous adultes sommes-nous si sérieux? 

Nous apprenons à nous émerveiller au cours de la vie. Le temps de confinement nous renvoie en nous même et nous fait décuvrir nos richesses intérieures. Pourrions-nous nous émerveiller devant notre réalité de chrétien. En ce temps où la situation financière de biend es familles est plus précaire, les dons pour les oeuvres humanitaires se font encore très généreux. Nous pourrions découvrir ce que signifie "être chrétien." Comme prêtre, je me rends compte que je dois me situer davantage au niveau du sens de mon ministère et moins de la fonction. Tout ce qui est fonction est sous pause, il nous reste à découvrir le sens profond d'être pasteur au coeur d'une communauté.

Quand je suis arrivé au diocèse en 1969 à la suite d'étude en Europe où des professeurs comme le« Père Chenu, Jounel et autres parlaient à l'époque de  "L'Église Épiscopale" et moins diocésaine. On expliquait que le diocèse faisait référence à un territoire à gérer alors Épiscopale faisait référence à l'Évêque épiscope,  donc à une communauté. L'accent était placé davantage sur le pasteur et la communauté. J'étais tout heureux de cette découverte.  J'ai du rapidement changé de vocabulaire parce qu'on me taxait de n'être plus "catholique" mais devenu "épiscopalien." Nous sommes habitués à regarder davantage la fonction que le sens profond du ministère. Aujourd'hui le temps de confinement nous renvoie à ce sens profond. Il en est de même pour le sens de la vie chrétienne. Comment dans mon quotidien j'exprime ma vie de disciple et de témoin de Jésus  Christ? Mgr Dumais, notre ancien évêque, nous parlait souvent de retrouver le sens  des ministères en Église et le sens de la vie chrétienne au quotidien. Je m'émerveille de la réaction des chrétiennes et chrétiens dans ce temps de confinement. Je me rends compte que la foi est toujours bien vivante. Tous les systèmes en "arrachemt" et nos église n'y échappent pas. Certaines églises peut être n'ouvriront pas à la suite du confinement. Alors nous serons retourner à l'Église et nous pourrons peut etre nous émerveiller de la vivacité de cette Église qui devra faire des deuils.

Nous pourrons nous émerveiller des chemins nouveaux à explorer, de nouvelles façons d'exprimer et vivre notre foi. Quelqu'un qui ne rêve plus et ne s'émerveille plus est déjà mort. Alors ce matin, j'ai le goût de dire avançons ensemble et nous serons libres. Le meilleur est à venir.  Je toruve beaucoup de joie et de dynamisme spirituel à partager avec vous chaque jour un petit mot positif et je me sens de plus en plus pasteur avec vous. Je m'émerveille à découvrir le travail de l'Esprit au coeur de notre Église du terrain et  des pasteurs. Ouvrons grand nos yeux pour regarder le monde avec le regard de Jésus Christ et nous aurons peut être recréée notre Église comme l'enfant recrée le monde.

  

mardi, 02 juin 2020 14:25

Cultiver l'émerveillement.

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Il est absolument nécessaire que nous tournions de nouveau le regard vers la terre et que, dans la contemplation de ses beautés, nous laissions surgir en nous l'émerveillement et l'humilité. Rachel Garson. Il peut sembler bizarre de parler d'émerveillement dans le contexte actuel, mais il y a des raisons de s'émerveiller et nous ne devons pas tomber dans le dolorisme. Nous sommes trop facilement portés à être des saules pleureurs. Jean-Paul 11 écrivait: "Sans l'émerveillement, l'homme tomberait  dans la répétitivité et, peu à peu, il deviendrait incapable d'une existence vraiment personnelle."  Il y a en chaque être humain un trésor et nous devons libérer ce trésor.

La nature en cette période de l'année est une source d'émerveillement devant l'éclatement de ses beautés, ses richesses, il ne faudrait pas passer à côté de ces merveilles sans les voir. La force de vie qui s'y dégage est un exemple qui doit nous soutenir dans le temps difficile que nous vivons. Nous pouvons nous émerveiller devant l'engagement des personnes dans la lutte contre le virus ert le soin des malades, toutes les personnes dans les services essentiels qui risquent leur santé et même leur vie pour assurer les services nécessaires à la vie. Nous pouvons nou sémerveillés devant la levée de bouclier face à la mort de l'homme de race noir au États Unis. Nous pouvons déplorer les méfaits causés par certains manifestants, mais je suis émerveillés par le témoignage du frère de la victime, par l'appel réaliste du gouverneur. Il y a dans le coeur de l'être humain un trésor qu'il faut laisser éclater. Cela me rappelle le texte de la multiplication des pains où les apôtres disent à Jésus de renvoyer les foules; Jésus leur répond: "DONNEZ-LEUR VOUS MÊME À MANGER." les gens se lèvent et se battent  pour plus de justice et de respect des personnes. Ils vivent la parole de Jésus. 

Les chrétiens et chrétiennes mêmes les personnes qui ne viennent pas  à la messe sont remplies d'un trésor qu'il faut laisser éclater et devant lequel nous devons nous émerveiller. Une des pistes intéressantes de l'évangélisation ne serait-ce pas l'émerveillement devant l'oeuvre du Seigneur dans nos vies. Éduquer et évangéliser c'est, je crois,  laisser surgir le trésor déposé par l'Esprit en chacune et chacun de nous.  Émerveillons-nous et laissons les autres s'émerveiller à leur façon. Ainsi la vie sera belle.

 

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