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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

mercredi, 08 juillet 2020 14:39

A méditer.

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Le sage Lao Tseu disait: Si tu as tendance à être anxieux, c'est parce que tu vis dans le futur. Si tu as tendance à être dépressif, c'est que tu vis dans le passé. Si tu as tendance à être en paix, c'est parce que tu vis le moment présent. Voila une clé importante pour nous qui vivons agités et toujours tendu vers l'avenir. Le meilleur moyen de bâtir l'avenir est de bien vivre le moment présent. La peur de l'avenir, la nostalgie du passé nous empêchent de bien vivre l'aujourd'hui de Dieu. Le moment le plus important de ma journée est le moment présent où devant mon ordinateur je m'entretiens avec vous. Le meilleur moyen d'assurer l'avenir de notre Église et des vocations est de bien vivre le moment d'aujourd'hui, de bien répondre aux besoins spirituels des chrétiens aujourd'hui.  le temps de confinement nous a appris cette sagesse. Est-ce que j'ai vécu ce temps dans l'attente que les églises ouvrent pour avoir ma messe ou si je l'ai vécu comme un temps riche de découverte spirituelle, de redécouverte de la prière comme moment de communion et non seulement de paroles, comme un moment pour redécouvrir mes valeurs intérieures? Nous avons peur de l'avenir parce que nous ne retrouverons pas ce que nous avons vécu, nous regrettons le passé parce que ce n'est plus pareil et nous oublions de voir les beautés, les richesses de ce qui se vit aujourd'hui. Nous devons retrouver et admirer la vie chrétienne en 2020 et non plus en 1950. VIVONS BIEN LE MOMENT PRÉSENT ET NOUS SERONS HEUREUX. C'est comme cela que la vie est belle.    

mardi, 07 juillet 2020 13:11

Jésus guérit ma surdité.

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Ce matin, Mathieu 9, 32, nous présente Jésus qui s'offre à guérir notre surdité. C'est quoi la surdité? Il y a bien des façons d'être sourd. Quand je suis enfermé dans mes doctrines, mes façons de faire et que j'oublie ou me détourne de mes voisins qui ne pensent pas comme moi; quand je reste assis bien trnaquille dans mon salon au lieu de prendre la route pour porter à manger à ceux qui ont faim ou donner un verre d'eau à celuiqui a soif; et combien d'autres façons dont je me sers pour nourrir ma surdité. Quand je reste silencieux devant la souffrance et la mort des enfants martyrisés ou qui meurent de faim, quand je reste silencieux devant la souffrance des personnes âgées qui meurent par manque de soins parce que le système est inadéquat? Aujourd'hui ce sont les journalistes d'enquête qui brisent le mutisme d'une société endormie. Frères et soeurs chrétiens faut se rendre à l'évidence que, dans notre Église, nous avons mis l'accent sur la liturgie et non sur la mission et nous avons une Église cassée en deux. 

Jésus fut pris de compasison devant cette foule sans pasteur. Je pensais à cette foule sans pasteur dans les hôpitaux qui se lançaient sur la ligne de front au service des malades. Jésus a eut pitié de la foule. Avoir pitié dans la Bible signifie aussi "prendre en charge, s'occuper de ". Jésus s'est occupé de la foule et a répondu à son besoin. C'est à mes yeux l'invitation que Jésus nous lance ce matin: Avoir pitié des femmes et des hommes victimes d'une société de consommation qui juge sur l'efficacité et le rendement et non sur la valeur des personnes. C'est dans cette vigne que Jésus demande des ouvriers. Notre monde a besoin de pasteurs à leur côté au coeur de leur vie, de leur souffrance, de leurs rêves; des pasteurs qui les écoutent,  qui prennent la route avec eux; des pasteurs qui retrouvent la mission du Christ. Dans notre contexte de société, ce n'est pas facile, mais fions-nous à l'Esprit Saint qui nous habite. C'est ma pirère ce matin.  

lundi, 06 juillet 2020 13:39

Notre ami Osée.

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Ce matin, notre ami le prophète Osée nous apporte un très beau message de notre Dieu. Dieu parle à son peuple, c'est à nous qu'il adress cette parole aujourd'hui: Mon épouse, je vais la séduire, je vais la conduire au désert, et je parlerai à son coeur. (...) Je ferai de toi mon épouse dans la justice et le droit, dans la fidélité et la tendresse. Le Seigneur veut vivre avec nous une relation d'alliance comme celle de l'épouse avec son époux. Cette relation d'alliance est une relation de support, d'entraide, de communion. Le temps de confinement fut un temps de désert où nous avons appris à découvrir cette relation avec notre Dieu. La privation de rencontres extérieures, de célébration nous a permis de rentrer en nous-mêmes et de communier profondément à cette présence divine en nous. Ce temps nous a perrmis de faire l'expérience de la présence de l'Époux en nous, de découvrir l'importance de la prière qui n'est pas d'abord des mots répétés, mais une communion profonde intérieure avec l'Époux en nous. Je souhaite ardemment que nous n'ayons pas vécu ce temps comme un vide, mais comme un temps plein de présence et de communion avec notre Dieu. L'absence nous fait mieux découvrir la présence.

Ce texte d'Osée m'a ramené au sacrement du pardon. Ce sacrement est la rencontre de l'Époux avec son épouse dans un moment de communion intense et de guérison. La célébration communautaire nous a permis de mettre l'accent moins sur la faute et davantage sur l'amour gratuit de Dieu. En plaçant moins l'accent sur l'aveu, ce que Jésus n'a jamais demandé et la parabole du fils dans Luc en est un exempe,  nous avons mieux découvert la rencontre de l'Époux avec son épouse dans une relation d'alliance. La rencontre individuelle nous a permis de placer l'accent davantage sur la cause et moins seulement sur l'effet.  Hier l'invité à l'émission La Victoire de l'Amour nous a présenté cette dimension importante: il a été libéré, guéri de ce qui l'avait blessé.  j'ai goûté souvent cette réalité du sacrement dans une rencontre individuelle où nous avions du temps. Quand le médecin rencontre un patient ce n'est pas simplement pour lui donner une pilule qui soulage la douleur, mais pour guérir la cause de sa douleur. Quand l'Époux rencontre l'épouse dans le sacrement, ce n'est pas pour lui dire simplement je te pardonne, mais pour guérir sa douleur, s'attaquer à la cause du mal. Et pour cela, il faut se donner du temps de rencontre.

Je nous souhaite que ce temps de confinement n'ait pa été un moment vide d'attente que les portes de l'église ouvrent pour retourner à ma célébration, mais un temps riche de vie intérieure où nous aurons découvert la beauté et la grandeur de la présence de l'Époux en nous, où nous aurons été séduit pas la tendresse du divin qui nous habite et que notre vie quotidienne sera devenue une eucharistie qui donnera sens à notre célébration. Autour de la table familiale dans un repas moment de communion, nous aurons compris la grandeur de la communion eucharistique qui n'est pa réception d'une hostie. Nous serons sans doute passé du type consommateur au type communiant, et la vie de notre Église en sera transfomée.  Profitons de ce temps de désert que nous vivons pour laisser notre Époux parler à notre coeur et nous fiancer à Lui dans la tendresse, la fidélité et l'amour.

dimanche, 05 juillet 2020 13:28

Bravo aux pissenlits!

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J'aime bien les pissenlits à cause de leur force, de leur courage et de leur persévérance devant les tempêtes que les hommes leur font subir. Couvrez un pissenlit d'une couche de macadam et il se fera un chemin et pointera le nez le moment venu. Si nous voulons l'arracher, il refera surface au moment où on ne l'attend pas. Il est vivace et très difficile à déraciner. Pour moi, il est le symbole de la foi.

J'ai grandit dans une famille religieuse où il y avait une bonne couche de dévotions,le chapelet en famille, prière au lever et au coucher, avant et parès les repas, l'angelus, le culte à Marie, les heures d'adoration et quoi encore. Il y avait aussi beaucoup de croyances. Doucement au cours des années, le pissenlit de la foi s'est percé un chemin pour refaire surface. Doucement les dévotions ont laissé la place à la prière et les croyances à la foi. Au fil des ans, Marie est moins quelqu'un que je prie que quelqu'un qui inspire ma vie de foi et d'engagement.  Elle est devenue comme un phare devant les changements de la société et dans l'Église parce que Marie est la femme du changement, de l'avenir, de l'audace et de la vie qui nait. Elle m'a fait sortir de ma petite Galilée confortable pour me lancer sur la route vers les Jean Baptiste de mon époque. Elle est une compagne sur la route de ma vie pour m'apprendre à m'émerveiller devant les cadeaux du Seigneur et de la vie.

Doucement aussi le pissenlit de la pirère a refait surface dans mon quotidien. La prière est moins des mots qu'une vie de contemplation et de communion avec quelqu'un qui m'habite. Les prières demeurent nécessaires pou rcréer en moi ce climat de communuion, mais elles sont une étape. Mon quotidien devient prière et eucharistie. J'ai un grand plaisir à présider l'Eucharistie en paroisse pour faire commnauté avec les chrétiens rassemblés. La prière devient un état et non un moment. Le confinement m'a fait ennuyer de la célébration, non du rite, je pouvais le faire chez moi, mais de me retrouver en communauté pour faire Église. L'Euchariastie est devenue un moment fort de rassemblement en communauté autour de la table de la communion.   Tout cela est arriver au cours des années où en vieillissant les pissenlits avaient plus de chance de percer. Rendons grâce au Seigneur pour toutes ses merveilles qu'Il nous fait découvrir avec les années.

 

samedi, 04 juillet 2020 14:30

La puissance de la parole.

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Bon matin à vous toutes et tous fidèles compagnons et compagnes au quotidien. Votre présence m'honore et me fait vvire. Ce matin, méditons ensemble la puissance de notre parole. Nous parlons beaucoup d'évangélisation dans notre Église, mais la lecture de la Parole de notre Dieu devient une coutume qui risque de ne plus déranger. Est-ce que j'ai pris conscience de la puissance de ma parole? je peux faire vivre quelqu'un comme je peux aussi le démolir complètement. Nous avons tous fait cette expérience un jour ou l'autre. Nous avons vécu des moments de découragement devant le refus de l'écoute des autres, comme nous avons vécu l'inverse également.  J'ai souvent dit: Ça ne donne rien de lui parler, il ne m'écoute pas. Et des gens l'on sans doute dit à mon endroit aussi.

Si ma parole humaine est puissance à plus forte raison la Parole de Dieu. Cette parole est d.abord inscrite au fond de notre coeur. Quand nous lisons la parole de Dieu, elle ne descend pas en nous, elle monte de notre coeur. La lecture fait surgir cette parole inscrite en nous. "Je mettrai ma loi au fond de leur coeur." "Que la lumière soit, et elle fut" Gn 1.  Elle est plus puissance qu'un arme à deux tranchants. He. 4. Ce matin dans l'Évangile de Mathieu 9, 14, Jésus nous invite à toruver des outres neuves pour mettre le vin nouveau du royaume du Père. Nous avons connu un temps de confinement qui nous a privés de célébrations. La réouverture de nos églises a rassemblé une poignée de personnes âgées. Et les autres sont-ils l'Église?  La majorité des chrétiens ont lutté et luttent encore contre le virus et sont indifférents aux célébrations à l'église. Trouverons-nous des outres neuves pour mettre le vin qu'attend cette majorité de jeunes chrétiens? Cette parole de Dieu aujourd'hui va nous laisser indifférents, j'en suis certain. Personne ne pose une pièce d'étoffe neuve sur un vieux vêtement. La pièce d'étoffe qu'apporte nos jeunes chrétiens ne va plus sur nos pratiques anciennes. Aurons-nous le courage de nous asseoir avec eux pour trouver l'étoffe dont ils ont besoin. Est-ce que la Parole de Dieu aura la force de me déranger ou si je resterai dans mes vieux bidons de vin? Et que ces jeunes reprendront cette parole souvent répétée: ça ne sert à rien de parler , on ne nous écoute pas.

vendredi, 03 juillet 2020 14:07

Mets ton doigt dans mes plaies.

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Jésus dit à Thomas: "Mets ton doigt dans les plaies de mes mains et ta main dans mon côté." Durant ce temps de pandémie, ce geste fut répété bien des fois  par nos infirmières et préposés aux soins des  malades. Chaque jour bien préservées, ces personnes ont risqué leur santé pour panser les plaies du Christ souffrant sur des lits d'hopitaux. "Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites."  J'ai fait ce travail du soin des malades durant mes vacances au temps de mes études et j'y ai trouvé une source de foi, d'exercice de mon ministère de baptisé auprès du Christ souffrant. C'est dans ce travail concrêt, dans ce toucher des souffrances, dans la joie et le bien être de la personne malade que l'on retrouve la beauté et la grandeur de sa foi. C'est là la mission donnée par le Christ le jeudi sant, je me donne à toi pour que tu ais la force de prendre soin de moi dans les pauvres, les malades, les petits maltraités. Nous avons perdu la misison au service du rite et ce temps de confinement nous a fait voir avec plus d'acuité encore le vide de nos célébrations. Jésus nous dit ce matin à travers Thomas: Ne sois plus incérdule, ne sois plus seulement un être de célébration mais un témoin sur la route des hommes d'ici.

Ma prière ce matin en est une d'action de grâce pour tous ces vaillants témoins du Ressuscité qui sur la ligne de front ont posé le baume du service, de l'amour, de la tendresse sur les plaies des crucifiés de la vie.   

jeudi, 02 juillet 2020 14:25

Nous cheminons.

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Mes chemins ne sont pas vos chemins, disait le Seigneur. Hier réfléchissant sur la vie de notre Église, j'étais un peu découragé, tous les efforts déployés pour ajuster notre vie ecclésiale sur les besoins nouveaux du peuple chrétien n'ont pas donné les résultats escomptés, et je me disais ai-je travaillé toute ma vie pour rien. En me réveillant ce matin, cette phrase de la bible me revient à la mémoire: Mes chemins ne sont pas vos chemins et je me sens revivre.

En méditant cette réalité, je me dis: Le Concile nous a fait découvrir une autre vision d'Église que l'institution que nous avons mis en place, Le vent de changement qui a soufflé sur le Québec et que nous avons baptisé la Révolution tranquille a transformé notre société qui chemine vers une société laïque. Tous les efforts que nous avons déployés pour transformer la structure de l'Église: les zones pastorales, les secteurs avec des équipes pour porter la vie de la communauté, les projets en pastorale, tout cela est sans lendemain. De plus les vocations comme on les appelle sont disparues, les monastères ferment, les églises se sont vidées, etc ... toute la kyrielle de pertes que l'on ne finit pas de pleurer. Demain beaucoup de Fabriques paroissiales disparaitront, d'autres églises fermeront et des petites communautés  seront abandonnées. Faut-il se désoler? je ne crois pas: Mes chemins ne sont pas vos chemins. 

Est-ce que à traveres ce cheminement difficile, le Seigneur n'est pas en train de nous conduire à l'Église de Vatican 11, à l'Église de l'Évangile? Tous les efforts déployés pour changer la structure ecclésiale ont échoués. C'était notre chemin. Au temps de Jésus, il y avait le temple qui fut détruit, les synagogues et les familles petites Églises domestiques sont demeurées, Jésus et les apôtres ont fréquenté la synagogue. Aujourd'hui poussent des petits noyaux de chrétiens raasemblés et animés par des laïcs autour de la Parole de Dieu. Ne serait-ce pas un peu l'image des synagogues,  ces petites communautés de chrétiens  qui retrouvent un moyne de répondre à leurs besoins spirituels. Les prêtres sont de plus en plus accaparés par les besoins liturgiques d'un petit noyau de chrétiens à cause de l'étendue  du territoire; une nouvelle Église est en train de naitre. Mes chemins ne sont pas vos chemins.   Le Seigneur nous conduit doucement sur ses chemins et doit rire dans sa barbe de nous voir   inventer des projets pour survivre dans nos structures.

Ce cheminement, nous devions le vivre pour découvrir autre chose. Aujourd'hui j'accompagne quelques groupes de partage biblique; ne sommes-nous pas en train de faire revivre les synagogues sans le savoir? Les chrétiens prennent en main davantage l'animation de ces gorupes, nous retrouvons les ministères des baptisés, les femmes découvrent qu'elles sont l'Église; ces groupes sont moins au niveau des structures, des doctrines à défendre mais au niveau de la vie et davantage au niveau de l'Évangile. Je me rends comptre que nous sommes en train de  réaliser  là où nous voulions aller mais par un autre chemin. "Mes chemins ne sont pas vos chemins". Nous sommes sur la route d'Emmaüs,  bientôt nous serons à l'auberge. "Je suis le chemin, la Vérité et la Vie."

 

mercredi, 01 juillet 2020 14:02

Je te salue Marie

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Je te salue Marie, feme forte de ton temps. Je te salue, toi qui inspire ma vie chrétienne, toi qui partis de Nazareth pour aller donner Jésus à Jean avant sa naissance. Je te salue Marie, toi qui m'apprends à être missionaire aujourd'hui et à doner Jésus autour de moi. Je te salue, toi la femme courageuse qui vient inspirer ma mission de chrétien dans le monde d'aujourd'hui. Tu n'a pas été la femme passive, mais déterminée. Je te salue Marie.

Je te salue Marie, remplie de l'Esprit Saint, le Seigneur est en toi. Tu es devenue le premier tabernacle vivant et tu n'as pas gardé pour toi ce trésor qui t'habitais. En toute hête, tu es partie rencontrer Élisabeth, ta cousine, pour partager ta joie, et du même coup tu as permsi à Jésus de sanctifier Jean dès avant de naitre. Marie, nous sommes aussi des tabernacles vivants, Jésus habite ne nous, nos sommes remplis de l'Epsrit même de tn Fils; aidenous à le découvrir et donne-nous le goût d'aller le porter  à ceux et celles qui ne le connaissent pas encore.

Je te salue Marie, tu es bénie entre toutes les femmes. Tu es un modèle de disciple du Christ donnée au monde pour inspirer notre action apostolique et notre rencontre personnelle avec Jésus. tu es la femme extraordinaire. Ce matin je ne veux pas simplement te prier, je veux te contempler pour m'inspirer aujourd'hui. je ne veux pas que ma prière soit simplement un acte de dévotion, je voudrais qu'elle soit une rencontre vivante et inspirante pour ma communion avec ton Fils Jésus et mes frères et soeurs chrétiens.

Je te salue Marie, ton Fils est béni. Oui, Jésus est le béni de Dieu, c'est à dire le choisi pour dire au monde l'amour du Père inscrit au fond de notre coeur. ton Fils est le premier qui est venu me dire qui je suis: Un enfant bien-aimé du Père, rmepli du divin, et sur la route  de la croissance spirituelle vers une communion parfaite avec le Divin. 

Je te salue Marie, tu es ma Mère et ton fils que je suis n'est pas seulement ou d'abord un pécheur, il est d'abord temple de Dieu, et tu m'invites à le découvrir avec toi chaque jour. Tu a été présente chaque fois que la vie se montrait le bout du nez: la naissance de Jésus, à Cana pour l'entrée dans la vie publqiue, au Calvaire pour accueillir la vie nouvelle de Jésus, à la Pentecôte pour fêter la naissance de l'Église. Avec Toi aujourd'hui je veux accueillir la vie qui surgit autour de moi et apprendre avec toi à rendre grâce.   

C'est dans cet esprit aujourd'hui, Marie, que je vais dire un JE TE SALUE MARIE. 

 

mardi, 30 juin 2020 12:41

Le confinement invite à la réflexion.

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À l'époque du concile, le Père Hervé Legrand, o.p. nous disait que nous avions en Église "chosifié" et "instantifié" les sacrements. Qu'est-ce à dire? "Chosifié" signife réduire les sacrements à un rite, une célébration; ainsi l'importance du rite bien fait a pris le dessus. "Instantifié" signifie que nous avons réduit le sacrement au moment de la célébration. Comme prêtre nous sommes devenus l'homme des sacrements et nous avns perdu toute la sacramentalité de l'Église communauté avec ses différents ministères.

Le temps de confinement nous a fait réaliser avec douleur cette situation. Les églises fermées, nous n'avions plus de sacrements à faire, nous ne savions plus quoi faire; nous étions sur  le chômage. Je m'inspire d'une conférence du Père Arnold qui rejoint mes réflexions des 40 dernières années. Nous devrions découvrir:

-La sacramentalité de la famille: la famille selon  les Pères de l'Église est l'Église domestique. La famille est "le lieu fondateur de la foi." Dans le confinement, la famille s'est retrouvée dans un temps de fraternité, d'intimité et plusieurs parents ont inventé des moyens de profiter au mieux de ces moments. La famille, les repas sont des lieux d'intimité, de fraternité, de communion, un premier lieu eucharistique. La famille où nous avns grandi était surtout un lieu de dévotions.

-La synagogue, lieu de rassemblement des baptisés, animé par des baptisés qui président à la vie et à la prière de la communauté. Une communaut fournit ses pasteurs. Jésus Christ est allé à la synagogue et très peu au temple. Nous sommes appelés à mettre l'accent sur la communauté et non pas d'abord sur le prêtre. Si nous regardons nos regroupements d'Église, nous le faisons toujours en fonction du prêtre et non de la communauté.  Mon expérience me dit que cela n'aura pas de lendemain. 

-Le sens et la mission du sacerdoce ordonné et des différents ministères des baptisés au sein de l'Église communauté. Durant le confinement, nous nous sommes retrouvés dans nos résidences en attente de la réouverture des églises pour dire la messe pendant que les chrétiens sur le terrain se battaient pour la santé et le bien être des malades. Ils vivaient l'Eucharistie et la mission. Ceci nous a fait voir avec douleur que nous étions sans doute  devenus comme prêtre des "fabriquants" de sacrements.  Peut être que certains se sentiront brusqués ou vexés de mes propos. Je ne veux qu'inviter à la réflexion. 

Aujourd'hui ma méditation et ma prière sera pour m'ouvrir davantage à ce cri de notre monde qui a soif de spiritualité, de sens de la vie et de l'Église, le cri de tous ces ouvriers que l'on met sur le pavé faute de travail et qui demain  n'auront peut être pas de pain à mettre sur la table de la famille, le cri de toutes ces banques alimentaires qui n'arrivent plus à répondre aux besoins des familles, le cri de tous les manifestants de la rue contre le pouvoir avilissant des structures de la société et qui au lieu d'être écouté est réprimé par le pouvoir, le cri du vieillard qui meure dans la souffance et le manque de soin parce que le système ne répond plus aux besoins. C'est l'Église du Christ qui crie auprès de ses pasteurs. Bonne journée.

 

 

lundi, 29 juin 2020 13:32

Salutation matinale.

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Ce matin, je vous fais un "namasté". La distanciaiton à l'occasion de la pandémie nous a privé de nos signes habituels d'accueil et de renocntre comme la poignée de mains ou l'accolade. Cependant nous pourrions découvrir d'autres façons  et j'en ai découvert UNE qui me comble. Namasté: ce geste vient de l'Inde; il s'agit de placer ses mains en geste de prière- un peu comme Marie ou comme le enfants de choeurs autrefois- et de faire une petite inclination vers l'autre personne.  Ce geste signifie: Le divin en moi s'incline devant le divin en toi.   Ce geste est d'une signification très profonde. Si nous plaçons les mains du côét du coeur, nous voulons signifier que l'amour grandisse en nous.

"Le namasté est un merci au monde créé et autour de nous. Le divin en moi honore le divin en vous et fait référence au transfert spirituel de la parole. Honorer l'individu qui est honoré par notre présence.  C'est un geste rempli de sens et qui envoie à l'intériorité." Il me semble qu'il nous fait découvrir la superficialité de nos poignées de mains ou des calins. Ceci me conduit à la salutation au début de la messe; Le Seigneur SOIT avec vous. Un genre de souhait qui me semble-t-il ne rend pas compte de la réalité. le Père Carré o.p. dans son livre: La table ouverte, écrit qu'il est plus signifiant de dire: Le Seigneur EST avec vous. je reconnais en vous la présence du Seigneur, je fais un acte de foi. Et la communauté devrait répondre: Et avec toi, l'Esprit; nous reconnaissons en toi celui que l'Esprit envoie pour présider notre prière. Cette interprétation nous renvoie plus à l'intérieur et à plus de vérité de ce que nous sommes, à mon humble avis. Est-ce que le temps de pandémie nous permettra de retrouver plus de sens à ce que nous faisons ou célébrons? L'avenir nous le dira.

 

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