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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

mardi, 27 octobre 2020 14:49

Encore 28 jours?

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Hier, notre premier ministre nous a demandé encore 28 jours de confinement.  Mme la covid-19 n'a pas encore laissé la place. "On est tannés" entendons-nous un peu partout. Nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel. En lisant l'Évangile, ce matin, le Seigneur m'a donné un regain de force et d'espérance. Il nous parle du levain dans la pâte. J'ai toujous été un peu étonné par la force de ce petit morceau de levain dans un gros pétrin rempli de farine. Une autre chose qui m'a facisné est que je n'ai jamais retrouvé le le levain dans le pain. Il était disparu. 

Je me suis dit: Cette petite force est en moi, elle est au plus profond de ma vie. C'est ce petit levain qui me donnera la force de vivre tout ce temps de confinement sans désespérer. Ce petit levain, je ne le vois pas, mais il est là, je le sens,  il se mêle à toute ma vie et lui donne de l'énergie. C'est le levain de l'amour de Dieu répandu en moi et qui me permet d'aimer  mon voisin. Ce levain est celui de la joie et du goût de vivre qui me fait meubler les heures et m'empêche de désespérer. Ce levain est celui de la présence d'amis qui fait naitre l'espoir. Alors, aujourd'hui laissons cette froce divine en nous faire lever le pain de notre quotidien.

 

lundi, 26 octobre 2020 14:40

Le problème du N.

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La télé nous apporte dans notre salon le problème soulevé par l'utilisation de mots commençant en N... J'ai compris toute l'ampleur de la question en écoutant des gens discuter du problème à la télé. Dans ma petite tête à moi, je me disais: un nègre ça n'existe pas, tout comme un voleur, un malade etc  ... Ce qui existe est un être humain dont la couleur de la peau est noire ou jaune ou blanche, tout comme un être humain atteint de maladie ou qui a fait un vol. Nous n'avons pas encore l'habitude de bien nommer les choses.  Ne faudrait-il pas commencer par changer notre mentalité. À mon avis, défendre l'utilisation ne règle pas le problème. Nous pouvons gagner une bataille mais pas la guerre. Le problème restera vivant en sourdine et éclatera un jour ou l'autre. Le problème du racisme est le même que celui de gays, des mariés au civil pour les Églises, etc ..  C'est regarder de l'extérieur la réalité des personnes.

Si nous pouvions écouter en vérité les personnes qui souffrent de racisme, comprendre la charge de négativisme contenu dans les mots, ceci est vrai pour les amérindiens comme pour les autres personnes notre mentalité pourraient changer et notre vocabulaire aussi. Nous n'avons pas besoin de lois ou de défenses, nous avons besoin d'être éduqués simplement. Nous avons besoin de compprendre que la valeur d'un être humain n'a aucun rapport avec la couleur de sa peau parce qu'il y aurait beaucoup de blancs qui seraient mal pris, mais c'est la qualité du coeur et de l'intelligence qui importe. Nous voulons tous, nous les blancs, être écoutés et être compris par les gens arrivés d'ailleurs, il en est de même pour eux avec nous. Plus nous refusons de discuter et régler la question avec les personnes concernées, plus nous posons des lois et des restrictions, plus nous balayons la question sous le tapis  et le propblème reste entier.  L'être humain n'est pas un robot télécommandé. Les invectives sur les réseaux sociaux ne sont que le cri de personnes incapables de regarder le problème  tel qu'il est et de lui apporter une solution.  

 

dimanche, 25 octobre 2020 14:08

L'Arc-en-ciel.

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L'arc-en-ciel pour Noé au sortir de l'arche était un pont érigé entre le ciel et la terre. Une alliance venait d'être réalisée. Depuis plusieurs années, le Québec est devenu un arc-en-ciel par la diversité des personnes, des cutltures et des religions. Cet arc-en-ciel est un pont établi entre les nations diverses et la diversité des adhésions religieuses. Un mot doit se manifester avec force dans notre vie: Réconciliation. L'avenir de notre pays,  de notre nation comme de nos religions se vivra dans notre façon de creéer des ponts, de vivre notre arc-en-ciel. Les différentes couleur de l'arc-en-ciel en font la beauté, il en sera de même dans notre société. Au lieu de voir la différences des couleurs comme un danger,  apprenons à les voir comme une richesse. Derrière la couleur de la peau, la différence des croyances, il y a un être humain avec ses valeurs, ses dons, ses couleurs qui embeliisent notre arc-en-ciel. Nous cheminons sur des routes différentes mais nous allons tous et toutes vers le même but. Nous devons créer des ponts, faire disparaitre les divisions pour que chacun joue le rôle qui est le sien dans la construction d'un monde juste dans l'unité. Nous pourrons corriger les erreurs du passé pour que notre arc-en-ciel brille de toutes ses couleurs et que les ponts soient érigés entre les êtres humains. D'ailleurs dans l'Église nous parlons souvent de pontife, du Souverian Pontife, le pontifie n'est pas celui qui pontifie, mais cleui qui crée des ponts.  Que ce soit notre prière aujourd'hui.

 

samedi, 24 octobre 2020 20:55

Le travail de Dieu.

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Dans notre vie nous ne réalisons qu'une petite part de l'entreprise qu'est le travail de Dieu. Rien de ce que nous faisons n'est achevé: le Royaume est toujours au-delà de nos possibles.

Nous jetons des semences qui un jour pousseront, portant en elles la promesse du futur. Nous posons des bases sur lesquelles d'autres bâtiront. Nous fournissons le levain qui produit des effets bien au-delà de nos capacités. Nous ne pouvons pas tout faire.

Le comprendre apporte un sentiment de libération et permet de faire quelque chose et de le faire bien. Ce n'est peut être pas fini mais c'est déjà un début, un pas de plus vers le chemin, une opportunité de laisser entrer la grâce du Seigneur qui fera le reste.

Nous pourrons ne jamais voir le résultat final, mais c'est là la différence entre le Maitre et l'ouvrier. Nous sommes ouvriers, pas maitre ni messeie. Nous sommes prophètes du futur non de nous-mêmes.

Mgr Oscar Roméro.

 

vendredi, 23 octobre 2020 15:06

Des signes ...

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Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu'il va pleuvoir, et c'est ce qui arrive. (...)Vous savez interpréter l'aspect de la terre et du ciel; pourquoi ce moment-ci ne savz-vous pas l'interpréter?  Les chrétiens ont déserté l'église massivement, les célébrations funéraires se font en quantité au salon funéraire, très peu de mariage de vivent à l'église, le religieux disparait de l'espace publique, comment réagissons-nous? C'est une question qui nous est posée par les chrétiens. C'est un besoin qui demande une réponse. Mgr Gagnon a écrit dans sa lettre sur l'urgence d'agir pour l'avenir des communautés a écrit: Un discernement sérieux s'impose.   Discerner et comprendre ces signes des temps. Nous voyons trop souvent ces événements comme soit un rejet de l'Église ou une ignorance religieuse que l'on qualifie souvent "d'ignorance crasse." Pourquoi ne pas voir ces événements comme une question posée à l'Église. 

Ces chrétiens ne sont-ils des chercheurs de Dieu en quête de sens et de spiritualité. Ils nous demandent un chemin et nous leur donnons une réponse: Venez à la messe. Le gros problème que nous affrontons aujourd'hui ne serait-ce pas l'absence de la communauté et le vide spirituel? Notre église est fermée à cause de la pandémie, laissons-la fermée et occupons-nous de la communauté. Faire communauté, c'est d'abord créer des liens de fraternité, d'entraide, de charité. Cette communauté rassemblée aura la chaleur nécessaire pour célébrer. N'ouiblions pas que nos églises étaent pleines non à cause de la communauté mais à cause de la loi, du péché et de l'enfer. Il nous faut maintenant passer à la communauté et le chemin sera long et ardu. je ne vais pas à la messe parce que je suis obligé ou parce que je suis bapisé; j'y vais pace que je suis un être de communion et que je vis cette communion dans ma communauté avec mes frères et soeurs dans la foi et que je suis en communion avec mon Seigneur. Je suis attiré à l'Eucharistie pour célébrer en communauté cette vie de communion au quotidien.  Un signe évident que nous avons perdu la communauté est que nous allons chercher l'Eucharistie là où M. Le curé célèbre. Encore aujourd'hui , ce n'est pas la communauté qui se rassemble pour célébrer et que le prêtre préside notre prière, nous allons chercher la messe là où elle est célébrée comme on va chercher sa commande d'épicerie.  

Nous avons chosifiée l'Eucharistie, nous en avons fait un rite et l'avons réduit à l'instant de  la célébration, nous disait le Père H. Legrand, o.p.  L'Eucharistie est d'abord une vie. Notre vie est eucharistique comme celle de Jésus, et c'est dans la mesure où je vis cette eucharistie au quotidien, que je peux célébrer en vérité.  Quand les apôtres ont demandé à Jésus: Où veux-tu que nous préparions la Pâque? Il ne les a pas envoyés au temple, mais au coeur de la ville, au soeur de la vie à la rencontre d'un homme qui porte une cruche d'eau, un homme qui porte le souci de la vie, cet homme vous montrera un salle toute prête. La salle est d'abord le coeur de l'être humain, la salle est d'abord au coeur de la vie dans un moment d'entraide, de communion fraternelle. Jésus dira quelques instants plus tard; "Faites ceci en mémoire de moi."  Rendez présent dans le  monde tout ce que j'ai fait au milieu de vous et apprenez à le célébrer. 

Le Pape Frnaçois nous invite à développer la culture de la rencontre, une vraie rencontre où l'autre a beaucoup à nous apprendre. Une rencontre où on apprend à écouter et à comprendre. Faire communauté, c'est aussi aller à la rencontre de l'autre pour écouter et comprendre. Lire les signes des temps c'est aussi aller a la rencontre de l'autre pour écouter,  comprendre et donner le goût de se retrouver ensemble pour vivre et célébrer. L'Église de demain sera celle que nous vivons et préparons aujourd'hui. Assoyons-nous ensemble pour écouter, s'évangéliser et bâtir des liens de fraternité.  

jeudi, 22 octobre 2020 13:52

Une page d'histoire.

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Hier, à mes yeux, une page doulouresue de l'histoire canadienne s'est écrite au parlement d'Ottawa. Je suis toujours estomaqué de voir comment les valeurs profondes humaianes sont facilement  sacrifiées sur l'autel du pouvoir et des intérêts personnels. Le vote de confiance vécu au parlement me rend perplexe. Je termine une étude sur Gandhi et Mendela qui met en évidence des hommes capabes d'affronter même la prison pour défendre la vérité, la justice et la personne. Que sont devenus nos hommes ou nos femmes politiques. Je laisse aux connaisseurs honnêtes de commenter la situation,  je veux simplement exprimer ma stupéfaction et mon dégoût.   

Si je nous regarde, nous chrétiens, tant que nous nous diviserons en religion à cause des dogmes et des croyances, il nous sera impossible d'être le sel de la terre, le levain dans la pâte et la lumière du monde comme nous le demande Jésus Christ. Cependant je lis dans le soleil de ce matin: Le pardon admirable des parents de Kaven Côté.  L'Esprit est à l'oeuvre dans le coeur des gens de chez nous et les changements viendront d'en bas et non d'en haut. 

 

mercredi, 21 octobre 2020 14:22

Reconnaitre le Ressuscité.

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Je me suis posé cette question ce matin, et voici ce que Sébastien Doane m'a proposé:

Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d'eux.  Mth 18, 20.

Notre coeur n'était-il pas tout brûlant en nous, tandis qu'il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures.  Lc 24, 32.

Ayant pris le pain, il prononça la bénédiction et, l'ayant rompu, il le leur donna. Alors leurs yeux s'ouvrirent et ils le reconnurent. Lc 24, 30.

J'avais faim et vous m'avez donné à manger; j'avais soif et vous m'avez donné à boire; j'étais un étranger et vous m'avez accueilli; j'étais nu et vous m'avez  habillé; j'étais malade et vous m'avezx visité; j'étais en prison et vous êtes venu jusqu'à moi!. Mth 25, 35=36.

Voila des lieux privilégiés pour reconnaitre le Christ ressuscité, nous pouvons en ajouter d'autres pour notre propre quotidien.

 

mardi, 20 octobre 2020 15:37

J'ai fait un rêve.

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Oui, J'ai fait un rêve sans doute impossible. Une entreprise vient d'acheter une machine pour faire un travail en usine et a congédié dix employés. Une machine a pris la place des travailleurs et a mis ceux-ci sur le pavé. La companie va augmenter ses profits. Mon rêve est que les employés  achetent la machine et assurent le travail à l'usine. Ils auraient reçu le même paiement et la compagnie aurrait fait les mêmes profits. tous auraient été heureux. Pourqupi faut-il que ce soit la compagnie qui profite seule du bienfait de la machine et que les ouvriers soient mis au rancart comme de vieilles pantoufles dont on n'a plus besoin? 

Le travail n'a-t-il pas pour but de faire des hommes dignes et fiers de leur habileté, de leur travail et non d'abord des choses et des profits. Le monde est mal "emmaché."

 

dimanche, 18 octobre 2020 14:10

A vous ...

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Ce matin, je reprends avec vous le mot de Saint Paul aux Thessaloniciens: À tout moment, nous rendons grâce à Dieu au sujet de vous tous, en faisant mémoire de vous dans nos prières. Sans cesse nous nous souvenons que votre foi est active, que votre charité se donne de la peine, que votre espérance tient bon en notre Seigneur Jésus Christ, en présence de Dieu notre Père.   

Quand je regarde tout ce qui se vit en ce moment de pandémie dans nos milieux au service des malades, des personnes seules, tous le services de charité qui s'exrcent, j'ai le goût de reprendre ce texte de Paul à votre intention. Nous aimons souvent voir le négatif, mais apprécions-nous autant regarder le positif?  Mon âme exalte le Seigneur, mon esprit exulte en Dieu mpn Sauveur, car il s'est penché sur son peuple en difficulté et à fait naitre des coeurs généreux pour accompagfner les personnes qui avaient besoin d'aide. Devant cette pandémie, riches ou pauvres, jeunes ou vieillards, tous sont égaux et fragiles.  Devant ton amour et ta présence, Seigneur, tous sont égaux et sont tes enfants bien-aimés. Saint est ton nom.

  

samedi, 17 octobre 2020 13:55

Un défi.

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Un défi est posé à notre foi. Le temps de confinement et nos églises vides sont une parole de Dieu qu'il nous faut méditer et aussi un défi posé à notre foi. Les églises étaient autrefois le coeur des paroisses où il y avait de l'activité régulièrement. Depuis pluieurs années, nous vivons un temps de confinement, les chrétiens restent à la maison le dimanche pas nécesairement par peur d'attrapper le virus de la foi et de la parole de Dieu et de devenir missionaire. Demain plusieurs d'entre elles seront vendues ou fermées et le noyau de vieux chrétiens pratiquants sera éteint. Une forme d'Église aura fait son temps et une autre voudra naitre. Ce que nous vivons est une parole de Dieu qu'il nous faut méditer. On le dit depuis plusieurs années et nous répétons. Il n'y a pas de solutions miracles. Il n'y a qu'un défi à relever.

Il me semble que nous sommes invités à revoir profondément notre conception de Dieu et du Christ. Dieu n'est pas un metteur en scène, assis dans l'espace, qui surveille les petits acteurs que nous sommes. Il est à mon sens une force vivante au coeur de nos vies pour réaliser avec nous sa mission d'amour. Le Seigneur n'est pas en l'air comme on le montre souvent avec notre doigt pointé vers les nuages.  Il en bas au coeur de notre quotidien. Nous aimerions toucher les plaies de Jésus comme l'a fait thomas.  Nous pouvons toucher les plaies de Jésus encore aujourd'hui dans les blessures de l'Église, dans les blessures du corps vivant du Christ. Le cri du Christ en croix: J'ai soif,  se fait entendre autour de nous aujourd'hui encore et nous attendons les gens qui viennent à la messe. Il y a longtemps que nous le disons.

Je crois que nous sommes invités à revoir notre conception de l'Église. Elle est une communion de prsonnes rassemblées dans l'amour autour du Christ ressusicté pour réaliser sa mission au coeur du monde. L'Église est un peuple de prêtres, de prophètes et de pasteurs, et non "un peuple et des prêtres" comme l'écrit mon ancien professur de liturgie Philippe Béguerie. La situation de notre Église nous invite à revoir l'importance des ministères du baptême. Il y a longtemps que nous le disons.

L'Église des débuts devant la destruction du temple ont trouvé une solution courageuse en favorisant les petites communautés même familliales et en remplaçant l'autel du sacrifice de l'ancien Testament par la table de communion du christ à la Cène. Ne sommes-nous pas placés devant une situation un peu semblable.  Nous sommes invités à retrouver le sens profond du message de Jésus à la Cène. Il y a longtemps que nous le disons.

La situation actuelle et la mentalité du peuple chrétien et de la société en général nous invite à éviter le prosélytisme, convertir pour ramener à l'église et à la pratique sacramentelle mais travailler à faire connaitre Jésus Christ et développer une vie chrétienne ardente au quotidien: Faire des disciples. Le vin nouveau a besoin d'outre neuve. Nous le disons depuis longtemps.

C'est là à mes yeux quelques bribes du défi que la société place devant nos yeux. Ce n'est pas seulement l'institution-Église qui est questionnée, mais chacun et chacune d'entre nous qui sommes l'Église.  Nous ne pouvons rien sur le passé, le présent est entre nos mains et demain nous appartient. Un évêque de France disait aux gens: "Fermez vos téléviseurs et ouvrez l'Évangile." Il me semble que nous sommes invités à fermer nos livres de structures, de lois et de disciplines ecclésiastiques pour ouvrir l'Évangile et retrouver la mission de Jésus Christ.  Ça aussi, il  y  a longtemps qu'on le dit.

  

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