Le temps de l'Avent a une connotation mariale et Marie inspire beaucoup notre foi aujourd'hui. Elle n'est pas la petite dame passive dans sa maison. Marie esrt d'abord un modèle de détermination. Sa conception devient pour elle une mission. vitement elle part vers Élisaeth pour saluer sa cousine et porter Jésus à Jean. Marie a laissé passer Jésus pour santifier Jean avant même sa naissance. Elle est un modèle pour nous en 2020. Devant l'indifférence religieuse qui s'installe, nous ne savons pas toujours comment aborder l'avenir. Des prêtres me disent souvent ne pas savoir quoi faire parce que les églises sont vides. Marie vient nous dire que l'important est d'aller porter Jésus au monde et de le laisser passer. Nous ne devons pas prendre la place de Jésus. Méditons bien cette visite de Marie à Élisabeth.
Marie est inspiratrice au noce de Cana. Elle oblige Jésus à entrer dans sa vie publique. elle envoie Jésus dans sa mission en présentant le vin de la Nouvelle Alliance. Nous avons tous besoin de redécouvrir notre mission de chrétiens dans un monde nouveau et en perpétuel changements. Notre façon de vivre notre religion hier est termoinée, un monde nouveau est né, une façon nouvelle doit aussi naitr.e. Laissons-nous inspirer par Marie pour redécouvrir notre mission dans ce monde nouveau.
Marie est encore inspiratrice à la Pentecôte. elle est présente à la naissance de l'Église. Elle accompagne les apôtres dans cette nouvelle naissance. De notre temps, une Église nouvelle est en train de naitre et nous ne sommespas tooujours les sages-femmes adéquates pour mener cette naissance à terme. Le modèle de Marie devrait inspirer notre mission. Elle a été la première missionnaire et elle est présente à l'envoie missionnaire des apôtres. Elle est encore pour nous d'une grande portée inspratrice pour notre action missionnaire aujourd'hui.
Marie, femme missionnaire, femme forte, femme de détermination devant la vie, éclaire-nous dans notre mission de laisser et d'accompagner la naissance de l'Église pour notre temps. aide-nous à passer de notre passivité et de notre incertitude vers une mission courageuse apdaptée au monde d'aujourd'hui. Ave Maria.
Dans l'Évangile d'aujourd'hui, l'ange entre chez Marie pour lui apporter la Bonne Nouvelle. À Zacharie, le messager vient dans le temple, dans une maison. Avec Marie, pas besoin de maison, elle est la maison de Dieu. Dieu vient établir sa demeure en nous. Le premier temple à bâtir est notre propre vie intérieure. Le premier tabernacle où enfermer Jésus est notre propre coeur. Chaqe jour, nous devons préparer cette maison, l'orner de la prière et de la communion au seigneur qui l'habite, Fais de ta maison un lieu d'accueil, de prière, de communion, d'amour, de miséricorde. Le Seigneur est un itinérant, il est né sur la route et je crois qu'il est mal à l'aise enfermé dans une maison. Faisons de notre vie la plus belle maison de Dieu.
Je ne peux m'empêcher ce matin de faire un petit parallèle entre Zacharie et Marie. Zacahrie est un bon vieux prêtre qui remplit bien sa tâche au temple, bine fidèle à sa messe quand c'esr son tour. L'ange du Seigneur vient le visiter pour lui annoncer une bonne nouvelle: il sera père et sa vieille Élisabeth sera mère. Mais le bon prêtre n'y croit rien et devient muet. Donc incapable de dire les merveilles que le Seigneur réalise à travers lui. Lui dont la mission est d'annoncer le Seigneur devient muet.
Marei reçoit aussi une visite dans sa maison, et elle part en hâte pour annoncer cette Bonne Nouvelle à sa cousine. Quel contraste avec Zacharie. L'Ancien Testament devient muet alors que le Nouveau part en hâte dire la Bonne Nouvelle.
Ce 24 décembre cette année, quelques personnes seront dans le temple pour prier ert célébrer. Que ferons-nous qui n'y serons pas? Saurons-nous faire naitre Jésus dans nos maisons? Saurons-nous le porter d'une ceertaine façon à ceux qui ne peuvent célébrer? Les gens qui arriveront de l'église seront-ils muets? Confiné dans mon appartement à la RPA j'essaierai de jeter une étoile quelque part pour réchauffer un coeur esseulé. Le temps de confinement doit nous éveiller à la vie ralentie autour de nous. Bonne journée.
"Nous sommes dans l'époque de l'hypermodernité. de l'hyperconnecté, de l'hyperstressé, de l'hyperproductifs, de l'hypertendus, l'hyperdistraits," écrit Mme Bordeleau. Comme chrétien, nous avons aussi été hypersacramentalisés, hypercatéchisés, et aujourd'hui nous vivons une période hypospiritualisée. Nous avons appris à agir de l'extérieur et avons perdu le sens de l'intériorité et du moment présent. Le temps de confinement nous oblige à retourner à l'intérieur chercher nos forces à l'exemple des arbres en hiver. Nous sommes forcés d'être attentifs au moment présent, attenfis aux personnes qui nous entourent. C'est ainsi que pour nous chrétiens ces moments d'arrêt peuvent aussi être très bénéfiques pour nous faire retrouver l'essentiel. Au lieu de pleurer sur ce que nous perdons réjouissons-nous de ce que nous retrouvons. C'est le moment de nous concentrer sur la parole de Dieu qui éclaire notre marche, de méditer le sens de la vie et non seulement la réussite ou l'argent. Redécouvrir la jpie d'être ensemble même à distance. Nous pouvons guérir notre hypospiritualité en nourrissant notre quotidien de la parole de Dieu, en nous émerveillant de l'action de l'Esprit au coeur de notre monde, en inventant des façon de célébrer Noël au plan chrétien. C'est un temps merveilleux de créativité dans bien des domaines même en spiritualité et en célébration. Découvrir l'Eucharistie autour de la table familiale le soir de Noël. Soyons inventifs et la vie sra belle.
En soirotant mon café ce matin, je me suis posé la question: que sera ma prière en ce temps de confinement? Autrement dit: C'est quoi la prière? Ma prière est pou rmoi à la fois un temps de communication et de communion. Quand je rencontre quelqu'un, je suis d'abord en mode communication dans un temps d'échange. Mais à la fin, nous parvenons à un temps de communion. C'est à dire un temps où le smots on moins d'importance que le fluide spirituel qui passe entre nous. Et j'ai souvent eut un sentiment de bien être en silence où nous n'avions pas le goût de partir même après un échange sur la parole de Dieu en petit groupe. Nous étions en mode communion.
C'est ça ma prière. Ce moment de parole où je dis ce que je pense et vit et ce moment plus intense où dans le silence je goûte une présence intime, douce, apaisante. Ces moments de communion sont des instants divins où se vit cette rencontre de l'humain et du divin en moi. Je réalise aujourd'hui que ce goût du silence et de la rencontre intérieure, je l'ai pris dans la nature. Il n'y a pas pour moi de lieu plus propice à la méditation et la contemplation que la nature. La nature a une parole très forte, c'est Dieu qui nous parle. Elle nous parle de vie, de force, de respect, d'unité, d'écoute, et quoi encore. Prier ne serait-ce pas écouter la vie, le silence, la nature, l'être humain à côté de moi. Prier c'est quelque chose d'extraordinaire, pas seulement dire des mots. Prier, c'est accueillir le baiser de Dieu. Bonne journée.
Des gens vont voir Jésus pour lui demander: Es-tu bien celui que l'on attend? La réponse de Jésus est magnifique: Regardez bien ce qui se passe: les boiteux marchent, les aveuglent voient, les sourds entendent. Lc 7, 18-23. Jésus ne définit pas sa mission avec de belles théories ou des dogmes de foi, mais avec un agir. Il éclaire la route des gens qui ne voient pas ou ne comprennent pas, il soutien le pas de celui qui doute et ne sait plus où aller, il ouvre la main de celui que ne sait plus donner, il réchauffe le coeur de celui qui se ferme sur lui-même et oublie un frère ou une soeur en besoin. La mission de Jésus est sur la route au service de l'autre.
Cette page d'Évangile est d'une grande actualité en ce temps de confinement. Ce temps est difficile pour plusieurs, c'est devenu redondant de le dire. Comme Jésus soyons sur la route avec les moyens dont nous disposons pour soulager le coeur des autres. Le temps des fêtes sera encore plus difficile pour plusieurs, nous aurons moins de célébrations, les rencontres seront plus rares, c'est là que nous aurons l'occasion de nous inspirer de l'Évangile pour aider les boiteux,. les aveugles, les sourds à avancer sans trop de souffrance. Après les fêtes nous pourrons dire: C'est ça aussi Noël. Faire naitre Jésus au coeur de nos solitudes. Bonne journée.
Tout le monde le dit: Nous vivons un temps de crise à cause de la panfémie. Un temps de crise au niveau de la santé, au niveau des relations humaines, crise économique. C'est un temps difficile. Mais pourquoi ne serait-il pas du même coup un temps bénéfique? Crise vient de Krisis, c'est à dire passer au crible. le crible, le tamis permet de trier ce que l'on veut garder. Nous entendons souvent des personnes à la télé nous dire comment le confinement leur avait permit de passer leur vie au crible et de se délester de bien des choses, des activités inutiles pour retoruver la valeur inestimable de la rencontre; rencontre avec eux-mêmes, rencontre avec leurs enfants et leur propre famille et rencontre avec des amis. Je crois que ce temps de crise va nous permettre de retrouver l'essentiel.
Développer une culture de la rencontre nous dit le Pape François, c'est réaliser tout ce que l'autre peut me donner. Réaliser l'importance de la rencontre, c'est aller vers l'autre avec cette ouverture d'esprit et de coeur qui enlève tout préjugé et me permet d'accueillir l'autre dans tout ce qu'il est et non dans ce que je pense qu'il est. Le temps de l'Avent nous présente des personnes qui établissent des rencontres: Isaïe, Marie, Jean Baptiste, et la qualité de leur rencontre nous fait découvrir la merveille du projet de Dieu avec nous. Toutes ces personnes nous envoient à une autre rencontre, cele de Jésus Christ. L'avenir de notre Église passera aussi en bonne partie par la qualité des rencontres que nous saurons établir les uns avec les autres dans le respect de chacun. Ce serait peut être intéressant de passer notre vie chrétienne et vie d'Église au crible pour garder ce qui est bon pour nous aujourd'hui. Bonne journée.
Tout le monde le dit: Nous vivons un temps de crise à cause de la panfémie. Un temps de crise au niveau de la santé, au niveau des relations humaines, crise économique. C'est un temps difficile. Mais pourquoi ne serait-il pas du même coup un temps bénéfique? Crise vient de Krisis, c'est à dire passer au crible. le crible, le tamis permet de trier ce que l'on veut garder. Nous entendons souvent des personnes à la télé nous dire comment le confinement leur avait permit de passer leur vie au crible et de se délester de bien des choses, des activités inutiles pour retoruver la valeur inestimable de la rencontre; rencontre avec eux-mêmes, rencontre avec leurs enfants et leur propre famille et rencontre avec des amis. Je crois que ce temps de crise va nous permettre de retrouver l'essentiel.
Développer une culture de la rencontre nous dit le Pape François, c'est réaliser tout ce que l'autre peut me donner. Réaliser l'importance de la rencontre, c'est aller vers l'autre avec cette ouverture d'esprit et de coeur qui enlève tout préjugé et me permet d'accueillir l'autre dans tout ce qu'il est et non dans ce que je pense qu'il est. Le temps de l'Avent nous présente des personnes qui établissent des rencontres: Isaïe, Marie, Jean Baptiste, et la qualité de leur rencontre nous fait découvrir la merveille du projet de Dieu avec nous. Toutes ces personnes nous envoient à une autre rencontre, cele de Jésus Christ. L'avenir de notre Église passera aussi en bonne partie par la qualité des rencontres que nous saurons établir les uns avec les autres dans le respect de chacun. Ce serait peut être intéressant de passer notre vie chrétienne et vie d'Église au crible pour garder ce qui est bon pour nous aujourd'hui. Bonne journée.
Ce matin, j'aimerais m'arrêter un moment auprès de Monsieur Marc pour méditer un court message, Mc 3, 7-35. Plus nous avançons dans l'Évangile de Marc, plus nous sentons monter d'un cran l'opposition entre le milieu religieux et Jésus.
Dès l'appel des diciples, v. 13, sa famille arrive pour le ramener à la maison pensant qu'il est fou: "Il a perdu le sens," dirent-ils. Le comble est que les spécialistes de la religion vont le traité de béelzéboul, v. 22. Jésus va faire une révélation dérangeante, sa vraie famille ce sont les personnes qui écoutent sa parole, ceux et celles qui font la volonté du Père. Jésus est vraiment dérangé, faut l'envoyer consulter au plus vite.
Dans ces gestes et enseignement, Jésus va montrer la puissance de l'Esprit qui l'habite et qui habite chacun et chacune de nous, 3, v. 28 et 29. Faire taire l'Esprit, c'est faire taire Dieu le Père et se priver de l'éclairage de la parole de Dieu en nous. Faire taire l'Esprit, c'est aussi éviter le pardon de Dieu au v. 29, et les disciples iront jusqu'à remier Jésus au moment de sa condamnation. L'Esprit parle par les prophètes, il dérange; faire taire les prophètes, c'est faire taire l'Esprit. D'où l'importance pour nous aujourd'hui de discerner l'action de l'Esprit avant de faire taire les personnes. Il y a encore bien des prophètes aujourd'hui dans notre monde qui parlent par leurs actions au coeur de la communauté. Ne soyons pas seulement des spécialistes de la religion mais surtout des disicples du Christ à l'écoute de son enseignement et de son témoignage.
Aujourd'hui, 3e dimanche de l'Avent, la liturgie nous fait célébrer le dimanche de la joie. En ce temps de pandémie, de confinement, il est peut être téméraire de parler de la joie. vous avez sans doute le goût de m'envoyer promener. La joie est un état intérieur de force, de valeurs qui nous permet de vivre même des moments difficiles sans se laisser écraser, de garder son calme, sa sérénité et même si le sourire est un peu crispé parfois, le joie intérieure et la sérénité demeurent vivantes. Parce que la joie ne tient pas nécessaire à des causes extérieures. La joie monte du dedans et elle est plus forte que la tristesse. Prenons le temps de regarder toutes les raisons qui nous invitent à la joie aujourd'hui dans nos vies personnelles, dans nos rencontres, dans la force de la souffrance, de la solitude. Rien ne peut nous enlever notre joie du coeur. Cette joie vient aussi de la satisfaction de bien faire notre possible dans les circonstances de notre vécu. Comme dirait le Pape François: Ne nous laissons pas voler notre joie. La joie vient aussi de cette rencontre profonde avec le Christ dans sa parole. Cette joie du Christ est comme la braise qui sommeille sous la cendre attendant le moment de jaillir. Comme chrétiens, comme disciples de Jésus Christ, nous devons être des témoins de la joie de la présence du Christ dans les coeurs. Le Pape François nous a donné un magnifique texte: La Joie de l'Évangile. Bonne journée.
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Marie se mit en route avec empressement vers la maison de Zacharie.
Lc 1, 39. Marie avait deux raisons de partir visiter sa cousine Élisabeth. D'abord elle voulait partager sa joie d'être mère et surtout mère de Jésus, et d'autre part, elle permettait à Jésus d'aller rencontrer Jean avant même sa naissance. Marie ne reste pas à la maison en adoration goûter son bonheur seule, elle voulait partager sa joie avec Élisabeth elle aussi enceinte. Marie fut le premier tabernacle vivant. Suis-je consciente, conscient que je suis moi aussi porteur de Dieu, je suis un tabernacle vivant, le divin habite en moi, je suis tatoué de l'Esprit même de Dieu; Marie m'invite à aller partager ma joie autour de moi. Je dois posséder cette joie de dire Jésus autour de moi. Est-ce que ma joie est assez forte pour me donner le goût de la partager? On me dit souvent que les gens ne connaissent pas le Seigneur Jésus. Comment le connaitront-ils si nous ne le leur disons pas. Avant de les amener à la messe, faisons-leur connaitre le Christ et celui-ci fera le reste. C'est là notre première mission. Méditons bien cet événement de Marie pour nous en imprégner et qu'elle devienne notre passion.
Un autre point qui m'apparait important est que Marie à partager sa joie et à laissé Jésus faire sa rencontre à lui. Marie n'a pas dit à Jésus quoi faire. Elle a fait sa part et Jésus a fait la sienne. Chacun avait son ministère a exercer. Quel bel exemple! Ce n'est pas mon projet que je dois vivre mais celui du Christ ressuscité. Ce n'est pas ma mission, mais celle donnée par le Christ. C'est toujours tentant de vouloir que les autres soient au même niveau que moi, qu'ils célèbrent les sacrements comme moi, qu'ils récitent leur prière comme moi, mais ce n'est pas ma mission, mais celle de Jésus. Le Christ respecte la cheminement des personnes. Laissons passer le Christ.
Cette image de MArie s'inscrit dans le mouvement proposé par notre Évêque de Gaspé sur les petites communautés. Allez vers les personnes pour leur faire découvrir qui ils sont pour les conduire ensuite à célébrer cette merveilleuse réalité. "L'avenir des paroisses dépend de la naissance de ces petites communautés de foi qui , tout en restant autonome et sous la responsabilité de leurs membres, loin de s'isoler et refusant d'être marginaliser, (...) C'est seulement dans ces patites communautés homogènes où les êtres se connaissent qu'on peut aider à progresser spirituellement." Mgr Proulx. Mettons-nous en route comme Marie, partageons notre joie et laissons passer le Christ ressuscité. "Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je sui sau milieu d'eux." Mth 18,20.
Après la pandémie, ce ne sera plus pareil dit-on. J'ai bien hâte de voir. Nous avons tous hâte de reprendre notre vie normale. J'entends bien des gens à la télé nous dire comment la pandémie leur a fait reéaliser l'importance de prendre plus de temps avec les enfants, de se donner du temps pour eux-même afn de mieux apprécier la vie; dire aussi combien manquait la vie sociale, les rencontres. Nous avons davantage pris conscience que la vie rapide, bousculée par la volonté d'être efficace, de performer, de gagner toujours plus, nous avaient éloignés de l'essentiel. Au plan chrétien qu'en est-il? De quoi avons-nous manquer?
Demain sera fait de ce que nous faisons l'aujourd'hui de nos vies. Des prêtres m'appellent et me demandent si je dis ma messe, c'est pas mauvais; de vieux chrétiens se plaignent de ne pas avoir de messes, c'est pas mauvais non plus. Mais nous n'avons pas encore découvert l'Eucharistie au quotidien. Quand je communie au Christ à l'Eucharistie, je communie au corps du Christ assis à mes côtés, au corps du Christ souffrant dans les hôpitaux, au coprs du Christ au service des malades, des mal gommés de la société, sinon je ne fais que recevoir une hostie. Alors je peux communier tous les jours à Jésus Christ sans la messe. je peux le faire aussi dans sa Parole. Nous pouvons vivre l'Eucharistie en attente de la célébrer. Cela aussi la pandémie nous aura permis de le découvrir. Comme disait un vieux théologien: Il y a la messe et l'Eucharistie. Je fais le rêve que ce temps de pandémie nous fera passer de la cérémonie à la célébration et au vécu. Continuons de méditer.
Si je regarde dans le rétroviseur de ma vie, je réalise combien je suis, nous sommes tous, des êtres en croissance. C'est extraordinaire. Je me regarde comme chrétien et prêtre et je réalise combien m'a vision à changé au cours des années. Quand j'ai découvert que ma vocation était celle de baptisé d'abord, je me suis retourné vers ma vie comme prêtre pour comprendre que j'étais en mission, donc une façon de vivre ma vocaiton au coeur de l'Église.
Autour de moi, il y a vait des êtres humains dont les uns étaient cultivateurs pour nourrir le monde, d'autres médecins pour guérir les blessures, d'autres encore électriciens pour mettre les gens au courant, d'autres professeurs pour développer l'intelligence, etc .. tous ces travalleurs étaient non en concurrence, mais en complicité, en complémentarité; tous étaient importants à leur niveau d'engagement au service de la communauté humaine. La vocation était d'être des personnes humaines les meilleures possibles, et la mission consistait à placer les talents au service de la communauté. je trouvai cela merveilleux et je me suis dit: Ce doit être ainsi dans la vie chrétienne.
Arrivé en paroisse, devant l'étendue des tâches à accomplir, j'ai réalisé que je n'avais pas les talents nécessaires pour y répondre. Alors je me suis dit: Il doit y avoir ici les charismes dont la communauté a besoin pour se réaliser. J'ai regardé et j'ai vu des médecins capables de guérir des plaies, des électriciens capables de mettre les chrétiens au courant de l'Évangile, des enseignants capables de nourrir le coeur des chrétiens, des cultivateurs capables de nourir la vie de leurs frères et soeurs par leur présence, des troubadours capables de rassembler dans la joie et l'amour. Tous ces charismes étaient là donnés par l'Esprit du Seigneur pour servir la mission et dormaient paisiblement; ils n'étaient pas en concurrence, mais en complémentarité avec moi dans la mission donnée par le Christ. Je n'étais pas plus important qu'eux -comme m'a fait comprendre Jean-Paul 11- mais j'avais une autre responsabiltié, c'est à dire, mon ministère avait une autre signification que le leur. Comme nous l'a répété souvent Mgr Dumais: les ministères ne tirent pas leur importance au niveau de la fonction mais de la significaiton. Alors j'ai essayé de diminuer l'importance de cette distinction de prêtre et laïcs pour découvrir que nous étions tous des baptisés envoyés par le Christ dans la mission au service du projet d'amour du Père et qu'il n'y avait pas de supérieur et de serviteur, mais que nous étions tous à des niveaux de signification différents au service de la même mission. Notre vocation est l'appel universelle à la sainteté, c'est ce que nous dit le texte du Concile sur l'Église et les texte sur les laïcs et les prêtres nous parlent de la mission. Quand j'ai compris et essayé de vivre tout cela, j'ai réalisé que j'étais "un serviteur inutile." Mais j'ai été heureux.
Jésus n'est pas le messager de la Bonne Nouvelle, il est la Bonne Nouvelle. Voila pourquoi Marc a décidé de centrer son Évangile sur la personne de Jésus, et non sur ses discours.
Il répond à la question: Qu'el est ton nom? Je suis celui qui serai. Nous avons parlé un peu de Marc et de son Jésus. Avez-vous le goût d'aller plus loin? Si oui montez avec moi dans mon carosse et à l'écoute de Marc. Lisons le texte de chap. 1, 40 à 3, pour rencontrer Jésus qui dérange les chefs religieux du temps. Il est Bonne Nouvelle.
Il guérit un lépreux: 1, 40-45. Il s'agit d'un être impur que la société met à l'écart et que l'on soigne "au bout de la fourche" comme on dit. Jésus s'inscrit en faux devant ces coutumes, guérit le malade et le remet dans sa dignité dêtre humain au coeur de la communauté.
Il guérit un paralysé, 2, 1-12, le paralysé est le symbole de toutes ces personnes que des lois, des coutumes, des obligations rendent incapables de vivre libres, ils sont prisonniers et Jésus leur rend leur liberté et leur dignité d'homme. Il permet à cet homme de prendre sa vie en main et de se libérer.
Qui plus est, Jésus va soulever la hargne contre lui en appelant un collecteur d'impôt à le suivre. ", 2, 13-17. aujourd'hui nous dirions qu'il manque à l'éthique. Les collecteurs d'impôt étaient détestés par les gens parce qu'ils travaillaient pour l'oppressur romain. Il n'est pas de notre "gang" donc ...
Jésus va mettre le feu au poudre en brisant la coutume du jeûne et de la loi du sabbat: 2, 18-28. Ces coutumes ne tiennent pas compte des personnes, des situations de vie et sont oppressives. Et Jésus va aussi transgresser la loi du sabbat en guérissant un homme dont la main est paralysé: 3, 1-6.
Voila une autre journée de Jésus bien remplie. Quel message dégagé ou quelle figure de Jésus retenir. Jésus est un homme libre et il s'élève contre tout ce qui brime la liberté des personnes. Les lois sont des instruments au service des personnes et non l'inverse. Il est un homme libre, il s'élève contre ce qui brime la liberté, et fait la promotion de coutumes et façons de vivre qui rend libre. C'est la mission ou le projet du Père qui l'a envoyé dans le monde. Nous pouvons comprendre que les spécialistes de la religion lui tiennent rigueur et ceci va le conduire au Calvaire. Mais n'oublions jamais que Jésus dira à la fin de sa vie: Je vous ai donné l'exemple, Jn 13, 1 sss. C'est la mission qu'il nous a donnée. Notre vie chrétienne n'a-t-elle pas été entachée par des lois opprimantes? Comment Jésus est Bonne Nouvelle pour nous aujourd'hui? Nous avons délaissé la pratique religieuse et certaines partiques de dévotion et ne sommes-nous pas en recherche de contenu, en recherche de spiritualité, en recherche de ce qui fait vivre et vivre librement? À la prochaine.