Dimanche, Assemblée, Eucharistie! Méditons un petit peu l'Eucharistie. Il y a beaucoup de façons d'aborder l'Eucharistie permettons-nous un petit clin d'oeil. Pour bien saisir l'Euchariste, il est important d'entrer au Cénacle avec Jésus le jeudi saint. Avec les siens autour d'une table et du repas pascal, Jésus sait que son trajet terrestre est terminé. Demain on le livrera pour le crucifiement. Mais la mission qu'il est venu vivre n'est pas terminée, elle ne fait que commencée. Il lui faut donc passer le flambeau. Ce que Jésus va vivre est plus difficile que ce que vit M. Trump. Alors au cours de ce repas, de ce moment de communion qui commémore la libération du peuple juif de l'esclavage d'Égypte, Jésus va nous donner sa mission. Il donne sa vie. Il va affronter la mort par fidélité à sa mission. Il fait du sacré de sa vie. En même temps qu'il donne sa mission, il se donne à nous comme une nourriture, comme une force pour nous aider à vivre cette mission. Prenez et mangez; Prenez et buvez. Venez vous nourrir de ma parole, de mon témignage de vie, de tout ce que j'ai fait avec vous et pour vous. Jésus nous fait don de tout ce qu'il est pour être avec nous jusqu'à la fin des temps. Et Jésus dira dans Luc: "Faites ceci en mémpire de moi." Jésus nous a donné une mission à vivre et à célébrer. Célébrer l'Eucharistie, c'est monter dans la même barque avec Jésus pour traverser sur l'autre rive. Communier au Christ, c'est devenir avec Lui artisan de communion, de paix, de relations réussies dans nos milieux de vie. Célébrer l'Eucharistie, c'est s'asseoir à la même table que le Christ pour manger le pain de l'amour, du pardon, de la miséricorde, du respect des autres pour le faire lever en nous et autour de nous. Célébrer l'Eucharistie, c'est développer la faim et la soif de fraternité, c'est de faire en sorte que le monde soit meilleur parce que nous y sommes passés. Célébrer l'Eucharistie, c'est entrer de plein pied dans la mission du Christ avec le Christ. Ça ne suffit pas d'aller à la messe et de recevoir une Hostie. Comme je l'écrivais, la table de la Parole nous oriente vers la table de l'Eucharistie, cele-ci nous conduit à la table de la mission, et la table de la mission nous ramène à la célébration. Avec Dieu le temps n'est pas linéaire, mais circulaire. Nous y reviendrons. Continuons d'approfondir ce cadeau du Christ.
Partant de la triologie: Dimanche, Assemblée, Eucharistie, nous avons médité hier sur le dimanche; ce matin j'aimerais m'aventurer sur la dismension de l'assemblée. L'assemblée est le sujet de l'action liturgique. Ce n'est pas le nombre d'abord, mais que les chrétiens soient rassemblés au nom du christ pour célébrer dans la foi. C'est l'assemblée qui célèbre et le prêtre préside la prière du peuple convoqué. Aujourd'hui nous devons faire le deuil des grandes assemblées d'hier. Nous sommes invités à de petites assemblées de foi, de fraternité qui sont plus proches du sens même de l'Église. L'assemblée est convoquée par la Parole de Dieu et préparée par cette même Parole à célébrer. L'Eucharistie est la célébration de chrétiens rassemblés et avec cette assemblée, l'Eucharistie fait une communauté. L'assemblée est l'Église, le lieu de la présence réelle du Christ., le premier sacrement de la présence du ressuscité. Notre problème aujourd'hui est que la convocqtion n'existe pas. Nous avons appris à célébrer avec des gens qui sont là pour la messe, et quand les gens n'y sont plus, nous ne savons pas quoi faire. Nous ne sommes pas formés à convoquer l'assemblée et à préparer cette assemblée à la célébration de l'Eucharistie.
L'assemblée des Évêques du Québec écrivait en 1992: "L'assemblée est un lieu privilégié de la présence du Christ. Il est là présent dans sa parole, car c'est lui qui parle quand on lit les Écritures. Il est présent lorsque l'Église qui prie et chante les psaumes: Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis là au milieu d'eux." Cette assemblée qui se rassemble le dimanche est elle-même un lieu de la présence du Christ; elle écoute sa parole qui le rend de nouveau présent." Nous avons à redécouvrir la théologie et le sens de l'assemblée. La célébratrion dominicale n'est pas un acte personnel d'abord, une action isolée, mais l'action d'une assemblée convoquée par le Christ.
Aujourd'hui, c'est dimanche 22 novembre, j'ai pensé méditer un peu sur cette belle triologie: Dimanche, Assemblée, Eucharistie. Pour moi, l'ordre des mots est important: Dimanche, Assemblée, Eucharistie. Quand je vais célébrer l'anniversaire de mes parents, j'ai la même trilogie: Anniversaire, Famille, Fête. La raison du rassmeblement est l'anniversaire de la personne, le lien est la filiation et le but est la fête. La fête normalement raffermit les lien de famille.La raison qui me conduit à l'église est le dimanche, Jour du Seigneur ou de la résurrection, J'y vais rassemblé pour créer des liens, prier en communauté avec d'autres, des liens de famille dans la foi, et la fin est de célébrer ensemble, en famille avec notre frère Jésus christ: Faire Eucharistie, faire action de grâce, et cette célébration raffemrit les liens de communauté.
C'est pourquoi je crois que le dimanche a besoin d'être redécouvert comme le jour de l'assemblée, le jour où comme chrétiens nous nous réunissons comme famille pour célébrer la VIE. Pourqui la famille se réunit-elle à l'anniversaire d'un membre de la famille? Parce que c'est l'anniversaire. Nous nous réunissons le dimanche parce que c'est le jour anniversaire, jour de la résurrection, jour de la vie. L'obligation de la messe du dimanche a déplacé l'accent du dimanche, de l'assemblée à l'Eucharistie où on assistait par obligation. Le dimanche est le Jour Seigneurial du Seigneur qui convoque l'assemblée pour célébrer le mémorial de la réssurrecrion. Je vais à l'Eucharistie convoqué, invité par le Seigneur non par une loi ou la peur du péché mortel. Aller célébrer l'Eucharistie découle d'un choix personnel et non d'une obligation. C'est à cela que la situation actuelle dans l'Église nous invite dans le contexte actuel de la société de chez nous. Redécouvrir l'importance du dimanche, l'importance de l'assemblée pour redécouvrir l'importance de l'Eucharistie dans une société en perpétuel changement. Je veux simplement éveillé l'attention sur le sujet et inviter nos savants théologiens et pasteurs à entreprnedre avec nous un bonne réflexion sur le sujet. L'avent serait un temps magnifique pour naitre à une nouvelle vision de notre vie chrétienne célébrée en communauté à Noël.
Nous disons ou entendons souvent: Je suis chanceux, ou il est malchanceux. Hier soir à une émission les participants expliquaient que la chance est une petite partie de notre vie. L'important est la réponse que nous donnons à ce que nous appelons la chance. Parfois on se dit: La porte est entrouverte, j'ai mis le pied dedans pour ne pas quelle se referme et je suis entré. Cette réflexion m'a invité à jeter un coup d'oeil en arrière sur ma propre vie.
Je veux dire que j'ai été chanceux et heureux. Mais je dis aussi que j'ai mis le pied dans la porte qui s'entrouvrait et je suis entré. Je suis bien conscient que la chance est une partie de notre vie, mais notre réponse et l'effort mis en est la plus grande partie. Je ne pensais jamais que nonagénaire je serais là ce matin en train de causer avec vous pour dire que la vie et notre bonheur ne sont pas seulement une question de chance mais qu'il faut savoir répondre à la chance quand elle passe. J'ai occupé des postes au plan dioc.ésain comme en paroisses dans des communautés populeuses et de très petites communautés et pour moi ce n'était ni des promotions ni des démonitions, mais un service d'Église dans des responsabiltiés différentes. Le bonheur ne se recherche pas, il se vit là où la vie nous a plantés.
J'écrivais hier que la télé m'inspire. Il y a de ces femmes et de ces hommes dont le vécu est inspirant pour nous et souvent comme célibataire enfermé dans un rôle des témoins passent à côté de nous incognito. Ce matin ma dernière parole est celle de Jésus`Lève-toi, prends ta vie en main et rentre chez-toi. Rentre dans ton intérieur, va chercher ta force, tes valeurs, ta spiritualité et vis en faisant grandir la vie.
Quand je demeurais à Gaspé, j'allais souvent dans une famille où vivait une grand'maman et chaque soir les enfants et petits enfants venaient lui donner une bise; elle était comme le lien de la famille. Je me disais quand je serai à la retraite, je veux être comme elle. Plus tard je travaillais au plan diocésain et je visitais les prêtres retraités et presque tous se plaignaient de la solitude, que les curés ne leur demandaient pas pour dire la messe. C'était le contraire de la vieille dame de Gapsé. Et je me disais, quand je serai à la retraite, je ne veux pas être grincheux comme cela. Alors je me suis tourné vers mes frères ainés. Ils étaient menuisiers et à la retraite, il bricolaient dans leur petit atelier et vendaient aux touristes ou donnaient autour d'eux le fruit de leur bricolage. Et je me disais, je serai comme eux.
Quand j'ai pris ma retraite, je me suis amusé à bricoler et j'ai voulu partager le fruit de mon bricolage avec les gens. J'ai bricolé dans les livres récents pour rejeunir ma vision de l'Église, des sacrements et du ministère presbytéral. Des personnes généreuses m'ont fait instaler "avangeaularge" pour partager le fruit de mon bricolage spirituel. Pendant le temps de pandémie, j'ai essayé de bricoler un petit mot de réflexion chaque jour. Le temps passe rapidement, je ne me sens pas seul puisque je vous rencontre tous les jours, ce qui fait que je suis un retraité qui s'amuse à vieillir. Alors à chacun gardez-vous un petit atelier pour bricoler dans un coin de votre oceur afin de semer du bonheur et de la joie surtout en ce temps de pandémie.
Alors ce matin, le petit mot que j'ai bricolé pour vous: Dieu ne regarde pas l'importance du don, mais la qualité de celui qui le fait. Francis Quarles.
Je suis allé à la mess ce matin, et puis après ... Je vais à la messe tous les dimanches, et puis après ... Je ne vais plus à la messe, et puis après ... Je lisais un texte sur la vie de l'Abbé McGivney, le fondateur du mouvement des Chevaliers de Colomb, où on disait qu'après avoir présidé l'Euharistie son ministère commençait. Pour lui, l'Euchariste était une source de force pour réaliser sa mission au coeur de sa communauté. Pour nous qu'est devenue l'Eucharistie? Une fin ou un début? N'avons-nous pas à redécouvrir le sens profond de l'Eucharistie dans nos vies quotidiennes? Quand la célébration finit, la messe commence. Jésus nous a donné une mission, SA MISSION à réaliser en nous autour de nous. Notre célébration devrait être centrée sur la misison.
Dans la célébration actuelle de l'Eucharistie, il y a trois tables.
D'abord la table de la Paole: nous fait méditer le message du Christ qui nous convertit, nous évangélise et nous prépare à l'Eucharistie.
Puis la table de l'Eucharistie où le christ se donne en nourriture, comme force en vue de la mission, où le Christ nous prend avec Lui pour devenir nourriture pour les autres au quotidien.
Enfin la table de la mission où nous sommes envoyés vivre la mission du christ fort de sa présence en nous. Allez témoigner de celui que vous avez rencontré.
Toute la démarche de la célébration est orientée sur cette envoie en misison. Christifiés dans l'Eucharistie nouis devenons BON PAIN comme le Christ au coeur de notre vie quotidienne. La messe n'est pas un bon petit repas avant de fiare la sieste, c'est un dynamisme pour la mission. Si notre rencontre est vraie dans l'Eucharistie, nous devenons des témoins de l'amour, de l'accueil, de la paix, de la miséricorde du Christ au quotidien. Demandons-nous si la coutme de la messe quotidiene et l'obligaiton de la messe dominicale n'a pas vidé l'Eucharistie de son sens et de sa force. Je suis aléé `la mese et puis après ....
Hier, je visionnais une vidéo où quelqu'un racontait qu'un jour, il était dans une église avec un groupe en prière et partage de la Parole, au sortir de l'église, trois jeunes leur demandent à manger. Tout le monde s'en va en se saluant amicalement et il reste seul avec les jeunes. Il se dit: ça n'a pas de bpn sens, ce n'est pas cela l'Église, FAUT QUE ÇA CHANGE. Cet homme est devenu prêtre et dans ses paroisses il est le prêtre de la rue avec les jeunes et les gens en difficulté. Ce cri "Faut que ça change," m'a interpellé beaucoup.
J'ai pensé au temps de l'avent et de Noël qui sont à nos portes et j'ai réfléchi. Depuis un certai nombre d'années, Noël, pour moi, n'est pas d'abord la fête de l'anniversaire de la naissance de Jésus; l'Avent est devenu pour moi ce temps où j'apprends comment faire naitre Jésus aujourd'hui dans notre monde. On me dit souvent que les gens ne connaissent pas Jésus Christ, que les gens sont à la recherche de spiritualité et de sens à la vie; pourquoi ce temps de l'Avent ne serait-il pas ce temps où on accepte de faire naitre Jésus aujourd'hui? Nous savons que Jésus n'est pas né à Bethléem ni dans une étable; ce sont des symboles qui trannsportent un message. Ce serait intéressant d'entrer dans ces symboles pour y faire naitre Jésus, entrer dans notre Bethléem (maison du pain) et dans notre étable ((lieu de la pauvreté) pour y faire naitre Jésus. Une dame a écrit dans une revue: Consentir à l'incarnation. J'ai pensé que ce serait un beau ministère pour moi cette année parce la pandémie ne me permet pas de célébrer dans les paroisses. Alors ensemble, chaque jour nous allons essayer de faire naitre Jésus dans notre coeur et notre monde. FAUT QYE ÇA CHANGE. Nous y reviendrons.
Celui qui a des oreilles, qu'il entende ce que l'Esprit dit aux Églises. Apoc. de Jean 4, 22. Jésus va utiliser cette expression, que celui qui a des oreilles pour entendre qu'il entende. Écouter parler l'Esprit Saint au coeur de ma vie, au coeur de la vie. L'Esprit habite au coeur de chacun de nous, nous sommes tatoués de l'Esprit du Seigneur et il nous parle à l'oreille; nous devons apprendre à l'écouter. Mais le problème est de découvrir comment et quand il nous parle. Il n'est pas un professeur d'université qui parle du haut de sa tribune. Ni un beau parleur qui harangue les foules comme un bon politicien. Il parle surtout par des événements, il est au ras de la vie. Nous découvrons souvent le message de l'Esprit à travers notre vécu. La vie nous fait subir un coup dur et nous avons la force de le vivre sans se laisser écraser parce que la force de l'Esprit nous habite. Nous avons une décision difficle à prendre, et souvent une lumière nous arrive et ça va bien, l'Esprit du Seigneur éclaire ma route. Souvenons-nous que lorsque Moïse à demander à Ddieu: Quel est ton nom? Il répondit: Regardez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Nos Églises sont aujourd'hui devant des problèmes difficiles et des décisions par faciles à prendre. N'ayexz crainte, l'Esprit es là pour éclairer la route, laissons-nous guider. "Mes pensées ne sont pas vos pensées, mes chemins ne sot pas vos chemins." Notre prière: Donne-moi d'écouter ta parole afin de prendre la décision la meilleure pour ma vie et la vie de ma communauté. Nous sommes appelés à un esprit d'abandon mais un abandon actif. Bonne journée.
j'ai mal, voila le cri qu'a lancé un humoriste, d'origine arabe, hier soir à l'émission "tout le Monde en Parle." Il faisait écho à toutes les personnes qui réagissent aux mots racistes prononcé en public faisant allusion à ce qui s'est passé à l'Université d'Ottawa dernièrement. Si les gens réagissent si fortement, c'est qu'ils ont mal. La blessure ouverte par le rejet dans le passé est encore saignante et devient facilement douloureuse. Avantr d'être un cri de condamnation, c'est un cri de souffance. J'ai mal.
C'est le cri des enfnats mal aimés et mourant de faim, c'est le cri des femmes violentées et soumis à un état inférieur, c'est le cri du pauvre dans la rue qui chercche à manger: J'ai mal. Ce cri a retentit il y a 2000 ans sur une colline de Jérusalem: J'ai soif, j'ai mal. J'ai mal parce qu'un peuple que j'aime me crucifie, ils attendaient un être puissant et vengeur et j'ai enseigné le service et le pardon; Ils attendaient un roi vêtu de pourpre monté sur de fiers chevaux et j'ai enseigné le chemin du pèlerin monté sur un âne. Ce cri du vendredi saint continue de résonner au coeur de notre monde à travers le cri du pauvre et de l'orphelin. Ce cri de l'humanité nous a été lancé hier soir, sera-t-il entendu?
C'est aussi le cri du chrétien qui a quitté l'Église, qui vit ses funérailles dans les salons funéraires, qui se sent souvent abandonné comme nous l''ont dit les participants du documentaire "L'heureux naufrage." Ils sont partis à la recherche d'une guérison pour leur mal. C'est une façon pour eux de nous dire: J'ai mal. Le Pape François nous invite à écouter ce cri de notre monde. C'est aussi une question majeure pour nos Église. En ce temps de confinement, nos frères et soeurs ont besoin d'une écoute plus attentive que jamais, ils ont besoin d'une parole nourrissante, d'une présence réconfortante et souvent nous leur offrons une messe. J'ai mal. J'ai soif, Voila le cri de notre monde.
À partir de mon expérience je réalise aujourd'hui que les petits groupes de partage d'É.vangile sont comme le levain dans la pâte dont parle Jésus. Après plus de dix ans d'accompagneemt de ces petits gorupes, je peux toucher du doigt les changements opérés tant chez les personnes que dans les familles et dans les petite communautés paroissiales. la vision de la vie chrétienen a changé, la vision de l'Eucharistie a changé et se développe le goût de se rassembler en communauté non pas d'abord pour la messe mais pour une vie communautaire. Ceci conduira un jou rà l avraie célébration de l'Eucharistie qui est envoie en mission.
La Parole de Dieu, c'est quelqu'un qui me parle avec qui j'entre en relation. Quand je lis unelettre qui m'arive de quelqu'un soit un enfant, un f`rère ou une soeur, ce ne osntpas suelement des mots, une personne me parle et je suis en renaltion avec elle. Il en est ainsi de la parole de Dieu. La Parole qui est communication me fait passer à la communion. Elle fait lever en moi ma pâte humaine pour la transforme vers une pâte divine. Elle est un levain qui transforme une pâte humaine en pain rempli de divin. Pour lever, la pâte a besoin de temps, de chaleur, il faut respecter ses conditions sinon le pain sera "immangeable". C'est vrai dans la communauté chrétienne, après dix ans de partage nous commençons a voir des changements. Il faut du temps. Nous devons mettre l'accent et développer le goût de ces partages de la Parole de Dieu et moins sur les sacrements dans notre contexte de société. Il y a là un vide qu'l nous faut combler avant de célébrer. L'Eucharistie est une célébration d'action de grâce avec un peuple rassemblé par la Parole et dont la fin est la mission. La communion au Christ est une force que Jésus nous donne pour vivre sa mission et non la fin de l'Eucharistie. L'Eucharistie, fait d'une assemblée communauté en vue d'une mission au quotidien.
Nous sommes actuellement à découvrir la puissance du levain qui doucement est en train de faire lever la pâte humaiane vers une pâte divine. Donnons-lui le temps de lever, respectons ses besoins, donnons-lui la chaleur l'amour et de la tendresse de Dieu afin d'avoir du bon pain pour célébrer. D'où pour moi l'importance des petits gorupes d e partage. Continuons de méditer et de partager.
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Hier soir, à l'émission "Y du monde à messe," le lien qui unissait les invités était RÉPARER. Chaque invité à exprimer à la fin ce qui devait être réparer collectivement auourd'hui. Leur réponse m'a inspiré une bonne méditation que je partage avec vous.
D'abord réparer notre surdité collective devant les cris de notre société. Il y a des suicides, de l'agressivité, de la violence, de l'intimidation et du racisme, et bien d'autres, ce sont des cris lancés par notre monde et nous entedons difficilement ces cris. Nous sommesplus portés à brimer avec la force policière qu'à réparer. Comme chrétiens, comme prêtres, comme Église, des cris nous lancés: nos églises se vident, la parole officielle de l'Église ne passe plus, l'indifférence s'instale. La premeir commandement de dieu fut: "Écoute Israël." Dt 6, 4. Réparer notre surdité collective.
Pour bien écouter ce cri du peuple chrétien, nous devons d'abord être capable et prendre le temps d'écouter notre propre cri. Il faut être capable de s'écouter soi-même: Écouter nos besoins spirituels, écouter nos désirs profonds car ils sont le désir de Dieu. Si nous n'apprenons pas à nous écouter il sera impossible d'écouter les autres. De quoi ai-je soif ou faim aujourd'hui?
On nous a parlé aussi de réparer notre manque ce compréhension des jeunes. Ils ont une capacité de changement extraordinaire qui dérange notre stabilité et sécurité d'adultes. Un fossé s'est creusé entre nous et eux et il nous est difficile de le traverser. Comme chrétiens, comme prêtres, comme Église cette situation pose une grosse question. J'entends souvent: Faut donner une place aux jeunes à l'Église. NON, parce que les jeunes sont l'Église comme nous toutes et tous. Il s'agit de leur laisser leur place avec nous et de faire Église ensemble. Avec nous ils doivent apprendre à créer des liens, à faire communauté et non pas seulement à faire une lecture à la messe. Ils ont un pouvor extraordiaire de changement qui permettrait plus facilement à l'Église de se réajuster sur notre monde. J'ai souvent vécu des situations où des jeunes ont quitté l'église parce qu'ils dérangeaient les personnes âgées. Réparons notre surdité ecclésiale.
J'ajoute une autre réparation qui m'apparait essentielle, réparer l'erreur d'avoir abandonné la misison de Jésus Christ. Comme l'écrit un évêque: le structure de l'église a pris le desus sur la mission du Christ. J'écoute bien des discours et des réunions en Église et j'entends rarement parlé de la mission du Christ et de l'Église. On perle beaucoup du manque d'argent pour chauffer l'église, du peu de monde à la messe, on se chamaille entre paroisse pour conserver son église ouverte. Il nous faut sauver un système. On parle beaucoup d'évangéliser mais lors du moindre rasemblement vitement on cours à la messe et on oublie la Parole. Qu'avons-nous fait de la mission du Christ donnée le jeudi saint? Comme chrétien, comme prêtre, comme Église comment réparer cet oubli?
Denis Marquet dans son livre: Osez espérer tout, décrit la laïcité comme La laïcité abolit le règne de l'autre en moi. C'est le message que nous donne beaucoup de québécois dans des termes moins polis. Ce cri, nous devons l'entendre. Beaucoup de gens ne veulent plus rien savoir de la parole de l'Église et j'entends souvent: On s'est débarrasé de l'Église. Jésus est venu établir une relation d eliberté et de respect entre les personnes. le règne de Dieu est intérieur et les responsables d el'Église sont là pour me faire découvrir ce règne et m'accompagner dans ma façon de le vivre en moi et autour de moi. C'est là que je découvre la grandeur et la beauté de mon ministère presbytéral. Jésus nous dit : Ne laissez personne vous appeler maitre car vous êtes tous frères et vous n'avez qu'un seul maitre. Mth 23, 8. Comme le règne de Dieu est en moi et que le Maitre est le Seigneur, il n'y a pas de place en moi pour deux maitres. Comme prêtre, je ne suis pas là pour dire quoi faire, mais pour acocmpagner l«,autre dans sa découverte du règne de Dieu. J'ai un rôle extraordinaire comme un sage-femme qui accueille la vie et l'accompagne. Jésus a toujours enseigné en parabole. La parabole indique un chemin et invite l'être humain dans sa liberté à s'engager sur ce chemin. au jeune riche Jésus lui indique une route plus parfaite encore et respecte sa liberté. La route d'Emmaüs est une rote d eliberté. Jésus accompagne ses amis dans leur interrogation mais ne leur dit pas de reproche. Les disciples retournent à Jérusalem poussés par un mouvement intrieur. Voila la démarche du chrétien dans sa vi de tous le sjours comme dans les célébrations. J ene ferai pas une messeparce qu emoi je veux la messe, mais parce que le mouvement intérieur des gens nous a conduits là. Le règne de Dieu est un règne de liberté et de rencontre personnelle. La laïcité favorise cette démarche libre.
J'écrivais que l'homme dès le paradis terrestre avait créé le visage de Dieu à son image. La paraboel du fils cadet dans Luc 15, 11 sss, nous omntre bien les deux aspects du visage Dieu: celui de Dieu et cleui créé par l'être humain. Le fils cadet demande à son père sa part de biens et part à l'aventure. Il gaspille son bien, se sent coupable et revient à la maison. Ce moment du retour est intéressant à méditer,
D'abord le fils se prépare à sa confession. Il se sent coupable devant son père, se prépare un acte d'accusation qu'il va débiter au père àson arrivée. Mais le père n'écoute pas l'Accusation du fils. Pour lui une suele chose compte: le retour du fils. Il l'accueille comme un fils, luipasse l'Anneau au doigt, le revêt de la robe blancje et fait la fête. Le fils a encore l'image du père colérique et qui punit. alors que le père lui présente le vra visage du père. Pour le père, il n'y a pas de péché, de coupable, il n'y a que son fils qui revient. Le Père ne juge pas, ne condamne pas, il est AMOUR. Pour l epère, il n'y a ue le fils qui a fait une expérience malheureuse, il est un être en croissance donc capable de faire des erreurs. Mais l'important n'est pas l'erreur, mais le fils. Voila le visage de Dieu incrusté en nous, que nous devons découvrir et révéler. Dans el coeur de Dieu, Il n'y a place que pour l'AMOUR.
Dix lépreux rencontrent Jésus, tous sont guérit, un seul revient. Mais qui est-il? Un Samaritain, un étranger, un maudit. Luc 17, 11-19. Quel message l'évangéliste nous envoie-t-il aujourd'hui? Je regarde autour de moi, toutes les personnes qui animent des services caritatifs, qui portent secours aux personnes seules dans ce temps de pandémie, sont en général des Samaritains, c'est-à-dire des personnes qui ne fréquetent plus en majorité la pratique sacramentelle. C'est la situation que Jésus a rencontrée. Ce texte de Luc vient questionner ma façon de concevoir l'Église. Il me semble que nous avons trop rétrécit l'Église aux personnes qui célèbrent et avons oublié la vie. le Samaritain de l'Évangile était libre devant les obligations pour revenir remercier le Seigneur et devenir son disciple, alors que les juifs étaient renfermés dans l'observance de lois et de traditions. Ceci vient questionner ma motivation et ma conception de la vie chrétienne. Quand tout aura disparu, la foi, l'espérance, l'important restera et ce sera la charité nous dit Saint Paul. Ceci me rappelle le texte d'Isaïe 1, 11 sss. Qu'est-ce qui est le plus important pour moi, la pratique sacramentelle ou la vie de charité sur le terrain? Ou les deux ensemble? Continuons de méditer.