Le texte de la Genèse nous présente Dieu comme créateur et créant l'être humain à son image et ressemblance. Prestement l'être humain s'empressa de créer Deu à son image. Et nous voyons apparaitre un Dieu fâché qui punit l'homme en le chassant du paradis terrestre. L'être humain vient de créer Dieu à son image oubliant l'image de Dieu en lui. Alors Dieu devient ce que l'homme croit qu'il est. L'homme vient de couvrir le visage de Dieu d'un masque, le masque de l'humanité. Alors le pauvre Dieu Créateur aura la mission de se faire découvrir tel qu'il par l'être humain. Dieu n'accepte pas de devenir ce que nous voulons qu'Il soit. Il restera fidèle à lui-même. Il ne voit pas le mal; il est amour et il aime. Souvenons-nous la parabole du Père dans Luc 15. Quand le fils revient à la maison, seul le fils voit le mal et il veut avouer son mal dans de belles petites phrases composées et apprises par coeur. Le père ne voit que son enfant, il ne voit pas le mal. Il est AMOUR et il créé à son image, il ne voit que l'amour. Toute pa vie du Christ fut de restaurer le visage de son Père dans le coeur des hommes et des femmes, dans le coeur des êtres humains. L'Évangile n'a pas d'autre but que de nous faire découvrir ce vrai visage du Père inscrit au fond de nous même. Nous sommes des êtres en croissance dont le but est de développer la ressemblance du Père en nous. Dieu ne voit pas en nous le mal, le péché, il voit d'abord son enfant bien-aimé créé à son image et en pleine croissance vers la plénitude de son être. Accueillons l'image du Seigneur en la méditant et ne nous créons pas une image de Dieu façonnée à l'image de l'homme..
Chaque jour la télé nous apporte des sujets de méditation qui ne cesse de me questionner. Hier soir, un médecin racontait ses démarches pour rencontrer des peuples étrangers pour connaitre leur langue, leur moeurs, leur traditions; c'est un enrichissement formidable et une marque de respect pour ces peuples. Si nous avions fai tla même chose avec les amérindiens à notre arrivée au Québec? À côté, des personnes nous ont parlé de leur travail en faveur des personnes atteintes de maladie mentales. Ce matin, de quoi avons-nous parlé au déjeuner? Des millions que le ministre a donné pour les soins des malades, ou de l'entêtement de M. Trump de rester à la Maison Blanche. Ce matin je suis conduit devant deux questions.
D'abord comment se fait-il que nous mettions tant d'importance sur le négatif? Pourqui le positif passe ainsi comme beurre dans la poêle? L'approche que prend le médecin dans ses visites aux peuples étrangers est une bonne source de méditation pour nos projets d'évangélisation. L'approche non verbal est importante; le premier contact est primordial pour la suite des choses. Dès le premier contact, les gens se disent: Est-ce qu'il est là pour nous ou pour nous vendre sa salade? Les élèves font souvent la même chose avec un nouveau professur. Mgr Ouellet m'a souvent rappelé l'importance primordiale du premier geste en arrivant dans une paroisse. Si nous voulons évangéliser, il est important de créer d'.abord un premier contact de confiance en écoutant pour connaitre les besoins et les interrogations des personnes Le témoignage du Dr Dulude et des gens qui travaillent auprès des malades serait un bon sujet de méditation et d'échange pour l'avenir.
Une autre question qui me chatouille est de se demander qu'après plus de 300 ans de christianisme au Québec, il y a encore tant de division, de colère, de racisme, de violence dans le coeur des gens. Pourqui sommes-nous divisés en plus de 800 groupes religieux au Québec? Même à l'intérieur de l'Église catholique nous vivons un nombre considérable de divisions en communautés, vocations au lieu de la mission qui est unique. Il me semble que le monde est en train de nous apprendre à vivre ensemble sur une même misison au-delà des théories et des formes de vie.
Écouter parler les gens, c'est écouter battre le coeur de Dieu. Ne sommes-nous pas trop dans les nuages, les théories, les lois ou structures et avons oublié la vie? L'Église est vivante et nous interroge.
Aujourd'hui, un peuple rêve, des américains rêvent. Comme le disait Joe biden: Allez jusqu'au bout de ses rêves et des capacités de chacun que le Seigneur lui a données. En écoutant cet homme âgé s'exprimer ainsi, je me rappelais Jean cocteau: "Plus je vieillis, plus je vois que ce qui ne vieillis pas, ce sont mes rêves." Et Jacques Grand'Maison écrivait: "La vie ne vaut que de ce que l'on met dedans."
Nos rêves doivent mourir avec nous et non avant. Tous nous avons le droit de rêver, c'est un peu le sel qui donne du goût à la vie. Nous avns rêvé lors de la révolution dite tranquille au Québec. Ce grand souffle de vie et de liberté qui a alimenté bien des rêves. Nous avons rêvé à l'occasion du Concile Vatican 11. Ce grand soufle qui nous a fait rêver d'une Église moins cléricale, décentralisée, Église communion où les chrétines pourraient participé vraiment aux décisions qui les concernent. Quelques-uns de ces rêves se sont réalisés beaucoup sont mort-nés. Nous avions l'impression d'entendre Jésus dire au paralytique: Prends ta vie en main et va, Mc 2, 13. Beaucoup de nos rêves sont encore au fond de nos coeurs comme un petit filet d'espérance. Tant qu'il y aura des rêves, il y aura de l'Espoir. La parole de Joe Biden a réveillé une bonne partie de mes rêves. Ne cessons jamais de rêver. Bonne journée.
Hier, je parlais des petites communautés de base, de partage d'Évangile; un fruit de ces communautés est d'établir une culture des rencontres comme dit notre Pasteur François. Une communauté est un lieu de vie, de patage, de rencontre des personnes, un lieu pour bâtir des ponts, un lieu de découverte de l'autre avec nous, c'est aussi un lieu pour grandir ensemble.
La communauté est aussi un lieu pour se libérer de ses peurs qui sont trop souvent un boulet dans les relations humaines. Un lieu aussi pour se libérer de structures parfois étouffantes pour faire place à la vie. Notre monde a soif de ces lieux pour grandir et le temps de confinement nous le fait découvrir. La communauté est encore un lieu de fraternité et de célébration de la vie. Ensemble nous pouvons découvrir une façon de célébrer notre vécu. J'ai eut l'occasion de bâtir ensemble et de vivre avec de petites communauté tant paroissiales que de partage des célébrations qui donnaient le goût de revenir. Le temps de confinement nous invite à découvrir l'importance des rencontres et la nécessité de cél.ébrer ensemble notre vécu. Le vide fait mieux découvrir l'essentiel. Les célébrations dans les salons funéraires sont à mes yeux l'expression de ce besoin de rencontre et de célébrer son vécu.
Tant de murs se dressent entre nous, tant de peurs paralysent nos efforts de rassemblement; peurs de perdre notre pouvoir, peur de n'être pas aimé, etc ... l'expérience du travail en équipe, des rencontres et des communautés m'a fait cheminer et fut pour moi un chemin de libération. Mais ces expériences nous font aussi comprendre la lourdeur des structures qui ne favorisent pas toujours les rencontres et l'épanouissement humain. Ma conviction aujourd'hui est que notre monde est en douleur d'enfantement de vie communautaire et de rencontres libérantes. L'automne nous invite au calme intérieur, à la paix et à prendre du temps pour se rencontrer même à distance. Mettons cela à notre agenda.
Une question se pose avec acuité aujourd'hui pour nous à savoir comment dire notre foi dans un monde qui semble étranger à ces valeurs. Paul est un modèle à mes yeux sur ce sujet. Élevé dans une forme de religion, fervent adepte et défenseur des valeurs religieuses de son groupe, il fait une rencontre qui le fait changer complètement de discours. Paul nous invite à une méditation profonde si nous voulons retrouver la façon de dire notre foi aujourd'hui.
Il connaissait le Christ de l'extérieur d'une façon superficielle. Il le connaissait du dehors comme beaucoup de chrétiens aujourd'hui n'ont jamais fait une vraie rencontre du Christ ressuscité. Paul est parti du discours de sa culture juive pour écouter, comprendre et adopter le discours chrétien. Nous avons connu le Dieu du catéchisme, le Dieu de la pratique religieuse, Paul nous invite à connaitre le Dieu de l'Évangile. Comme pour Paul, la rencontre profonde du Dieu vivant en nous, nous invite à sortir de notre vocabulaire religieux pour écouter la quête spirituelle des hommes et femmes d'aujourd'hui et avec eux trouver les mots de la foi qui nourrissent et font avancer. La Parole de Dieu nous invite à aller plus loin que les réponses du catéchismes pour approfondir les connaissances de la foi.
Le document des Évêques du Québec de 1999 sur la façon d'annoncer l'Évangile dans la culture actuelle nous indique bien "l'écart qui s'est creuser entre nos pratiques ecclésiales et la culture actuelle." Un des premiers chemins de changement est celui de l'intériorité. C'est le chemin du coeur, celui de l'expérience personnelle de Dieu au creux de nos vies. Les chrétiens ne veulent pas de réponses toutes faites et apprises par coeur. Ils veulent faire leur propre expérience. Ils veulent également avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent. Un monde nouveau est apparu venant bou.leversé nos petites sécurités pour nous envoyer sur la route de l'aventure, de la découverte et de la nouveauté de l'Évangile. À l'exemple de Paul, nous devons proposer une spiritualité branchée sur le désir et non sur l'obligation ou le devoir. le devoir est imposé du dehors, le désir est intérieur. Et pour proposer ce cheminement, nous devons en être nous-mêmes convaincus.
Inspiré de: La nouvelle évangélisation, Marcel Dumais.
Saint Luc au chapitre 15 de son Évangile, nous transmet la joie des retrouvailles. Le pasteur retrouve sa brebis égarée et fait la fête, la dame retrouve sa pièce de monnaie et fait la fête avec ses voisines. Voila l'image du sacrement du pardon. C'est le sacrement de la joie des retrouvailles. Jésus ne demande pas d'aveu, il demande de fêter ensemble le pardon du Père. Jésus me demande de regarder dans son miroir mes difficultés à vivre pleinement ma vie de fils bien-aimé du Père. Celui-ci vient me rencontrer pour m'aider à guérir mes blessures pour agir selon mon identité de d'enfant de Dieu. Avant d'être un pécheur, je suis un être en croissance donc un être capable de faire des erreurs, de mal agir et qui a besoin de grandir. L'action du Seigneur en moi me permet de guérir le mal pour agir mieux. Il est une force qui m'aide à regarder ma vie avec lucidité et à exposer à l'amour guérisseur de Dieu ce qui me fait mal agir. Nous avons peut être torp oublié cette dimension importante du sacrement. Jésus dira au paralytique: Prends ton grabat et entre chez toi." Tu es guéri. Tu es capable maintenant de prendre ta vie en main et de vivre en adulte. Notre rencontre du Seigneur dans le sacrement devrait devenir un moment de fête et d'action de grâce. Les célébrations comunautaires avec absolution collective pourraient facilement revêtir ce caractère fêtif. Amen.
Dans le dernie rnuméro d e notre bulletin diocésain, un responsable de la pastorale a écrit:
Pour cette année, deux actions sont à privilégier: La première consiste à former des communautés de chrétiens et de chrétiennes, de tous âges et de toute condition, qui se réunissent dans des maisons habituellement une fois par semaine pour vivre, partager et célébrer leur foi. Il ne s'agit pas de méditation intellectuelle, mais de lecture, de méditation et de compréhension de la Parole d eDieu par le vécu personnel, communautaire et social. On appelle ces communautés du nom générique : Maisonnée.
J'ai lu ce texte avec beaucoup d'intérêt et je me suis dit qu'il est lent le changement de mentalité. Nous avons mis l'accent sur les sacrements et négliger la Parole: aujourd'hui le chemin du retour est difficile. Les chrétiens voent souvent ces moments comme des moyens de les récupérer pour la messe et payer la dîme pour chauffer l'église. Dans les années 1970, nous parlions de découvrir la parole de Dieu plantée au coeur de la vie, inscrite au plus porfond de nous-même. Nous avons eu dans nos paroisses des "Petites Maisonnées" depuis 50 ans et nous sommes encore au début d'un "temps nouveau". Dans les Actes des Apôtres on lit souvent: Et la Parole croissait" Cette expression revient souvent comme un refrain. C'est la Parole de Dieu qui invite, rassemble, convertit et met en état de célébrer. Actuellement, j'accompagne un groupe depuis douze ans en plus de la communauté des cursillistes. Ma conviction, il faut préparer des leaders pour animer et accompagner des Maisonnées. L'avenir de la communauté-Église passera par ce chemin. Mais il est essentiel de partir des besoins et des cri des hommes et des femmes d'ici et non de nos perceptions.
Ce matin, les journaux comme la télé nous apportent dans notre salon le visage humain d'une belle célébration en hommage aux victimes du massacre à Québec. Le Maire était là, la députée aussi, Y avait-il des pasteurs des Églises, personne n'en a parlé? J'ose espérer que des évêques et des curés des différentes Églises étsaient présents, nous avons tellement l'habitude de nous retirer dans les sacristies. Hier soir, nous avons vu et nous le verrons encore ce soir, des chrétiens inventer des célébrations humaines et profondément chrétiennes en hommage aux défunts. Les gens viennent de moins en moins à l'église mais vivent des célébrations qui rejoignent le coeur et la vie, et ne serait-ils pas heureux que nous les vivions avec eux? je l'ai déjà écrit et je le redis encore, nos célébrations sont cérébrales et stéréotypées. Nous célébrons une messe dans laquelle nous parlons des morts. C'est toujours le même schéma, la même façon de faire quelque soit la situation. Il me semble que la messe est devenue une espèce de bouche-trou pour tous les événements. Nous aurions besoin d'un temps d'arrêt en vue de faire une profonde réflexion sur nos façons de faire pour placer la liturgie au service de la vie et non l'inverse. Dans ce temps de confinement, nous ne célébrons qu'un moment de la Parole aux funérailles, ne serait-ce pas le temps de créer des célébrations qui rejoignent davangtage les événements dans toute leur densité? Peut être que les chrétiens qui célèbrent dans les salons pourraient devenir des prophètes de la vie célébrée. Je sais que des personnes ne seront pas d'accord avec moi, je veux simplement inviter à une réflexion pour ceux qui le veulent. Bonne journée.
"La volonté de celui qui m'a envoyé est que je ne perde aucun de ceux qu'il m'a donnés." jn 6, 37-40. Jésus dira aussi: "Je ne vous appel plus serviteurs mais amis." Il nous apprend à prier Dieu come un Père. Comme chrétiens, nous sommes une famille. Nous nous appartenons les uns les autres. Nous sommes liés les uns les autres par les liens de l'Amour. Comme êtres spirituels façonnés à l'image de Dieu et remplis de son Esprit, nous sommes entre les mains du Seigneur Jésus. Ma prière aujourd'hui est de découvrir en moi cette réalité et d'entrer en communion avec mon Seigneur. En ce temps de confinement, nous avons tous besoin de vivre cette solidarité, cette fraternité que le Seigneur a déposés en nous. Nous avons besoin de nous sentir les uns à côté des autres même à distance. Nous sommes tenus par la main de Jésus Christ. Que notre journée soit un temps de contemplation de cette présence du Christ au coeur de nos vies.
Évidemment nosu sommes tous atterrés par l'événement survenu à Québec cette nuit. Toute la population de la vile doit être sur le qui-vive. Notre pensée et notre prière aujourd'hui se portent vers ces gens victimes d'un geste aussi cruel. Cependant, je crois que nous sommes parvenus à un point où ce problème dépasse les seules intentions personnelles d'une personne malade. Comme société, nous devons prendre la chose plus au sérieux et tenter à la fois un diagnostique et un remède plus global. Au Québec, je pense que nos sommes trop souvent portés à travail à la pièce. Ça m'apparait vrai dans tous les systèmes que ce soit la santé, la justice, même dans les Églises. Une chose est sure cependant, cette nuit, le Christ était présent à toutes ces victimes, à leur famille pour les soutenir dans l'épreuve. Il s'agit que ces personnes le découvrent. Exprimons aujourd'hui notre solidarité avec eux tous.
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Le temps de pandémie et de confinement m'a fait ressusciter à mon être humain, entendons-nous souvent à la télé. Ce temps m'a fait découvrir l'importance de ma vie de famille, de me donner du temps pour moi, de n'être pas toujours tendu sur le travail, la réussite et l'efficacité. Voila un bon côté de la pandémie. Mais ce temps nous a fait découvrir aussi la faiblesse des systèmes basés sur l'efficacité et le rendement au détriment souvent des personnes: L'augmentation des suicides, des demandes aux banques alimentaires, des itinérants dans les rues de grandes villes. La misère a pris davantage un visage.
Je n'ai pas souvent entendu des chrétiens dire ce que ce temps de pandémie et de privation des rassemblements dominicaux leur avaient fait découvrir au plan chrétien. J'ai entendu critiqué l'ouverture des églises trop tardives ou le petit nombre de participants aux célébrations. Ce temps de pandémie m'a fait découvrir l'importance de ma communion quotidienne à travers ma prière, mes rencontres, le silence de mon appartement. Ce temps m'a fait ressuciter à mon être de chrétien et d'enfant de Dieu. Dans la méditation de l'Évangile, j'ai mieux compris que ma vie était eucharistique comme celle de Jésus. Je voyais une maman déposer sur la table un gros poulet qu'elle avait fait cuire avec amour pour sa famille. Je la voyais dépecer le poulet et en donner à ses enfants comme Jésus l'avait fait le jeudi saint. Elle aurait pu reprendre les paroles de Jésus, vous mangez un peu de moi-même, de mon amour, de ma vie donnée pour vous. Une vie eucharistique à l'image de celle de Jésus est une vie donnée pour le bien des autres. Jésus a posé un geste pour défendre les exclus, les laissés pour compte dans la société, sa vie fut eucharistique et c'est ainsi que le jeudi saint il a dit aux siens "Faites ceci en mémoire de moi." Tout ce que j'ai fait pour vous et avec vous rendez-le présent dans le monde et je serai avec vous comme du bon pain, une bonne nourriture, un force pour le réaliser, pour que vous deveniez à votre tour du bon pain pour les autres. Le temps de confinement nous aura fait ressusciter à notre être de témoin et d'envoyer du Christ. Nous retrouverons le goût de célébrer en communauté toutes ces eucharisties quotidiennes. Bonne méditation.
À vous tous et toutes qui me suivez sur la route chaque jour, j'adresse avec amour et joie le sparoles d e S. Paul aux Philippiens; paroles que j'avais beaucoup de bonheur à écrire aux chrétiens quand j'étais en paroisse parce qu'elles reflètent l'Esprit de l'Évangile.
À vous tous la grâce et la paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus Christ. Je rends grâce à mon Dieu chaque fois qe je fais mémoire de vous. À tout moment, chaque fois que je prie pour vous, c'est avec joie que je le fais à cause de votre communin avec moi. (...) Celui qui a commencé en vous un si beau travail le continuera jusqu'à son achèvement.
Quand je regarde le monde autour de moi, il y a des laideurs comme par le passé, mais j'y lis aussi des grandeurs, des actions merveilleuses trop souvent inconnues que le Seigneur accomplies par votre entremise. Prenons concience ensemble que nous sommes les ambassadeurs du Christ sur le terrain pour révéler son amour à l'égard du monde. Cette révélation nous la ferons ensemble non par de beaux discours mais par de petites actions simples au quotidien. Le temps de pandémie que nous vivons nous fournit des occasions nombreuses de rendre visible l'action de l'Esprit au coeur du quotidien. Prenons le temps d'adorer, de contempler le Christ souffrant au coeur de nos malades, les personnes âgées qui n'ont pas toujours les soins appropriés, adorer le Christ toujours vivant au coeur de tous ces travailleurs de la santé qui risquent parfois leur vie pour apporter les soins urgents, le Christ blessé dans la vie de tous ces gens qui meurent sous les coups de feu ou de couteaux, le Christ blessés dans toutes ces personnes qui posent des gestes irréparables. Le Seigneur ne nous a pas envoyés sauver le monde, il nous a envoyés lui dire qu'il était sauvé, saint et sur la route d'un bonheur éternel. Bonne journée.
Prier, afin que je trouve dans l'Évangile la force de parler comme je le dois." Paul aux Éphésiens. C'est la prière que j'ai fait souvent et que je fais encore. Parce que ce n'est pas notreparle qui est important, mais celle du Seigneur. Que dans les circonstances où nous sommes placés nou ayons sur les lèvres les paroles que le Seigneur voudrait nous entendre dire. Il est toujours facile de s eprendre pour d'autre et nos paroles peuvnet facilement n'être pas celles du Seigneur. L'Esprit de Dieu nous habite totalement et nous devons être dociles à cet Esprit en nous. La prière nous ajuste sur le projet de `Dieu en nous. Le peuple de Dieu a besoin d'une parole sure qui le nourrisse pleinement. Nous devons être à l'écoute de la parole de Dieu pour nous laisser transformer en lui. En famille, ou suele dans un moment de réflexion, laissons-nous bercer par la parole du Seigneur qui vient transformer nos vies et faire grandir notre réalité d'enfant de Dieu. L'Évangile n'est pas des mots, c'est quelqu'un qui nous parle. Et ce quelqu'un c'est Jésus Christ. Dans le temps de pandémie, de confinement que nous vivons, cette parole de Dieu est un réconfort et une force dans la dificulté que nosu sommes appelée à vivre. Amne.
Gandhi écrivait: Ma vie, c'est mon enseignement. Nous pourrions dire la même chose de Jésus, de Mandela, de François d'Assise, Marie de l'Incarnation et de combien d'autres. Un philodophe écrivait: "Ce que tu es parle si fort que je n'entends pas ce que tu dis." L'Évangile nous rapporte très peu de l'enseignement de Jésus à part les paraboles. Toute sa vie, sa façon d'accueillir les pauvres, les pécheurs, les gens mariés au civil seulement ou pas mariés, tous les laissés pour compte de la société a été un enseignement très fort. J'aime baucoup contempler les actions de Jésus comme la vie des saints. Je dis souvent mon meilleur professuer de religion au classique fut mon professeur de mathématiques. Je l'ai vécu personnellement. Quand j'ai quitté une paroisse après onze ans de présence, j'avais fait beaucoup de choses, des conseils de pastorale, des comités de ci de cà. Après mon départ, les gens ne m'ont jamais parlé de tout cela. Tout ce qu'ils m'ont dit: Tu étais notre pasteur, tu seras toujours notre pasteur. Ce qui était resté derrière moi était la façon dont j'avais été présent à eux, ma façon d'être. Ce me fut une leçon de vie. Dans notre façon d'être, nous révélpns notre intérieur, nos rêves, notre foi, ce qui nous fait vivre et les autres oublient nos défauts ou nos erreurs. D'ailleurs au salon funéraire auprès d'une personne décédée, les premiers mots sont pour dire ce qu'elle ou il a été, ce qu'ils ont fait arrive par la suite.
Quand Moïse a demandé à Dieu: Comment tu t'appelles, quel est ton nom? Dieu répondit: Regadez-moi agir avec vous et vous saurez qui je suis. Le Seigneur se fait connaitre à travers une présence, un agir et non à travers des mots, des énoncés théoriques. Un jour, je rencontre un vieux prêtre à qui notre évêque avait demandé un service en paroisse, un service très difficle pour son âge. Il m'a dit: Je ne peusx pas lui dire non, il est si bon avec nous. J'ai été ému, c'était vrai. Cet évêque que nous avons accueilli pendant près de vingt ans nous révélait par sa présence une grande sagesser, une grande simplicité de vie et une grande bonté. À l'exemple de Gandhi et des autres souhaitons-nous pouvoir dire aussi: Ma vie, c'est mon enseignement.