Le texte de l'Évangile d'ajourd'hui est riche de message en plus l'Église a baptisé ce dimanche, le dimanche de la Sainte Famille. Cette appellation du dimanche de la sainte Famille me conduit à faire une pettie méditation sur ce point parce qu'elle a de quoi questionner. D'abord Marie est enceinte avant mariage, elle mérite donc la lapidation, Joseph n'est pas le père naturelle de l'enfant, si Jésus avait été baptié au Québec il y a quelques années, il aurait été inscrit, né de parents inconnus. Cette famille est en dehors des normes établies par le système religieux et encore aujourd'hui. Les mères célibataires en savent quelque chose. Les couples non mariés à l'Église sont encore très mal venus dans la pastorale de l'Église. Je crois que la famille de Jésus comme la parabole du père en Luc 15, nous dit que ce qui compte pour le Seigneur ce n'est pas d'abord ce que tu fais de bon ou pas, mais ce que tu es, l'enfant bien-aimé du Père. Pour Dieu ce qui compte c'est ce que nous sommes. Je rencontre beaucoup de personnes aujourd'hui encore qui souffrent de cette incompréhension et des lois qui oppriment. Mettons-nous ça bien en tête: ce qui compte pour le Seigneur, c'est ce que nous sommes, ses enfants bien-aimés et des êtres en croissance qui ont besoin d'être accompagner et non des êtres mauvais qu'ils faut sauver
Mais je voudrais méditer l'Évangile de ce jour qui est d'une grande actualité. il nous présente des témoins et notre monde a tellement besois de témoins. Nous avons de la difficulté à les reconnaitre. Marie et Joseph viennent au temple pour remplir une obligation légale, répndre à une loi. Siméon s'y présente comme un témoin de la foi et il y est conduit pas l'Esprit du Seigneur. Le contraste de ces deux situations nous fait passer du plan légal au plan spirituel. Nous sommes invités à passer du respect des lois à une expérience spirituelle. En lisant cette page d'.Évangile je pensais à l'obligation de la messe dominicale. Quand nous avons besoin d'une loi pour amener les chrétiens à la messe, nous avons un problème.
Siméon devient pour nous le témoin d'une expérience spirituelle profonde qui transforme sa vie et le motive à agir. Il vient au temple poussé par une motion intérieure: "Tu peux maintenant laisser ton serviteur s'en aller en paix parce qu'il a vu le salut." Siméon est un homme rempli de Divin, rempli de l'Esprit du Seigneur et sa venue au temple est un geste d'amour et de reconaissance. C'est comme s'il disait: Je suis prêt à aller vivre avec toi. C'est le mot de Jésus sur la croix: Père je remets mon esprit, je suis prêt à vivre auprès de toi. C'est le mot que beaucoup de chrétiens m'ont dit au momenrt de mourrir: je m'en vais vivre librement. Ce devrait être notre mot à tous. Siméon nous invite à passer de l'obéissance de la loi à un geste d'amour et de liberté intérieure. Siméon nous fait comprendre que la foi est adhésion à Quelqu'un Jésus Christ. Les témoins proclament les louanges de Dieu. Notre prière aujour'hui sera de d'espérer que nous reconnaissions mieux les témoins que le Seigneur met sur notre route en ce temps de pandémie; ces femmes et ces hommes qui nous disent Dieu à travers leur service quotidien.
La liturgie de l'Avent nous présente le visage de témoins pour enrichir notre méditation. Et le dernier numéro de Columbia, journal des Chevaliers de Colomb, nous présente le visage d'un témoin inspirant en la personne du fondateur de l'Ordre L'Abbé Michael Mc givney qui vient d'être béatifié. L'aumônier écrit: "L'Abbé Mcgivney continue à fournir aux curés un exemple, un modèle pour le renouveau de la vie sacerdotale, renouveau si urgent et si nécessaire, et si profondément désiré par le saint peuple de Dieu." Cette petite affirmation m'a rejoint au plus profond de moi-même et m'a conduit à méditer un peu.
Quand je médite la vie de ces témoins, une chose qui me retient est cette capacité ou cette volonté de lire les besoins du peuple chrétien et de créer des réponses à ces besoins. Ce sont des personnes sur le terrain, atelés sur la charrue de la vie au quotidien et qui laboure un terrain réel et non imaginaire, un terrain d'aujourd'hui et non d'hier. Ce ne sont pas des gens qui bâtissent des projets dans leur bureau pour ensuite les imposer au peuple, comme nous faisons trop souvent et comme j'ai fait souvent. Aujourd'hui, comme prêtre, nous ne savons pas trop quoi faire parce que les gens ne sont plus à l'église et notre vie comme prêtre a été façonnée par la liturgie. Un bon vieux théologien nous disait que nous sommes devenus des "fabriquants de sacrements." Le défi devant nous est d'être des missionnaires. Et pour être missionnaire, il nous faut retrouver la mission de Jésus Christ que nous avons perdue depuis des siècles. Et depuis longtemps quand je discute avec des prêtres, j'ai nettement l'impression que cette mission ne fait plus partie de l'action pastorale. si je repasse toutes mes années de formation, la mission du Christ n'était à l'avant plan de notre préparation pastorale. Le Pape François fait de grands efforts pour changer la courbe, mais c'est très difficile. Mon voeu aujourd'hui pour Noël est que l'exemple de ces témoins nous imprègne profondément et change non seulement notre mentalité, mais aussi notre façon d'être et d'agir. Que comme chrétien nous puissions redécouvrir notre mission de baptisés, notre sacerdoce baptismal et que nous prêtres retrouvions notre vrai rôle de pasteur dans une Église en attente de lumière. Bon Noël à chacune et chacun de vous.
Après la naissance de l'enfant, on demanda comment il s'appellerait. La mère dit: Jean. Ça n'a pas de sens, qu'on lui dit: Personne ne porte ce nom dans votre famille, c'est contre la tradition. Alors on demande à Zacharie: Comment on va l'appeler? Celui-ci écrit: Son nom est Jean. Et soudain le pauvre muet se mit à parler. Lc 1, 57-66. D'abord posons-nous la question: Que signifie pour nous être muet? Zacharie était prêtre dans le système religieux du temps et l'ange le visita au temple pendant son service religieux. L'annonce de l'ange ne correspond pas du tout avec son état religieux, il ne comprend pas ce qui se passe et devient incapable de le dire. Sa parole ne passe pas dans le peuple. Il est comme un muet. Ne serait-ce pas un peu ce que nous vivons aujourd'hi? La parole de l'Église officielle n'est pas très entendue et respectée. Les chrétiens ne comprennent plus le message. Beaucoup de gens ont lâché prise et d'autres me disent parfois qu'ils ferment le son et prient à leur façon. Nous avons comme Église un problème de langage, un problème de mutisme qu'on l'accepte ou non. Nous aurions besoin comme Zacharie d'écrire "son nom est Jean." Nous aurions besoin d'entrer dans l'Évangile et retrouver le langage de Jésus.
Dès que Zacharie entra dans le projet de Dieu, il avait les mots pour le dire et il était compris. Comme les apôtres au matin de la Pentecôte. Cet texte m'nvite à me tourner vers la parole de Dieu pour mieux comprendre son message, le méditer profondément pour entrer dans ce projet et avoir les mots pour le dire. J'ai beesoin de récupérer le message du Seigneur en moi pour être capable de le révéler. je n'ai pas à dire des choses, enseigner des théories ou des coutumes, mais à révéler quelqu'un. J'ai à dire quelqu'un au monde d'ajourd'hui. Pour le dire, je dois d'abord l'avoir reconnu en moi et le liasser passer. Je crois que ce temps de pandémie, où tous nous sommes un peu inquiet de demain, est un moment efficace pour laisser passer ce Jésus lumière, force et joie du monde. Bonne journée.
Lors de la multiplication des pains, le Seigneur donna le pain aux disciples et c'est dans leurs mains qu'il se multiplia. Ce matin dans le livre de Samuel, Anne dit:"À mon tour, je donne au Seigneur pour qu'il en dispose." Les dons du Seigneur ne sont pas fait pour être enfermés dans nos mains mais pour être partagés. Je crois que le temps de confinement que nous vivons nous incite davantage à partager: partager de la joie avec les perosnnes seules, partager des moments de communion avec d'autres personnes qui s'ennuient, partager un morcea de pain avec les plus démunis, etc ... Le bonheur nait souvent du partage. C'est dans le partage que Jésus se fait reconnaitre par les disciples d'Emmaüs. Ces moments de partage et de bonheur, je les vis avec des personnes même souvent dont je n'ai pas de contact depuis longtemps. Ces moments sont profitables à tout le monde. Jésus est venu en ce monde pour partager sa vie divine avec nous. Et Il se fait reconnaitre à travers ces moments de bonté et de partage. Jésus nous donne le pain dont nous avons besoin -pain de la tendresse, de la douceur, de l'accueil, de l'amour pour nourrir les gens autour de nous. Si nous sommes privés de la célébration de l'Eucharistie dans nos églises, nous pouvons facilement vivre l'eucharistie à la maison avec les personnes qui nous entourent. l'Eucharistie est un moment ou l'on reçoit pour donner, pour partager. En ce temps de pandémie, les besoins de partager se multiplient. "Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tout garder," chantons-nous. Bonne journée.
Le temps de l'Avent a une connotation mariale et Marie inspire beaucoup notre foi aujourd'hui. Elle n'est pas la petite dame passive dans sa maison. Marie esrt d'abord un modèle de détermination. Sa conception devient pour elle une mission. vitement elle part vers Élisaeth pour saluer sa cousine et porter Jésus à Jean. Marie a laissé passer Jésus pour santifier Jean avant même sa naissance. Elle est un modèle pour nous en 2020. Devant l'indifférence religieuse qui s'installe, nous ne savons pas toujours comment aborder l'avenir. Des prêtres me disent souvent ne pas savoir quoi faire parce que les églises sont vides. Marie vient nous dire que l'important est d'aller porter Jésus au monde et de le laisser passer. Nous ne devons pas prendre la place de Jésus. Méditons bien cette visite de Marie à Élisabeth.
Marie est inspiratrice au noce de Cana. Elle oblige Jésus à entrer dans sa vie publique. elle envoie Jésus dans sa mission en présentant le vin de la Nouvelle Alliance. Nous avons tous besoin de redécouvrir notre mission de chrétiens dans un monde nouveau et en perpétuel changements. Notre façon de vivre notre religion hier est termoinée, un monde nouveau est né, une façon nouvelle doit aussi naitr.e. Laissons-nous inspirer par Marie pour redécouvrir notre mission dans ce monde nouveau.
Marie est encore inspiratrice à la Pentecôte. elle est présente à la naissance de l'Église. Elle accompagne les apôtres dans cette nouvelle naissance. De notre temps, une Église nouvelle est en train de naitre et nous ne sommespas tooujours les sages-femmes adéquates pour mener cette naissance à terme. Le modèle de Marie devrait inspirer notre mission. Elle a été la première missionnaire et elle est présente à l'envoie missionnaire des apôtres. Elle est encore pour nous d'une grande portée inspratrice pour notre action missionnaire aujourd'hui.
Marie, femme missionnaire, femme forte, femme de détermination devant la vie, éclaire-nous dans notre mission de laisser et d'accompagner la naissance de l'Église pour notre temps. aide-nous à passer de notre passivité et de notre incertitude vers une mission courageuse apdaptée au monde d'aujourd'hui. Ave Maria.
Dans l'Évangile d'aujourd'hui, l'ange entre chez Marie pour lui apporter la Bonne Nouvelle. À Zacharie, le messager vient dans le temple, dans une maison. Avec Marie, pas besoin de maison, elle est la maison de Dieu. Dieu vient établir sa demeure en nous. Le premier temple à bâtir est notre propre vie intérieure. Le premier tabernacle où enfermer Jésus est notre propre coeur. Chaqe jour, nous devons préparer cette maison, l'orner de la prière et de la communion au seigneur qui l'habite, Fais de ta maison un lieu d'accueil, de prière, de communion, d'amour, de miséricorde. Le Seigneur est un itinérant, il est né sur la route et je crois qu'il est mal à l'aise enfermé dans une maison. Faisons de notre vie la plus belle maison de Dieu.
Je ne peux m'empêcher ce matin de faire un petit parallèle entre Zacharie et Marie. Zacahrie est un bon vieux prêtre qui remplit bien sa tâche au temple, bine fidèle à sa messe quand c'esr son tour. L'ange du Seigneur vient le visiter pour lui annoncer une bonne nouvelle: il sera père et sa vieille Élisabeth sera mère. Mais le bon prêtre n'y croit rien et devient muet. Donc incapable de dire les merveilles que le Seigneur réalise à travers lui. Lui dont la mission est d'annoncer le Seigneur devient muet.
Marei reçoit aussi une visite dans sa maison, et elle part en hâte pour annoncer cette Bonne Nouvelle à sa cousine. Quel contraste avec Zacharie. L'Ancien Testament devient muet alors que le Nouveau part en hâte dire la Bonne Nouvelle.
Ce 24 décembre cette année, quelques personnes seront dans le temple pour prier ert célébrer. Que ferons-nous qui n'y serons pas? Saurons-nous faire naitre Jésus dans nos maisons? Saurons-nous le porter d'une ceertaine façon à ceux qui ne peuvent célébrer? Les gens qui arriveront de l'église seront-ils muets? Confiné dans mon appartement à la RPA j'essaierai de jeter une étoile quelque part pour réchauffer un coeur esseulé. Le temps de confinement doit nous éveiller à la vie ralentie autour de nous. Bonne journée.
"Nous sommes dans l'époque de l'hypermodernité. de l'hyperconnecté, de l'hyperstressé, de l'hyperproductifs, de l'hypertendus, l'hyperdistraits," écrit Mme Bordeleau. Comme chrétien, nous avons aussi été hypersacramentalisés, hypercatéchisés, et aujourd'hui nous vivons une période hypospiritualisée. Nous avons appris à agir de l'extérieur et avons perdu le sens de l'intériorité et du moment présent. Le temps de confinement nous oblige à retourner à l'intérieur chercher nos forces à l'exemple des arbres en hiver. Nous sommes forcés d'être attentifs au moment présent, attenfis aux personnes qui nous entourent. C'est ainsi que pour nous chrétiens ces moments d'arrêt peuvent aussi être très bénéfiques pour nous faire retrouver l'essentiel. Au lieu de pleurer sur ce que nous perdons réjouissons-nous de ce que nous retrouvons. C'est le moment de nous concentrer sur la parole de Dieu qui éclaire notre marche, de méditer le sens de la vie et non seulement la réussite ou l'argent. Redécouvrir la jpie d'être ensemble même à distance. Nous pouvons guérir notre hypospiritualité en nourrissant notre quotidien de la parole de Dieu, en nous émerveillant de l'action de l'Esprit au coeur de notre monde, en inventant des façon de célébrer Noël au plan chrétien. C'est un temps merveilleux de créativité dans bien des domaines même en spiritualité et en célébration. Découvrir l'Eucharistie autour de la table familiale le soir de Noël. Soyons inventifs et la vie sra belle.
En soirotant mon café ce matin, je me suis posé la question: que sera ma prière en ce temps de confinement? Autrement dit: C'est quoi la prière? Ma prière est pou rmoi à la fois un temps de communication et de communion. Quand je rencontre quelqu'un, je suis d'abord en mode communication dans un temps d'échange. Mais à la fin, nous parvenons à un temps de communion. C'est à dire un temps où le smots on moins d'importance que le fluide spirituel qui passe entre nous. Et j'ai souvent eut un sentiment de bien être en silence où nous n'avions pas le goût de partir même après un échange sur la parole de Dieu en petit groupe. Nous étions en mode communion.
C'est ça ma prière. Ce moment de parole où je dis ce que je pense et vit et ce moment plus intense où dans le silence je goûte une présence intime, douce, apaisante. Ces moments de communion sont des instants divins où se vit cette rencontre de l'humain et du divin en moi. Je réalise aujourd'hui que ce goût du silence et de la rencontre intérieure, je l'ai pris dans la nature. Il n'y a pas pour moi de lieu plus propice à la méditation et la contemplation que la nature. La nature a une parole très forte, c'est Dieu qui nous parle. Elle nous parle de vie, de force, de respect, d'unité, d'écoute, et quoi encore. Prier ne serait-ce pas écouter la vie, le silence, la nature, l'être humain à côté de moi. Prier c'est quelque chose d'extraordinaire, pas seulement dire des mots. Prier, c'est accueillir le baiser de Dieu. Bonne journée.
Des gens vont voir Jésus pour lui demander: Es-tu bien celui que l'on attend? La réponse de Jésus est magnifique: Regardez bien ce qui se passe: les boiteux marchent, les aveuglent voient, les sourds entendent. Lc 7, 18-23. Jésus ne définit pas sa mission avec de belles théories ou des dogmes de foi, mais avec un agir. Il éclaire la route des gens qui ne voient pas ou ne comprennent pas, il soutien le pas de celui qui doute et ne sait plus où aller, il ouvre la main de celui que ne sait plus donner, il réchauffe le coeur de celui qui se ferme sur lui-même et oublie un frère ou une soeur en besoin. La mission de Jésus est sur la route au service de l'autre.
Cette page d'Évangile est d'une grande actualité en ce temps de confinement. Ce temps est difficile pour plusieurs, c'est devenu redondant de le dire. Comme Jésus soyons sur la route avec les moyens dont nous disposons pour soulager le coeur des autres. Le temps des fêtes sera encore plus difficile pour plusieurs, nous aurons moins de célébrations, les rencontres seront plus rares, c'est là que nous aurons l'occasion de nous inspirer de l'Évangile pour aider les boiteux,. les aveugles, les sourds à avancer sans trop de souffrance. Après les fêtes nous pourrons dire: C'est ça aussi Noël. Faire naitre Jésus au coeur de nos solitudes. Bonne journée.
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Tout le monde le dit: Nous vivons un temps de crise à cause de la panfémie. Un temps de crise au niveau de la santé, au niveau des relations humaines, crise économique. C'est un temps difficile. Mais pourquoi ne serait-il pas du même coup un temps bénéfique? Crise vient de Krisis, c'est à dire passer au crible. le crible, le tamis permet de trier ce que l'on veut garder. Nous entendons souvent des personnes à la télé nous dire comment le confinement leur avait permit de passer leur vie au crible et de se délester de bien des choses, des activités inutiles pour retoruver la valeur inestimable de la rencontre; rencontre avec eux-mêmes, rencontre avec leurs enfants et leur propre famille et rencontre avec des amis. Je crois que ce temps de crise va nous permettre de retrouver l'essentiel.
Développer une culture de la rencontre nous dit le Pape François, c'est réaliser tout ce que l'autre peut me donner. Réaliser l'importance de la rencontre, c'est aller vers l'autre avec cette ouverture d'esprit et de coeur qui enlève tout préjugé et me permet d'accueillir l'autre dans tout ce qu'il est et non dans ce que je pense qu'il est. Le temps de l'Avent nous présente des personnes qui établissent des rencontres: Isaïe, Marie, Jean Baptiste, et la qualité de leur rencontre nous fait découvrir la merveille du projet de Dieu avec nous. Toutes ces personnes nous envoient à une autre rencontre, cele de Jésus Christ. L'avenir de notre Église passera aussi en bonne partie par la qualité des rencontres que nous saurons établir les uns avec les autres dans le respect de chacun. Ce serait peut être intéressant de passer notre vie chrétienne et vie d'Église au crible pour garder ce qui est bon pour nous aujourd'hui. Bonne journée.
Tout le monde le dit: Nous vivons un temps de crise à cause de la panfémie. Un temps de crise au niveau de la santé, au niveau des relations humaines, crise économique. C'est un temps difficile. Mais pourquoi ne serait-il pas du même coup un temps bénéfique? Crise vient de Krisis, c'est à dire passer au crible. le crible, le tamis permet de trier ce que l'on veut garder. Nous entendons souvent des personnes à la télé nous dire comment le confinement leur avait permit de passer leur vie au crible et de se délester de bien des choses, des activités inutiles pour retoruver la valeur inestimable de la rencontre; rencontre avec eux-mêmes, rencontre avec leurs enfants et leur propre famille et rencontre avec des amis. Je crois que ce temps de crise va nous permettre de retrouver l'essentiel.
Développer une culture de la rencontre nous dit le Pape François, c'est réaliser tout ce que l'autre peut me donner. Réaliser l'importance de la rencontre, c'est aller vers l'autre avec cette ouverture d'esprit et de coeur qui enlève tout préjugé et me permet d'accueillir l'autre dans tout ce qu'il est et non dans ce que je pense qu'il est. Le temps de l'Avent nous présente des personnes qui établissent des rencontres: Isaïe, Marie, Jean Baptiste, et la qualité de leur rencontre nous fait découvrir la merveille du projet de Dieu avec nous. Toutes ces personnes nous envoient à une autre rencontre, cele de Jésus Christ. L'avenir de notre Église passera aussi en bonne partie par la qualité des rencontres que nous saurons établir les uns avec les autres dans le respect de chacun. Ce serait peut être intéressant de passer notre vie chrétienne et vie d'Église au crible pour garder ce qui est bon pour nous aujourd'hui. Bonne journée.
Ce matin, j'aimerais m'arrêter un moment auprès de Monsieur Marc pour méditer un court message, Mc 3, 7-35. Plus nous avançons dans l'Évangile de Marc, plus nous sentons monter d'un cran l'opposition entre le milieu religieux et Jésus.
Dès l'appel des diciples, v. 13, sa famille arrive pour le ramener à la maison pensant qu'il est fou: "Il a perdu le sens," dirent-ils. Le comble est que les spécialistes de la religion vont le traité de béelzéboul, v. 22. Jésus va faire une révélation dérangeante, sa vraie famille ce sont les personnes qui écoutent sa parole, ceux et celles qui font la volonté du Père. Jésus est vraiment dérangé, faut l'envoyer consulter au plus vite.
Dans ces gestes et enseignement, Jésus va montrer la puissance de l'Esprit qui l'habite et qui habite chacun et chacune de nous, 3, v. 28 et 29. Faire taire l'Esprit, c'est faire taire Dieu le Père et se priver de l'éclairage de la parole de Dieu en nous. Faire taire l'Esprit, c'est aussi éviter le pardon de Dieu au v. 29, et les disciples iront jusqu'à remier Jésus au moment de sa condamnation. L'Esprit parle par les prophètes, il dérange; faire taire les prophètes, c'est faire taire l'Esprit. D'où l'importance pour nous aujourd'hui de discerner l'action de l'Esprit avant de faire taire les personnes. Il y a encore bien des prophètes aujourd'hui dans notre monde qui parlent par leurs actions au coeur de la communauté. Ne soyons pas seulement des spécialistes de la religion mais surtout des disicples du Christ à l'écoute de son enseignement et de son témoignage.
Aujourd'hui, 3e dimanche de l'Avent, la liturgie nous fait célébrer le dimanche de la joie. En ce temps de pandémie, de confinement, il est peut être téméraire de parler de la joie. vous avez sans doute le goût de m'envoyer promener. La joie est un état intérieur de force, de valeurs qui nous permet de vivre même des moments difficiles sans se laisser écraser, de garder son calme, sa sérénité et même si le sourire est un peu crispé parfois, le joie intérieure et la sérénité demeurent vivantes. Parce que la joie ne tient pas nécessaire à des causes extérieures. La joie monte du dedans et elle est plus forte que la tristesse. Prenons le temps de regarder toutes les raisons qui nous invitent à la joie aujourd'hui dans nos vies personnelles, dans nos rencontres, dans la force de la souffrance, de la solitude. Rien ne peut nous enlever notre joie du coeur. Cette joie vient aussi de la satisfaction de bien faire notre possible dans les circonstances de notre vécu. Comme dirait le Pape François: Ne nous laissons pas voler notre joie. La joie vient aussi de cette rencontre profonde avec le Christ dans sa parole. Cette joie du Christ est comme la braise qui sommeille sous la cendre attendant le moment de jaillir. Comme chrétiens, comme disciples de Jésus Christ, nous devons être des témoins de la joie de la présence du Christ dans les coeurs. Le Pape François nous a donné un magnifique texte: La Joie de l'Évangile. Bonne journée.