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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

samedi, 20 février 2021 15:20

Pourquoi?

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Pourquoi mangez-vous avec les publicains et les pécheurs,  Lc 5, 27-32. Cette phrase, nous l'entendns encore aujourd'hui. Elle a résonné souvent à mes orielles au début de mon ministère. Le publicain qui ne pense pas comme nous est dangereux. Il n'est pas un frère mais un ennemi. Le pécheur n'est pas digne  de nous accueillir à sa table. Nous ne sommes tout même pas pour nous abaisser jusque là. L'Évangile nous a appris à voir l'homme, l'être humain et non le publicain ou le pécheur. Pour moi, un pécheur n'existe pas ou rarement, c'est un être humain blessé ou en marche, en croissance vers autre chose mais à son rythme. Cet être a besoin d'écoute, de compréhension et d'accompagnement et non de rejet. L'affirmation des pharisiens dans l'Évangile est la vision de gens d'un système religieux qui ont peur et qui croient posséder la vérité. Le chrétien dépasse cette vision étroite pour voir l'être humain derrière le masque. Nous possédons nos vérités mais possédons-nous la vérité? Nous sommes tous en marche dans la constuction d'un monde meilleur, si nous sommes enfant d'un même Père, unissons nos forces pour tirer tous dans le même sens. Notre Pasteur François nous y invite souvent.  

 

vendredi, 19 février 2021 15:32

le jeûne que j'aime. Is.58,1-9.

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Le jeûne que j'aime dit le Seigneur n'est-ce pas faire tomber les chaines injustes, délier les attaches du joug, rendre la liberté aux opprimés, partager ton pain avec ceui qui a faim,  accueillir le pauvre, vêtir celui qui n'a pas de vêtement. Le Seigneur nous donne ce message à travers la voix du prophète Iaaïe. Le jeûne le plus important ne serait-ce pas de jeûner de nos idfées toutes faites, de nos pratiques religieuse et de nos prières toutes faites et vécues trop souvent par habitude, jeûner de nos critiques et jugements etc ... Mais pour nous libérer de la faim, il suffit de manger, pour nous libérer d'habitudes négatives, il faut les remplacer par du positif.  Je fais l'expérience du bien-être intérieur quand je suis positif envers moi et les autres; qund je suis capable de voir le positif chez l'autre et découvrir que ce qui est négatif est une façon, un moyen de découvrir mes blessures et les guérir.   Je fais l'expérience de la qualité de mes relations quand je vois chez l'autre du positif ou des blessures à guérir.  

Quand je rencontre le Christ das la prière ou dans les sacrements surtout le pardon, non seulement et pas d'abord un pardon, mais c'est une guérison. Nous sommes des êtres spirituels qui vivons une expérience humaine et nous devons tenir compte de l'humain. Cet humain est en croissance, il est pauvre, il a besoin d'être écouté, compris et accompagné.  Ma plus belle prière n'est pas simplement de dire: Je vais prier pour toi, je vais dire des mots au Seigneur, mais de t'écouter, d'essayer de te comprendre et de t'accompagner. Nous sommes invités à entrer au désert avec le Seigneur pour nous situer devant notre être chrétien aujourd'hui, dans le monde d'aujourd.hui. Bon carême.

 

jeudi, 18 février 2021 15:45

En ce temps-là.

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Le texte de Luc ce matin, nous rappelle le sort que le système religieux du temps va réserver à Jésus. Jésus doit souffrir, mourrir et ressusciter. Ce n'étais pas sa mission, mais la conséquence de sa mission. Il réalise ce qu enous dit Moïse dans le texte du Deutéronome: Tu es placé à choisir ce qui te fait vivre et non l'inverse.. Jésus a choisit ce qui le fait vivre mais les hommes en ont décidé autrement. Jésus a voulu être vrai avec son être d'être humain et de Fils de Dieu. Il n'a pas reculé devant les conséquences de ses choix, il a affronté la mort dans la vérité de son être.    La question que  Jésus me psoe ce matin: Quelle parole, quels choix dans le monde d'aujourd'hui, comme chrétien, dois-je tenir? Est-ce que je suis capable d'aller jusqu'au bout de mes choix s'ils sont bons?  Jésus ne me dit pas qu'il faut que je souffre, mais que je dois aller jsuqu'au bout de mes choix si j'y crois vraiement quelqu'en soient les conséquences.  Bonne journée.

 

mercredi, 17 février 2021 15:19

Femme et homme.

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On nous annonçait ce matin que les mots femmes et hommes seront enlevés des actes de l'état civil. Eh ben! Ma mère n'était pas une femme. Je me croyais au Paradis Terrestre. Les gens devant leurs différences, au lieu de les assumer comme des richesses, se sont fait des pâgnes pour se protéger. L'autre à cause de ses différences est devenu un danger. Aujourd'hui encore, au lieu d'accepter les différences comme une richesse à comprendre, nous les  éliminons. Au lieu de corriger un système patriarchal pour vivre les différences dans l'unité et l'égalité, on uniformise. Il est évident que le système que nous avons vécu depuis des siècles est inhumain et injuste, mais l'adulte doit faire face à la musique et corriger ce qui ne va pas.  Nous n'avons qu'à penser à toutes les insanités écrites lors de la mise en route du droit de vote des femmes. C'est assez gênant. Il ne faut pas que les blessures non guéries créent d'autres blessures plus graves en aplanissant les différences qui seront toujours présentent qu'on le veule ou non. Nous sommes vraiment chrétien quad nous assumons au mieux l'humain avec ses richesses, ses pauvretés, ses différences. 

Cette réalité fondamentale, le Concile Vatican 11 nous a invités à la reconnaitre non seulement en parole mais dans l'agir concrêt. Notre pasteur François nous y invite constamment. Nous avons aussi comme communauté chrétienne à devenir des prophètes dans cette reconnaissance des différences dans leurs richesse comme dans leur pauvreté. Notre agir chrétien doit contester la société patriarchale qui fait depuis longtemps de la femme un objet.  Nous devons retrouver la richesse des ministères exercés par les baptisés-es.  Développer une Église synodale ou tous les charismes déposés par l'Esprit sont axercés au service de la communauté comme nous le rappelle souvent le pape François. Pourquoi ne serait-ce une démarche de carême? Ce serait peut être un vrai visage de Pâque qui est passage?  Excusez-moi, je rêvais en couleur.

 

mardi, 16 février 2021 15:25

Un temps de croissance.

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Demain, 17 février, commence pour nous chrétien une invitation spéciale de croissance spirituelle. Le temps de confinement  est déjà un temps de carême. Le carême est quarante belles journées où nous sommes invités à entrer en nous-même pour approfondir notre réalité d'enfant de Dieu. Le peuple hébreu dans le désert a fait l'expérience de la présence amoureuse de Dieu avec eux. Ils ont appris à connaitre qui ils étaient et qui était le Dieu qui les condusait à la liberté.

Le carême nous envoie à nous-même, nous invite à entrer dans notre désert pour découvrir que tout nous a été donné et que nous n'avons pas à essayer de  mériter. En découvrant mieux qui nous sommes, nous deviendrons des êtres de louange et d'action de grâce. Le carême nous invite à mieux comprendre ce que signifie être créé à l'image de Dieu, être façonné par les mains de Dieu, être tatoués de son Esprit d'amour. Nous avons vécu des carême de sacrifices, faire des sacrifices; le carême est un temps pour faire UN SACRIFICE, c'est à dire, faire du sacré de notre vie. Sacrifice vient du latin sacrum facere qui signifie faire du sacré.  Nous n'avons âs à faire des sacrifices pour mériter quelque chose de Dieu, tout nous est donné. Il s'agit de faire du sacré de ce que nous avons reçu. C'est devenir des êtres d'action de grâce et de reconnaissance. Notre vie est sacrée non pas par la force des mérites acquise par les sacrifices, mais parce que nous avons tout reçu gratuitement. "De même ce n'est pas l'aurore qui fait lever le soleil, mais bien le soleil qui suscite l'aurore, ainsi ce n'est pas la vie consacrée qui sanctifie la vie, mais bien la vie qui rend possible la vie consacrée."

Faire du sacré de notre vie, c'est agir selon la finalité de notre être. Nous sommes des êtres de relations; d'abord avec Dieu de qui nous avons tout reçu, relations ave cles autres et avec l'univers. Si nous voulons que ces relations soient bonnes, il nus faut d'abord reconnaitre qui nous sommes et accepter d'être en croissance et non des êtres parfaits. La sainteté de ma vie se joue à travers les petites actions quotidiennes que la vie me demande d'accepter. le temps de confinement m'en apporte souffisamment. Accueillons ce temps de carême avec cette volonté de croitre dans l'amour et la joie de vivre. Bon carême. 

lundi, 15 février 2021 15:10

Deux frères.

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Caïn tua Abel. Pourquoi? C'est l'histoire humaine que nous rencontrons ensore aujourd'hui. C'est l'histoire des relations entre l'ainé et le cadet.  L'ainé est responsable des plus jeunes, il doit donner l'exemple, c'est lui que l'on doit considérer le premier. Alors pourquoi que le jeune blanc bec d'Abel est mieux vu par les autres. Ce sont encore des drames vécus dans certaines familles. L'ainé revendique des droits parce qu'il se voit responsable. 

C'est le drame de nos sociétés. Pourquoi les émeutes dans les rues? Pourquoi les coups de feu? Pourquoi les gens règlent-ils leurs différents avec les armes? Pourquoi les chréties ont-ils quitté en silence sans prendre les armes ou revendiquer dans la rue? Ma conviction est que nous évacuons trop facilement le pourquoi pour s'arrêter au comment on va les faires taire.  Une dame disait: Il ne s'agit pas simplement de lutter contre la violence faite aux femmes, il nous faut travailler avec les hommes pour qu'ils apprennent à mieux fonctionner."    Un autre affirmait: "Il ne suffit pas de lutter contre les gangs de rue avec la police, il faut travailler en amont et éduquer les gens." 

Travailler en amont. C'est le travail de l'évangélisation. Le drame de Caïn et d'Abel, nous fait comprendre que le problème n'est pas le meurtre d'Abel, il est la conséquence de la relation entre les deux frères. Nous avons intérêt à méditer l'attitude du père dans la parabole du fils cadet en Luc 15. Le père de la parabole, c'est chacun de nous, toute personne placée en service d'autorité. Je crois que nous tournons trop rapidement cette parabole sur Dieu.  Je ne suis pas seulement le fils cadet qui revinet se fairepardonner, je suis aussi le père qui accueille. Le père n'accueille pas un homme qui a mal agit, mais il accueille son fils. Et cet accueil transforme le fils. Le fils ainé (Caïn) reste dehors. Il se situe au niveau du mérite parce qu'il est resté à la maison; le père est au niveau de la personne.   Devant tout ce qui se vit aujourd'hui dans notre monde, apprenons à nous situer dans la peau du père pour accueillir l'autre comme un enfant bien-aimé blessé par un échec et non comme un égaré ou un voyou. Et pour cela, je dois m'être accuilli moi-même non seulement ou d'abord comme un pécheur mais surtout comme un enfant en croissance qui a besoin d'être aidé et accompagné.  

 

dimanche, 14 février 2021 15:03

Oser.

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Jésus osa toucher le lépreux. Mc 1, 40-45. Jésus osa le toucher comme il osa aller manger chez zachée, comme il osa se laisser toucher par la samaritaine, comme il osa s'abaisser au niveau de la femme accusée d'adultère. Jésus a osé. Imaginez un prophète qui agit ainsi. Un jour j'avais oser aller veiller chez un couple qui n'était pas marié et mon curé m'a rappelé à l'ordre. Pour Jésus, l'important est la personne et non la loi. Les lois sont au service des personnes et non l'inverse. Jésus était un contestataire et il posait des gestes au nom des valeurs et du sens de la vie. Il touche un lépreux, il ose  guérir  le jour du sabbat, Alors Jésus vient me questionner et m'indiquer la route. En ce temps de confinement, j'ai à faire des choix et à accepter des contraintes au nom de la santé, de la protection des autres autour de moi.  Je dois oser la durée, ce qui use les énergies.  Je dois oser m'approcher des pauvres, des malades, des personnes seules pour avec le Christ déposer un baume sur des plaies. 

 

samedi, 13 février 2021 15:19

J'ai faim.

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Une foule a suivi Jésus au désert. Jésus est prit de compassion pour ces gens et leur donne à manger. Jésus est profondément humain et proche des besoins des gens. Aujourd'hui nos frères et soeurs ont encore faim: faim de sens, faim de bonheur, faim d'être reconnu pour ce qu'ils sont. Hier soir une intervenante de la DPJ racontait sa  journée de travail. Elle nous disait combien le soir après des rencontres difficiles, elle avait faim de parler, d'être soutenue, encouragée. Jésus a répondu à la faim des gens, notre mission comme communauté chrétienne ne serait-elle aussi comme le Christ de répondre à ces faims. Nous avons encore le réflexe des disciples: Renvoie-les chez eux. Parfois en lisant les bulletins paroissaux, je suis un peu gêné. On félicite les personnes qui font un don pour réparer des statues mais des chrétiennes et chrétiens donnent leur vie pour réparer des vies, des enfants, personnes âgées ou seules et nous gardons le silence. En ce temps de confinement pourquoi ne pas inventer des façons de célébrer virtuellement ces hérauts de l'Évangile sur le terrain, de reconnaitre leur engagement et de les nourrir spirituellement.  Rendons grâce pour ce qui se vit et emplissons notre quotidien de choses positives, il y en a suffisamment.  

 

vendredi, 12 février 2021 15:30

Un petit serpent se faufile.

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Dans le texte de la Genèse, on nous présente un petit serpent qui se permet une balade au Jardin et induit nos bons premiers parents dans l'erreur.  Évidemment Adam et Eve n'avasient pas fini leur université et ne pouvaient pas déjouer la ruse de ce monsieur. Ce serpent est un symbole. Il symbolise tous nos sentiments de supériorité,  de complaisance de notre petit moi, de notre pouvoir, etc .. Ce petit serpent s'infiltre dans nos vies par nos gestes de rejet, de mépris, nos regards hautains, de nos désirs de changer les autres au lieu de les aider à grandir, etc .. Le seul serpent que nous devrions accueillir est celui de l'amour. L'image qui me vient est celle de la rencontre de Jésus avec Zachée. Jésus lève les yeux et pose son regard sur Zachée. Jésus ne fait pas que le voir, il le regarde. Il ne fait pas de morale, ni de reproche, il l'aime simplement et toute la vie de Zachée change. J'ai fait de l'accompagnement de jeunes enfants qui  venaient après la classe pour l'aide aux devoirs. Ces jeunes n'avaient pas besoin d'aide à lire, mais à VIVRE. Ils avaient besoin de se sentir aimer pour ce qu'ils sont. Nos petits serpents nous empêchent de nous agenouiller auprès de ces gens blessés pour les aimer, nous voulons trop souvent les corriger. C'est ainsi que la colère gronde à Montréal.

 

jeudi, 11 février 2021 15:27

Une parole puissante.

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Accueillez la Parole semée en vous: c'est elle qui peut vous sauver. Jc 1, 21. Retenons deux idées dans cette parole aujourd'hui. D'abord la Parole est semée en nous, elle est inscrite au fond de notre coeur. La Parole ne descend pas en nous, elle monte. La lecture de la Bible permet cette remontée en nous qui nous transforme. La deuxième idée révélée par le texte de Jacques est la puissance de la Parole qui guérit, sauve, converti. Nous avons tous fait l'expérience un jour ou l'autre d'avoir été réconforté par une parole douce et compréhensive qui nous rejoint au fond de nous même. L'expérience des groupes de partage de la  Parole ont changé des personnes. J'y reviens souvent parce que ce chemin n'est pas encore bien tracé dans nos vies. Nous devrions redonner à la Parole plus d'importance dans nos célébrations du dimanche quand nous reprendrons les rencontres.  Donnons-nous des temps de partage en famille et en petite communauté; n'essayons pas de comprendre, laissons-la nous parler. L'Esprit en nous fera le reste. Qu'est-ce que la parole me dit à moi, ce matin. C'est par la Parole que le Seigneur crée la communauté-Église qui sera cimentée dans l'Eucharistie. En Marc 6, 34, l'évangéliste écrit que le Seigneur avant de multiplier les pains, enseigna longuement. Il rassasie l'intelligence et le coeur avent de rassasier le corps. N'avons-nous pas fait l'enverse depuis de longue années, nous avons même poussé l'audace jusqu'à défendre la lecture de la Parole de Dieu par les chrétiens. 

Le Concile affirme dans le document sur l'Église que c'est par la force de l'Évangile que l'Esprit Saint rejeunit et renouvelle sans cesse l'Église.  Et nous sommes invités à vivre une Église biblique. Une Église biblique est une Église bâtie non sur les traditions humaines mais sur la Parole de Dieu, non sur le sable des normes humaines mais sur le roc des lois divines, bref une Église selon le coeur de Dieu. Tel est le projet que nous sommes invités à réaliser.

 

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