Ce matin, il neige et le temps est sombre, j'ai le goût de partager une expérience pastorale vécue il y a plusieurs années déjà. En 1988 était fondé au diocèse de Gaspé le conseil diocésain de pastorale. Ce conseil formé de laïcs, de religieuses et de prêtres devenait le conseil principal de l'Évêque pour l'accompagner dans l'animation du diodèse. Le conseil du presbyterium devenait un ofice du clergé pour s'occuper de la vie des prêtres et des séminaristes. Cette démarche s'inscrivait dans toute l'orientation donnée à notre Église d'après concile en vue d'arriver à donner une vraie place aux chrétiens dans la vie de l'Église. C'était un autrepas vers une prise en charge de la vie ecclésiale par tout le peuple de Dieu, peuple de baptisés animé par des ministères issus du baptême.
La journée de mise en route s'est terminée par une célébration eucharistique à la cathédrale. Ce fut un moment d'Église très riche. Chaque prêtre célébrait à l'intérieur du groupe de représentants de ses paroisses. L'Évêque présidait comme pasteur dans un geste de communion entre toutes ces communautés. Je venais d'être nommé pasteur des paroisse de Reivière-à-Claude, Marsoui et La Marte. je me revois encore au centre des représentants de ces paroisses et l'Évêque nous rassemblait dans la charité ecclésiale en communion les uns avec les autres. Ce fut pour moi un moment symbolique d'.glise très parlant et qui m'a marqué profondément.
Cette journée est restée mémorable dans mon coeur et a fait naitre beaucoup de rêves. C'était un beau visage d'Église que nous présentions et un visage chargé d'espoir. Mais nous savons tous qu'il y a des changements qui demandent une vie, et d'autres demandent des siècles. Il s'agit de garder espoir et docilité à l'Esprit Saint. Bonne journée dans la foi.
L'épitre aux Hébreux nous dit ce matin: N'oubliez pas l'hospitalité: elle a permis à certains d'accueillir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison, comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps. Et en ce temps de confinement j'ajouterais: souvenons-nous de toutes les personnes qui souffrent à cause de cette pandémie, les malades, les personnes confinées dans leur maison, les travailleurs au front chaque jour, celles et ceux qui servent dans les banques alimentaires pour donner à manger à ceux qui ont faim. Il ne s'agit pas simplement de les porter dans notre prière en se déchargeant sur le Seigneur pour les aider. Nous devons être solidaires avec tous ces gens pour porter ensemble le poids de la souffrance ou de la solitude. Nous les forts, dirait Saint Paul, nous devons aider les plus faibles ou les plus démunis. Nous devons redécouvrir la mission du Christ. Cette mission est de vivre l'Eucharistie sur le terrain. Notre première mission est d'être témoin du Christ ressuscité aujourd'hui. Notre monde a un urgent besoin de ces témoins amoureux des femmes, des hommes, des enfants d'ici en 2021. Jésus avant d'être au tabernacle est souffrant à l'hôpital avec le malade, prisonnier avec le prisonnier, maltraité avec les victimes de racisme, ou d'autres raisons pas plus valables. N'enfermons pas la mission et la présence du Christ entre les quatre murs de nos églises. Le temps de confinement, beaucoup de personnes sont partis sur la route avec le Christ au service des personnes atteintes de maladies mentales, des gens qui ont faim, des personnes seules, etc. Ne laissons pas le Christ seul sur cette route de l'hospitalité et de l'amour.
Jésus dit à ses apôtres qu'il envoie en mission: Si, dans une localité, on refuse de vous accueillir et de vous écouter, partez et secouez la poussière ce vos pieds: Ce sera pour eux un témpoignage. Mc 6, 12. Secouez la poussière, qu'est-ce à dire. Le refus des gens est leur responsabilité et non celle des apôtres et Jésus leur: Laissez-leur leur responsabilité, ne la prenez pas sur vos épaules. N'emportez pas la décision des autres avec vous.
Mais ceci me pose une ou des questions. Il m'appartient de discerner si c'est la parole de Dieu que j'annonce ou ma parole. Si les gens refusent la parole de Dieu, je n'ai qu'à quitter dans le respect de leur décision; si par contre je suis conscient que c'est ma parole que j'essaie de passer, mes coutumes, mes façons de voir et d'agir, mes culpabilités, mes normes, il me faudra reviser ma façon de faire. Parfois il s'agit simplement que d'une question de vocabulaire qui provoque ce refus. L'important pour moi est de découvrir la Parole inscrite au fond de mon coeur. Lorsque je lis un texte, cette parole monte en moi, me nourit et me donne les mots qu'il faut à ce moment de ma rencontre. Bonne mééditation.
Si quelqu'un veut marcher à ma suite, dit le Seigneur, qu'il se renonce, qu'il prenne sa croix, et qu'il me suive. Mth 16, 24. Prendre sa croix à la suite de Jésus ne signifie pas seulement souffrir. Jésus a dit aussi: Quand je serai élevé de terre j'attirerai tout à moi. sur la croix, Jésus a soufflé sur le monde un tel vent d'amour et de tendresse qu'il est venu jusqu'à nous. Prendre sa croix avec Jésus, c'est se laisse rélever jusqu'à ce sommet de l'amour et de la miséricorde. C'est s'élever avec l'Esprit de Jésus pour répandre comme lui jusqu'aux confins de la terre ce souffle de l'amour, de l'accueil, du pardon et de la miséricorde. Prendre sa croix avec Jésus, c'est marcher souvent à l'encontre du pouvoir, des systèmes qui briment la liberté, des lois et des pratiquent qui favorisent plus souvent les puissants que les pauvres. Prendre sa croix avec Jésus, c'est prendre parti pour les pauvres, les petits et mal gommés de la société. Le Père Emmet Johns écrit: Nous avons offert un mnistère d.hébergement, d'amour, de respect, de partage, de complicité, d'absence de jugement, de compassion pour les jeunes qui sont des enfants de Dieu et nos frères et soeurs. Ensemble nous avons toruvé Dieu." C'est cela aussi prendre sa croix avec Jésus. Beaucoup de gens l'ont compris aujourd'hui et le vivent dans toutes sortes de services, de fondation pour soulager la misère et la souffance autour d'eux. Bonne journée.
Aujourd'hui, 2 février, nous célébrons la présentation de Jésus au Temple. Cet événement me parle ce matin. les parents de Jésus viennent au temple pour répondre à une loi qui demande de présenter tout premier-né mâle au Seigneur. les parents viennent respecter une loi. Lc 2, 22. Nous le retrouvons au temple pour suivre la loi du pèlerinage, Lc 2, 41. Nous le retrouverons à la fin de sa vie pour faire le grand ménage. Lc 19, 45. Jésus ne fréquente pas le temple, mais la synogogue, petit lieu de rassemblement, petite communauté de partage, de communion, de fraternité. Jésus devenu adulte ne se soumet plus aux lois du système religieux du temps.
Ne serait-ce pas ce que nous vivons un peu aujourd'hui? Les jeunes devenus adultes ont quitté la pratique du temple mais ils n'avaient pas de synagogue. Ces petites fraternités de partage et de communion., ce que nous appelons aujourd'hui "Les Maisonnées." Dans notre contexte d'Église et de société, ces petites communautés de partage sont devenues une nécessité. Dans ces petites communautés nous verront naitre et prendre forme les ministères du baptêm; il y aura des personnes douées pour animer la prière, d'autres pour le partage de la parole, l'enseignement et d'autres pour la charité, le rassenblement. Naitra aussi des presbutres pour l'Eucharistie et la communion entre ces petites communautés de vie et de partage. C'est l'objet de ma prière ce matin afin que le Seigneur ouvre nos yeux et nos oreilles aux besoins et aux cris de nos frères et soeurs dans la foi.
En Genèse, il est dit que l'homme nomma les animaux. Gn 2, 20. Les Pères de l'Église affirme que les animaux désignent nos bêtes intérieures, c'est-à-dire nos déviations,nos perversions, donc nos maladies spirituelles. Il nous invitait à reconnaitre e ta nommer nos mouvements intérieurs étrangers à ce que nous sommes ocmme fille et fils du Père. Ce que certains appellent nos maladie sintérieures, spirituelles qui nous font agir du façon ocntriare à notre être profond. C'est ce que nous faisons dans une rencontre avec un médecin ou un psychologue, nous allons cerner la cause de notre maladie. Si j'ai mal à la tête, le médecin ira vérifier ce qui cause cette douleur. Il en est ainsi dans le monde spirituel. Si je suis colérique ou menteur, j'irai vérifier ce qui me fait agir ainsi. Mon agir n'est pas seulement un acte à pardonner, il est aussi et surtout l'acte d'une maladie intérieure à guérir. La parole de notre Dieu nous révèle à nous-même au plus profond de notre être. Guérir ses maladies intérieures, c'est trasvailler à sa paix et à la qualité de ses relations humaines et avec le Seigneur.
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm Mc 1, 21. ce matin, dimanche 31 janvier 2021, Jésus entre dans mn capharnaüm. Un capharnaüm est un lieu embarrassé: ma mère me disait souvent va faire du ménage dans ta chembre, c'est un vrai capharnaüm. Ma vie chrétienne est parfois un capharnaüm toute remplie de pratiques et de dévotions qui encombre le terrain. L'Évangile et le temps de confinement me retournent à l'essentiel. Ma vie chrétienne est une vie de communion profonde avec le divin qui m'habite et avec mes soeurs et mes frères autour de moi. Ma vie spirituelle se nourrit de la parole de Dieu et de la communion vécue autour de moi. J'y ai mis beaucoup d'accidentel, ce m'était nécessaire un temps, mais avec les années, on entre plus avant dans notre monde intérieur où puiser la nourriture qui fait vivre. En faisant du ménage, nous découvrons que la loi du Seigneur est écrite au fond de nous-même et qu'elle monte du dedans. La prière devient ce moment de communion avec ce qui monte du dedans. La vie devient notre chant de louange. Je me rappelle le prophète Osée: Je te conduirai au désert (un temps de confinement) je parleriaà ton coeur, je te finacerai à moi dans l'amour, la tendresse et la fidélité. Bon dimanche.
Passons sur l'autre rive, est l'invitation que le Seigneur donne à ses disciples et nous lisons dans le texte que la traversée fut orageuse. La tempête s'est élevée sur le lac et Jésus est intervenu pour calmer le vent. En lisant ce texte, je me revoyais, il y a cinquante ans passés lors du Concile et de la révolution de la société du Québec. Il me semble que ces changements étaient l'invitation de Jésus de passer sur l'autre rive. Le Concile comme la révolution au Québec nous invitaient à revoir nos coutumes, nos traditions pour revenir comme nous le disait le Père Congar, revenir à la grande Tradition de l'Église. La tempête sur le lac me faisait revivre les tempêtes vécues à l'époque. La vie ecclésiale comme notre vie personnelle a connu des moments de grand vent, de groasses vagues. J'étais jeune prêtre à l'époque et j'ai fait face à bien des tempêtes, c'était normal et je prenais exemple sur nos animaux de ferme. Quand la tempête arrivait, les animaux se tournaient le dos au vent et attendaient que ça finisse. Avons-nous atteint l'autre rive? Nous sommes toujours sur la traversée, je crois; mais beuacoup de passagers ont quitté la barque.
Jésus s'est levé dans la barque et a apaisé le vent et la barque est entrée au port. Le Christ est toujours là dans notre barque ecclésiale; parfois nous le pensons endormi ou silnecieux comme s'il ne savait pas quoi faire. Mais je crois qu'il nous attend simplement. La barque n'arrivera pas au rivage sans nous et le Christ respecte notre liberté et notre rythme de croissance. Mais nous courons le risque que les chrétiens qui ont quitté la barque arrivent au rivage avant nous. Puissions-nous comme Jésus Christ en arrivant au rivage trouver la foule de ceux qui ont quitté en attente d'une parole et d'un accueil qui fassent grandir la foi, l'amour, l'entraide, la miséricorde, qui fassent grandir la VIE. Bonne journée.
Le semeur est sorti pour semer ... Le règne de Dieu est comme une graine de moutarde qui devient un grand arbre. Mc 4, 26. Hier soir j'entendais une mère de famille raconter ce q'elle a vécu lors de la naissance de son fils. J'y ai vu la force de la vie et de l'amour, ces petits graines semées au coeur de l'être humain et qui devient un grand arbre. Son beau message est qu'elle n'était pas comtre l'avortement, mais pour la vie. Je me rendais compte que nous avons évacué la religion de la place publique, mais nous n'évacurons jamais Jésus Chirst et son Esprit de vie et d'amour. les gens ne le disent pas avec des mots parce qu'il ne le connaissent pas, ils le disent par leur vécu quotidien.
Ce matin j'ai eu une autre vision de notre monde. Un couple avec huit enfants se trouvent sans toit. Comment se fait-il que dans une société comme la nôtre qui fait pourrir des argents dans les paradis fiscaux et laissent des familles sans toit pour les préserver du froid. Où sont les communautés chrétiennes qui ne s'occupent pas de leur monde? Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vou sle faites." Je me revoyais dans mon "petit" presbytère à Ste-Anne, seul dans une maison de 11 chambres à coucher avec 9 salles de bain. Il y a là un questionnement, c'est un héritage gênant.
En écoutant ces témoignages de vies. Et j'ajoute celui de Jean-Marie Lapointe avec la famille venue du Mexique, j'entendais Jésus dans Mathieu 11, 25: Tu es béni, Père, Seigneur du ciel et de la terre, tu as révélé aux tout-petits les mystères du royaume et tu l'as caché aux savants." Je crois que le Seigneur est en train de nous convertir, de nous évangéliser par le monde qui nous entoure. Seigneur donne-nous la force et la lumière nécessaires pour reconnaitre ta parole révélée, écrite dans notre monde d'ici.
Une lampe n'est pas faite pour être mis sous le boisseau mais sur le lampadaire. Mc 4, 21. C'est à chacun et chacune de nou sque le Seigneur dit cela ce matin: Tu as une lumière en toi, lumière de ta foi, de tes talents, de ton amour, de toutes tes valeurs ne les laissent pas dormir en dedans de toi, mais éclaire. Un jour Montalembert faisait un discours et l'horloge de la salle s'est mis à sonner onze coups. L'homme s'est arrêté et à la fin de la sonnerie, il a dit: sa mission est de sonner les heures, quand votre tour viendra de sonner faites-le. Ne laisser personne vous empêcher de réaliser votre mission.
tout être humaina une mission à réaliser, il a les talents nécessaires pour le faire. Dans notre monde, il y a trop de gens que nous laissons dormir sur un trésor ou que nous obligeons à dormir pour ne pas qu'il dérange. L'Esprit a déposé en nous et dans nos communautés tous les dons, charismes dont la vie a besoin pour grandir. Parfois nous avons peur de les exercer parce nous dérangeons les systèmes, les coutumes établies. Jésus me dit: Ne laisse pas ta lampe sous le boiseau de la peur, de la paresse et éclaire. Nos communautés chrétiennes ont tout ce dont elles ont besoin pour animer leur vie de foi et de prière, ne laissons pas dormir sous le boisseau tous ces charismes. Il y a là une piste de discernement et de méditation très intéressante. Bonne journée.
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Le témoignage de Saint Paul nous révèle la force et le sens du ministère du pasteur. Nous sommes tous pasteurs de par notre baptême. Alors quand Paul témoigne du pasteur, il parle de chacun de nous. Les époux sont pasteurs l'un pour l'autre et pour leurs enfants, et les enfants pour leurs parents. Les professeurs pour les élèvent et l'inverse. Toute personne qui vit une relation vraie avec quelqu'un devient pasteur pour cette personne. Allons méditer cela avec notre ami Paul.
Le pasteur est quelqu'un qui a fai tune rencontre personnelle avec le Christ ressuscité et présent en lui. "Ce n'est plus moi qui vit, c'est le Christ qui vit en moi". Il a l'odeur du Christ.
Le pasteur aime profondément et accompagne les personnes avec qui il travaille et vit. Il est un serviteur et non un maitre ou un propriétaire. Il a l'odeur des brebis.
Le pasteur est un contemplatif: contemplatif du Christ vivant et contemplatif du monde dans lequel il s'insère. C'est ce que le Pape François nous recommande. Contempler, c'est se laisser imprégner et transformer par Jésus Christ le Bon Pasteur, et par le monde avec ses besoins, et comme première résidence du Christ resusscité. C'est devenir l'homme des béatitudes.
Le souci du pasteur est de conduire les gens à une rencontre personnelle avec le Christ dans le respect du cheminement de chacun.
Il est un être de prière qui conduit à l'action missionnaire. Il est le serviteur de la communauté. Il est un amoureux des communautés chrétiennes qu'il rassemble dans l'amour, la paix et la joie.
Continuons de méditer et bonne journée.
À vous frères et soeurs la grâce et la paix dans le Christ. Je rends grâce pour vous tous dans mes prières. Voila la salutation de Saint Paul à Thimothée. Saint Paul rend grâce pour les chrétiens et spécialement pour ceux qui travaillent avec lui. "Ce n'est pas un Esprit de peur que Dieu t'a donné, mais un esprit d'amour et de fotce," dira-t-il encore. À l'école de Paul et de Jésus Chirst, nous pouvons apprendre à devenir des êtres de bénédiction et d'action de grâce. Au lieu de nous arrêter aux défauts ou aux façons qui ne nous conviennent pas, apprendre à reconnaitre la beauté et la grandeur des gens et les bénir. Ils sont tous comme nous des enfants de Dieu. Et c'est meilleur pour la santé tant corporelle que spirituelle d'être positif et de bénir que d'être négatif et critiqeur. Apprendre à bénir le confinement, les gens qui travaillent aux services essentiels, etc .. Les saints ne sont pas là pour que nous les imitions, mais pour inspirer notre vie chrétienne d'aujourd'hui. Comme je l'ai écrit ailleurs, Paul nous inspire à devenir chrétien. Bonne journée.
La fête de Saint Paul nous invite à méditer profondément notre vie chrétienne. Paul fut d'abord un homme instruit de la religion juive qu'il défendait avec hardeur. Un jour il fit une rencontre qui le transforma complètement. Il rencontra Jésus Christ ressuscité. Je suis celui que tu persécutes. Sa vie fut complètement transformée. Toute sa prédicaiton fut une présentation de ce Jésus qui l'avait ébloui. C'est pour cela que l'on affirme que Paul fut un apôtre au coeur de berger. Un envoyé, un témoin pasteur. Aujourd'hui nous disons que les chrétiens d'ici ne connaissent pas Jésus Christ. Mais POURQUOI?
Une qualité essentiel du pasteur est de bien connaitre les gens auxquels il est envoyé. "C'est connaitre le monde dans lequel on vit, c'est le tenir au courant de ce qui se passe dans la société, tout en étant fondé sur la parole de Dieu. Il n'a pas besoin d'être savant mais de s'intéresser à la vie autour de soi, d'être à la fois proche du monde, de ses problèmes, de ses besoins et d'être soumis à la Parole de Dieu." Quand Paul écrit à ses communautés, il s'adresse à eux en connaissant leurs besoins.
Une autre qualité du pasteur donnée par l'apôtre Paul est son souci que le Christ soit connu et glorifié. Ce qui fait le berger ou la bergère -car ici je ne parle pas seulement des ministres rodonnés, mais de tous chrétienns e tchrétiennes qui ont rencontré le Christ- ce ne sont pas ses études, son rang social ou la confomité à des lois, mais sa relation vivante avec le Christ, le souverain pasteur, comme le dit Paul. Cette qualité essentiel au pasteur est plus difficile aujourd'hui à cause du changement de la société qui a creusé un fossé entre les générations.
Une autre qualité essentiel donnée par Paul est sa façon d'édifier la communauté chrétienne et de la rendre dépendante du Christ et non de lui-même. Paul rassemble une communauté, y choisit un pasteur et part. La communauté n'est pas à lui mais au Chirst. Le pasteur n'est pas un gourou qui décide et les gens obéissent, mais celui qui accompagne et rassemble dans l'amour. Cet exemple de Paul dans notre contexte d'Église est d'une importance capitale. L'accent de Paul est mis sur la communauté les personnes et non sur une façon de faire qu'il faut perpétuer. J'insisteparce que j'ai entendu beaucoup dans ma vie: C'est moi qui est curé, c'est moi qui décide.
Ce matin, laissons-nou sdire par Jésus: Je suis celui que tu ne connais pas.
Va à Ninive leur dire mon message. Jonas se lève et part. Un prêtre écrivait dernièrement qu'il envisageait la pastorale du sac à dos. Devant la situation actuelle de l'Église, nous sommes invités à sortir de la sacristie pour aller comme Jonas au coeur de la vie dire le message de Jésus. J'aime l'expression du "sac à dos". Un pastorale au coeur de la vie, sur la route avec le monde. Après la pandémie, plusieurs églises n'ouvriront pas, la situaiton des prêtres aujourd'hui avec plusieurs paroisses et les distances à parcourir rend impossible une pastorale traditionnelle et une présence pastorale valable. Un ajustement sérieux est nécessaire. Comme à Jonas, Jésus nous dit: Va dire aux gens que je suis là avec eux au coeur de leur vie, de leur lutte et espérance. Va leur dire que le salut, le règne de Dieu est en eux. Comme chrétiens, nous sommes toujours en mission et la mission n'estpas dans l'église, mais dans l'Église. Va, me dit Jésus.