Et voila pourquoi nous rendons grâce à Dieu: Quand vous avez reçu la parole de Dieu que nous vous faisions entendre, vous l'avez accueillie pour ce qu'elle est réellement, non pas une parole d'hommes, mais la parole de Dieu qui est à l'oeuvre en vous, les croyants; éctit Paul aux Thessaloniciens. La parole de Dieu n'est pas simplement des mots, c'est quelqu'un qui nous parle, qui communie avec nous parce que Jésus ressuscité est présent dans sa parole comme dans l'Eucharistie. Cette parole est nscrite au fond de notre coeur, elle n'est pas extérieure à nous. Il nous faut donc la laisser monter en nous pour convertir notre agir chrétien et le modeler sur le coeur de Dieu. Nous devons nous réserver du temps de silence pour cueillir en nous les leçons de vie que donne la parole de Dieu. Un grand message est celui de l'amour. Bonne journée.
Philippe dit à Nathanaël: Le Messie, nous l'avons trouvé. Voila un merveilleux cri. Puissions-nous l'entendre encore aujourd'hui. Il s'agit pour nous de toruver, de rencontrer, de découvrir le Jésus de l'Évangile, le Fils du Père. Pas nécessairement le Jésus fruit de notre imagination. Est-ce qu'aujourd'hui nous présentons le Jésus de l'Évangile.? Notre monde est souffrant, blessé et il attend un pasteur, il attend de découvrir le Jésus du chapitre 10 de Jean: Je suis le Bon Pasteur qui connait ses brebis et que ses brebis connaissent. Le pasteur qui écoute la voix des brebis et celles-ci écoutent aussi sa voix. Un pasteur qui aime ses brebis surtout celle qui ne viennent plus à la messe et n'écoutent plus sa voix. L'abandon de la pratique religieuse, comme la contestation dans l'Église est une parole jaillit du coeur de l'Église vers les pasteurs. Le pasteur de l'Évangile dira: J'entends votre voix, je connais vos blessures et votre souffance, j'écoute votre soif de vérité et de liberté., priez pou rmoi pour que je puisse ré.pondre à vos cris. Le pasteur de l'Évangile ne juge pas, ne condamne pas, mais écoute, comprend et accompagne. Nous, les pasteurs de l'Église d'aujourd'hui avons besoin de méditer le témoingage du Pasteur de l'Évangile et mettre le chapeau de la mission qu'il nous a donnée. Le statu quo n'est plus possible.
Je ne peux m'empêcher d'être inquiet devant le vocabulaire utilisé aujourd'hui par trop de prêtres et de pieux laîcs pratiquants, à mes yeux. Ce que j'entends souvent: dans telle paroisse, il ne reste que quelques personnes à l'église, ça ne vaut plus la peine d'y aller, ils viendront à l'église voisine. Ils ne peuvent plus chauffer leur église, fermons. La paroisse peut compter quatre ou cinq cents personnes. Que fait-on des gens. Est-ce qu'on les abandonne? La communauté chrétienne se résume-t-elle aux personnes âgées qui viennent encore à l'église? La vie chrétienne se résume-t-elle à l'assistance à la messe? Comme je suis un vieux retraités, je suis certes dans les patates. Mais je suis intrigué par cette vision de l'Église. Jésus nous a envoyés faire des disciples et nous ne sommes pas préparés à cette mission. Nous devons penser Église, penser communauté chrétienne et non seulement assemblée célébrante. C'est un chagement de mentalité urgent et indispensable. bonne journée.
Notre monde a besoin de pasteurs et de rassembleurs. Nous manquons de pasteurs. Nous avons un urgent besoin de former des pasteurs hommes ou femmes. La pastorale et la vie chrétienne n'ont pas de sexe. Il nous faut retrouver la force du baptême, ses trois dimensions ou ministères: Prêtre, Prophète, Roi ou Pasteur. Ces trois valeurs fondamentales du baptême ont été écartées du vocabulaire de l'Église depuis le Concile de Trente et Vatican 11 s'est montré très timide, mais l'avenir de l'Église repose aussi sur la mise en route de ces forces du baptême parce que c'est lui qui donne l'adhésion à l'Église. Mais mon expérience me dit que si nous voulons retrouver ce dynamisme du baptême, il faudra en prévoir une meilleur préparation et que la puissance du cléricalisme disparaisse pour donner de la place au sacerdoce baptismal, comme le dit notre pasteur François. Nous avons là une piste de réflexion pour plusieurs années à venir.
Le texte de l'ami Josué d'aujourd'hui nos invite à la reconnaissance; reconnaitre ce que le Seigneur a déposé entre nos mains et avoir de la reconnaissance envers Lui pour ce magnifique cadeau. Si nous ragrdons la nature avec ses beautés, ses fruits, le génie de l'être humain pour développer ce cadeau et en découvrir toutes les richesses; reconnaitre que tout cela est mis à notre disposition et que nous avons le choix d'en profiter à bon escient. Nous devons être des gens d'action de grâce ayant sur les lèvres le mot: MERCI.
Un Rabbin essayait de prier, mais un enfant le distrayait en répétant sans cesse l'alphabet ABCDE. Le Rabbin lui demande pourquoi il fait cela. Le jeune lui répond: Je ne sais pas lire et je récite les lettres de l'alphabet demandant au Seigneur de prendre les letttres qu'il veut pour faire les mots de la prièrem, Lui il sait lire. Puissions-nous avoir la même foi pour vivre nos journée les donnant au Seigneur pour qu'il écrive la prière qu'il veut.
Saint Paul nous dit aujourd'hui: À semer trop peu on récolte trop peu, à semer largement, on récolte largement. Le remède à la pauvreté et la misère, c'est le partage, le don. Donner n'est pas seulement verser des sous dans une cagnote, c'esr surtout déposer une partie de notre coeur, une partie de nous-même. Donner, c'est partager son coeur, son temps, ses sous, son amour. donner est une façon d'être présent aux personnes dans le besoin ou la misère, des gens parfois frappés par un mauvais coup de la vie comme des accidents ou des maladies graves. Donner c'est faire corps avec l'autre. Ce que nous aurons donné partira avec nous lors de notre mort alors que ce que nous aurons encaissé en banque restera à d'autres. Donner c'est unir à la fois la grandeur de notre coeur et la capacité du porte-monnaie. Donner, c'est aimer l'autre comme soi-même. Bonne journée.
Quand vous voyez un érable, que se branches deviennent tendres et que ses feuilles poussent, vous savez qu el'été est proche.
Regardez les oiseuax du ceil, vs fous de bassan, vos goélands, ils ne sèment ni ne moissonnent, ni ne recueillent dans des greniers, et votre père céleste les nourrit.Ne valex-vous pas plus qu'eux?
Instruisez-vous de roseirs de votre jadin, comment ils grandissent et ne peinent ni ne filent. Ne vous inquiétez pas du lendemain, Demain s'inquiètera de lui-même. À chaque jour suffit sa peine.
Venez `«a moi, vous tou squi êtes las et fatigués. Prenez sur vous mon jour car je suis doux et humble de coeur. Vous trouverez le repos pour vos coeurs.
Hier soir à la télé, j'entendais parler de pouvoir et d'autorité. Les deux sopnt importants dans la vie d'une société mais surveillons les abus. Le pouvois vient encadre la vie et prendre les décisions importantes pour conserver la qualité de vie. Nous l'avons expérimenté durant la pandémie. L'autorité influence la vie du dedans et permet un vécu et un engagement motivés de l'intérieure et non obligé de l'extérieur. L'autorité est très importante pour assurer la continuité.
Nous avons besoin aujourd'hui de personnes dont l'engagement fait autorité. Les chrétiene ne suivent plus les maitres, mais les témoins, disait Paul V1. Notre Église a besoin aujourd'hui de pasteur, de rassembleurs au coeur de la vie pour donner sens, donner goût à l'engagement chrétien. Nous avons besoin de personnes qui développent un langage communautaire et non de station de service. La situation financière des Fabriques nous oblige à regrouper les Fsabriques paroissiales en de grand ensemble. Cec pose un défi. Que frons-nous des communautés? Ce que j'entends n'est réjouissant. Les gens ont des voitures, ils viennent chercher leur épicerie ici, il viendront ;à la messe ici. L'église est devenu un lieu de service religieux comme l'épicerie dans son domaine. Ainsi les paroisses plus populeuses avalent les moins populeuses et "vole le galère." Demain, il n'y aura plus rien. Si l'organisation ecclésiale diminue et s'apprête à disparaitre, il est urgent de développer un langage communautaire, un langage d'Église et ainsi favoriser une mentalité ecclésiale. Nous nous refusons trop à nous arrêter pour réfléchir. "Du choc des idées jaillit la luière." Bonne journée.
Le peuple hébreux dans sa marche au désert se lamente à cause du manque d'eau qui risque de les faire périr de soif avec le bétail. Alors Moïse se rend près d'un rocher sur l'invitation de Dieu et fait jaillir de l'eau pour désaltérer le peuple. Livre des Nombres, 20, 1-13. Ceci rappelle le psaume 42: Mon âme a soif du Dieu vivant quand le verrai-je face à face. Ne serait-ce pas ce que nous vivons aujourd'hui encore. Nous, chrétiens, devons puiser à la source d'eau vive pour répondre à nos besoins spirituels. Cette source est la Parole, l'enseignement et le témoignage de vie du Christ. Il est le rocher qui tient solide notre foi, Il est la source d'eau vive qui rassasie nos soifs. Notre monde ne marche plus dans les pratiques, il vet ce qui fait vivre, ce qui donne du souffle et rend la vigueur à la foi. Quand les chrétiens se tourent vers lÉglise institution, c'est le cri qu'ils lancent: J'ai soif. C'est le cri de Jésus sur la croix: SITIO. Ne lui donnons pas de vinaigre, mais l'eau pure de l'amour, de l'accueil, de la joie, de la justice et de la miséricorde. Bonne journée.
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Hier soir se terminait le festival du bois flotté à Ste-Anne des Monts. Je suis allé me promener sur la première avenue question de voir les artiste à l'oeuvre. Ce fut un bon moment de rencontres, de fraternnité, de communion et de connaissance. Ce fut à mes yeux un beau moment d'Église. La joie trottait sur la route et flottait dans l'espace, les gens se saluaient avec plaisir et les artistes nous expliquaient leur travail. je me disais que le Seigneur devait être content. J'aurais aimé que l'église soit ouverte pour offrir un lieu de silence, de détente, de spiritualité, un petit oasis au coeur du bruit environnant. Paeut être que la pandémie ne le permattait pas, je présume. L'été nous permet de ces moments de communion et de fraternité que nous devons apprécier davantage après ce temps de confinement. J'étais dans l'action de grâce. Le Seigneur était là qui se promenait avec nous et chantait les louanges de son Père. La vie est belle.
La forêt m'a appris de belles leçons de vie. Un arbre est toujours plus fort dans la forêt que planté seul dans le désert. Il est l'exemple de la force de la communauté. Un être humain est résiste toujours mieux aux aléas de la vie en communauté que seul. La communauté est un lieu d'entraide, de support qui permet de traverser les tempêtes de la vie avec plus de sécurité.
Les arbres poussent les uns à côté des autres dans leurs diversités; ils se respectent dans leur différence. La solidité d'un arbre vient de ses racines. La solidité d'un être humain vient de ses valeurs, de sa foi, de ses charismes. Chaque arbre grandit selon ce qu'il est grâce à la sève de vie qui monte de ses racines.
L'être humain doit aussi grandir selon ce qu'il est à partir de ses valeurs et de ses talents. Les racines d'un bouleau ne peuvent aider les racines d'un sapin à pousser. Il ne peut que l'aider à pousser selon ce qu'il est. De même l'être humain ne peut faire grandir l'autre à partir de ses valeurs mais en respectant les valeurs et les dons d e l'autre. la nature est une magnifique école de vie. Bonne journée.
J'ai été invité il y a quelque sannées à participer à la confession des jeunes qui se préparaient à la confirmation. Un jeune m.arrive avec une feuille contenant la formule de confession, l'acte decontrition et une séries de péchés dans laquelle il va piger les siens. Je demande à ce jeune du secondaire: Pourquoi viens-tu me voir? Je ne sais pas, me dit-il. IL La religieuse m'a dit de venir vous voir. Il tient religieusement sa feuille et ne sait pas quoi faire avec. Personne ne lui a expliquer pourquoi on lui donnait ce papier. Il n'était pas le seul dans cette condition. Je me suis posé la question: Qu'est-ce que je fais ici? Nous célébrons un sacrement avec quelqu'un qui ne sait pas pourquoi il est là. Est-ce célébrer une sacrement ou le profaner?
J'ai pris douloureusement conscience que nous mettons l'accent sur la quantité sans s'occuper de la qualité. Les jeunes doivent se confesser avant la confirmation même s'ils ne savent pas ce qu'ils font. Ensuite on se pose la question pourquoi les jeunes ne croient plus. Mgr Barbarin dans une conférence explique bien la situation. Il faut cesser de rêver en couleur et mettre du contenu dans nos enseignements et nos célébration et un contenu qui nourrit l'être humain d'aujourd'hui. C'est un gros défis qui est lancé à la formation des prêtres et des religieuses. Nous devons retrouver la force de l'Évangile et devenir des contestataires d'un mouvement religieux qui a perdu son sens face au monde à évangéliser. Il faut redécouvrir que le prêtre et les religieux sont des envoyés en mission annoncer Jésus Christ et la joie de l'Évangile. Mettons-nous dès aujourd'hui sur la route de la conversion. Bonne journée.
Jésus vient visiter la famille de Lazare et nous voyons Marie au pied de Jésus et Marthe qui se démène pour préparer le repas. lc 10, 38. Ceci nous rappelle le prologue de l'Évangile de Jean: "Le Verbe était tourné vers Dieu et fut envoyé dans le monde." Voila les deux mouvements de toute vie chrétienne: être tournée vers le Seigneur en vue d'une misison dans le monde. La vie chrétienne est d'abord une vie de communion avec le Seigneur comme Marie au pied de Jésus: Être à l'écoute du Seigneur en nous. "Je serai avec vous jusqu'à la fin." Si le Seigneur nous habite, nous devons être docile à l'écouter. Mais être en communion avec le Christ, c'est partager la mission. Célébrer l'Eucharistie, c'est nous rendre plus haile à vivre la mission au quotidien. La force du ressuscité vient nos ouvrir davantage à sa mission. Communion et Mission vont ensemble. Et la mission, c'est de faire connaitre la présence du ressucité dans notre vie et la joie de l'Évagile. Bonne journée.