A Cana, Jésus dit au serviteur remplissez d'eau ces urnes et puisez. C'est qu'il me dit ce matin: remplissez d'eau, l'eau de l'amour, de la paix, du pardon, de l'accueil, de la miséricorde les urnes humaines pour leur donner le goût du bon vin de l'alliance. Faires découvrir que le règne du Père est en eux et que je suis au sein de leur vie pour les accompagner. On entend parler de liberté de religion aujourd'hui à cause de la pandémie et de la ferneture des églises. Je suis perplexe. Ceci concerne trois ou quatre pour cent de la population. Qu'est-ce que nous réclamons pour les quatre-vingt-dix huit autres. Ce matin je suis triste et indigné de voir mon Église prendre position contre le passeport sanitaire pour aller à la messe alors que tout un peuple est en souffrance et que n'écoutons pas leur cri. Je prie pour notre conversion.
Jésus guérit un homme prit d'une maladie qui le rend intenable. Il envoie la maladie dans des porcs qui se jette dans la mer. Mc 5, 1-20. Qu'est-ce que Jésus vient me dire ce matin? On peut dire beaucoup de choses de ce texte. La première leçon que je retiens est que Jésus vient nous guérir et nous rendre libre. Les porcs n'existaient pas en Israël, c'est l'animal de l'envahisseur Romain. Jésus guérit l'homme de ce qui l'empêche d'âtre lui-même et indique en même temps qu'il libère le peuple des forces extérieures qui briment sa liberté. Une leçon que nous devons retenir pour nous personnellement et que toute religion devrait aussi garder au fond du coeur. Jésus est venu nous apprendre à vivre selon "la musique de notre être" selon l'expression que j'aime bien. Nous sommes facilement portés à imposer nos façons de voir et à brimer la liberté des autres.
Nous avons à l'apprendre à l'intérieur des mesures sanitaires en ce temps de pandémie. Nous vivons souvent des contradictions. Le convoi de la liberté de cette fin de semaine en est un exemple. Le "convoi de la liberté" est venu brimer la liberté de vie des citoyens d'Ottawa. C'est le convoi de ma liberté et je me foute de la vôtre. J'ai le droit de manifester dans la mesure où je n'empêche pas les autres de vivre. Nous n'avons pas toujours la même définition de la liberté. Jésus est venu nous guérir et nous permettre d'être nous même. Parfois la guérison est lente. Réfléchissons un petit peu. Bonne journée.
Jésus me dit par la bouche de Paul: Si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien. 1 Cor. 12, 31 sss. C'est le message qu'il m'adresse pour ma journée. Ça rappelle le chant de Raymond Levesque: Pourquoi le monde est sans amour. Il est intéressant de relire ce texte en remplaçant le mot AMOUR par mon nom. "Jos prend patience, etc.. Certaines paroles nous font grincer des dents. C'est comme cela que nous touchons de plus près nos blessures et nos difficultés. C'est là aussi que la parole nous aide à améliorer notre façon d'être. Laissons-nous imbiber de cet amour gratuit du Seigneur pour le semer autour de nous. Bon dimanche.
Aujourd'hui nous sommes bombardés d'informations et de réflexions de toutes sortes où il est parfois difficile de s'y retrouver. Les uns disent blancs, d'autres disent bleus ou noir sur le même événement ou même décision. Jésus nous dit ce matin: Faites attention à ce que vous entendez. Mc 4, 21-25, Nous vivons un temps où la liberté prend bien des sens et du terrain et cela doit nous rendre prudent. la vérité sortira presque toujours de son silence.
Nous devons nous laisser inspirer par l'attitude de Jésus Christ. La liberté et la vérité me permettent de défendre mes droits mais je ne vis pas seul dans le désert. Vivre en société suppose à la fois des droits mais aussi des devoirs. Ma liberté finit là où la liberté de l'autre commence. Jésus dans l'Évangile nous inspire à prendre le temps de discerner ce qui est juste ou non. J'entendais hier soir une dame parler de pro choix. C'est bon dans la mesure où je ne brime pas le choix de l'autre. À voir les attitudes, je ne crois pas qu'on ait toujour sla bonne définition de "choix." Ce matin, ma prière est que l'Esprit qui m'habite éclaire mes choix afin qu'ils soient bons et purs. Bonne journée.
Dans l'Évangile de Luc 10, 1-9, choisit des apôtres et les envoie annoncer sa venue. Notons bien que Jésus envoie. Depuis un certain temps, Il enseigne les siens, leur fait de la catéchèse et maintenant, il les envoie. Je me resitue 60 ans en arrière où j'étais au Séminaire. J'étais avec Jésus qui m'enseignait comme les apôtres de l'Évangile. Le 10 juin 1967, il m'envoie annoncer quelqu'un. Pour moi, ce que l'on appelle une vocation est simplement un envoier témoigner de quelqu'un. Ma vocation est celle de tout le monde, elle vient du baptême: vocation à la sainteté. L'ordination est un envoie à vivre ma vocation d'une façon spéciale au coeur de la commenauté Église. Aujourd'hui je crois que nous avons trop mis l'accent sur la vocation et avons perdu beaucoup l'envoie.
Nous sommes envoyés annoncer Quelqu'un, non une doctrine, non des dogmes mais une personne Jésus Christ. Nous ne sommes pas envoyés vendre quelque chose, mais donner quelqu'un. Le Seigneur dit en Luc: Le règne de Dieu s'est apporché de vous. Aujourd'hui je dois dire le règne de Dieu est en vous. Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde. On entend aujourd'hui que notre monde est athée, ne connait pas Jésus Christ. Nous sommes envoyés pour cela : Dire Jésus Christ. allons-y! Jésus Christ est en nous, il nous motive, il éclaire notre route par son Esprit. Jésus se découvre en nous par une expérience de vie et non avec des énoncés intellectuels. Il se laisse découvrir dans des actes d'accueil, d'amour; regardons autour de nous simplement. Bonne journée.
Aujourd'hui fête de la conversion de Paul. Une coutume nous parlait de Saul qui tombait de son cheval. Ceci peut être vrai parce que les soldats romains circulaient à cheval alors que le Juifs n'avaient que l'âne. Cependant nous avions une expression: "Descends de tes grands chevaux." Saul a du descendre des ses grands chevaux devant une rencontre aussi prodigieuse. Le Christ l'a ramené au réel.
Il y a une phrase à laquelle nous ne prêtons pas suffisamment d'attention: " Je suis Jésus, Celui que tu persécutes. Saul persécutait des êtres humains et pourtant Jésus lui dit, c'est moi que tu persécutes. Chaque fois que je condamne quelqu'un, que je le juge ou le méprise, cette parole de Jésus devrait résonner à mes oreilles. Celui ou celle que tu condamne, critique ou juge, c'est moi. Prenons-nous suffisamment conscience que nous sommes enfants de Dieu, façonnés à l'image de Dieu.
En ce temps de confinement, nous avons le temps de réfléchir, donnons-nous ce temps aujourd'hui, entrons en nous même pour nous laisser questionner par le christ. Celui que tu juges, c'est moi.
On parle souvent de la parole de Dieu et le Pape François a institué une dimanche, dimnche de la Parole. La Bible, c'est quelqu'un qui me parle. Écoutons-le un petit peu ce matin.
Comme la pluie et le neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fait germer, pour qu'elle donne la semence au semeur et le pain comestible, de même la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que je voulais et réussis sa mission. Isaïe 54, 10,11.
Nous lisons aussi: Vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu'aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments du coeur. Hébreux, 4, 12.
La Bible, c'est quelqu'un qui me parle pour que je le connaisse et entre en communion avec Lui.
On parle souvent de la parole de Dieu et le Pape François a institué une dimanche, dimnche de la Parole. La Bible, c'est quelqu'un qui me parle. Écoutons-le un petit peu ce matin.
Comme la pluie et le neige descendent des cieux et n'y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l'avoir fécondée et fait germer, pour qu'elle donne la semence au semeur et le pain comestible, de même la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat, sans avoir fait ce que je voulais et réussis sa mission. Isaïe 54, 10,11.
Nous lisons aussi: Vivante, en effet, est la parole de Dieu, efficace et plus incisive qu'aucun glaive à deux tranchants, elle pénètre jusqu'au point de division de l'âme et de l'esprit, des articulations et des moelles, elle peut juger les sentiments du coeur. Hébreux, 4, 12.
La Bible, c'est quelqu'un qui me parle pour que je le connaisse et entre en communion avec Lui.
Le texte de Paul, ce matin, est excelent pour une vision d'Église en temps de synode. Paul nous décrit l'action de l'Esprit dans la vie de la communauté chrétienne. Les dons de l'Esprit assure rl'animation de la communauté. À l'un, le don de la parole, à un autre le don de la foi, à un autre le don de guérison, mais c'est toujours le même Esprit et le même Seigneur. L'Esprit Saint dépose dans la communauté les dons nécessaires à son animation, son rassemblement, sa prière, ses célébrations, son enseignement. C'est la richesse de la communauté. C'est à cela que nous devons revenir.
Une communauté chrétienne n'est pas un magasin général, une succursale d'un système. C'est une entité en communion avec d'autres communautés réunies dans l'amour par un pasteur. Les différents ministères sont des services d'autorité pour la communion. Ces services sont nécessaires autrement la communauté s'étiole et disparait. Depuis longtemps ces services sont réunis entre les mans du ministre ordonné et sont devenus des lieux de pouvoir et non de communion. En ce temps de synode, prions pour que cette réalité essentielle à l'Église refasse surface et soit vécue.
On dirait que Jésus a le don de se mettre les pieds dans les plats. Ce matin, il mange avec des pécheurs, des voyous, des "poteux." Pauvre Jésus il n'a pas de classe, pensent les scribes et les pharisiens. Il sort d'un petit village d'arrière pays probablement fermé avec le temps. "Que peut-il sortir de bon de Nazareth?"
Est-ce que les mentalités sont changés? Avons-nous écouté Jésus? Pas très sur! Cependant si nous regardons et écoutons les travailleurs de rues, les travailleurs dans les hôpitaux, noous avons avancé passablement mais dans les communs des mortels, la mentalité est plus fragile. Jésus nous dit: Ce sont les malades qui ont besoin de médecins. tous ces gens blessés par la vie ont besoin d'un médecin. Nous regardons souvent ces personnes comme des paresseux, des voyous,; nous leur affublons des catégories négatives, alors qu'il faut les voir comme des personnes humaines blessées qui ont besoin d'être écouté, aidé et compris. Un jeune proche de sa mort disait à un travilleur de rue: "Personne ne m'a regardé vire, pourrais-tu me regarder mourir."
C'est une manie que nous avons comme être humain et comme chrétien aussi, au lieu d'écouter les gens pour les comprendre et les aider nous leur disons quoi faire parce que nous, nous savons ce dont ils ont besoin et eux ne le savent pas. Jésus, ce matin, me donne une belle leçon de vie. Et si nous voulons que notre Église revive, faudra écouter un peu mieux cette parole et la faire nôtre. Que notre prière aujourd.hui ouvre nos oreilles et notre coeur aux cris de nos frères et soeurs parmi nous.
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Ce matin là, une foule était à l'écoute de Jésus. Que leur disait-il? Nous ne le saurons jamais. Jésus prêche plus par ce qu'il est que par ce qu'il dit. Il est un témoin de l'attitude, de la présence du Père dans le monde. Jésus pose un geste à l'égard de ce pauvre jeune homme qui se laisse trainer par les autres. Il lui dira simplement: Lève-toi, prends ta vie en main et entre chez toi. Fait notable: la foule qui empêchait d'entrer à l'arrivée ne dérange plus et le jeune homme sort au milieu de la foule avec son brancart sur les épaules. Ce qui scandalise les grands messieurs de la religion juive est le fait que Jésus pardonne les péchés de l'homme. À l'époque, la maladie était le résultat du péché. C'est ainsi que Jésus commence par pardonner le péché.
Ce matin, Jésus vient me dire la même chose: Si tu veux être heureux, entre en toi-même, prends ta vie en main et va. Arrête de compter sur les autres et avance. Tu es l'artisans de ton porpre bonheur. Et entre chez toi; c'est en toi que tu trouveras la force de vivre ta vie pleinement. Tu as tout ce dont tu as besoin. Cependant il est parfois nécessaire que quelqu'un de l'extérieur vienne réveiller le goût de la vie ou de guérir des blessures qui nous empêche d'avancer.
Le jeune homme sort devant le foule qui l'avait empêcher d'entrer. Quand le Seigneur nous a libéré, les autres ne sont plus un obstacle mais le centre d'accueil d'un témoingnage. Que notre prière aujourd'hui en soit une de libération qui fera de nous des témoins de l'amour du Christ ressuscité. Bonne journée.
Un lépreux vient dire à Jésus: Si tu veux, tu peux me guérir. Et Jésus a voulu. Mais quel message nous donne-t-il?
Jésus manifeste sa capacité d'accueil, d'écoute et d'amour. Il reflète le sentiment du Père et nous enseigne comme réagir autour d e nous à l'égard des gens en difficulté. Nous trouvons facile de donner quelques sous à quelqu'un que de l'aider et répondre vraiment à son besoin.
Un lépreux est quelqu'un considéré comme contagieux et que l'on met à l'écart dans la vie de la communauté. Nous avons souvent une expression: "On les soigne au bout de la fourche." Jésus va le remettre à sa place dans la communauté: retourne chez vous, redevient membre à part entière de ta communauté. Tu n'est plus un exclus.
L'homme prend la route et proclame le bienfait dont il l'objet. Il devient témoin de l'amour du christ pour le monde. Jésus ne fait pas de miracle pour montrer sa puissance, il donne des signes, il nous indique comment vivre ensemble. Pour le Christ, il n'y a pas d'exclus. Il est venu rétablir l'alliance du peuple avec Dieu et il nous indique une façon de vivre cette alliance dans la communion et l'amour.
dans la synagogue, Jésus rencontre un homme envahi par un mauvais esprit, c'est probablement un esprit borné, étroit qui l'empêche de reconnaitre la nouveauté du message de Jésus. Alors Jésus expulse cet mauvais esprit. Nous avons souvent à notre tour des mauvais esprits qui nous hantent. Les nouvelles idées des jeunes, des scientifiques, des esprits progressistes nous heurtent dans nos sécurités et rendent nos relaitions humaines plus difficiles. Jésus reprend son rôle d'être de communion pour chasser les mauvais esprits, convertir et refaire les relation humaines réussies. C'est à l'École du Christ et de son Évangile que nous pourrons chasser nos mauvais esprits pour, dans un moment de conversion, accueillir l'esprit du Christ.
Luc nous présente le baptême de Jésus par notre ami Jean le Baptiste. Suivons le texte de près.
D'abord, Jésus se fait baptiser dans le Jourdain et non dans la sacristie du temple. Il se fait batiser à l'intérieur du peuple qui vient lui-même au baptême. Son baptême est un baptême de mission et non un seulement un rite personnel. Jésus veut donner un sens précis au baptême qui n'est pas celui de Jean.
Un autre point important est l'apparition de la colombe. Ici elle symbolise l'Esprit Saint. Mais souvenons-nous de Noé qui envoya une colombe après le déluge et découvrit que la terre était prête pour l'alliance. Il sortit de l'arche, le Seigneur fit alliance avec lui et donna l'arc-en-ciel comme signe d'alliance. Au baptême de Jésus la colombe descend, la terre est prête pour la nouvelle alliance et le signe de l'alliance est le Chist lui-même.
Notons aussi que du ciel un voix se fait entendre: Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je mets toute ma joie; d'autres traduisent par "tout mon amour." C'est d'une part la théophanie, la révélation du Fils de Dieu et d'autre part la révélation de sa mission. Toute sa vie sera de faire connaitre le Père et d'en révéler le projet d'amour avec le monde.
JJe veux noter enfin que la Trinité est révélé: Le Père qui parle, le Fils est baptié, l'Esprit est présent sous forme d'une colombe.
Voila ce qui s'est passé aussi à notre baptême. Notre baptême est une mission de révéler la présence du Christ ressuscité et son projet d'amour avec le monde. De même que toute la vie du Christ fut de révéler Dieu le Père, notre vie comme enfant de Dieu est de faire connaitre ce Dieu qui nous aime comme un Père. Nous devons méditer cette réalité.