Jésus dit au petit monsieur dans l'Évangile: Lève-toi, prends ta vie en main et entre chez-toi. Luc 5, 17-26. Ce bon monsieur attendait que des gens le traine à la piscine. Jésus lui redonne courage en lui disant d'arrêter de compter sur les autres et de prendre sa vie en main. Il lui dit: Entre chez toi; entre en toi-même et découvre les forces qui sont les tiennes pour vivre ta vie.
C'est le message que Jésus m'adresse ce matin: découvre en toi toutes les forces qui te permettent de vivre ta vie, les autres ne sont pas là pour prendre ta place mais pour t'aider et te permettre de vive pleinement ta vie. Jésus ne prends pas la place du l'homme pour le trainer à la piscine, il lui fait prendre conscience de ses capacités. Alors nous sommes invités aussi à faire de même. Il est bon d'aider les autres à découvrir leurs forces pour avancer à leur rythme. Trop souvent des jeunes restent dépendants longtemps parce que nous ne leur permettons pas d.être responsables. Bonne journée.
L'Avent 2021 continue son petit bonhomme de chemin en nous laissant des pistes de réflexion. Je me colle à mon bon ami Luc pour méditer un petit peu l'Annonciation à Marie. Je vuex me situer ainsi sur un plan chronologique. Le texte nous dit l'ange Gabrile fut envoyé à Marie et entra chez elle. Notons qu'à Zacharie, l'ange n'est pas nommé. Ici on l'appelle Gabriel, c'est à dire "force de Dieu". Donc l'envoyé est venu avec la force de Dieu et il entre en Marie dans son milieu de vie. C'est le renversement complet d'avec Zacharie. Il s'agit d'une jeune fille dans son milieu de travail et de vie. Jésus ne dira-t-il pas à ses apôtres après la résurrection: Allez en Galiée, aleez dans votre milieu de vie au sein du peuple, c'est là que vous me verrez. Avec Marie, Jésus vient nous inviter à sortir de nos sécurités, nos temples pour aller sur le schemins à sa rencontre au coeur du monde. Notons que l'ange entra chez elle, lemessage de l'ange devient celui de Marie comme il doit devenir le nôtre.
Marie dira une réponde merveilleuse: Que tout se passe en moi comme tu l'as dit. Elle devient lemoyen choisit par Dieu pour son projet. Si elle avait dit oui, elle serait devenue davantage propriétaire du projet, ce serait devenu son projet. Il en est ainsi pour nous. Que tout se passe ne nous selon la parole de Dieu. Laissons agir l'Esprit en nous. Ce qui donne de la misère à l'Esprit est que trop souvent nous voulons fair enotre projet et nous ne suivons pâs la route que Jésus nous trace.
Le temps d el'Avent avec l'Évangile de Luc nous conduit sur la route de l'évangélisation, route missionnaire. Nous devons laisser nos préjugés, nos sécurités, nos doctrines et nos discours appris pas ceour pour accueillir la vie en toute liberté et dir ecomme Marie: Que tout se passe en moi selon ta parole. Bonne journée.
Notre ami, Monsieur Isaïe, nous présente ce matin le règne du Seigneur avec une image très réconfortante. En ce jour-là, le Seigneur préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vin capiteux. (..) Il fera disparaitre la tristesse, il fera disparaitre la mort. Voila la belle image avec laquelle Isaïe veut nous présenter le royaume de Dieu. Image que Jésus utilisera dans son enseignement. Là où nous sommes invités est comparable à un magnifique festin, un grandiose repas de noce.
Ce lieu de fête et de joie est commencé en nous. C'est aujourd'hui que cette annonce se réalise en nous. C'est donc une invitation à être remplis de joie et a revêtir notre vêtement de noce, vêtement de joie, d'amour, de reconnaissance, de miséricorde; avoir un coeur bienveillant comme nous dit notre Pasteur François. Nous allons à la rencontre de l'Amour. Quittons notre vêtement de tristesse pour revêtir le toxedo de la noce. Chacun avons à discerner quel vêtement il nous faut quitter et lequel investir en vue de préparer notre coeur à cette fête éternelle. Bonne journée.
Nous vivons un temps formi, formi, formidable comme dit la chanson. Le temps de l'Avent est ce temps merveilleux où ensemble nous voulons faire naitre Jésus dans les coeurs. Ce temps nous présente des témoins que nous devons écouter. Jean-Baptiste vient nous dire d'enlever les cailloux que sont nos préjugés, nos sécurités toutes faites, nos théories qui ne collent plus à la génération montante, nos dévotions qui ne répondent plus aux besoins des gens, pour prendre la route avec Marie. route de l'écoute, de la prirère, du dialogue, de l'accueil pour ensemble améliorer notre qualité de vie. Et n'oublions jamais que nous influençons un milieu beaucoup plus par ce que nous sommes que par ce que nous disons ou faisons. L'important est notre qualité de présence et de relation.
Une chose intéressante dans les Évangiles est que l'évangéliste s'ajuste aux personnes auxquelles il s'adresse pour présenter le message de Jésus. Luc s'adresse a`des grecs convertis et à des juifs, ainsi il prend des images que ces gens vont bien comprendre pour réaliser la naissance de Jésus Christ comme Fils de Dieu. Nous avons à présenter et à vivre la naissance du Christ en nous aujourd'hui. Luc nous invite à ajuster notre langage sur la culture et la mentalité d'aujourd'hui.
L'Avent est un temps pré-natal, il est donc un temps préparatoire à une naissance. Comment vais-je faire naitre Jésus dans ma vie et autour de moi cette année? Notons que Luc nous invite à passer de la Judée -Jérusalem et le temple- à la Galilée -Nazareth et la vie. La Judée, c'est le temple, la religion imposée avec ses lois alors que la Galilée est un lieu plus libre devant les lois,plus ouvert et donc plus en mesure d'accueillir la nouveauté de Jésus Christ. Alors Est-ce que Jésus va naitre en Judée ou en Galilée cet année? Allons-nous faire naitre Jésus dans le temple ou dans la Galilée de nos vies?
Aujourd'hui quand on parle de l'Avent, on parle de liturgie, de célébration à l'église, c'est bien et nécessaire. Mais l'Avent est surtout un temps de découverte de la mission du Christ en nous et dans notre monde actuel. Marie part en hâte vers Elisabeth alors que Zacharie reste prisonnier de ses lois et traditions dans le Temple. Notre monde a besoin de Marie capable de lui faire découvrir Jésus. Jésus doit naitre en Galilée, dans le coeur et la vie des chrétiens. Nous répétons à satiété que les jeunes ne connaissent pas Jésus Christ, c'est le temps de le leur faire découvrir. Nous ne devons pas rester comme Zacharie prisonnier de l'église, la liturgie et la crèche pour témoigner, je dis témoigner et non imposer Jésus Christ. soyons des Galilée, des lieux de naissance.
Dimanche prochain reviendra comme à chaque année la période de l'Avent. La lliturgie reprendra ses couleurs violets de tristesse et ses textes de fin de monde expression d'une mentalité. Je vais méditer avec vous mon Avent. Le temps de l'Avent est un passage, un temps de conversion intérieure, un temps de découverte, un temps de naissance. Donc un temps de joie. L'Évangile de Luc dont nous commençons la lecxture nous présente bien ce cheminement où nous sommes invités à passer.
L'Évangile commmence avec un prêtre au Temple faisant son office à son tour. On lui annonce une grande nouvelle et il devient muet. Il n'est plus capable d'annoncer le renouveau auquel les gens sont invités. L'Ancien Testament est muet. C'est un peu ce que nous vivons aujourd'hui, nous sommes muet devant la société laïque et critique devant laquelle nous sommes. Nous ne savons plus comment nous ajuster à la nouvelle génération.
Un deuxième événement survient, l'Annonciation à Marie. Dès que Marie prend conscience de la nouveauté qui l'habite, vite elle court chez Élisabeth partager sa joie et porter Jésus à Jean avant même sa naissance. C'est l'inverse de Monsieur Zacharie et c'est à cela que nous sommes appelés aujourd'hui encore.
Jean nait et son père retrouve la parole. Ils sont entourés de la famille. Jésus nait et le monde se déplace pour l'adorer. Ce sont les bergers, les mages, c'est un peu tout le peuple qui se déplace vers Jésus. Il n'est pas seulement l'enfant d'une famille, il devient l'enfant du monde.
L'Avent, c'est le passage d'un style de vie chrétienne à un autre. C'est le cheminement vers le Nouveau Testamtent avec Jésus. Cette naissance vient chambouler le monde. La question qui m'est posée aujourd'hui: Est-ce que je suis un Zacharie muet dans le temple ou une Marie sur la route portant Jésus Christ au monde?
Le peuple était tout entier suspendu à ses lèvres et l'écoutait. Lc 19, 46. Jésus parlait dans le Temple de Jérusalem, le peuple était tout oreille pour lui pendant que les scribes et les pharisiens cherchaient un moyen de le faire taire. La question qui m'est posée ce matin: Est-ce que la parole de Jésus Christ est assez intéressante pour moi pour que je reste suspendu à cette lecture? C'est toute l'importance que revêt pour nous l'enseignement de Jésus. Lire la Bible n'est pas seulement lire un texte, c'est écouter quelqu'un me parler. Quelqu'un qui vient m'enseigner une façon de vivre avec d'autres autour de moi. Quelqu'un qui m'invite à me découvrir moi-même dans toute la profondeur de mon ètre humain et de Fils du Père. Ce matin, dans l'Évangile de luc, Jésus m'invite à nettoyer mon temple intérieur, faire du ménage pour enlever tout ce qui brise les relations avec mes proches et avec le Christ; y garder seulement la poussière de l'amour, les crotte du pardon, les taches de bonté .. Bonne journée.
Dimanche 21 novembre, nous fêterons le Christ roi de l'univers comme patron de notre diocèse. Jésus n'est pas un roi comme les autres et l'idée que nous avons du roi entache notre vision du Roi de l'univers. le Christ est d'abord et seulement un pasteur, "une boule d'amour." Nous n'avons qu'à méditer les paraboles de Luc 15. Ces paraboles que nous appelons de la "miséricorde" ne sont en définitive que la fête des retrouvailles, la joie du pasteur qui retrouve le ssiens. Je ne vois pas comment donner de l amiséricorde à une pièce de monnaie ou à un brebis. Il s'agit de l'accueil inconditionnel, de la joie de retrouver ce qui était pardu. Lorsque quelqu'un revient à l'église, à la messe au lieu de l'envoyer au confessionnal, nous devrions faire la FÊTE, sortir le vin et le gateau et festoyer. apprendre à fêter serait un bon point de l'évangélisation. Dimanche n'acclamons pas un roi sur un trône, mais un pasteur qui marche avec dans la neige et le froid, qui est à côté des familles éprouvées par un deuil, un drogué qui se retrouve en prison ... Nous avons à redécouvrir ensemble le pasteur de Nazareth, le laïc de la Galiléé. Bonne méditation.
Je demande un jour à un vieux sage un moyen certain de rencontrer Jésus Christ. Il me réppond de manger les champignons qui poussent dans mon champ. Mais ils sont venimeux, que je lui dis, et je vais mourir. C'est le moyen le plus certain que je connaisse pour rencontrer Jésus Christ, me répond-il. J'ai trouvé avec les années un moyen plus lent mais aussi certain: celui de l'amour. Apprendre à aimer les autres tels qu'ils sont avec leur joie, leurs qualités, leurs défauts, grandir ensemble sur la route de la fraternité de l'amitié. Un jour, je suis arrivé dans une paroisse où l'accueil fut très froid et distant. J'ai dit aux gens une chose: Je suis venu ici pour vivre avec vous et vous aimer. à mon départ, ils ont pleurés et moi aussi. J'ai compris le sens d'aimer sans condition ou sans espérer de retour. La personne humaine est toujours plus grande intérieurement que ce qu'elle présente souvent extérieurement. Il y a des pots qui ont très mauvaises allures mais qui conservent de très bonnes confitures. Bonne journée.
Jésus prit la parole et dit: Le règne de Dieu n'est pas observable. Si on vous dit: il est ici ou il est là, n'y allez pas, il est en vous. Lc 17, 20. Où est le règne de Dieu? On le cherche partout sans le trouver. Jésus nous dit: Il est en vous. La bible traduit, il est au milieu de vous, mais certains biblistes traduisent EN VOUS parce que le terme original signifie aussi EN VOUS. Le règne de Dieu est en nous et nous en sommes les témoins. Notre façon de vivre en société traduit cette présence. Notre façon d'accueillir les autre, de respecter leur besoins, notre façon d'aimer tout cela est l'expression de cette réalité que nous portons qui est la présence de Dieu. Alors aujourd.hui découvrons un peu mieux cette présence en nous et autour de nous. Bonne journée.
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les scandales qui surviennent dans notre monde et même dans les Églises sont inévitables et peuvent être un instrument de changements. D'abord nous savons que l'être humain est toujours plus grand que les fautes qu'il commet. La nature humaine est souvent blessée et modifie ainsi nos comportements. les fautes commises peuvent être l'occasion pour une communauté de développer sa capacité de pardon, d'accueil, d'accompagnement et de guérison. Nous sommes dans un monde punitif. Une erreur doit être punit. On met les gens en prison. S'il nous faut protéger la société il nous faut aussi aider le fautif à corriger et guérir son comportement.
Durant mes années d'étude au Grand Sééminaire, j'allais tous les samedi visiter la prison et écouter les jeunes prisonniers. Leur histoire était souvent ou presque toujours des histoires d'hommes blessés par la vie, malheureux dans leur corps et qui avait besoin d'une oreille attentive. Je me rapelle un jeune homme qui un jour me dit: Mes parents ont découverts que j'étais homo et ils m'ont jeté dehors. C'était l'automne, il faisait foid; alors j'ai cassés la vitrine d'une bijouterie, ils m'ont incarcéré pour l'hiver et on verra au printemps. Jésus nous dit dans l'Évangile de ce matin de pardonner jusqu'à sept fois par jour. Luc 17, 1-6. Si un jour le Seigneur me dit: Tu as été trop bon, je lui dirai et Toi, Seigneur. Bonne journée à vous toutes et tous.
Saluez l'Église qui se rassemble dans leur maison. Rm16, 16. L'Église a commencé dans les maisons par petites communautés. Aujourd'hui nous parlons de maisonnée. Ceci nous conduit à revoir notre perception de l'Église. C'est qui, c'est quoi l'Église? Saint Paul nous ramène souvent à cette question. L'Église est d'abord une communauté, une communion de personnes qui ont fait l'expérience du Ressuscité et veulent à la fois le prier et célébrer ensemble cette espérience. Nous sommes habitués à voir l'Église dans les gens qui vont à la messe. L'Église ne se résume pas aux gens qui se rassemblent à l'Eucharistie. L'Église, ça se vit sur le terrain au quotidien d'abord et nous nous rassemblons ensuite pour célébrer. Et la célébration nous renvoie plus forts sur le terrain pour vivre en Église. Ce que vous faites au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites. Nous n'avons mis l'acent que sur l'Eucharistie et les gens qui ont quitté se retrouve devant un vide spirituel profond.
Il nous faut reprendre ces maisonnées pour vivre une expérience profonde du Christ au coeur de nos vies et devenir capable de célébrer en vérité. Nous serons ainsi inviter à inventer des célébrations qui nourrissent notre vie chrétienne au quotidien et l'Eucharistie sera le ciment qui retiendra la communauté. Nous sommes dans un temps merveilleux d'expérience, de création avec la force de l'Esprit Saint.
Beaucoup de gens aujourd'hui vivent l'Église sans le savoir. Nos paroisses sont remplis de bénévoles qui s'engagent pour une meilleure qualité de vie de leurs frères et soeurs et ce dans tous les domaines. Malheureusement le plan spirituel est absent, il n'y a perosnne pour exercer ce bénévolat. Il y a là un vide, un besoin pourquoi personne ne s'y intéresse. C'es difficile surement mais l'Esprit est toujurs là et Jésus nous a dit un jour: Vous serez mes témoins, et moi, Je serai avec vous jusqu'à la fin du monde. Alors regardons ce que nous sommes: Sommes-nous témoins? Ou "embrigadeurs" dans une forme d'Église? Bonne méditation.
L'évangéliste Luc nous parle ce matin de la joie des retrouvailles dans la vie. Le berger retrouve sa brebis égarée et la dame fait la fête avec ses amies parce qu'elle a retrouvée sa pièce de monnaie. On parle de paraboles de la miséricorde et je me suis longtemps demandé comment faire miséricorde à une pièce de monnaie? La bible TOB traduit: "La joie des retrouvailles." Il me semble que c'est la leçon de Jésus: La joie de retrouver ce qui était perdu. Il en est ainsi pour la parabole du fils partit vivre son expérience de jeunesse. La joie du père au retour de son fils. Pourquoi mettre l'accent sur le péché, le pardon? La dame qui retrouve sa pièce de monnaie convoque ses amies et fait la fête. Si quelqu'un revient à l'Église faisons la fête avant le confessional. Jésus nous enseigne une religion de la joie, de la fête, de l'amopur, de l'accueil ... Avons-nous l'air sauvés? Sommes-nous des gens qui se débattent pour se sauver? Nous regardons le verre a moitié vide au lieu de le voir à moitié plein. On ne change pas une vie avec du négatif seulement, donnons du positif aux gens malheureux ou blessés par la vie et le résultat sera meilleur. Nos Eucharisties devraient être plus positives, plus joyeuses. Nous sommes encore à genoux à demander pardon alors que nous sommes un peuple sauvé, heureux et en marche avec le Christ. Méditons cela aujourd'hui.
Le Seigneur préparera un festin sur sa montagne, nous dit Isaïe 25, 6 sss. Jésus dans l'Évangile compare le royaume des cieux à un festin de noce. Aujourd'hui, nous faisons mémoire de nos défunts. Je me souviens disons-nous dans notre devise du Québec. Nous nou ssouvenons de ceux et celles qui nous ont précédés et qui ont fait ce que nous sommes aujourd'hui. La vie continue, la vie ne s'arrête pas avec la mort, c'est une nouvelle naissance. comment se vit-elle? Nous le saurons clairement quand nous y serons. Moi, je me prie pas pour les morts, je prie avec eux, je prie en commmunion avec eux, parce qu'ils sont dans un coeur à coeur avec Jésus Christ et savent mieux que moi ce dont ils ont besoin et aussi ce dont, moi, j'ai besoin.
Le Seigneur est mon pasteur, je ne manque de rien, sur des prés d'herbe fraiche, il me conduit. Amen.