dimanche dernier, le Seigneur nous invitait à un magnifique pique-nique, aulourd.hui il nous invite à méditer sur un pique-nique. Jésus est traversé sur l'autre rive donc il nous invite ailleurs. Il nous invite à pousser notre réflexion un plus loin. Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n'aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n'aura plus jamais soif. Jésus vient de nourrir le corps, il veut maintenant nourrir le coeur et l'esprit.
Le pain queJésusnous donne est celui de l'amour, de l'accueil, du respect de la personne, du pardon,; le pain qui rassasie tous les besoins de l'être humain. Jésus ne nous demande pas de manger sa chair, il se donne à nous pour que nous témoignons de sa présence. Nous communions à tout ce que Jésus a été, a vécu, a enseigné pour en témoigner durant toute notre vie. La nourriture que Jésus nous donne est un don à partager. Je ne vais pas communier au Christ pour moi seulement, mais pour me rendre capable de communier aux gens autour de moi. La communion à Jésus me rend capable d'être un meilleur être de communion au quotidien. communier à Jésus c'est guérir en moi tout ce qui m'empêche de communier aux autres; communier à Jésus , c 'est changer mon regard sur les autres, mon jugement pour devenir être de communion comme le Christ. Communier à Jésus ce n'est pas recevoir une hostie, c'est laisser entrer quelqu'un en moi qui me transforme. Je ne suis pas un consommateur d'hostie, mais un être de communion. si mes communions ne me rendent pas davantage être de communion, d'amour, de bonté, d'accueil, j'ai à me poser de bonnes questions. Si je regarde la situation du Québec aujourd'hui, on peut de poser la question: Avons-nous été des être de communion ou des consommateurs d'hosties?
Pour le peuple juif, la parole de Dieu était une nourritre pour leur esprit et leur coeur. D'ailleurs le prophète Ezécheil n'avait-il pas dit: Fils d'homme, ce qui t'est présenté, mange-le: mange ce rouleau et va parler à la maison d'Israël. Je le mangeai, et dans ma bouche, il fut doux comme le miel. Ez. 3, 1-4. Si nous voulons comprendre le sens de notre vie, le sens de notre mission, nous avons besoin d'être nourrit de la parole de Dieu. D'ailleurs le prophète dit: Nourris-toi de la parole et va parler au peuple. Si tu ne te nourris pas à la Parole tu risques de dire ta propre parole. Comme dit Paul: Je ne suis qu'un tambour qui résonne, qu'une symbale retentissante. C'est pourquoi la parole qui est aussi corps du Christ doit avoir une place importante dans ma vie chrétienne.
Jésus veut conduire ses apôtres aur l'autre rive. Non seulement il reste présent dans sa parole pour nourrir leur vie et leur mission, il leur dit: je vous donne ma chair, c'est à dire, je reste présent en vous comme un ami, un frère pour vous accompagner au coeur de votre vie. Jésus n'est plus dans une pré.sence physique mais une présence spirituelle, il invite donc les siens à une démarche de foi. Il reste présent à nous dans une présence de communion profonde et spirituelle. Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. Demeurer n'est pas seulement partager la même maison. Lorsque nous devenons ami avec quelqu'un, il demeure en moi et moi en lui. Une façon d'exprimer la réciprocité. Nous sommes en communion avec notre ami et dans nos rencontres nous communions à l'autre. Accepter que Jésus demeure en nous, c'est que nous acceptons de faire le ménage en nous de tout ce qui nous empêche de vivre de Jésus et d'en témoigner.
Quand je vais communier, je vais partager avec un Ami qui me change, me convertit et me permet de penser, de voir les autres, d'aimer, de témoigner commer comme LUI. La nourriture que Jésus me donne me permet de devenir comme Lui, de devenir fils du Père. Communier à Jésus, c'est devenir davantage Christ. Alors quand je vais communier, qu'est-ce que je fais? Suis-je un comsommateur d'hosties ou un communiant au christ? Amen.
Notre liturgie de la fête de Sainte Anne nous parle de foi, la foi d'Abraham, la foi des prophètes., notre foi à nous. La foi est le fruit d'une expéreince intérieure avec Jésus Christ. La foi ne se définit pas, elle se vit. J'entends des juens à la télé mettre en roue des fondations pour aide rles enfants malades, autistes, les vielillards mal fichus de la société, accompagner de jeunes détenus à retrouver une place dans la société etc ... Ne serait-ce pas cela aussi la foi. foi dans l'être humain qui peut de réhabiliter, retomber sur ses deux pieds. La ligue de Hokey vient d'engager un jeune accusé de maauvais comportements sexuel. L'organisme veut à la fois aider ce jeune homme à se réhabilter et la victime à sortir de sa traumatisme. N'est-ce pas un beau geste? Combien de commentateurs ont été très négartifs. Pourquoi ne pas avoir foi en la personne et en l'Esprit qui l'habite? La foi nait de la rencontre de deux amours: celui du Christ et le nôtre. Je crois au Christ présent dans ma vie parce que j'en ai fait l'expérience. Je ne peux l'expliquer, je ne peux dire: Je sais, je crois. La foi se vérifie à travers un agir nous dit Saint Jacques. Je vous dirai ma foi pa mes oeuvres, dit-il encore. N'avons-nous pas réduit la foi à la prière et la litrugie? la foi se vérifie sur le terrain face aux défis que la société nous présente. come Abraham, nous sommes invités à sortir de notre Chaldée pour aller à Canaan. Bonne journée.
Aujourd'hui, fête de Saint Jacques. À cause du dimanche et chez nous de la fête de Sainte Anne, cette fête de Jacques passe presque toujours inapperçu. Ce bon Monsieur nous a laissé une belle lettre que avons inérêt à méditer. Il nous parle de la foi; souvent dans nos vies nous avons plus de croyances que de foi. Il nous affirme aussi que le Seigneur n'éprouve personne, Jc 1, 13. On dit souvent; Qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour qu'il m'éprouve ainsi." Dieu n'éprouve personne, nous dit S. Jacques, il accompagne les gens dans la difficulté. Il nous présente la vraie dévotion qui n'est pas de réciter des paroles. La foi se révèle par des actes et non seulement ou d'abord par des paroles. La lettre de Jacques est une petite mine d'orientation sur la vie chrétienne, la vie de foi. Il nous parle de l'importance du sacrement des malades que nous devons exercer les uns envers les autes. Le premier sacrement des malades, ce sont les personnes qui travaillent auprès des malades: membres de la famille, infirmières, médecins, préposés, proches aidants, etc .. nous ne sommes pas assez conscients de cette réalité. Nous avons trop rapetissé le sacrement à l'onction que l'on appelait l'extrême onction. Quand je donnais de la formation aux accompagnateurs trices des mourants, je leur rappelais la grandeur et la beauté de leur geste comme sacrement du Christ auprès des malades. Ma convicxtion est que ces acocompagnateurs devraient célébrer l'onction avec les mlalades et la famille. J'ai souvent été appelé à célébrer le sacrement avec des étrangers où je me suis senti davantage un fonctioonaire qu'un pasteur. Et je demandais à l'agente de pastorale qui connaissait bien les personnes de présider tout le rite, ça m'apparaissit plus vrai. Il y a là un réflexion profonde à faire pour retrouver la vérité du sacrement. Il faudra bien un jour décongestionner lles sacrements. Bon dimanche.
L'an prochain notre Église gaspésienne fêtera ses cent ans. Ce matin, devant cet événememtn, je me pose la question: Quel avenir s'ouvre devant cette Église en Gaspésie? Il ne s'agit pas de pleurer sur nos oignions d'Égypte, sur notre passé de chrétienté. Cet événememt du centenaire nous permettra de cueillir un héritage donné par tous ceux et celles qui ont bâti notre Église. Prévoir l'avenir, c'est bien vivre le présent. Quels sont les défis que la société nous présentent et comment nous essayons d'y répondre. Comment nos prédécesseurs, ceux et celles qui ont bâti notre Église ont répondu aux défis de leur temps. Comment F.X. Ross a répondu aux défis de la Gaspésie ne 1923; comment G. Ouellet a répondu aux défis de 1966.
Je veux m'inspirer du prophète Aggée. quand le peuple juif revenu de l'exil a voulu rebâtir le templ quia vai tété détruit, le prophète leur a dit: Réfléchissez en votre coeur aux chemns que vous avez pris! Vous avez semé beaucoup, mais peu engrangé; vous avez mangé, mais pas à votre faim, vous avez bu, mais pas à votre sou; (...) Eh bein, montez à la montagne, rapportez du bois et réédifiez la Maison. Aggée 1, 5. Si nous regardons depuis le Concile et la révolution du Québec, nous avons semé des structures, des sessions de formation, nous avons bu et mangé grandement et les chrétiens sont partis massivement et sont devenus indifférents à la vie ecclésiale. prenons le temps de bien méditer les chemins que nous avons pris. Après le Concile et la révolution au Québec, l'Église s'est refermée sur elle-même, ses structures et la liturgie. Les socilogues tel Fernand Dumont nous ont averti du danger de cette route. Mais notre structure ecclésiale n'a fait que de la chirurgie esthétique. Ceci n'intéressait pas les chrétiens et ils sont partis.
Devant le défi de l'évangélisation et de la construction de l'Église peuple de Dieu en marche, il nous est indispensable de bien discerner les chemins pris afin de ne pas s'embourber dans les mêmes chemins demain. Comment nous occupons-nous du besoin de spiritualité du chrétien d'aujourd'hui? Comment nous l'écoutons pour connaitre ses besoins et lui donner la nourriture dont il a besoin? Il faut oublier nos vieux schémas, nos structures de porjets en patorale pour nous tourner vers les défis réels d'aujourd'hui. La répone se à nos questions est dans le peuple chrétien qui a quitté. C'est vers lui qu'il faut nous tourner.
Aller à la montagne, c'est se tourenr vers l'Évangile, prendre un temps de recul, écouter le message de Jésus; c'est comme nous dit le Pape François: devenir contemplatif de la Parole et du monde. Faut arrêter de croire que nous avons la vérité et les recettes magiques pour refaire l'Église. L'Église est un peuple en communion, un peuple aujourd'hui qui cherche sa voie et qui veut trouver sa voix dans les décisions qui le concernent. Il ne s'agit plus de faire des stuctures, mais de retrouver la dimension essentielle du sacerdoce batismal dans le monde d'aujourd'hui. Comme prêtre nous devons devenir les serviteurs d'un peuple en marche et non essayer de faire revivre l'Église d'hier. Nous avons essayer et cela n'a pas marché. Le Seigneur nous attend en Galilée; allons le trouver. L'avenir de l'Église est en Galilée.
Je suis le Seigneur ton Dieu qui t'ai fait sortir de l'esclavage d'Égypte, dira le Seineur au peuple Juif. Ex. 20, 1-17. Dans l'Écriture, le Seigneur nous dit: Moi, je ne me fais pas connaitre par de belles paroles ou de bonnes théories bien montées. Je me fais connaitre par un agir, des actions en votre faveur. Ce n'est pas d'abord dans une bibliothèque que vous me rencontrerez quoique cela peut se produire aussi, mais dans votre agir au quotidien.
La découverte du Seigneur est le fruit d'une expérience personnelle. On dit souvent que les gens n'ont pas la foi. C'est sans doute vrai pour plusieurs parce qu'ils n'ont pas fait l'expérience du Christ, on se fit à ce que d'autres nous ont dit ou veulent que nous disions. Nous ne sommespas des haut-parleurs pour reproduire un enseignement. Un chrétien est d'abord quelqu'un qui a fait une expérence du Christ et parle de l'abondance du coeur. Des jeunes vinnent souvent à la télé porter témoignage de leur rencontre avec le Christ ressuscité. C'est beau et vivifiant parce que cela vient du dedans. Les connaissances intellectuelles viennent enrichir et mieux faire comprendre cette expérience.
Je suis le Seigneur ton Dieu qui est source de ta vie, qui t'a donné l'intelligence pour connaitre mon oeuvre autour de toi. qui t'a donné un coeur pour aimer et être reconnaissant de ce qui t'entoure, qui t'a donné des yeux pour admirer la nature et toutes les beautés qui t'entourent ... Je suis le Seigneur ton Dieu et tu n'en n'auras pont d'autres.
Jésus lui dit: Marie. elle se retourne e tlui dit: Rabbonni. Jn 20, 11-18. Marie reconnait Jésus ressuscité quand il l'appelle par son nom. Souvenons-nous que le sdisciples d'Emmaüs l'on reconnut dans un geste de partage. Jésus se fai reconnaitre à nous non par des mots ou des conniassances, mais par une relation personnelle au niveau du coeur. Le Christ est en relation d'alliance avec nous. Les explications thoriques, les réponses de catéchisme viennent expliquer et approfondir la relation. De même la relation avec un ami ou un parent est toujours au niveau du coeur. Notre nom est inscrit sur les paumes des mains de Dieu et c'est avec ce nom que Jésus communique avec nous. Jésus nous dit que la relation avec lui est basée sur la fraternité, l'alliance, donc le fruit d'une expérience personnelle. C'est cela que notre monde cherche, c'est la démarche qu'il nous faut développer.
J'ai entendu les récriminations des fils d'Israël. Ex. 16, 9-15. le Seigneur a entendu le cri de son peuple et lui envoie la nourriture dont il a besoin. Aujourd'hui encore le Seigneur entend le cri du peuple chrétien à travers le monde, aujourd'hui encore le Seigneur veut donner à ses amis le pain dont il a besoin. Dans le désert, Dieu s'est servit de Moïse pour répondre au appel du peuple, aujourd'hui il se sert de nous, de ceux qu'il appelle au service de la communauté pour apporter une réponse aux cris du peuple chrétien. De même que les parents répondent avec amour aux cris de l'enfant qui a peur ou faim, de même le Seigneur répond avec amour aux cris de l'être humain qui crie vers lui. Aujourd'hui encore le Seigneur nous donne ce dont nous avons besoin, ce n'est peut être pas ce que nous demandons mais c'est ce qu'il nous faut. Et le Seigneur nous invite à réfléchir sur le projet qu'il veut vivre avec nous.
Au Jardin de l'Eden, Dieu avait placé l'être humain en face d'un projet à réaliser: Établlir un monde de communion, d'entraide, de respect des personnes, de charité vécu au quotidien etc .. et l'être humain était un être en croissance. Chaque jour devait être un moment de plus dans la réalisation de ce projet. C'était un but à atteindre en communion avec le Seigneur présent au coeur de ce porjet. Jésus est venu nous dire que le règne de Dieu était en nous, que ce projet de Dieu était en nous, que nous étions des êtres en croissance en route vers la réalisation du projet d'amour du Père. Nous sommes des bâtisseurs du règne spirituel du Père dans le monde. Le Seigneur entend notre cri, il se fait proche pour nous accompagner, il attend que nous le reconnaissions dans ce qui se fait autour de nous et avec nous. Actuellement, je crois que nous sommes trop centrés sur le passé, notre histoire et ne voyons pas assez l'action de l'Esprit dans le monde. N'essayons pas de revenir en arrière, c'est peine perdue.
Frédéric Lenoir écrit que les miralces de jésus sont utiles pour trois raisons à son avis:
Attirer les foules et les convaincre qu'il est envoyé de Dieu et pourtant Jésus se plaint que cette génération ne veut que des signes. Mc 8, 11.
Jésus rencontre beaucoup de malades et les guérit, il donne des signes de libération. Il est venu libérer les gens de leur prison intérieure.
Dans ces guérisons il donne un grand signe de compassion envers les gens en difficulté: Il eut pitié de la foule qui était comme des brebis sans berger. Mc 6, 34.
Cependant Jésus n'utilise pas les miracles pour se sauver lui-même de la croix. Sa force spirituelle, Jésus l'utilise pour les autres: notons le pardon sur la croix, son pardon à Pierre après le reniement.
Les miracles attirent les foules et Jésus en profite pour les enseigner. C'est d'abord ce qu'il est et fait avec les gens qui les rassemble, sa parole suscite l'intérêt et change la vie des gens. Il y a là, il me semble, un modèle d'évangélisation. Commencer par rassembler les gens au niveau de leurs besoins, de leur attentes, pour ensuite donner un sens à ce vécu. Nous avons un gros travail à faire en amont de nos célébrations. Il est intéressant et instructif de relire notre histoire pour en dégager l'héritage. Non pas seulement rappeler des faits ou des événements mais dégager une pensée ou une vision, comprendre les chemins pris, en mesurer les effets et à cette lumière regarder le présent et l'avenir. L'Évangile est là pour éclairer notre démarche. Ce sera une belle piste de réflexion.
Nous chanterons aujourd'hui: Le Seigneur est mon berger, rien en saursait me manquer. Allons-nous seulement le chanter ou le vire aussi? Voila une grosse question. Irons-nous à la messe ou vivre et célébrer l'Eucharistie? Nous ne devons pas réduire le sacrement au moment de la célébration. Je suis baptisé et non j'ai été baptisé parce que la force du sacrement me permet de mieux vivre ma réalité d'enfat de Dieu. Je célèbre l'Eucharistie parce que le sacrement me permet de mieux vivre ma réalité d'homme de communion au quotidien. Les sacrements sont une vie que nous célébrons et qui nous donne la force de mieux les vivre.
Dans notre société laïque, nous avons à redécouvrir l'Église et les sacrements. Nous les avons beaucoup réduit à l'acte liturgique, ce qui a fait de l'église est devenu un lieu de service religieux où nous allons chercher notre messe et souvent nous allons à l'église qui nous convient et à l'heure qui nous convient. Nous n'allons pas faire Église et communauté chrétienne, mais au dépanneur chercher notre messe. Les chrétiens ont délaissé massivement cette vision de l'Église. La route sera longue pour retrouver le vrai sens de la mission donnée par le Christ le jeudi sant au soir. Je célèbre l'Eucharistie du Seigneur avec ma famille chrétienne dans mon lkieu de rassemblement et le prêtre est mandaté pour présider notre célébration au nom de l'Église et en communion avec l'Église universelle. C'est ainsi que le Père Carré O.P. traduit la salutation d'ouverture "Le Seigneur est avec vous." lLe verbe au présent. C'est un acte de foi en la présence du Christ dans la commuauté Un acte de foi en la communauté premier sacrement de la présence du Ressuscité.. Et la communauté répond: "Et avec toi, l'Esprit." Nous reconnaissons en toi celui que l'Esprit nous envoie pour présider notre célébration. Prenons la route à la découverte de notre Eucharistie. Bon dimanche
Aujourd'hui s'ouvre la neuvaine à Sainte Anne dans les différents sanctuaires au Québec du moins. C'est un temps de foi indéniable. Des pèlerins afflueront de partout dans les sanctuaires dédiés à Sainte Anne. C'est l'expression d'une foi populaire. La présence actuellement dans ces lieux de proère a perdu de l'importance. C'est peut être le moment pour nous de redécouvrir l'importance de ces temps forts de la vie chrétienne. Nous avons l'habitude de faire des neuvaines pour obtenir des miracles, des guérisons, pour confier nos misères à un saint ou une sainte personne.
La neuvaine doit être un temps fort de croissance personnelle dans la foi et le témoignage chrétien. Prier un saint, c'est d'abord se laisser inspirer par son témoignage de vie pour grandir personnellement dans la commuion avec le Seigneur ressuscité. Nous ne savons presque rien de Sainte Anne sauf qu'elle est la mère de Marie. Une chose est certaine, comme bonne juive elle méditait la parole de Dieu, la révélation divine. Elle doit nous inspirer de nous laisser imprégner par le message de l'Évangile qu'elle n'a pas sans doute ele-même connu. Prier sainte Anne, c'est développer ce goût de la parole de Dieu dans notre quotidien, c'est devenir ainsi davantage des êtres de communion avec le Seigneur et les uns avec les autres. Aujourd'hui l'Évangile de notre liturgie nous présente Jésus qui guérit les malades. Il guérit les corps, les coeurs, les intelligence. Nous somms donc invités à écouter les autres pour apporter le baume de la miséricorde sur les coeurs endoloris, à nous écouter nous même pour guérir nos blessures intérieures. La neuvaine est un temps pour grandir personnellement dans la foi et l'amour et l'Eucharistie est ce sacrement de la guérison intérieure par l'amour et notre communion profonde avec le guérisseur Jésus Christ.
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Pourquoi rester dans l'Église à la suite de toutes les tragédies dont elle est complice ou auteure? Telle est la question que plusieurs se pose, que l'on m'a posée et qui est bien légitime. Mais je dirais: Pourquoi rester au Canada qui a commis tant de crime comme celui des pensionnats autochtones? Où trouver un pays ou une Église qui n'a jamais commis d'erreurs déplorables? "À qui irions-nous tu as les paroles de la vie éternelle? Jésus a aimé l'être humain malgré ou avec ses erreurs et ses péchés et il m'e enseigné de faire de même. "Faites ceci en mémoire de moi." "Que celui qui est sans péché lui jette la première pierre." La célébration de l'Eucharistie ne doit pas être seulement un rite, mais célébration de la vie. Et ce que je célèbre doit être vrai dans mon quotidien sinon "je ne suis qu'une cimbale retentissante." Le Pape François nous en donne un bel exemple. Nous sommes dans cette barque avec Jésus et la tempête fait rage au dehors et en dedans. C'est avec le Christ que nous règlerons la question et non en dehors. C'est dans l'amour de l'être humain dans toutes ses dimensions que nous bâtirons l'Église du Christ aujourd'hui pour demain. Bonne jounée.
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Est-ce que les valeur smodernes peuvent éclairer notre vie chrétienne? Ce mlonde est-il dans le champ? Nous prenons conscience que l'Églsie a mis l'accent sur la morale, ses pratiques et ses lois; le monde d'aujourd'hui met l'accent sur la spiritualité, sur la personne et son développement personnel intérieur. Le monde ne part plus de normes extérieures pour avancer mais davantage de ses valeurs, ses besoins et veut grandir â partir de ses propres valeurs. Nous prenons conscience aussi que dans les pays où la démocratie prend plus d'importance, le religieux diminue. Il y a là un langage important à décoder et à comprendre. La modernité ou la société laïque nous oblige à redécouvrir le christianisme de l'intérieur. Les gens veulent avoir leur mot à dire dans les décisions qui les concernent. Le mnde cherche moins à fonctionner à partir de lois ou de coutumes extérieures mais davantage à partir de leurs valeurs et veulent avancer en fonction de leurs besoins et leurs valeurs moins à partir de normes extérieures contraignantes. Il y a là matière à réflexion et à partage pour l'avenir. Faudra s'y mettre un jour. Au lieu de rejeter le présent s'en servir pour bâtir demain. Bonne journée.
Dieu dit à Moïse: "Va, je t'envoie chez Pharaon pour libérer le peuple juif de l'esclavage." La mission donnée à M»oïse le dépasse de beaucoup. Il est impuissant à la réaliser. Mais Dieu lui répond: "Je suis avec toi." Le Seigneur a tellement confiance en l'être pour lui confier des mission qui le dépasse. Il nous appartient de le reconnaitre et d'être les collaborateurs de Dieu. Au jour de notre baptême nous devenons témoin du Christ ressuscité et notre mission est de le révéler. Cette mission nous dépasse. Et Dieu nous demande des choses qui nous dépassent pour que nous comptions sur lui pour les réaliser. Il y a en nous cette force divine qui nous permet de vivre la mission du Christ malgré les difficultés. C'est cela la FOI.
Dans le livre de l'Exode, Pharaon prend peur devant la population grandissante du peuple juif. Alors il demande de tuer tous les garçons et de ne laisser vivre que les filles. Les garçons peuvent faire la guerre et se défendre et deviennent un danger pour le pouvoir du roi, les filles non à cette époque. Au lieu de voir la population juive comme une force, il la voit comme un danger. C'est ce que nous vivons souvent devant la présence des autres religions ou des sectes religieuses. Au lieu de les voir comme une source de questionnement et renforcement pour notre foi, nous les considérons comme un danger. Le danger pour la foi ne vient pas de l'extérieur, mais de l'intérieur. L'extérieur vient questionner la qualité de ma foi et la raffermir. Le danger est la faiblesse de ma foi qui ne tient qu'à des arguments ou des pratiques. Chaque fois que je suis questionné, je dois raffermir mes convictions, approfondir ma foi, faire une expérience plus forte de la présence du Christ en moi. N'ayons pas peur de l'autre devant qui vient nous questionner, mais pensons à la qualité de notre qui ne sait plus se jsutifier. Bonne journée.