Spiritualité

Dimanche prochain la liturgie nous fait rencontrer et méditer notre baptême. J'ai toujours été mal pris avec mon bsptême. On me l'avait donné le lendemain de ma naissance et j'en entendais pas parlé souvent sinon pour dire qu'une famille faisait baptiser un enfant. Les péparations que nous faiions dans les paroisses étaient assez rudimentaires et se résumaient la plupart du temps à expliquer la célébration. J'ai découvert un peu mieux le baptême depuis quelques années dans les recherches que j'ai effctuées personnellement. D'ailleurs je vous recommande le magnifique chapitre de Rita Gagné, osu dans son livre sur Mathieu: Le temps de Dieu, sur l'Évangile de Mathieu. 

Il faut bien reconnaitre que le baptême est réduit à la célébration comme tous les sacrements d'ailleurs. On parlait beaucoup d'effacer la tache originelle ce qui conduisait au baptême dès la naissance par peur des limbes. On baptisait pour devenir enfant de Dieu en enlevant la tache originelle. Si nous reférons au baptême de Jésus, nous sommes pabtisés non pour devenir enfant de Dieu, mais parce que nous sommes enfant de Dieu. Le baptême nous fait reconnaitre et célébrer ce que nous sommes et nous donne la force de le mieux vivre. Quand nous baptisons un enfant résonne toujours cette phrase: L'enfant  que vous baptisé est mon enfant bien-aimé en lui je mets tout mon amour. Le baptême n'ajoute rien à ce que je suis, mais il ajoute à mon agir. Conscient de ma réalité d'enfant de Dieu, je peux mieux la vivre et le baptême me donne la force d'en témpigner. Le baptême de Jésus est une mission d'être témoin de ce que je suis: un être fait à l'image et ressemblance de Dieu. Je dois et peux agir selon ce que je suis. Le baptême st une vie, une vie de baptisée que j'ai célébrée à une date précise dans le passé. On dit souvent j'ai été baptisé telle date, je crois que le plus juste est de dire: Je suis enfant de Dieu et j'ai célébré cette réalité dans mon baptême telle date. Nous y rviendrons. Bonne journée.  

Une grand'maman un jour rouspétait parce que son garçon n'avait pas fait baptiser son enfant. Je lui demande pourquoi il l'aurait fait baptiser? Parce qu'un enfant ça se baptise dès la naissance. C'était la coutume, mais on ne savait pas trop pourquoi. J'ai même rencontré des personnes qui voulaient baptiser les bébés en cachette des parents au cas ou il mourrait. en discutant avec les gens je réalisait un grand vide spirituel. L'Évangile d'aujourd'hui essait de nous donner quelques indices. Une dame écrivait: L'esprit humain est comme un parapluie, il marche mieux quand il est ouvert. C'est à cela que nous sommes invités à ouvrir notre parapluie.

Luc nous présente le baptême de Jean et celui de Jésus. Plaçons-nous sur les bords du Jourdain où Jean propose un baptême de conversion. Le baptême de Jean demande la converison du coeur pour accueillir le Messie qui arrive, accueillir le salut annoncé par les prophètes. Acceuillir Jésus Christ et son enseignement demandait un changement de vision de Dieu et du monde; fallait se convertir, il fallait ouvrir son parapluie. Le baptême de Jean était un baptême de performance.

Jésus arrive au milieu des gens venu se faire baptiser et apporte un autre sens à l'événement. Remonté de l'eau, le ciel s'ouvre et une voix vient dire: Celui-ci est mon fils bien-aimé, en lui j'ai mis tout mon amour.. Il n'est plus question de conversion ou de performance, mais d'accueil. Jésus nous est révélé comme le Fils bien-amé du Père. C'est la parole que Dieu adresse à chaque baptême. Celui ou celle que vous baptisé est mon enfant bien-aimé. Le baptême nous fait découvrir et célébrer ce que nous sommes. Le baptêmen'est pas un rite qui efface une tache quelque part dans nos vies, mais la célébration  de ce que nous sommes depuis notre conception, disait Jean-Paul 11: L'enfant de Dieu. C'est la reconnaissance et la célébration de la gratuité de l'amour de Dieu en nous. 

Le Père Henri soulard, théologien, écrit: "En fait, dès l'origine, bien avant ma naissnace, en tant qu'homme, je suis déjà image de Dieu, marqué par cette filiation divine dès le premier instant de ma conception. Le baptême ne me fait pas enfant de Dieu. Il est la découverter fabuleuse de cette réalité, la démarche par laquelle je reconnais ce que je suis, ce qui est déjà donné, déjà acquis. Il est l'acte par lequel je ratifie est proclame mon caractère d'enfant de Dieu. Il est la célébration joyeuse et reconnaissante de cette grâce inouïe, en même temps qu'il marque mon entrée dans la communauté de ceux qui se proclament et reconaissent enfants de Dieu."   Cette affirmation fut faite aussi par Saint Jean-Paul 11. Un confrère me disait: "Il est un sceau apposé sur notre réalité d'enfant de Dieu."

Le baptême est une plongée dans le Christ. Quand l'entends parler quelqu'un je sais dans quoi il est plongé: la science, le nouvel âge,  le passé, etc ... Est-ce que j'entends quelqu'un me dire qu'il est plongé dans le Christ? Est-ce que moi je le dis par mon agir? Le baptême n'ajoute rien à ce que je suis, mais il ajoute à mon agir. IL donne du contenu à mon agir. Le baptême de Jésus l'a révélé à lui-même de même aussi pour moi, pour nous, et de ce fait nous aide à le vivre, à en être témoin. Le baptême tout en me faisant reconnaitre et célébrer ce  que je suis me donne la force de mieux vivre ce que je suis. je célèbre le baptême non pour devenir enfant de Dieu mais PARCE que je suis enfant de Dieu. Comme je vais à l'Eucharistie parce que je suis un être de communion, et que je célèbre la confirmation parce que je suis rempli de l'Esprit Saint.

Nous sommes invités aujourd'hui à entendre résonner au fond de notre coeur cette parole: Tu es ma fille, mon fils bien-aimé, en toi je mets tout mon mour. Sommes-nous du batême de Jean ou de Jésus? "Etre du baptême de Jésus, c'est avoir la certitude, toute nouvelle, qu'il n'y a pas un espace de la nature humaine, où l'être humain peut descendre assez bas "sans risquer" d'y rencontrer dDieu." (Rita Gagné.). Alors n'oublions jamais que Jésus est venu nous révéler à nous-même et que nous sommes L'enfant bien-aimé d'un Père.   

Ce matin, nous célébrons la visite des Mages, des sages à la crèche de Jésus. Ils sont venus offrir leurs cadeaux à l'enfant Jésus. D'abord ces gens venus de partout sont un signe que le Seigneur est venu pour tous les êtres humains, de toute race, pays et culture. Hier, c'était les bergers aujourd'hui ce sont des savants. tous sont admis auprèsdu Christ, personne n'est exclus.

Un deuxième message est qu'ils sont venus inspirés par une lumière spéciale venant du coeur. L'étoile est le symbole de cette lumière de la foi qui nous inspire et nous stimule. Nous venons à Jésus sous la lumière de l'Esprit qui nous éclaire et nous inspire. La lumière est la parole de Dieu inscrite en nos coeurs et éclaire notre route dans les diverses circonstances de notre vie. Cette parole est d'abord en nous et monte du dedans de nous.

Un autre message que ces messieurs ont donné c'est qu'ils avaient, ce qu'ils croyaient juste selon leur condition. Les bergers n'avaient que leur coeur à donner, comme les bergers ils ont donné ce qu'ils possédaient. Ils nous invitent aussi à donner de ce que nous sommes et de ce que nous avons à des plus mal en point que nous. 

Les mages sont venus guidés par la tête; ce sont des savants. Ils font une rencontre au niveau du coeur et repartent par un autre chemin. C'est à dire qu'ils ne sont pas repartis de la même façon, avec la même conviction. Je dirais qu'ils sont repartis davantage au niveau du coeur que de l'intelligence. Quand nous faisons une vraie rencontre avec le Seigneur nous prenons un autre chemin.

Hier j'écoutais le témoignage d'un jeune homme qui a l'adolescence avait tout balancé le plan religieux et soudain assis dans une église en silance a fait une expérience du Christ qui l'a fait repartir par un autre chemin et aujourd'hui est devenu témoin du Ressuscité. C'est à cela que nos sommes invités.  

C'est le jour de l'An, la famille entière au pied de la croix s'est réunie, chantions-nous autrefois. Oui, une autre année s'inscrit à notre palmares. Que sera-t-elle cette année? Elle sera ce que nous la ferons à travers les aléas de la vie. Ce que je souhaite aujourd'hui est que nous apprenions à devenir ensemble le plus humain possible. Plus nous devenons humain au sens plein du terme, plus nous devenons divin, plus nous devenons près de Dieu en nous. Éclairé par l'Évangile et soutenu par le présence de l'Esprit Saint nous sommes sur la route de la plénitude de la vie. Je vous souhaite à toutes et tous d'être heureux la où la vie vous a plantés, Heureux d'être capable d'aimer, de partager, de donner, de semer de la joie et du bonhuer. Je vous souhaite une bonne santé du coeur, de l'esprit et du corps et que la bénédiction du Seigneur descende sur vous; cette bénédiction qui rend féconde notre vie à tous les points de vue. Bonne Année. 

Alain Lessard: À tous ceux qui ont si bien su me laisser mourir. Il s'Agit d'un roman plein de sens et de message. Un jeune homme se suicide à cause de sa famille disfonctionnelle qui l'a rendu malheureux. Six mois dans le coma, il entend le discours des sines qui viennent le visiter et leur répond intérieurement. Le jour où il comprend la vie et ne veut plus mourir on doit le laisser partir. Il dit: "La dernière chose que je ressentis, outre une lointaine douleur, fut une larme couler sur ma joue..." Bonne lecture.

De nos jours, avec les collections de crèches qui deviennent des oeuvres d'achetecture, le message de la crèche de Jésus est un peu obnubilé. On fabrique les crèches trop souvent à l'image que l'on s'est fabriquée de Jésus. Un Jésus solennel, un roi, un Jésus lointain qui nous regarde de haut, un Dieu majestueux. Alors faut se faire des crèches qui lui conviennent. L'enfant de la rue, de la DPJ trouve bien loin de lui la bauté de nos crèches et peut être Jésus aussi. Nous aimons mieux le Jésus roi que l'enfant de la crèche. J'ai une belle petite crèche artitisque, mon oeil l'aime bien mais mon coeur est mal à l'aise.

Les mages dimanche demanderont: Où est le roi des Juifs. Les gens de la Bible reflète notre mentalité. Seul Jésus parlera de Pasteur, seul Jésus parlera de berger. Nous nous parlerons de roi ou de souverain. Il y a une fête des rois et non pas des bergers, des pasteurs. Je suis le Bon Pasteur, je vous connais par votre nom. Même  notre credo ne parle pas du pasteur. À l'approche de la nouvelle année, je souhaite que nous décrouvrions le PASTEUR qui marche avec nous sur la même route de la vie. Le pasteur qui a gravé mon nom sur la paume de ses mains. Laissons-nous imprégner par le Jésus de l'Évangile, le Jésus des béatitudes, Le Jésus abaissé auprès de la femme accusée d'adultère, etc. C'est le souhait que je porte pour chacun et chacune de vous. Bonne Journée. 

Deux personnages retiennent mon attention aujourd'hui dans ce récit: Jésus et les bergers. Jésus est né au coeur de la vie dans une foule lors d'un pèlerinage. Luc a voulu placer Jésus au coeur de la vie  dès sa naissance. C'est le monde ordinaire qui les premiers viennent reconnaitre le Messie. Un mot retient mon attantion: ils se HÂTÈRENT d'aller à Bethléem. Ceci nous rappelle que Marie parti en hête vers Élisabeth. Faire l'expérience du Christ nous met en ébulition. 

Notons bien que les bergers ont reçu l'annon de la naissance de Jésus d'une façon verbale, avec des mots. Ceux-ci ne se sont pas contentés  d'une annonce, ils voulurent faire leur propre expérience et sont partis en hâte rencontrer le Messie. Le Christ ne se fait pas reconnaitre par des mots, mais par une présence, dans un agir. Nous sommes invités comme les bergerrs à faire notre propre expérience du Christ ressuscité dans nos vies.  Nous pourrons dire : Je sais que c'est vrai, je l'ai rencontré au coeur de ma vie. Il est important pour notre vie chrétienne de ne pas nous contenter de ce que nous apprenons des autres, c'est un chemin pour vivre notre propre expérience. Chacun de noous va faire sa propre expérience du ressuscité. Si tant de chrétiens ont délaisé la pratique religieuse et n'écoutent plus la voix de l'Église institution, c'est sans doute cette absence d'expérience personnelle; les gens en sont restés à la parole venant des autres. L'enseignement est une piste souvent nécessaire vers l'expérience personnelle du Ressuscité. Cet exemple des bergers est fondamental pour nous aujourd'hui. Nos soeurs et frères chrétiens ont besoin de faire leur propre expérience du Messie en eux.

L'Évangile nous parle des bergers. Aujourd'hui nous parlons davantage de pasteurs. Des gens qui prennent soin de... Les bergers ont l'odeur des brebis comme dirait le Pape François. Ils sont au coeur de la vie tout près des gens qu'ils servent. Pour notre temps d'aujourd'hui, il est essentiel de méditer l'attitude des bergers. L'avenir de l'Église passe par là. Être au ras le sol, près des personnes au jour le jour, comprendre leurs besoins et leur attente pour être en mesure d'y répondre.  Les bergers sont là autour de nous, près de nous et nous évangélisent. Nous sommes des bergers avec nos désirs, nos efforts évangéliques durant cet pandémie pour venir en aide aux personnes dans le besoin. Les bergers ne viennent plus d'Israël, mais de chez nous, de notre village. tous ces parents qui luttent pour mettre du pain sur la table familiale, ces hommes et femmes qui travaillent dans les banques alimentaires ou les maisons d'accueil pour les gens de la rue. Les bergers ne sont pas nécessairement assis confortablement devant leur télé en chaude robe de chambre, ils sont dehors se hâtant pour laisser passer le Messie.

Je ne peux m'empêcher de saluer les parents: Marie et Joseph. Luc nous parle seulement de Marie qui gardait ces événements dans son coeur. Joseph a du en faire autant. Eux aussi ont fait leur propre expérience du Messie Fils de Dieu. Ils ont veillé sur Jésus et l'ont présenté aux visiteurs. Ils sont à leur façon des modèle pour l'évangélisation d'aujourd'hui. Laissons-nous évangéliser par nos bergers d'aujourd'hui qui sont sur la même route que nous.

Comme c'est le premier de l'an et selon la coutume d'offrir des voeux. Je soufaite à toutes et tous d'être des bergers pour apporter à notre monde, la paix, la joie, le bonheur intérieur. et de laisser passer le Messie Jésus au coeur du quotidien. Bonne Année à tous.  

aujourd'hui la liturgie met sou snos yeux Jean le disciples bien-aimé de Jésus. Quand on place devant nos yeux des gens comme lui, ce n»'»est pas pour le simiter, nous ne le pouvons pas. C'est simplement pour nous inspirer. Si à leur époque, dans un contexte précis, ils ont développé un spiritualité à leur mesure, c'est pour aider nous aussi à développer notre propre spiritualité dans notre contexte de vie. C'est en contemplant ces vies de disciples que nous aprenons à développer notre propre approche du Seigneur dans notre milieu de vie.

Notre meilleure école est la vie, les personnes qui nous entourent sont de bons professeurs qui nous apprennent la vie parce que nous sommes toujours une exemple pour les autres et les autres le sont pour nous. Nous sommes parfois un exemple à imiter et d'autres fois un exemple à éviter. Laissons-nous inspirer par ces hommes et ces femmes placés sous nos yeux pour devenir des contemplatifs; contemplatifs de la Paole de Dieu  et contemplatifs du monde comme dit le Pape François. 

Aujourd'hui, dimanche de la Sainte famille, on nous présente la famille de Jésus comme modèle à toute les familles du monde. Quand je regarde de plus près, cela m'embarrasse un peu. La mère devient enceinte avant d'être mariée, le père hésite à prendre des responsabilités; et lors d'un pèlerinage, ils passent une grande journée s'en s'apercevoir qu'il n'est pas avec eux. Que se passe-t-il? Aujourd'hui les familles ne suivent pas facilement le modèle traditionnel familial.

Quand je regarde la famille de Jésus, je me dis que quelque soit le modèle de famille qui fut le nôtre, la famille demeure toujours le lieu de notre enracinement dans la vie et la société. C'est elle qui nous donne nos valeurs, c'est le lieu où se construit tout être humain. Elle doit être le sanctuaire de l'amour. Même à travers ses blessures, la famille restera pour nous le lieu ou aimons nous tournés dans des moments difficiles.

Aujourd'hui dans l'Évangile, Marie et Joseph doivent faire l'apprentissage des relations averc un adulte qui demeure toujours leur enfant mais qui n'est plus un enfant. À douze ans, l'enfant était adulte à l'époque. Les paraents doivent composer les relations avec quelqu'un devenu adulte. C'est souvent un dilemne pour biend des parents qui voient grandir leur enfant et devenir autonome. Jésus dira: J'ai une mission et je dois maintenant être à cette mission. Et pourtant la leçon donnée, il retournera docilement à la maison.

L'adolescnce est souvent pour nous l'âge de la rébellion, l'âge où nous apprenons à découvrir notre être et à viser plus d'autonomie. C'est un âge d'apprentissage fructueux si nous savons le regader positivement. Au plan spirituel, c'est souvent la même chose. Nous apprenons la prière, des façons de célébrer, L'enfant veut avoir son mot à dire dans les engagements qui le concerne et souvent la pratique religieuse imposée de l'extérieur est rejetée.  De nos jours dans le travail d'évangélisation, nous devons tenir compte de cette réalité. Ne serait-ce pas parce que nous avons évités de respecter cette réalité que nous connaissons tant de difficultés en paroisses. Les gens n'agissent plus par imitation comme nous le faisions autrefois; ils veulent faire leur propre expérience. 

Nous devons et pouvons tirer bien des leçons de la fête d'aujourd'hui et de la famille de Joseph et de Marie. Nous poouvons surtou tprier en communion avec toutes les familles de chez nous pour qu'elles demeurent un lieu propice pour faire l'expérience de l'amour. Trop souvent les parents en difficulté svec les enfants sont eux-mêmes blessés et continuent de propager leurs blessures. Souhaitpns que nos familles soient toujours le lieu où nous pourrons grandir en sagesse pour notre plus grand bonheur.  

à la naissance de Jean, dès que Zacharie eut écrit ce mot: "Jean est son nom," il recouvra la parole. La question qui nous est posée aujourd'hui: Quel mot devrions écrire pour que nous cessions d'être muet devant les générations montantes pour faire connaitre Jésus Christ. La parole de l'Église institution n'est plus souvent écoutée, notre message ne passe plus. Comme Zacharie nous sommes un peu muet. Comment aujourd'hui dir ele message de l'Évangile pour qu'il soit entendu et vécu. Souvent il est vécu par mouvement intérieur sans être conu comme tel. le voeu de Noël que j'aimerais faire, serait que nous puissions ensemble trouver les mots pour faire découvrir le Ressuscité au coeur du quotidien.

Le diocèse de Québec vient d'annoncer la fermeture des églises pour la période des Fêtes. C'est une sage décision dans les circonstances. Ce vide devra nous permettre de retrouver une parole, une façon de célébrer en famille pour ne pas faire nécessairement un vide dans nos façons de célébrer les Fêtes. Ce serait merveilleux si chaque famille s'inventait un moment de réflexion, de prière, de communion à leur taille sans suivre le rite habituel des célébrations. Soyons créatifs, ne jouons pas à Zacharie. Bon Noël à vous tous et toutes.