
Jos. Deschênes
Jean est son nom. Luc 1, 57-66.
à la naissance de Jean, dès que Zacharie eut écrit ce mot: "Jean est son nom," il recouvra la parole. La question qui nous est posée aujourd'hui: Quel mot devrions écrire pour que nous cessions d'être muet devant les générations montantes pour faire connaitre Jésus Christ. La parole de l'Église institution n'est plus souvent écoutée, notre message ne passe plus. Comme Zacharie nous sommes un peu muet. Comment aujourd'hui dir ele message de l'Évangile pour qu'il soit entendu et vécu. Souvent il est vécu par mouvement intérieur sans être conu comme tel. le voeu de Noël que j'aimerais faire, serait que nous puissions ensemble trouver les mots pour faire découvrir le Ressuscité au coeur du quotidien.
Le diocèse de Québec vient d'annoncer la fermeture des églises pour la période des Fêtes. C'est une sage décision dans les circonstances. Ce vide devra nous permettre de retrouver une parole, une façon de célébrer en famille pour ne pas faire nécessairement un vide dans nos façons de célébrer les Fêtes. Ce serait merveilleux si chaque famille s'inventait un moment de réflexion, de prière, de communion à leur taille sans suivre le rite habituel des célébrations. Soyons créatifs, ne jouons pas à Zacharie. Bon Noël à vous tous et toutes.
Chercher Dieu.
Chercher Dieu, c'est la foi,
Le trouver, c'est l'espérance,
Le connaitre, c'est l'amour,
Le sentir, c'est la paix,
Le goûter, c'est la joie,
Le posséder, c'est l'ivresse. (Marthe Robin.)
Noël
Noël nous envoie la main en attendant d'entrer dans nos maisons. À l'ocasion de cette visite chez vous, je vous souhaite de goûter un vrai bonheur; de célébrer avec les vôtres ce temps de naissance intérieure.
Noël, c'est la fête de l'Amour incarné pour nous.
Noël, c'est la fête de l'acceuil de l'autre sans condition.
Noël, c'est la fête de la naissance du divin en nous.
Je prie pour que ce Noël 2021 soit pour vous tous et toutes l'occasion de créer en vous un lieu de liberté pour que cet enfant grandisse en toute liberté et paix.
Joyeux Noël à vous tous et toutes et une année remplie de bonheur.
Le vieux Jos. À Ste-Anne des monts.
Emmanuel, Dieu avec nous. Luc 2, 1-14.
Il y a 2000 ans passés, Dieu était tanné de voir mourir les prophètes sous les armes. Il constatait que son message n'était pas entendu et comprit par les êtres humains de l'époque. Il décida de venir lui-même rappeler son projet d'amour et la qualité de relation qu'il voulait vivre avec les êtres humains bâtis à sa ressemblance. Dieu avait voulu un être capable d'aimer comme lui et de vivre des relations enrichissantes avec les autres. Les prophètes étaient venus redire ce projet du Père et les humains les avaient massacrés. Alors il décida d'envoyer son Fils nous ramener à l'ordre.
Je suis venu, dit Jésus, à l'occasion d'un recensement. Les gens se rassemblaient sous l'ordre de l'empereur. Je voulais vous dire simplement que mon projet était de vous rassembler dans l'amour. Il ne fallait pas attendre une loi pour vous rassembler. La seule loi possible est l'amour. Mais le monde n'a pas compris puisque je suis né seul car il n'y avait pas de place pour moi dans les salles de rassemblement. Je voulais vous rassembler dans l'amour et voila que vous m'avez mis à côté.
On vous dit que je suis né dans une étable et couché dans une mangeoire d'animaux. Dès le point de départ, je livrais un message important. Je suis né dans la pauvreté et je m'annonçais comme une nourriture, une force pour vous accompagner. Je ne suis pas né dans un palais ou au Reine Élisabeth, mais dans une pauvre mansarde. Je voulais vous indiquer l'importance de la pauvreté. C'est aussi l'exemple que je vous ai donné durant toute ma vie. La relation que je veux vivre avec vous est basée sur l'accueil inconditionnel de l'autre. L'important n'est pas le compte en banque, la belle voiture ou les beaux vêtements, mais la qualité du coeur.
Dans la mangeoire, nous déposons la nourriture pour les animaux. Je voulais vous signifier que je serais comme une force pour vous soutenir dans la vie. C'est pour cela aussi qu'on m'a fait naitre à Bethléerm, maison du pain, et dans l'Eucharistie je vous en ai donné la marque suprême de l'amour. Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, vous ai-je rappelé souvent.
soudain des bergers sont arrivés au chant des anges. Les bergers ne sont pas seulement les gardiens des moutons, ils sont des pasteurs qui accompagnet les chrétiens sur la route de la vie. J'ai voulu que les premiers visiteurs soient des gens simples et aimants, des gens capables de symboliser ma présence le mieux possible. Avant d'être le signe de la pauvreté et des petites gens, ils sont surtout le signe des pasteurs. Je veux qu'à mon exemple, ils apprennent à connaitre les gens à les aimer et surtout à les accompagner au cours de leur vie. Déjà couché dans les langes blancs, je donnais au monde le sens et la raison de ma cenue.
Aujourd'hui dans votre Bethléem va naitre l'enfant, le Sauveur. Je suis venu vous sauver de vous-même, de vos sécurités, de vos petittes traditions pour vous engager sur la route avec ma mère vers votre cousine . Marie vous fait découvir le monde et vous envoie me faire découvrir au monde. Aujourd'hui mes frères et soeurs ont besoin de témoins amoureux de la vie et de relations réussies. Votre communion à l'Eucharistie vous permet de vvire ces relations comme je vous ai enseigné. Je veux renaitre en vos coeurs dans la paix et dans l'amour.
Toujours l'amour.
Aujourd'hui notre liturgie nous parle de l'amour. Le livre du Cantique des cantiques nous parle du bien-aimé qui bondit sur les montagnes, qui guette aux fenêtres, l'indiscrêt; et Marie part en hâte vers Élisabeth. On ne cite pas le commandement de l'amour, mais on le vit, on l'exprime par des actes. Souvenons-nous que le Seigneur se révèle à travers un agir et non des paroles. C'est dans la qualité de présence que nous découvrons la présence du ressuscité en nous et autour de nous. Des élèves disaient à leur professeur: "Ce que tu es parle plus fort que ce que tu dis." Jésus est venu nous dire l'ampur du Père pour nous. Il nous l'a montré jusqu'à la croix. Sa naissance est une grande preuve d'amour pour l'humanité. Ce matin, repensons à nos preuves d'amour car nous avons l'occasion chaque jour d'en donner. Aimer, c'est accueillir sans condition et savoir donner avec plaisir et sans regret. Bonne journée.
Marie accueille...
L'Évangile de ce matin Luc 1, 26-38, Marie accueille en elle ce qui vient de Dieu. Que tout se passe selon ce que tu as dit. Cet exemple de Marie devrait inspirer toute notre vie de chrétien: Accueillir en nous ce qui vient de Dieu. La vie nous apporte de bonnes et belles choses comme de difficiles et malheureuses. C'est la vie qui nous fait grandir. Jésus ressuscité est présent au cour de notre vie et nous accompagne dans tous ce qui nous arrive. Dieu ne veut pas directement ce qui arrive, cela fait partie de la vie et Dieu nous acocmpagne pour partager à la fois nos joies comme nos peines, nos succès comme nos échecs. La vie est un perpétuel mouvement et la divinité est au coeur de ce mouvement. Aujourd'hui, le ciel est nuageux, mais je sais que le soleil est présent pour éclairer et réchauffer même si je ne le vois pas. Il en est ainsi du Christ ressuscité, même si on ne le vois pas, il est là. C'est l'expéreince de foi que nous avons fait qui permet de le réaliser. Bonne journée.
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Tu n'a pas voulu ..
Tu n'a pas voulu ni agréé les sacrifices ni offrande, mais tu m'as pormé un corps. Le corps que le Christ a formé est la communauté chrétienne, un corps vivant rassemblé par l'Esprit Saint. Ce message est très actuel. Dans la situation d'Église que nous vivons, nos n'avons plus de communauté et surtout nous n'avons pas ce langage communautaire, mais davantage un langage de commerce, travailler à former la communauté est urgent. Nos églises sont devenues des lieux de service religieux, des espèces de dépanneurs religieux. Nous n'avons pas de communauté mais des assemblées liturgiques, et l'Église est plus que cela. Ces édifices dpivent devenir des "maisons du bon Dieu". Des lieux d'accueil, de fraternité, de communion dans tous le sens. Nous devons réapprendre à communier: Communier ensemble comme frères et soeurs en arrivant à la célébration, communier au Christ dans sa parole, accueillir son message, le partager ensemble et l'intégrer à notre vie, puis communier à l'Eucharistie qui nous donnera la force spirituelle nécessaire pour vivre nos communions au quotidien.
Je suis venu faire un corps, dira Jésus. Je suis venu rassembler dans l'amour. Je suis venu faire communauté. L'Église est un rassemblement de personnes autour et par Jésus Christ dans l'amour et l'accueil mutuel. Jésus nous a donné sa mission: faire communauté. Jésus a supprimé le premier état de choses, celui de faire des sacrifices pour mériter; il a établi le second: Faire la volonté du Père. tout nous est donné, il s'Agit de le vivre dans l'action de grâce.
Nos rencontres de Noël même un peu restreintes seront certes des moments pour refaire ou raffermir des liens, rebâtir doucement nos communautés chrétiennes et communier plus profondément au Crist ressuscité et présent en nous. bonne journée.
Marie, femme de la route. Lc 1, 39-45.
Si Marie avait participé à des courses à pied elle serait toujours à la tête du peleton juste derrière Jésus. L'Évanile nous présente souvent Marie sur le chemin. Aujourd'hui Luc nous la présente sur la route vers la montagne vers Élisabeth. On dit quatre jours de marche dans la montagne. Marie se mit en route avec empressement vers la région de sa cousine Élisabeth partager sa joie. Marie aujourd'hui nous libre de beaux messages pour notre temps.
Marie est la femme forte qui donne la vie dans la joie. Elle est présente à Cana, au pied de la croix, à la Pentecôte. Elle est présente chaque fois que la vie veut renaitre. Elle est porteuse de vie dans la joie. Elle nous invite ainsi à devenir à notre tour de sporteurs et des porteuses de vie autour de nous. Dès qu'elle découvre qu'elle est enceinte, elle part partager sa joie averc Élisabeth, mais elle ne se doute pas qu'une autre rencontre va se produire.
Dès son entrée à la maison d'Élisabeth: L'enfant tressaillit en Élisabeth. Marie ne parle pas de Jésus et pourtant celui-ci rencontre jean dans le sein de sa mère. Marie porte Jésus à Jean et cela dans la joie. Aujourd'hui nous nous plaignons souvent que les gens ne connaissent pas Jésus Christ. C'était le cas de Jean. Mais Jé.sus était là à cause de son témoin. Pourquoi n'en serait-il pas ainsi aujourd'hui. Jésus sera toujours là à cause des témoins que nous sommes. Jésus ne veut pas de haut-parleur, il veut des témoins. Marie nous invite comme elle a être témoins du Christ et de le porter au monde pour qu'il le découvre. C'est une joie de laisser passer Jésus et non une obligation. Marie nous dit: Faites-le dans la joie. Joie de partager un si grand bonheur d'être devenu un tabernacle vivant. "Soyons témoins de Jésus Christ," chantons-nous souvent.
Un mot à la mode aujourd'hui est ÉVANGÉLISATION. Nous organisons de sessions, des programmes de catéchèse pour parler de Jésus christ. Nous oublions trop souvent que Jésus demande des témoins qui le portent au monde et font tressaillir l'enfant au coeur des autres. Nous voulons que les autres deviennent comme nous, croyant aux mêmes doctrines et oublions de laisser naitre Jésus Christ en eux. Il ne s'agit pas de conduire les gens aux sacrements que de leur faire découvrir le Christ qui les habite, Lui les conduira aux célébrations. Comme Marie, jedois découvrir aussi ce qui me rend heureux. Quand je rend service à une personne seule et malade ou âgée, quand je permet à un enfant de grandir en dedans? La joie que je ressens doit être comunicative.
Marie et «élisabeth étaient conscientes que quelque chose de spécial se passait entre elles. Nous influençons nos milieux beaucoup plus par ce que nous sommes que par nos paroles. Marie est femme de la vie, du quotidien, de la route. Elle nous donne un bel exemple de témoignage. D'abord prenons conscience que nous sommes aussi enceints de Jésus Christ. Nous le portons au fond de notre coeur. Nous devons en faire l'expérience sinon nous ne pourrons jamais le porter aux autres. Nous avons à le faire découvrir, faire découvrir aux autres ce qu'ils sont: Les enfants bien-aimés du Père. Nous n'avons pas à leur donner ce que nous avons et qu'ils n'ont pas; nous avons à leur faire découvrir ce qu'ils sont.
Dans quelques jours nous célébrerons le deux millièmes anniversaires de la naissance de Jésus. Méditons l'exemple de Marie, femme de foi, femme de la route, parce que le temps est venu pour nous de porter Jésus aux femmes, aux hommes et aux enfants autour de nous.
Quel est votre avis?
C'est la question que Jésus pose à ses visiteurs aujourd'hui. Un homme avait deux fils, le premier refusa la demande du père et puis prit de remord y alla; le second dit oui, mais n'y alla pas. Quel est votre avis, le quel a fait la volonté du Père? Le premier répondirent-ils. C'est souvent ce que nous vivons présentement. Nos églises se vident, sont vendues, les gens ne répondent plus à notre appel. Et cependant beaucoup répondent à l'appel du Christ sur le terrain dans une action charitable selon les besoins de leurs frères et soeurs. Le temps de Noël nous le présente d'une façon exceptionnelle, mais c'est tout au long de l'année aue les chrétiens disent oui à la demande du Père dans ses enfants.
Ceci nous fait comprendre que le coeur de l'être humain est bon. Trop souvent la société le transforme. Nous voyons monter la violence, l'intimidation dans les écoles, est-ce que nous les adultes n'avons pas donné l'exemple aux jeunes? Il faut multiplier les travailleurs de rues, les policiers, les sommes d'argent pour réparer le tissu humain lacéré par la vie. Regardons les réseaux sociaux, toutes les bavures que les adultes vomissent sur les autres et les jeunes suivent l'exemple. Quel est votre avis nous dirait Jésus ce matin?
Ma conviction est que les Églises ne donnent pas le bon exemple aussi. Nous nous chicanons entre Église sur des énoncés théoriques supposément de foi. Même à l'intérieur d'une même Église entre paroisses dans la situation nouvelle que nous vivons, le langage n'est pas toujours chrétien. J'entends même des prêtres être négatifs devant les paroissiens parce qu'ils ne savent pas tenir compte de l'histoire et des blessures du passé. Notre monde a un urgent besoin d'amour, d'écoute, de bonté, nous devons mettre notre négativisme dans le garde-robe pour sortir la mante de la miséricorde et les bandage de l'amour pour cicatriser les plaies. Le temps est venu pour nous de montrer que nous sommes chrétiens.
Accompagner.
Une humanité en processus d'accompagnement ne demande pas de recettes pour résoudre ses drames. Elle désire boire aux sources pures de la vraie spiritualité, pour se désaltérer dans son désert et rapprendreà parler. Parler de soi, parler avec, écouter parler, voila l'urgence absolue.