
Jos. Deschênes
Deux icones.
Aujourd'hui, fête de Pierre et Paul, deux icones de la vie en Église.
Le message central de Pierre fut d'enseigner et de révéler que le christ que les juifs avaient mis à mort est vivant. Toute la prédication de Pierre porte cette marque de foi au christ ressuscité. Il n'as pas eut peur de se prononcer devant les grands qui s'opposaient à son enseignement.
Paul a été un grand convertit et un pasteur au coeur de feu. Il rencontré le Seigneur sur la route de Damas et toute sa vie fut consacrée à faire découvrir la présence du Christ en nous.
Leur action fut de bâtir des communautés: rassembler les chrétiens autour de Jésus Christ et leur donner un pasteur choisi parmi eux pour les accompagner.
Fêter ces grands apôtres, c'est les prier, prier avec eux. Ils savent mieux qu enous ce dont nous avons besoin dans notre contexte de société et d'Église, c'est pourqui j'aime prier en communion avec eux pour nous aider à réaliser le plan de Dieu aujourd'hui. J'aime ausis m'inspirer de leur foi et de leur action pour nourrir ma vie. Nous oublions trop souvent de nous inspirer de la vie de ces grands hommes pour nourrir notre vie. C'est dans la lecture des Actes des Apôtres que cette nourriture iendra en nous pour nous faire avancer.
En mission. Lc 10, 1-9.
Comme être humain, nous avons tous une raisoos d'être sur terre, nous avons une mission. Nous avons à prendre soin de la terre avec ses richesses. Il nous incombe d'en faire un bon usage. À paritr de ce que nous révèle notre être spirituel, une autre mission nous attend. Nous avons aussi des valeurs et des richesses intérieures à protéger et à partager. Ces richesses, nous avons à les découvrir et les faire découvrir autour de nous.
Dans l'Évangile de notre dimanche, Jésus envoie ses disciples deux par deux, c'est à dire en communauté. C'est dans la communauté qyue ces valeurs spirituelles sont davange vécues et partager. Nous sommes des êtres de relation et non des ilots indépendants. Le premier élément que le Seigneur nous indique de notre mission est de faire communauté, de vivre la communauté. Un des fruits de l'amour est la relation dans la charité, c'est faire communauté. C'est l'une des grandes caractéristiques de notre mission et un grand défi pour notre temps.
Une autre grande leçon que Jésus nous done aujourd'hui est le respect des autres.: Si on vous accueille, restez à la maison, sinon partez ailleurs. Laissez-leur même la poussière de vos souliers. C'est à dire, laissez leur la responsabilité de leur décision. Le Seigneur ne demande pas d'imposer notre façon de voir ou de croire, mais de la faire découvrir en respectant le rythme de chaque personne. La mission est de faire découvrir que le règne de Dieu est en nous. "Vivez dans la paix." L'envoyé est un missionnaire de paix et non de discorde. Le règne de Dieuest en vous, dit Jésus. La présence du ressuscité est en nous, il s'agi de la découvrir et de la faire découvrir autour de nous. ne le cherchons pas au ciel à moins que le ciel soit en nous.
Il ne s'agit pas de faire du prosélytisme et de vouloir imposer notre façon de faire aux autres, mais de les accompagner dans leur découverte du Seigneur, merveilleuse présence en nous. Ceci implique que nous écoutions bien les personnes à qui nous nous adressons afin de les rejoindre dans leur questionnement. Nous avons souvent l'habitude d'avoir la réponse avant même que la question soit posée. Le bon, le bon accompagneur est quelqu'un qui sait écouter longuement avant d'enseigner comme l'a fait si souvent le Christ. L'envoyé n'a pas à donné des doctrines ou des lois, mais à faire découvrir quelqu'un. Le Christ ressuscité et vivant en nous.
Le Seigneur nous dit simplement que nous sommes des serviteurs et des témoins non des propriétaires de savantes théories. C'est le chemin que nous devons retrouver comme chrétiens. Nous sommes depuis longtemps sur la route de l'obligation et face à l'indiférence des chrétiens nous devons changer de route pour prendre celle de l'évangile et moins celle des rites sacramentels. Quand la célébration de l'Eucharistie se termine, la messe commnce, la mission commence et l'Eucharistie nous a donné la force de la bien vivre.
Notre pain.
Chaque jour et même quelques fois par jour nous disons: Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Et avant le repas, nous disons parfois: donne du pain à ceux qui n'en n'ont pas. Lors des multilications des pains, Jésus dira: Donnez-leur vous même à manger. Et chaque fois, le pain se multiplie entre les mains des disciples. Jésus Christ nous a donné sa mission et les richesses de la nature que nous devons partager. N'oublions jamais que si des êtres humains jeunes et moins jeunes meurent de faim, c'est souvent parce que certains accumulent des richesses en appauvrissant les pauvres. C'est trop souvent la cupidité des uns qui fait mourir les autres de faim. Je réécrirais cette phrase pour nous inviter à la solidarité, au partage surtout ceux et celles qui accumulent sans raison des trésors qui pourrissent dans les banques alors que d'autres ont faim.
Ce matin, je vais dire: Seigneur, donne-nous l'esprit de partage pour que chacune et chacun ait son pain quotidien. le pain du corps mais aussi le pain du coeur, de l'intelligence et surtout ne nous laisse pas nous dérober à notre mission. Et je continue: Que ton pardon m'apprenne et me donne la force de pardonner ceux qui me blessent parce qu'ils sont déjà eux-mêmes des gens blessées. Amen.
C'est en ce moment. Luc 9, 51-62.
C'est maintenant que j'ai besoin de toi. En lisant l'Évangile de ce dimanche, un souvenir est remonté à la surface de ma vie. Un jour, je fais une marche sur un quai dans la paroisse où je me trouvais. En sortant du quai je rencontre une voiture qui file vers le bout du quai. Quelques minutes plus tard, alors que je déhambulais lentement sur le trottoir, une voiture s'arrête près de moi et l'homme me dit: "Jos aurais-tu quelques minutes pour moi." J'allais à un rendez-vous, mais je prends le temsp de m'asseoir avec lui. Il me dit: Ma femme vient de me quitter, et j'allais me jeter au bout du quai avec mon enfant. Quand je t'ai vu, je me suis dit que tu pouvais sans doute m'aider. J'ai pensé à mon rendez-vous, qu'il attende, c'est à ce moment-ci que Dieu a besoin de moi. Et j'ai pris le temps nécessaire avec lui. Je me suis rappelé un enseignement de Jean Vanier commentant l'Évangile du Bon Pasteur aux prêtres, C'est à ce moment-là que Jésus a besoin de vous et non le lendemain.
Sur la route de l'Évangile de notre dimanche, Jésus rencontre trois bons mmessieurs à qui il dit: Aujourd'hui, j'ai besoin de toi. L'un dit: Je te suivrai partout où tu iras. Il ne sait pas en quoi il s'engage et Jésus le rappelle à l'ordre. Le second lui dit: Laisse-moi aller enterrer mon père. Et le dernier: Laisse-moi aller faire mes adieux aux gens de ma maison. Ces personnages bien intentionnés ont d'autres intérêts plus importants. Très souvent dans nos vies nous avons des relations qui nous semblent importantes et viennent briser notre mission. le moment le plus important de notre vie est le moment présent, celui que je suis en train de vivre. Combien de fois aimerions-nous être partout à la fois, répondre à toutes les demandes ou les attentes. Au téléphone j'essaie de répondre à deux ou trois appels à la fois, ... Apprendre à vivre le moment présent est souvent difficile mais combien important.
J'ai entendu souvent et je l'entends encore: Si j'étais le bon Dieu celui-là je lui ferais sécher la langue, ou je lui couperais la main, je lui arracherais un oeil, ... C'est ce que les apôtres ont exprimé à Jésus. Devant le refus d'accueil des Samaritains, ils dirent à Jésus: Veux-tu que nous ordonnions qu'un feu tombe du ciel et les détruise. Jésus est en route vers Jérusalem et les Samaritains détestent les juifs religieux, alors l'accueil est très mitigé. C'est aussi parfois notre réaction comme je le disais auparavant. Mais Jésus n'est pas venu pour punir ou détruire, mais aimer et faire grandir. Jésus ne veut pas simplement pardonner, il veut surtout accompagner pour faire grandir et changer les mentalités. Dans notre monde d'aujourd'hui où la violence, les guerres, les agressions se multiplient, un monde où les échecs, la pauvreté, les frustrations font monter la colère et souvent la vengeance, nous avons beosin de méditer longuement ce texte d'Évangile pour changer notre mentalité et accompagner ces personnes blessées.
Jésus aujourd'hui Jésus chemine avec moi sur la route de ma vie et m'adresse à l'occasion la même demande: Suis-moi, c'est aujourd'hui que j'ai besoin de toi. Cette invitation m'arrive d'une personne malade, d'un vieillard seul et s'ennuie, un jeune couple en diffculté et que sais-je encore. C'est à moi a décider si j'ai d'autres engagements plus pressant ou qui m'intéressent davantage. Je suis un être de relation et de communion, l'Eucharistie est le sacrement de la communion qui me rend plus apte à répondre OUi à cette invitation de communion ou d'aide que le Seigneur m'adresse et qui m,arrive pas un voisin, un proche ou encore par quelqu'un que je ne voudrais pas rencontrer.
Le synode.
Notre Pape a lancé une entreprise d'envergure en Église dernièrement, un synode à l'échelle mondiale. Notre Pape veut que les chrétiens se réunissent en groupe de partage pour dire comment ils voient l'Église et les changements qu'ils aimeraient voir arriver. Un peu partout dans le monde, des groupes se sont mis en marche pour discuter et faire un bout de cheminensemble. Ces groupes seront-ils écouter? Les Évêques d'Allemagne ont fait un gros travail dans leur diocèse et ont publié un rapport. Immédiatement 99 cardinaux et évêques ont écrit et signé une lettre collective pour les condamner. Pas de commentaires.
Notre Église a beosin d'être décentralisée. Nous sommes dans une pyramide de pouvoir et comme prêtre nous devons faire sauter les barricades du cléricalime érigés entre nous et le peuple chrétien pour devenir les serviteurs du peuple chrétien comme l'a écrit Jean-Paul 11 et aussi comme l'a demandé le texte sur la vie et le ministère des prêtres du concile.
Comme Église nous avons aussi le devoir de donner aux femmes leur place comme être humain au sein de l'Église. Nous devrons méditer profondément le texte concernant la femme accusée d'adultère où Jésus lui redonne sa dignité de femme et non d'objet de l'homme dans un monde patriarchal. Nous avons beaucoup la phobie du péché.
Nous avons mis l'accent sur la pratique religieuse et ainsi "chosifié et instantifié" les sacrements et ceux-ci ont étouffé la spiritualité. Aussi en plaçant l'accent sur la vocation religieuse et sacerdotale nous avons oublié la grande vocation chrétienne à la sainteté qui est simplement de vivre sa spiritualité. Une démarche importante sera de découvrir cette belle vocation chrétienne à la sainteté par le vécu des valeurs déposées en chacune et chacun de nous. C'est la spiritualité. Nous vivons dans la spiritualité de l'échelle à monter avec des mérites et des titres d'honneur, alors que nous deovns retrouve r la piritualité de la danse en rond où chacun à une place dans la ronde et où le pasteur est au coeur pour accompagner la ronde.
Nous avons à redécouvrir un pain que Jésus nos a donné et oublié depuis des siècles: L'Évangile. prenez et mangez nous a dit le Christ. La Parole de Dieu est notre première nourriture, elle est inscrite au fond de notre coeur.
Ce sont simplement quelques idées que je me permets de partager. Il serait intéressant que des gens loin de l'Église se regroupent pour partager leur vision de l'Église et de la vie chrétienne. ...
J'ai lu pour vous
François Gravel: Deuxième verre. Ed Druide. 2022. C'est un roman basé sur des événements vécus qui raconte l'histoire d'une famille où les hommes sont alcooliques. tout le monde buvait. Si on voulait être un homme, il fallait boire. D 'une lecture facile, certains chapitre nous rejoingnent au tréfond de nous même et apportent une laçon. Bonne lecture.
Le pain.
Ce matin, je veux m'asseoir auprès de Jésus au coeur de la foule pour me laisser nourrir. Je veus aussi m'inspirer de sa pédagogie. Jésus enseigne une foule. Il leur donne une nourriture pour le coeur et l'esprit. Quelle nourriture ai-je besoin aujourd'hui?
Autour de moi, les gens ont délaissé la pratique religieuse et semble ne plus croire en rien sinon en eux même. La colère et la violence augment sans cesse dans nos grands centres urbains. C'est un signe de frustration et de mécontentement. La personne est jugée à son rendement et pas suffisamment come personne humaine. Dans ce monde bouleversé et en recherche, quelle nourriture avons-nous besoin? Devant la soif de mes frères et soeurs, quelle nourritue ai-je à leur présenter?
Jésus nous donne la nourriture de l'accueil inconditionnelle et de l'amour. Derrière l'acte à punir, il y a une personne blessée qui a besoin d'amour. La personne qui a délaissé la pratique religieuse ne veut plus croire ce que l'on dit mais ce que l'on vit. La personne ne veut plus croire un enseignement, mais a besoin d'une expérience de vie. La personne ne veut plus assister à des rites, mais célébrer, fêter sa vie. Je suis donc inviter à une conversion intérieure à l'écoute de l'Évangile parce que c'est Jésus qui me parle. Et ce matin dans l'Évangile il me dit: Il y a autour de toi des gens qui ont fam et soif, donne-leur à manger. Mais donne-leur la nourriture qu'ils ont besoin, celle qu'il peuvent digérer, non pas seulement ta nouriture ou celle dont tu penses qu'ils ont besoin, mais celle dont ils ont besoin. Pour cela, nous avons besoin de nous mettre à l'école de Jésus, de l'écoputer nous enseigner, nous nourrir de sa parole et de son amour. si nous voulons nourrir notre monde, nous devons sortir des sentiers battus, des réponses toutes faites, des lois qui nous obligent à ceci ou cela, et prendre la route du sens des événements et non plus obéier à une loi mais agir par conviction.
Seifneur, aujourd'hui, donne-nous la nourriture dont nous avons besoin.
À lire et à méditer.
Sylvain Rivière: D'Erreance en appartenance. Ed. La Grande Marée.2021. Sylvain rebrasse les cendres de ce feu intérieur qui l'anime pour la Gaspésie. Dans un langage poétique bellement exprimée, l'auteur nos entraine sur la route difficile des journées en Gaspésie. Se balladant entre la pauvreté et les rêves la population avait du coeur au ventre, comme on dit, et a voulu bâtir sur les rives du St-Laurent, dans la beauté du paysage un lieu où il fait bon vivre. C'est bon à lire.
Les funérailles.
Les Évêques du Québec ont réaffirmé l'importance actuellement de célébrer les funérailles sans l'Euchariste et donc sans la communion sacramentelle. Évidemment ceci vient brusquer certaines personnes habitués à l'Eucharistie. Cette nouvelle façon de célébrer répond mieux à mon avis à la situation ecclésiale que nous vivons.
La célébration des funérailles est une célébration d'adieu avec une famille endeuillée. Les participants à cette célébration sont en grande partie des personnes qui ont délaissé la pratique sacramentelle depuis un ertain nombre d'années. En ce qui me concerne, les dernières funérailles que j'ai présidées avec Eucharistie m'ont rendu très inconfortable. Comme président, je suis très mal à l'aise devant une foule qui ne pratique plus et à qui ont impose une messe. Ces gens sont présents non pour la messe ou la prière, mais par sympathie pour la famiile ou par lien de parenté. Si je veux respecter ces personnes dans leur cheminement de foi, je vais en brusquer d'autres à cause des habitudes créées. Le rituel de la messe n'est plus adapté à la psychologie et à la sensibilité de beaucoup de gens. J'ai fait l'expérience avec ma belle-seour l'été dernier où j'ai ajusté avec la famille une célébration de la Parole conformément à leur foi et leur besoin.
"Une célébration de la Parole n'est pas une célébration à rabais." Nous avons à découvrir de nouvelles façons de communier au Christ. Il est présent d'une présence réelle dans sa parole comme dans l'Eucharistie. Nous communions au même Jésus Christ dans la Parole que dans l'Eucharistie. La première présence du Christ ressuscité est dans l'assemblée réunie pour la prière. Une autre est dans la Parole proclamée. La Parole à la célébration n'est pas la lecture d'un texte, mais une personne qui me parle: Jésus Christ. Jésus est présent dans sa Parole sous l'apprence des mots et dans l'Eucharistie sous l'apparence du pain. Ces célébrations nous permettent de vivre d'autres façons de communier au Christ dont nous ne sommes pas habitués.
Comme nous sommes habitués à l'obligation de la messe du dimanche, plusieurs se disent que la messe des funérailles le samedi compte pour la messe du dimanche. Nous sommes au niveau d'une obligation, d'un rite et non d'une célébration de la communauté. Une funérailles est une célébration en soi, un mariage est une célébration en soi, et la messe est une célébration en soi. Nous avons fait de la messe un rite et un obligation; nous célébrons la messe pour beaucoup trop de raisons et d'occasions et l'avons en partie vidé de son sens et de son dynamisme. La messe doit redévenir la célébration de foi d'un peuple rassemblé autour du Christ ressuscité et non un rite que l'on met à toutes les occasions de se rassembler.
Ce que nous vivons présentement en Église est une occasion en or pour redécouvrir le sens profond de l'Eucharistie et des autres sacrements. Nous avons besoin dans nos paroisses d'un bon temps de réflexion et de catéchèse pour redécouvrir le sens profond des sacrements et de l'Église. Comme pour les disciples d'Emmaüs, nous avons besoin d'un long réchauffement à la parole de Dieu comme chemin de conversion pour apprendre à célébrer un événement avec nos frères et soeurs au lieu de répéter un rite que la plupart ont abandonné. Nous en reparlerons.
Cinq pains. Lc 9, 11-17.
Notre Évangile d'aujpurd'hui commence par ces mots: Jésus parlait aux foules du règne de Dieu. Et plus loin, il multiplie les pains. Il est intéressant pour nous de regarder la pédagogie de Jésus. Il commence par nourrir le coeur, l'esprit avant de nourrir le corps. Nous sommes dans un endroit désert. N'est-ce pas la situation où nous sommes souvent? Notre vie est parfois un endroit désert où noua avons faim. Les chrétiens pour un grand nombre sont dans un endroit désert, un lieu vide. N'aynt plus de pratique sacramentelle, ne connaissant pas pour le plupart la spiritualité, ils sont dans le désert. Ils ont besoin de la nourriture spirituelle, la nourriture du coeur, de l'Esprit qui nous met en communion. Ils ont besoin de s'asseoir en communauté de cinquante.
Je suis venu, dira Jésus, pour que vous ayez la vie et la vie en abondance. Comme Jésus veut que nous soyons pleinement vivant, il nous donne les nourritures dont nous avons besoin. Dès sa naissance, l'Évangile dans des symboles nous présente Jésus comme nourriture: Il est né à Bethléem, maison du pain, il est couché dans une mangeoire, lieu où l'on dépose la nourritre; à douze ans nous le retrouvons au Temple en train de nourrir les grands prêtres, et plus tard il donne du pain, pardonne, redonne confiance .. Jésus apporte à tous la nourriture dont chacun a besoin pour grandir. Il se présente comme nourriture pour notre route quotidienne.
À la fin de sa vie, il se donne comme nourriture. Tout ce qu'il est, tout ce qu'il a enseigné devient nourriture pour l'être humain. Saint Jérôme -traducteur de la Bible- écrira: Pour nous, j'estime que l'Évangile est le corps du Christ et que les Saintes Écritures sont sa doctrines. quand le Seigneur parle de manger sa chair et de boire son sang, cela peut s'entendre certes du mystère de l'Eucharistie. Cependant, son vrai corps et son vrai sang, ce sont aussi la Parole des Écritures et ses doctrines.
Jésus se présente comme le pain venu du ciel. Le pain qu'il nous donne n'est pas seulement le pain que l'on mange; Il nous donne le pain de 'Esprit dans ses enseignements, le pain du coeur dans son amour et ses pardons, le pain psychologique dans sa force devant les adversités ou les moments de découragement. Jésus assure une présence réelle dans sa Parole comme dans l'Eucharistie. Quand je communie à la Parole de Dieu dans la méditation ou le partage, je communie au même Jésus Christ que dans l'Eucharistie. Dans la Parole, Jésus est présent sous l'apparence des mots et dans l'Eucharistie, il est présent sous l'apparence du pain. Sauf nous dit Paul V1 que cette présence n'est pas "subtantielle." Ceci nous fait mieux comprendre l'importance des célébrations de la Parole et mieux goûter celles de l'Eucharistie. S'il nous faut prier la Parole, la méditer, il est aussi nécessaire de la célébrer. Il est donc souhaitable que nous vivions des FÊTES DE LA PAROLE comme on va fêter avec des parents ou des amis sans nécessairement prendre un repas. Jésus a d'abord nourrit le coeur et l'Esprit avant de nourrir le corps.
Un messagfe très intéressant à noter dans cet Évangile. Jésus vient nous dire que nous avons en nous tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre notre vie. Il ne renvoie pas la foule, il ne va pas au dépanneur chercher du pain. Il dit simplement: vous avez tout ce qu'il vous faut pour nourrir la foule. Quelque soit la situation, la vie nous a donné tout le"Kit" nécessaire pour la vivre. les disciples ont eu besoin de la présence de Jésus pour le leur faire découvrir comme nous avons besoin souvent de quelqu'un d'autre aussi pour nous aider à le comprendre. C'est pourquoi les rencontres de partage de la Parole en groupe sont une nécessité pour nourrir notre intelligence et notre coeur.
Jésus dit: Faites-les assesoir par groupes de cinquante. Jésus les réunit en communauté et la pain se multiplie dans les mains des disciples. Nous sommes là en présence du mystère de la communauté. Jésus nous dit qu'il ne s'agit pas simplement de nourrir, de donner de la nourritre, mais aussi et surtout de bâtir des communautés attentive aux besoins des personnes. Jésus répond à la faim des personnes, il leur donne la nourriture dont ils ont besoin. Quelle belle exemple pour inspirer notre agir pastorale. Dans notre société, il est nécessaire d'écouter les gens pour savoir quel genre de nourriture ils ont besoin. Nous ne pouvons pas décider de leur faim. Assoyons-nus en petite communauté, découvrons ensemble notre faim et nous découvrirons la nourriture en nous ou auprès de nous pour répondre à notre faim. Nous aurons pafois besoin de quelqu'un d'autre pour éclairer notre route, non pas quelqu'un qui nous dit quoi manger, mais nous fait découvrir notre faim et nous accompagne.
Il a resté de la nourriture pour tout le peuple d'Israël.