Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 06 septembre 2022 16:56

Encore l'Église!

L'Église autrement? Réflexions sur les communautés chrétiennes postpandémie. Novalis. Un groupe de seize chrétiennes et chrétiens se sont exprimés sur la vie des communautés au sortir de la pandémie. Ce sont tous des personnes engagées soit dans l'Église , en paroisse ou dans des institus bibliques. Il nous donnent des réflexions extrêmenent intéressantes sur les leçons données par le confinement.  La pandémie a fait ressortir avec acuité le vide spirituel des chrétiens.  Lors de la fermeture des églises, nous avons réclamé la réouverture en conformité avec les restaurants ou les salles de spectacles, mais on n'a pas parlé des besoins spirituels de chrétiens au coeur de cette pandémie.  Cette situation est une situation prophétique dont il aurait fallut tirer partie davantage. C'est à lire et méditer et partager en groupe.

 

mardi, 06 septembre 2022 14:15

Changer notre regard. Luc 15, 13-32.

Les premières lignes du texte de Luc sont extrêmement importantes. Jésus s'arrête chez les publicains et les pécheurs et, pire encore, mange avec eux. Les  pharisiens e tles cribes récriminent contre lui. Ce n'est pas normal qu'un prophète comme Jésus s'arrête avec la lie du peuple pour prendre un repas. Alors Jésus les invite à changer leur regard.  Cett situation e vit encore aujourd'hui. Nous avons souvent le regard du pharisien devant les gens non mariés à l'église, les personnes qui ne viennent plus à la messe,  Les mariés de même sexe, etc Jésus nous invite à changer notre regard. Là où nous voyons une faute à punir, Jésus voit une plaie à guérir. Là où nous voyons un malfaiteur ou un pécheur,  Jésus voit un enfant de Dieu blessé par la vie. Jésus nous invite à changer notre regad sur les autres.

Jésus veut répondre à ces bons messieurs sans les blessés, alors il prend une parabole. L'évangéliste Luc a regroupé trois paraboles dans lessquelles nous lisons la même phrase: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue. Et plus loin avec la dame, il ajoutera: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la pièce de monnaie que j'avais perdue. Et dans la parabole du fils cadet, Il dira au fils ainéIl fallait festoyer et se réjouir, car ton frère que voila était mort , et il est revenu à la vie, il était perdu, et il est retrouvé. Dans ces trois paraboles, c'est la fête des retrouvailles. Remarquons la joie du pasteur qui retrouve sa brebis, de la dame avec sa pièce de monnaie et le père avec son fils.  Jésus nous invite à changer notre regard, celui qui vous accueillera n'est pas un juge mais un père, un pasteur. L'important pour lui n'est pas d'abord ce que vous avez fait mais ce que vous êtes. Admirons l'attitude du père au retour du fils. "C'est mon fils." C'est ainsi que nous devons nous accueillir les uns les autres. À ces pharisiens qui levent le nez sur les publicains et les pécheurs,  Jésus propose une attitude chrétienne. C'est à moi aujourd'hui qu'il la propose. Changeons notre regard pour prendre le regard du Christ.

Le fils cadet demande sa part de biens et part. Il est tanné de vivre comme un employé et voit son père comme pourvoyeur. Aucun dialogue ne s''établit entre le père et le fils ou avec son frère. Un employé quitte le travail, on le paie et il s'en va.  Quand il revient, il est invité à découvrir un père. Pour le père, c'est son fils qui revient; mais le fils est capable maintenant de voir son père comme un père. Son regard change et il peut vivre une vie de famille.  Avant son départ, il était un employé et voyait son père comme un pourvoyeur, aujourd'hui il découvre un père. Son regard est devenu celui d'un fils. Pour le père, ce qui compte ce n'est pas ce qu'il a fait, gaspiller son argent, mais ce qu'il est son FILS. C'est ainsi que le Père nous traite toujours et comme cela aussi que nous devons traiter les autres. Changer notre regard pour avoir un regard de frère ou de soeur. 

Le fils ainé est un peu le pharisiens ou le scribe du début de l'Évangile. Moi, je suis resté fidèle et tu fêstoies avec celui qui a gaspillé ton argent. Il ne reconait pas son frère. Il est au niveau du faire. Son regard n'a pas changé. Nous sommes souvent ce fils ainé qui va à la messe et a des droits. On se dit souvent, ces gens ne vont plus à la messe, ne croient plus en Dieu, moi, je paie ma dîme et je vais à la messe.etc... Jésus nous invite à changer notre regard et notre coeur pour voir un enfant de Dieu trop souvent blessé et qui se cherche.

Les paraboles de Jésus sont des messages qui s'adressent à nous pas seulement aux gens de son temps. Dans la situation d'Église que nous vivons, nous avons besoin de changer notre regard et notre coeur nous inspirant du regard de Jésus. L'autre est un frère ou une soeur et même un fils que nous devons accompagner. Si je vais communier en ce dimanche, c'est dans cet esprit que je le ferai pour éviter de simplement manger une hostie. Bon dimanche.   

  

dimanche, 04 septembre 2022 15:59

L'Église autrement?

L'Église autrement est une collection de points de vue sur l'Église en temps de pandémie.  Plusieurs personnes spécialisées en théologie ou en sciences sociales engagées en Église se sont prononcées sur le vécu de l'Église durant et après la pandémie. C'est une prise de parole de chrétiens et chrétiennes engagés en Église qui posent leur propre regard sur ce vécu ecclésial. Beaucoup de textes à mes yeux devraient être travailler en équipes paroissiales. Ces réflexions font ressortir combien nous sommes une Église de liturgie, Église du temple. Comment vivrons-nous en Église après la pandénie?  La route sera longue. Bonne lecture. 

 

vendredi, 02 septembre 2022 14:18

Vin nouveau.

À vin nouveau outre neuve. Voila un vieux  message que l'on répète depuis des siècles. Il revient dans l'Évangile de ce jour.  Je fais le joint avec la pandémie. La pandémi enous a fait prendre conscience de la fragilité de nos relations humaines et de notre grand besoin d'en prendre soin. La pandémie a changé le  monde et nous amène des questions nouvelles. D'autre part elle nous fait prendre conscience combien il est difficile à un système de changer pour s'adapter à une nouvelle façon de vivre et de célébrer.

Le retour à la pratique religieuse a diminué dans bien des paroisses à la suite de la pandémie. La société dans son ensemble  a fait des efforts pour s'adapter à ce renouveau, mais ne Église nous sommes restés figés sur la liturgie et surtout le rite eucharistique. Les églises se vident, sont vendues ou fermées simplement et nous attendons un miracle.

le vin nouveau de la société est là devant nous et il attend les outres neuves. Le premier chemin important est notre conversion comme vieux chrétiens pratiquants du dimanche. Notre exigence actuelle n'est pas très forte, avoir notre messe du dimanche et revenir à notre fauteuil jusqu'au dimanche suivant.  La situation des personnes âgées dans les résidence ne semble pas déranger bien des chrétiens, pourvu que j'ai ma messe dimanche.  L'intimidation, la colère, la violence autour de nous ne semble pas déranger non plus, si j'ai ma messe.

Je me rends compte de plus en plus que nous avons développé une Église liturgique et de rites au détriment de la vie et de la mission.  L'Eucharistie n'est pas une fin en soi, elle est une force pour vivre la mission. Elle est un ciment pour faire communauté au service des miséreux et des pauvres, des gens dans le besoin. L'Eucharistie est un dynamisme pour sortir des églises sur la route avec le Christ pour défendre les sans voix, la malades,.. Jésus nous dit si vous voules travailler à la mission, il vous faut manger. Il ne faut pas enfermer Jésus christ dans le tabernacle ou dans l'hostie comme dans un tombeau. Il nous dit Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez. N'von-nous pas fait de l'Eucharistie un acte de dévotion personnelle et nous l'avons vidée de sa puissance  en vue de la mission. L'Eucharistie est avant tout une mission sur le terrain. Nous avons un long chemin de conversion à vivre. bonne route.

 

jeudi, 01 septembre 2022 14:47

En avant.

la vie est en avant et nous ne conduisons pas une voiture en regardant dans le rétroviseur. Mais qu'y a-t-il en avant? comment voir et bâtir demain? Nous ne le savons pas. Aujourd'hui dans l'Église nous cherchons un renouveau pastoral,  bâtir de petites maisonnées, chercher des bénévoles pour préparer les jeunes aux sacrements. Si je regarde mon expérience, je crois qu'il est trop tard pour cet exercice.

La question que nous devons nous poser ensemble, chrétiens du dimanche comme de la diaspora est de savoir Comment être Église aujourd'hui? Quelle est la mission que Jésus nous  a donnée?  Il ne s'agit pas de retrouver ou de faire revivre l'Église d'hier, mais de réinventer l'Église d'aujourd'hui. Pour cela, nous devons écouter le chrétien et la chrétienne de la rue, des magasins, sur le lieux de travail, ce sont eux l'Église d'aujourd'hui et de demain. Nous ne sommes pas habituer à écouter en Église. Le chrtien est passif et obéit.

Convoquer les chrétiens à la sacristie pour penser l'Église de demain pour moi est peine perdue parce que seul les personnes âgées vont être présents et nous ne pouvons avancer. Je suis à lire L'Église Autrement, où un groupe de chrétiens et chrétiennes de différentes ssituations expriment leur opinion.  J'y trouve des opinion intéressantes.  Il nous faut voir l'Église ailleurs que dans la liturgie, la catéchèse, les sacrements. Ceci nous amène sur une route de conversion qui sera longue. Faudra continuer de méditer.

 

 

Celui qui ne renonce pas à tout ce qui lui appartient, ne peut être mon disciple. Comme il semble difficile d'être disciple de Jésus Christ. Le premier geste que Jésus pose dans l'Évangile est d'appeler les gens à être disciple. C'est le premier pas de l''être humain dans sa vie chrétienne. Il s'agit d'une réalité dont on entend rarement parler. Et pourtant nous ne pouvons pas être envoyé si nous n'avons pas d'abord été disciple. je crois que c'est là une des grandes faiblesses de notre vie en Église.

La grande préoccupation de Jésus  fut de préparer soixante-douze disciples parmi lesquels il choisi douze envoyés, douze missionnaires nommés apôtres. Les premiers gestes posés dans l'Évangile fut le choix de ses disciples d'où l'importance d'être disicple pour devenir apôtres. Cette grande mission,  Jésus l'a donnée à son Église. Notre première tâche comme Église est de faire des disciples et non seulement des pratiquants. Former des disicples qui deviendront témoins dans leur milieu.  Nous voulons trop souvent avoir des témoins avant d'être disciples. C'est quoi être disciple?

Un disciple se met à l'école du Maitre. Il se nourrit de sa parole, de son témoignage de vie. C'est celui ou celle dont l'enseignement et le témoignage du Christ emplit toute sa vie et vient orner au quotidien tous  ses engagements.  Jésus n'enseigne pas avec des théories, un tableau noir.  Son école est la vie, il enseigne à partir de la nature et des événements et souvent avec des paraboles, des exemples qui transportent son message. Celui qui veut être mon disicple, qu'il quitte son père et sa mère. Jésus veut nous enseigner que la relation du disciple vient teinter et rendre meilleure la relation familliale, fraternelle, amicale,; et que la relation de père et mère ne doit pas devenir plus importante que cele de disicple. Nous ne devons pas créer des relations de dépendance envers nos parents ou amis qui viendraient nuire à notre relation de disciple. La relation avec le Christ doit être la première parce qu'elle est la richesse de notre vie et donne de la qualité à toutes nos relations.

Le disicple, nous dit Jésus, doit porter sa croix à la suite du Christ. Porter sa croix est d'abord être fidèle à ce que nous sommes: les enfants bien-aimés du Père. Porter sa croix c'est accpeter de monter à la résurrection malgré les embûches et les difficultés. Porter sa croix c'est regarder toujours en avant guidés par l'Esprit Saint qui nous habite. Jésus a porté sa croix, c'est à dire qu'il est demeuré fidèle à son être profond et à sa mission malgré la souffrance et cela l'a conduit à la résurrection.

Aujourd'hui dans notre vie chrétienne dans les sociétés modernes, nous avons de plus en plus besoin d'être disciple si nous voulons être de bons témoins. Avant d'être des pratiquants sacramentels nous devons nous mettre à l'école de Jésus pour apprendre de Lui la route que nous devons suivre  pour le faire connaitre.

Le disciple a un seul Maitre, le Christ: C'est moi qui vous ai choisit.  Et Viens et suis-moi. Jn  15. Le signe fondamental qui distingue un disciple est sa façon d'être avec son Maitre et d'écouter et de méditer sa Parole. Et Jésus nous donne un guide, l'Esprit Saint. L'Esprit éclaire et fait reconnaitre le christ en nous et autour de nous. L'écoute de l'Esprit est la source de notre fécondité comme témoins. Et ceci s'exerce dans une relation de fécondité et d'amour avec les autres. Le disciple reconnait dans les autres des frères et des soeurs à aimer, à écouter et`à accompagner. Et Jésus nous dira que la première attitude du disciple est l'.amour. Tous reconnaitront que vous êtes mes disciples à l'amour que vous aurez les uns pour les autres. Jn 13, 34. Dans notre rencontre avec le Seigneur en fin de semaine, communions à Lui dans l'attitude du disciples qui se met à son école pour le révéler au quotidien.

 

dimanche, 28 août 2022 16:52

Le Synode.

L'Assemblée des Évêques du Québec a publié sur son site internet un rapport de quatorze pages sur les interventions préparatoire au Synode 2023. Six points parmi les plus importants ont été retenus.

1.  Pour une Église davantage à l'écoute. La difficulté de passer d'une Église qui décide à une Église à l'écoute est évidente mais cette conversion est nécessaire pour être conforme à sa mission dans la société d'aujourd'hui.

2. Pour des célébrations signifiantes  et nourrissantes à l'écoute de la parole de Dieu. Amener un peuple à célébrer et non seulement spectateur est un chemin de conmversion profonde.

3- Pour une véritable participation à la vie communautaire, les petits groupes, la prise de parole. C'est devenir le sel de la terret et la lumière du monde comme nous le dit le Christ.

4- Pour une gouvernance co-responsable clercs-laïcs, hommes et femmes. Ceci demandera  de réinventer l'Église avec ses différents ministères au service de la communauté.

5-Pour un véritable dialogue Église-société. Il s'agit des moyens de communicaitons.

6- Pour une Église au service des pauvres et des exclus. Ce sera le temps de rivisiter les palais cardinalistes.

Cette démarche synodale pour moi demande autre chose qu'une simple revision des structures. C'est le sens même de l'Église qui doit être revisité. Nous ne devons pas restés dans une démarche de haut vers le bas, mais une démarche de communion et redévouvrir le rôle du pasteur dans une communauté; revisiter aussi le rite d'instalaltion des prêtre en paroisse comme des pasteurs au coeur de la communauté et non comme un délégué du système religieux.  Un chantier s'ouvrira peut être pour quelques siècles.

 

samedi, 27 août 2022 13:54

Prière

Par les temps qui courent, Seigneur, on entend beaucoup parler des églises qu'on est forcé de vendre, de démolir ou de réaménager. Nous sommes inquiets de voir tomber les belles et vieilles pierres de nos certitudes et de nos sécurités.

Qu'est-ce qu'on va devenir sans églises? On a parfois l'impression que tout est en train de s'écrouler: Manque de prêtres, manque de fidèles, manque de vosations, manque de jeunes, etc. Inquiétudes, image de désolation plutôt que vision d'epérance!

Aurions-nous donc oublié. mon Dieu, que tu n'es pas dans les briques, mais bien plutôt dans la vie de tes disciples, dans la vie de ton peuple? Et notre peur n'est-elle pas le signe de notre manque de foi en toi, Christ resuscité d'entre les morts? Toi qui as le pouvoir de renouveler toute chose?

Alors se pourrait-il qu'en perdant nos églises nous devenions davantage Église? l'Église: c'est moi, nous, tous chrétiens.

Se pourrait-il qu'une fois les églises par terre nous nous retrouvions bâtisseurs d'une É»glise rafraichie et rafraichisante, florissante et plus évangélique?

Une Église qui ose se lancer dans le brouillard du monde pour être lumière dans la nuit et sérénité dans l'angoisse? Une Église qui porte l'espérance du monde dans une dynamique moderne plutôt que dans la routine de nos vieilles sacristies?

Se poourrait-il que les nouveaux lieux de rassemblement deviennent des signes des temps? Se pourrait-il, Dieu des remue-ménage et des grands passages que tu nous invites à une aventure combien plus intéressante et joyeuse: Celle de "risquer l'avenir" sur la parole de ton Fils "Jésus: Voici que je suis avec vous tous les jours jusquà la fin des temps."

Se pourrait-il Dieu de l'impossible.  

 

mercredi, 24 août 2022 14:22

Éduquer.

Jean-Marie Petitclerc: Éduquer aujourd'hui pour demain. Ed. Salvator. Prêtre Salésien, l'auteur expose clairement sa vision de l'éducation. Évidemment il a une vision chrétienne mais fortement humaine aussi. Il est au ras des marguerites. Il pose 2d'une façon originale et nouvelle différents jalons pou rune "théologi d el'éducation."" Bonne lecture. 

 

mercredi, 24 août 2022 14:05

Aimer.

Aimez-vous le suns les autres comme je vous ai aimés. (Jn 13, 34)  Ça veut dire quoi concrètement aimer à la manière de Jésus. Inspiré par M. Petitclerc, je risque quelques réflexions.

Aimer à la façon de Jésus,  ce n'est pas faire d elong discours, mais poser des gestes concrêts en faveur des personnes que nous rencontrons et spécialement celles qui sont dans le besoin. Jésus ne s'est pass contenter de parler, il a parcourt les routes et à aimer les gens.

Aimer à la façon de Jésus, c'est savoir accuillir l'autre à la façon de Jésus. Accueillir, c'est permettre de grandir.

Aimer à la façon de Jésus, c'est aussi accepter l'autre tel qu'l est, avec ses différences et accepter qu'il soit autre.

Aimer à la façoon de Jésus,  c'est accueillir comme Jésus avec la Samaritaine, la cananéenne, Zachée, etd...

Aimer comme Jésus, C'est apprendre à donner et à recevoir L'important dans l'amour, c'est ce que l'on échange.

Aimer comme Jésus, c'est allé jusqu'au bout dans l'accueil, le service, le pardon souvent, l'accompagnement pour faire grandir. Jésus est allé jsuqu'au don de sa vie.

Inspiré de: Éduquer aujourd'hui pour demain. Jean-Marie Peticlerc.

Page 37 sur 258