
Jos. Deschênes
Prends pitié de moi. Mth 15, 21-28.
La rencontre de Jésus avec la cananéenne est d'un beauté remarquable. C'est une femme obstinée. En Marc, Jésus avait montré la foi de la veuve qui déposait tout son avoir au temple. Jésus ici montra sa pitié pour les veuves. Pitié signifie aussi prendre soin, secourir. Les disciples dirent à Jésus: Renvoie-la, elle est annante avec ses cris, ell nous dérange." Quelle belle mentalité!
Jésus a une phrase qui met à l'épreuve la foi de cette femme: "On enlève pas le pain aux enfants pour le donner au chiens." Les païen étaient considérés comme des chiens par les juifs religieux. Et la cananéenne a cette réponse remarquable: "Les petits chiens peuvent manger les miettes qui tombent de la table du maitre." Quelle marque de foi. Cette femme fera entrer Jésus dans sa mission à l'égard des païens. Une étrangère païenne de surcroit fera poser par Jésus un geste de bontéà l'égard d'un patit chien selon les juifs.
Cela nous conduit devant de grosses question. D'abord la foi de cette femme qui résiste à tant d'humiliation de la part des disciples puis de Jésus; quelle exemple elle nous donne. Puis cette femme vient nous questionner sur la place de la femme dans la société et l'Église. Nous devons méditer profondément cette rencontre comme bien d'autres de Jésus Christ vec les femmes de son temps. La qualité de sa foi doit aussi nous inspirer. bonne journée.
Invitation à la confiance. Luc 12, 32-48.
L'Évangile de ce dimanche m'invite à le retranscrire pour aujourd'hui. Relisons ensemble ce texte d'une façon actuelle dans notre situation d'Église.
Jésus rencontrant un groupe de québécois s'alarmant de la situation de l'Église ici, le gens ont quitté la pratique religieuse, nos églises ferment et passent à une autre vocation, les jeunes semblent ne plus croire en Dieu et même pour plusieurs l'ignorent. La situation n'est pas rose comme on dit. Alors Jésus leur dit:
"Soyez sans crainte pour l'avenir. Je vous ai donné la terre, ce jardin merveilleux, pour en prendre soin, je suis venu vous dire la bonté du Père qui veille sur vous. Si vous regardez la vie, elle a changée, ce n'est plus comme hier. Vous allez maintenant sur la planète Mars. Les gens vont en vacance sur la lune. Tout est transformé. Il ne faut plus regarder vers le passé, il est révolu. Tournez-vous vers l'avenir.
"Pour bien vivre cette nouvelle réalité, vous devez restés en tenue de service. C'est-à-dire, restez l'oeil ouvert sur la vie, ayez la curiosité de comprendre le changement et de vous y adapter. quand le changement se présentera vous serez prêt à l'accueillir et à vous y engager. Comme le serviteur qui attend son maitre à n'importe quelle heure de la journée ou de la nuit. L'important est de rester disponible lorsque le renouveau s'annonce. La jeune génération a besoin d'être écoutée et comprise, nous ne pouvons pas l'embrigader dans nos façons de faire d'hier.
"Ce serviteur qui restera éveillé et prêt à s'engager avec les autres générations, mon Père lui confiera des tâches nouvelles pour faire profiter ces généraitons montantes de leur expérience et de leur ouverture d'esprit devant le monde nouveau à évangéliser. Ce serviteur, le Père lui donnera de grandes responsabilités. Ce monde nouveau devant vous a besoin de découvrir la présence du Père au coeur de leur vie et non seulement d'être sacramentalisé. Ce monde est rempli de l'Esprit de mon Père. Il s'agit pour vous de le leur faire découvrir avec des mots d'aujourd'hui."
Devant les changements nombreux dans la société et l'Église, Jésus nous invite à la confiance. L'Esprit est toujours là. Nous tenons trop à l'extérieur, les pratiques, les bâtiments, les coutumes et nous oublions trop souvent l'intérieur. La télévision nous apporte souvent l'image de gens qui vivent l'Évangile de l'intérieur peut être sans le savoir, mais il nous appartient de le leur faire découvrir. Pour le faire, nous devons être bien conscient que nous le possédons, qu'il est en nous. Si le Père demeure dans les nuages, au ciel, et qu'il nous faut courir pour le trouver, nous risquons un grand échec aujourd'hui. L'évangélisation exige de nous une conversion profonde au Seigneur pour passer des croyances à la foi. Nous sommes invitéa à la confiance, à la foi, l'avenir nous appartient.
Il est venu.
Le Pape François est venu à la demande des peuples autochtones faire un pèlerinage de réconciliation. C'était beau de voir le Pape en petite voiture parmi les grosses limousines de chez nous. il a donné le ton d'abord par sa présence de pasteur au coeur d'une Église blessée. Cette visite à mis sur les écrans du monde entier le visage d'une Église brisée par son passé que beaucoup ignoraient en dehors du pays. J'ai noté avec étonnement l'indifférence de bon nombre de chrétiens devant cet événement.
L'histoire des peuples amérindiens est blessée, mais l'histoire du Québec aussi. Pour moi, c'est tout le peuple chrétien du canada qui est blessée par ces atrocités passées. Les communautés religieuses ont été pour plusieurs personnes utilisées et victimes du pouvoir tant religieux que civil. Aujourd'hui et demain demande plus que de pieux discours liturgiques. Je crois que c'est tout un peuple chrétien qui devrait se lever pour condamner ces gestes abominables et prendre la route avec les autochtones pour guérir les blessures si cela est encore possible.
Pendant que le pape parait aux autochtones et que ceux-ci pleuraient leurs blessures, nous, nous voulions voir le Pape. Les chrétiens d'ici voulaient voir le Pape et non participer à la misssion qu'il s'était donnée. J'ai encore eu l'impression que l'Église du Québec, c'était les Évêques. Je n'ai pas senti nulle part que l'Église était une communauté et qu'il y avait eut un concile proposant une théologie de l'Église plus vraie. Je suis l'Église du Christ au Canada et je suis aussi blessé par ces actes innacceptables posés hier par l'Église dont je suis, j'ai honte aussi et le problème est baucoup plus large que les pensionnats et s'étend à des enfants blancs et des femmes en bon nombre. Nous n'avons pas fini de comprendre et de réaliser l'ampleur de cette question., et des turpitudes causées par le pouvoir. François a posé une pierre, maintenant il nous appartient de poser la nôtre.
J'ai lu.
Régis Genté et Stéphane Siohan: Volodymyr Zelensky, dans la tête d'un héros. Ed. robert Lafont, 2022. Nous avons vu que le président de l'Ukraine a troqué son costume de président pour le gilet pare balle et malgré les tentatives d'assassinat il reste près des tranchées pour soutenir ses soldats. L'homme que Poutine pensait en faire seulement une bouchée et que les étrangers voyaient fuir l'Ukraine est resté debout devant la menace. C'est certes la vie d'un héros. C'est stimulant que faire cette lecture. bonne lecture.
C'est une affaire de coeur Luc 12, 13-21.
Jésus a une façon bien à lui de nous enseigner. Il ne dicte pas souvent des directives, il se contente de nous donner de petites histoires à comprendre et à inventer. De petites histoires chargées de sens, chargées de message. Une parabole est toujours actuelle. Celle qu'il nous propose aujourd'hui est toujours d'actualité. Combien de fois encore aujourd'hui, le partage de l'héritage des parents est cause de divisions dans les familles. Quelqu'un demande à Jésus de s'immiscer dans un problème de partage d'héritage. En réponse Jésus nous adresse une petite parabole. La parabole est un message enveloppé. Il dira à ce bon monsieur:
Un homme qui avait eu de bonnes récoltes décida de détruire ses greniers pour en construire de plus grands afin de bien remiser son produit. Alors se dit-il, je pourrai dormir tranquille. J'aurai de quoi vivre en sécurié. Jésus ajoute, cette nuit même tu vas mourir a quoi te servira tes biens.
Il s'agit d'une affaire de coeur. Le coeur est le lieu où se prennent les décision de vivre, lieu de nos objectifs, de nos valeurs, de nos priorités. C'est au niveau du coeur que je décide si j'accumule des biens ou si je décide de partager. C'est là que je décide si l'argent, les biens possédes sont mes priorités. Les petites paraboles de Jésus renvoie l'être humain à la qualité de son coeur et de ses priorités. Jésus nous met en présence de ce que nous sommes comme être humain. La foi nous met toujours en présence de notre qualité d'être humain et la vie chrétienne aussi. Qu'est-ce qui me fait vire? Qu'est-ce qui me motive? Suis-je victime du pouvoir, du désir de l'argent ou de la justice et du partage?
C'est aussi cela la foi. Il ne s'agit pas de dire: Je crois. C'est l'agir qui traduit notre foi. Montre-moi ta foi sans les oeuvres dira Saint Jacques, moi je vais te montrer ma foi par mon agir. La foi n'apporte rien qui ne soit en nous révélation de l'humain. La foi vient percer la carapace que les humains se donnent pour éviter d'affonter la vie. Elle ne révèle rien d'autre que l'humain le plus enfoui et qui demande à prendre toute sa mesure et toute son épaisseur. Écrit Dominique collin, o.p.
La richesse de l'être humain est d'amasser des richesses selon l'Évangile et donc en devenant de plus en plus humain donc plus près de Dieu. La grande leçon de ces paraboles serait: ÉCOUTE TON COEUR. Bon dimanche.
Jacques.
Aujourd'hui, 25 juillet fête de Saint Jacques. Je suis toujour sun peu mal à l'aise de voirpasser sous silence la fête de ce bon monsieur enseveli sous la fête de Sainte Anne. Jacques étai tun apôtre qui fut décapité à Rome parait-il en 43. J'ai trouvé différente définition du prénom de Jacques; on dit par exemple, "le tordu qui se laisse convertir" et ailleurs on dit: "Celui qui protège." Saint Jacques a écrit une belle petite lettre. Il écrit:
Que nul, s'il est éprouvé ne dise: C'est Dieu qui m'éprouve. Dieu n'éprouve personne. Nous entendons souvent dire: Pourquoi Dieu m'envoie ce malheur? Quand quelque chose nous arrive dont on ne peut contrôler, nous recherchons quelqu'un de plus fort pour l'accuser. Dieu est trop souvent le bouc émissaire de nos difficultés. C'est qu'on rétrécit le visage de Dieu à celui de l'être humain. Les différents événements de notrevie, bons ou difficiles, sont des moments où la force divine qui nous habite nous aide à tirer des leçons de vie qui nous font grandir. La vie me fait vivre des deuil, des rejets, des souffrances et Dieu qui m'habite m'aide à sortir plus fort de ces événements.
Jacques nous a laissé un beau message qu'il faut .lire
L'ivraie.
,En lisant cette parabole du bon grain et de l'ivraie en Mth 13, 24, je me disais que notre mentalité n'avait pas beaucoup changé depuis 2000 ans d'Évangile. J'entends encore souvent dire de quelqu'un qui sacre: "Moi, si j'étais Dieu je lui ferais sécher la langue." Ou encore d'un voleur: Moi, "je lui couperais la main." Et devant les nouvelles on ne voit que l'ivraie, nous oublions facilement le bon grain qui se manifeste beaucoup. Il n'y a que de mauvaises nouvelles à la télé.
Si nous mettions l'accent sur le bon grain qui sort de partout pour l'entretenir et lui donner ce dont il a besoin pour avancer? On chiâle parce que les gens ne viennent plus à la messe, ou que les jeunes ne croient plus; est-ce avec ce négativisme que nous allons changer la situation? Nous sommes encore à l'Ancien Testament. Il serait peut être temps de se convertir au Nouveau Testament. Pourquoi être toujours négatif? N'y a-t-il pas dans notre société et dans notre Église un paquet de moutons qui baissent la tête et suivent sans rien dire?
Dans nos sociétés modernes, nous sommes invités à être des témoins, des chrétiens debout devant l'injustice, l'intimidation, le rejets des droits et libertés pour la défense de la diginité de l'être humain. Il faut voir aujourd'hui sur le terran du quotidien, toutes les personnes qui travaillent à notre santé, d'autres ouvrent des maisons pour soutenir les jeunes en difficulté, d'autres se démènent dans les banques alimentaires, etc. C'est du bon frain qui poussent chez nous. N'avons-nous pas trop restreint la vie chrétienne à la pratique sacramentelle et perdu de vue le bon grain qui pousse. Comme dit un bon Évêque: Sortons de notre nombril ecclésial et je termine avec le Pape: Allons sentir le mouton. Le temps est venu, je crois, de passer au Nouveau Testament.
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Lisons
Serge Bouchard et Marie-christine Lévesque: LE PEUPLE RIEUR, hommage à mes amis innuis.Ed. Lux. Ce livre raconte la grande marche d'un peuple qui vit et survit dans dans cette partie de l'amérique du Nord qu'ils appellent NOTRE TERRE. Ce livre est une entrée dans la vie d'un peuple nomade qui prenait soin de la terre qui leur apportait la nourritue et un minimum de sécurité. Cette lecture est enrichissante pour le spersonnes qui s'intéressent à la vie paisible de ces peuples. Bonne lecture.
Invitation à la prière. Lc 11, 1-13.
Apprends-nous à prier, disent les disicples à Jésus. En le voyant prier, ils découvrent le goût de la prière. (Je n'ai jamais eu cette question). Son attitude devait être très signifiante. C'est une demande que nous devons faire à Jésus: Apprends-moi à prier. Osons une petite méditation sur la prière.
Nous avons souvent besoin de paroles, de textes de prière pour commencer, mais un jour vient où la prière devient davantage un état d'être en communion avec le Seigneur. Aujourd'hui, Jésus réponds simplement à ses disciples: Quand vous priez, parlez à votre Père. Alors je me suis dit; quand je vais visiter mon père, je n'arrive pas avec des textes appris par coeur que je lui radote chaque fois. Je lui parle de la vie et de tout ce l'intéresse. Ainsi dans la prière. Alors je lui parle de lui et de moi. Est-ce que Jésus a donné ce texte à apprendre par coeur ou si les disciples l'ont composé à partir de l'enseignement de Jésus?
M'inspirant de ce texte de Luc, je médite ma prière avec le Père. Père, Toi qui m'habites, qui es présent partout dans l'univers, je ne vuex pas être un spectateur devant ton projet avec le monde. Donne-moi la force d'être un acteur de ce projet. Nous voulons que ton nom soit sanctifié partout sur notre planète grâce à tes enfants qui te font connaitre. Que nous fassions découvrir ton projet d'amour dans notre monde et que par notre présence ton règne s'établisse dans les coeurs autour de nous. C'est ma prière aujourd'hui, que le fils que je suis te fasse découvrir au coeur du monde comme un Père très aimant. Père, tu n'es pas aux cieux, mais au ciel de mon coeur; dans un petit repli de mon coeur d'enfant où j'apprends à t'aimer. Cette découverte de ta présenc en nous changera notre façon de vivre et d'être présent à notre monde.
Père, tu as déposé dans le monde tout ce dont nous avons besoin pour être heureux. Donne-nous la force, la clairvoyance de vivre un monde de partage où chaque personne aura le pain nécessaire à sa vie: Pain du corps, pain de l'intelligence, pain de l'esprit, pain du coeur et que personne d'entre nous ne cherche à accaparer des richesse alors que plusieurs de tes enfants souffrent de la faim. Tu nous as confié ce monde pour en prendre soin et le faire grandir. Éclaire notre regard pour que nous comprenions bien ton projet pour nous.
Que ta présence, ton écoute et ton pardon influence suffisamment notre vie pour nous en inspirer et que nous apprenions de toi: le pardon, l'écoute et le respect de l'autre. Que cette façon de vivre devienne notre pain quotidien. Que ta présence amoureuse en nous nous empêche d'être tenter de tout lâcher et de nous détourner de toi.
Le Notre Père n'est pas un voeu ou un rêve, mais un projet d'amour avec nous et dont nos sommes les artisans au quotidien. la prière devient ainsi un état de présence comme celle avec mes parents et mes amis. C'est sans doute ce que Sant Paul appelle prier sans cesse. Ainsi la prière devient un dialogue d'amour avec la présence divine en nous. Prier, c'est rendre grâce pour les personnes qui s'en vont au travail gagner le pain de la famille, dire merci pour l'infirmière ou médecin qui entre auprès de ses malades, la prière est le murmure de ma vie quotidienne. Il peut y avoir autant de formes de prières que de personnes priantes. Ma plus belle prière aujourd'hui est celle que je fais chaque matin en sirotant mon café devant le vie qui s'éveille et commence à pointer autour de moi. Celle que je fais aussi en écoutant battre le coeur de Dieu à la télévision. J'y vois un coeur blessé, souffrant comme un coeur joyeux et prêt pour une autre journée de rencontres et d'amour. Ainsi souvent j'arrive à un temps de communion dans le silence d'un jour nouveau.
Un signe s.v.p. Mth 12, 38.
Nous voulons voir un signe venant de toi, dit-oon à Jésus.
Nous voulons un signe comme preuve que tu es vraiment le Messie, dit-on encore aujourd'hui au Seigneur. J'entends souvent des gens dire de quelqu'un: Je n''ai pas besoin de pruve, je sais que ce qu'il dit est vrai. Si des êtres humains peuvent avoir une parole aussi certaine combien plus le Seigneur Jésus. Souvent le Seigneur répond à notre prière, mais nous le voyons pas parce que ce n'est pas la réponse que nous attendons.
La réponse à ma prière est simplement ma foi que tu es là Seigneur et que tu es présent à ma vie aujourd'hui. la fidélité de ton amour envers moi me suffit. Parce que cet amour me donnera le meilleur pour moi. Merci,