
Jos. Deschênes
L'humilité. Luc 14, 1-14.
Mon ami, quand tu es invité, ne va pas prendre la première place car le Maitre aura invité un plus digne que toi et tu devras descenre à la dernière place à ta grande honte.; vas plutôt à la dernière place. Qu'est-ce à dire? Je résumerais en disant: Sois-toi même simplement. Attends qu'on t'assigne une place ou bien prends la dernière place. Ne te prends pas pour un autre.
Mais l'humilité est une vertu pas toujours facile à vivre. comme toutes les vertus elle nous est donnée et nous devons la développer et la faire grandir. J'en prends à témoin notre ami Trump qui disait lors de l'élection du Pape François: "C'est un bon Pape, Humble, il est comme moi c'est pourquoi je l'aime beaucoup. " C'est beau de se bien connaitre et surtout de le reconnaitre publiquement. Dans le monde chaque personne a une place qui lui convient, il s'agit de la respecter.
Alors Jésus ajoute: Va te mettre à la dernière place. Alors le Maitre pourra te dire. Mon ami, monte plus haut et ce sera pour toi un honneur. L'humilité ne dépend pas de mes connaissances intellectuelles mais surtout de mon penchant intérieur à l'humilité. Car faut se dire aussi que lorsque je prends la dernière place, je peux le faire pour que le maitre me fasse monter et mon égo en sera flatté, Apprendre le piano demande du temps, de la patience et de la pratique, apprendre l'humilité demande aussi un temps d'apprentissage. La vertu nous est donnée et devient une pratique que par un exercice patient.
Le ttexte de Ben sirac comme première lecture de la célébration nous parle dans le même sens que l'Évangile. Dans le mot "humilité, " Il y a le mot "Humus", terre. L'humble a les deux pieds sur terre. Il est capable de prendre seulement sa place au soleil et laisser la place des autres. Aussi l'humble sait que ce qu'il a lui vient de Dieu, c'est un don qu'il peut utiliser mais non s'en glorifier. L'idéal du sage ou de l'humble est d'avoir une oreille qui écoute , nous dit encore Ben Sirac. D'ailleurs c'est le premier commandement donné par le Seigneur. Écoute Israël, le Seigneur ton Dieu.
La personne humble ne se faitpas aimer par ses exploits ou ses oeuvres éclatantes comme l'orgueilleux mais la qualité de son être, de sa présence et de son respect des autres. L'humilité ne se dit pas, elle se vit. C'est l'exemple que le Christ nous a donné aussi dans sa mort et que nous devons méditer pour acquérir au cours de la vie.
La petite porte. Luc 13, 22-30.
Jésus me donne de blles leçons de vie dans son Évangile. À la foule il enseigne, aux Apôtres, il prend un air plus didactique et va plus loin dans son enseignement. C'est die qu:à une foule tu donnes davantage des grandes lignes pour ensuite aller plus loin dans le particulier. Si je regarde aujourd'hui, dans la particulier, l'enseignement doit être ajuster davantage aux besoins de chacun. il est plus difficile de donner un enseignement général. L'art du Christ est de s'ajuster aux personnes à qui il s'adresse.
Y aura-t-il beaucoup de gens à être sauvés, disent les gens à Jésus. Jésus est venus dire au monde entier qu'il est sauvé. Il s'agit simplement d'entrer par la porte étroite. C'est quoi la porte étroite? C'est simple, il s'agit d ela porte de la conversion. Il s'agit de la porte de l'enseignement de Jésus, La porte de l'amour, de la justice, du pardon, la porte d'une vie ajustée sur l'Évangile. C'est simple et facile. Mais sans doute plus facile à dire qu'à vivre si j'.en juge par le monde aujourd.hui et de toujours. Se convertir parce que nous ne savons pas l'heure où devrons passer cette porte. Jésus ne veut pas nous faire peur, mais nous inviter à la conversion. Chose étonnante, Jésus n'oblige personne à faire ce qu'il demande, Il donne simplement des avertissement de ce qui va arriver dans un sens comme dans l'autre. Mais quand on entre par une porte étroite, parfois faut une longue file pour attendre notre tour. Le chemin de la conversion est parfois aussi marqué de difficultés et d'un temps d'attente qui peut exercer notre patientce. Se convertir est parfois long et difficile parce que le mnde comme nos goûts nous attirent ailleurs.
Seigneur ouvre-nous, nous avons mangé et bu en ta présence et tu as enseigné sur nos place. Jésus dire: Je ne vous connais pas. Rappelons-nous la prabole du semeur où une semence est parfois tombée su rle roc. Et bien si nous refusons la conversion même si c'est long et difficile, jeés nous a respectés et nous met en état de conversion. Jésus ne réplique pas ainsi pour nous rejeter mais pour nous invite rà la conversion. Parfois dans la vie nous utilisons les mêmes façons de faire. Nous retournons quelqu'un à lui-même pour l'obliger à s'améliorer plutôt que de lui dire: Ok viens tu es bien fin et que rien ne change. C'est tout l'enseignement des premiers apôtres, cet apppel à la conversion.
Alors Jésus dira: les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Les juifs furent les permiers à être appelés, ilont refusé l'appel et ce sont les paiëns qui répondirent à cet appel. paul a commencé sa prédication à Jérusalem ce lieu fort de pratiqeu religieuse; il dut partir et annoncer sa mission ne Samarie pays plus païen pour aller ensuite mourir à `Rome la païenne qui deviendra la heut lieu de l'Église. les païen n'ont pas eut le privilège d'entendre la prédication de Jésus, ils n'ont pas de pratique religieuse à respecter et son donc plus ouvert à l'enseignement des apôtres. Paul écrira: C'est à vous d'aprd qu'il fallait annncer la parole de Dieu. Puisque vou sla repoussez et ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle. Eh bien, nous nous tournons vers les païens. C'est un peu l'image de ce qui se passe aujourd'hui. Nous sommes pris par nos pratiques et coutumes liturgiques et il nous difficile de changer nos coutumes alors les gens qui ont quitté l'Église sont sans doute plus ouvert à accueillir un enseignement nouveau et une nouvelle façon de vivre la foi.
Alors Jésus nous invite à la conversion qui conduit à la vie. Pour ce faire nou sdeons écouter la Parole de Dieu en nous qui ne condamne pas mais invite à ajuster notre vie sur sa Parole. Notre Eucharistie dominicale est une occasion favorable de nous centrer dans le silence du coeur sur cette parole nourrissante de Dieu. Les premiers chrétiens étaient fidèles à cette parole inscrite au fond de notre coeur. Amen.
Le feu de l'AMOUR. luc 12, 49-53.
Jésus agit aujourd'hui en vrai prophète à l'exemple de Jérémie. Il va un peu par l'apsurde. Mais au départ il nous annonce son intentionpremière: Allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé, et être basptisé d'un baptème que j'ai hâte de célébrer. Le baptême n'est pas un rite accompli à la naissance pour éviter les limbes et s'assurer la vie éternelle. Le baptême est la reconnaissance et la célébration de ce que nous sommes: Les enfants bien-aimés de Dieu. Nous sommes les enfants de Dieu, remplis de divin, de l'Esprit même de Dieu et le baptême est la reconnaissance et la célébration de cette réalité en nous. Cette célébration nous donne des grâce et des forces pour mieux vivre en enfant de Dieu. L'Eunuque dans les Actes des apôtres quand il eut découvert ce qu'il était vraiment dans la lecture des Évangiles, demanda le baptême. Il voulut célébrer ce qu'il était vraiment. J'ai été baptisé au lendemain de ma naissance et plus tard on m'a dit que j'étais baptisé et devait vivre comme tel. C'est plus difficile de mouler sur un enseignement théorique quand nous n'avons pas fait cette expérience personnelle dans notre cheminement. Il vaudrait mieux insister sur l'histoire du salut plutôt que sur le péché et le baptême nous embarque totalement dans cette histoire.
Quand Jésus parle du feu dans l'Évangile d'aujourd'hui, c'est de cette expérience intérieure de ce que nous sommes qu'il nous parle. Je crois que cette exprience du feu est de plus en plus importante de nos jours. Notre Église ressemble à un frigidaire qui se refroidit par en dedans. Il ne s'agit plus pour nous de parler seulement des dogmes de foi ou des énoncés de foi, mais de cette expérience de foi qui brûle en dedans de chacune et chacun de nous. Un artiste disait un jour: Quand je monte sur scène, j'y vais avec la mentalité du cultivateur qui entre dans son champ pour semer. J'Y vais pour semer des valeurs, des façons de vivre, de l'amour, etc. Il semble qu'il doit en être de même pour nous. Semer la Bonne Nouvelle de l'amour, de la justice, de la paix, de l'entraide entre les personnes et les peuples.
Jésus poursuit son enseignement en nous montrant ce qui arrive aux personnes qui ne respectent pas ce qu'ils sont vraiment. De plus Jésus s'exprime comme un vrai prophète. Il nous dit: Je ne suis opas venu mettre la paix dans le monde mais la division dans une même famille. Regardons autour de nous. Cette prédiction de Jésus ne se réalise-t-elle pas souvent? L'être humain doit prendre conscience qu'il est enfant de Dieu et doit se comporter comme tel. Tout son agir réflète ce feu intérieur qui bouille au dedans de nous. S'il ne respecte pas cette réalité et qu'il manque sa cible dans ses décisions, ce qu'il est intérieurement se manifeste, réagit. C'est l'être humain qui sême la discoorde.
Aujourd'hui nos églises se vident et sont vendues. La société n'est plus la même. La religion devient plus discrète. Il est difficile pour bien des chrétiens d'accepter ces changements et d'être actif dans ces changements. Nous sommes davantage portés à critiquer et accuser le monde d'être paiën. Ce n'est pas Dieu qui veut ces difficultés dans le monde, mais Jésus, en bon prophète, nous dit ce qui nous arrivera si nous suivons pas le loi fondamentale de notre vie.
Jésus ne parle pas avec la langue de bois, il dit franchement et cruement ce qui nous arrivera. Le feu déposé en nous, ce feu que le Christ a allumé en nous lors de notre naissance et qui dort trop souvent, c'est ce fue que nous devons raviver et de mieux découvrir le sens de notre baptême. Amen.
Foi et Raison.
Vincent Painchaud: Entre Foi et Raison. douze fiscussion pour parler de Dieu sans s'énerver. Novalis. Cet ouvrage nous présente douze discussion sur Dieu, le ciel, le salut, Jésus Christ dans des propos qui s'écoutent et se respectent. Il nous appartient à nous maintenant de continuer cette approche en vue de l'approfoondir. C'est une approche parfois un peu difficile mais combien intéressante. Bonne lecture.
La tenue de la reconnaissance. Luc 12, 32-48.
Aujourd'hui Jésus donne une sage leçon à ses disciples. Il s'inscrit en porte-à-faux de la mentalité du temps. Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins et vos lamper allumées. soyez comme des gens qui attendent leur maitre. (...) Heureux si le Maitre les trouve en train de veiller. Quel que soit l'heure de son retour. Le plus grand est le Maitre et le serviteur doit rester en tenue de servir lors de l'arrivée du Maitre. Dans le monde, c'est le maitre qui s'assoit à table et se fait servir. Mais Jésus va annoncer une autre façon de faire.
C'est un premier message de Jésus. Nous ne savons pas le jour ni l'heure de la venue de Jésus dans nos vies, nous devons donc rester prêt à l'accueil. C'est pour nous une question d'espérance et de foi. Quand le Seigneur frappe à ma porte, j'ouvre prêt à l'accueillir. Acueillir Jésus, Ce n'est pas seulement à l'heure de la mort, mais à tout instant dans nos vies. Le Seigneur envoie rarement sa carte de visite avant son arrivée. La présence du Christ en nous est le fruit d'une expérience personnelle. Il est toujours là et se manifeste pour nous accompagner dans nos difficultés. Nous devons donc reeter ouvert à ces manifestions de Dieu dans nos vies. Cette exigence de Jésus questionne notre foi et notre perception de sa présence en nous. Soyez toujours prêts, c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Seigneur viendra. Il nous faut donc garder la maison propre en vue de l'accueil.
Mais le Seigneur ajoute une distinction qui ne cadre pas du tout avec la mentalité du temps et aussi de notre époque. Heureux ces serviteurs que le Maitre trouvera en train de veiller, c'est lui qui, la ceinture au reins, les fera prendre place à table et passera les servir. C'est le monde à l'envers. Le Maitre qui sert le serviteur et non l'inverse. le Maitre de la parabole n'est autre que le Christ lui-même qui se met à notre service. C'est un peu notre façon de lire la relation à Dieu. Dieu est le maitre qui sert. Il n'est pas assis sur son trône survellant l'être humain pour le prendre en défaut et le punir. Ceci affecte aussi notre façon de prier. Jésus est là toujours disponible à servir, à aider, accompagner. Notre façon de prier est d'être à l'écoute et de reconnaitre l'action du Seigneur dans nos vies. Nous avons l'habitude d'une prière de demande, nous avons l'habitude du magasinage, mais Jésus nous dit: reconnaissez ce que je fais pour vous au quotidien. Je suis toujours là et je connais bien vos besoins. Soyons des êtres de reconnaissance et d'action de grâce.
Sachons aussi que le serviteur fidèle, toujours à son poste ne mérite rien d'autre que son salaire, quand Jésus se met au service, c'est un geste de reconnaissance à l'endroit du serviteur. Le serviteur ne faitpas la grève pour une question de salaire, il est servit en surabondance. Le serviteur n'a fait que son devoir. Le Maitre devient le serviteur et comme me disait les enfants: Quand le Seigneur trvaille ou sert, il y en a toujlours en masse." Comme au noce de Cana, il y a du vin en abondance, et la multiplication des pains, il en reste douze paniers. Alors le service de Jésus est entier et complet.
Le Seigneur vient nous dire aujourd'hui que sur le plan spirituel, il n'en va pas de la même mesure que sur le plan matériel. Les rôles sont souvent renversés. C'est au moment où vousn'y penserez pas que le Seigneur revêtira son costume du service et ce sera sans doute difficile pour nous de le reconnaitre. Nous sommes invités à être des gens d'action de grâce, gens de reconnaissance, gens de foi profonde. Amen.
L
Savoir profiter de la vie. Lc 12, 13-21.
Mozart écrit un jour à son Père pour lui dire: Nous n'avons pas besoin d'épouser une riche héritière pour être riche, cette richesse est éphémère. Nous avons toute notre richesse dans notre tête." Et moi comme chrétien j'ajouterais que "nous l'avons surtout dans notre coeur." Savoir profiter de la vie, c'est savoir mettre son bonheur dans des choses durables et qui ne procure pas seulement un bonheur passager. C'est le message de l'Évngile d'aujourd'hui.
Jésus donne une parabole à ses amis. Un homme accumula des richesses et se dit: te voila riche, tu as de quoi vivre en paix. Repose-toi bien, mange, jouis de l'existence. mais le Seigneur ajoute: Peut être que cette nuit on te redemandera ta vie. A quoi te servira tous ces biens. Jésus veut mettre les pendules à l'heure. Le bonheur et la joie de vivre ne résident pas dans les biens matériels qui sont nécessaires, mais sont des moyens et non un but.
Notre trésor est la présence de Dieu et Dieu n'arrive pas en nous les mains vides. N'oublions pas que nous sommes des êtres créés à l'image et la ressemblance de Dieu et façonnés de ses propres mains. Il nous a promis de vivre avec nous, d'être présents en l'intérieur de nos vies. Alors la route de notre bonheur est de faire l'expérience de cette présence en nous. Saint Paul nous dit dans l'Épitre aux colosiens: Si vous êtes ressuscité avec le Christ, recherchez les réalités d'en haut, c'est là qu'est le Christ. (...) Pensez aux réalités d'en haut et non à celles de la terre. Est-ce que ces réalités d'en haut sont des vérités qui planent dans les nuages quelque part? Non, ce sont des réalités qui nous permettent de se verticaliser, qui sont dans la ligne de notre être et nous permettent de grandir selon ce que nous sommes. Il n'y a que le Christ qui vit en nous, dit encore Paul.
Ce trésor qui nous habite se développe et procure le bonheur en se donnant, en se semant dans le coeur et la vie des autres autour de nous. Beaaucoup de belles choses s'écrivent aujourd'hui sur la recherche de soi-même, devient qui tu es, comme l'écrit le Père Nouwen et tant d'autres. C'est un dimension de la personne que nous avons oulbliée pour passer directement à la pratique religieuse. Nous avons cette faculté de choisir entre ce que le monde nous offre qui nous fait grandir ou pas. Nous ne devons pas nous laisser attirer et controler par les plaisirs du monde qui sont éphémeres, mais savoir profiter du bien vivre pour faire grandir sa vie.
Ce trésor divin en moi, je n'ai pas besoin de l'encaisser à la banque et le préserver au cas où j'en manquerais. Il est inépuissable. Il se développe en se partageant. je pourrai toujours puiser au trésor de Dieu, il ne s'épuisera jamais. Jésus nous donne ici une façon de vivre en conformité avec ce que je suis vraiment et en trouvant un bonheur durable et sûr. Toute notre vie doit être un moment d'action de grâce pour ce don inexprimable du Seigneur à chacune et chacun de nous. Laissons monter nos alleluia d'action de grâce vers Dieu et profitons du bonheur de la vie.
La Prière. Luc 11, 1-13.
Jésus tout au long de l'Évangile enseigne une façon de vivre, de prier, de rencontrer le Seigneur. Il nous accompagne chaque sur la route pour nous indiquer le meilleur chemin. Aujourdhui il enseigne aux siens une façon de prier, une façon de rencontrer son Seigneur. Nous avons connu des façon de prier, prière de demandes et nous ne faisons que demander. C'est une façon mais la prière est plus intérieure, plus profonde, elle est surtout reconnaissance et action de grâce.
Les apôtres demandent à Jésus: Montre-nous à prier. Jésus leur dit: Quand vous priez, dites, Seigneur que ton nom soit sanctigié, que ton règne arrive, donne-nous notre pain, pardonne nos erreurs et ne nous laisse pas entrer en tentation. Jésus envoie d'abord à l'action de grâce et la reconnaissance. Nos besoins personnels arrivent en second.
La première qualité de la prière est l'écoute. Écouter le Seigneur parler à notre coeur. Écouter dans le silence du coeur. Écouter dans le silence de la nature. Chaque matin en buvant mon café devant la nature qui nous entoure, j'écoute le Seigneur parler au fond du coeur. Devant ma fenêtre, j'ai à la fois la nature et la vie qui chaque matin reprend son souffle. Cette vision des deux nous apportent une belle façon de rendre grâce et d'écouter le Seigneur nous dire comment comprendre la vie. La prière du Notre Père insiste sur l'amour de Dieu qui répond avec largesse à la prière des chrétiens. Il fout penser que Dieu connait mieux que nous et avant même que nous le lui demandions ce dont nous avons besoin. La force de la prière est d'abord de nous faire reconnaitre cet amour surabondant de Dieu pour nous.
Une autre information du Seigneur dans la prière est la "persévérance." Dans l'Évangile de notre dimanche, le Seigneur nous parle de l'ami importun qui vient déranger durant la nuit. L'homme de prière n'admet jamais l'échec. S'il n'est exaucé, il se reprend jusqu'au moment où il comprend et perçoit la réponse du Seigneur. La prière nous configure à la volonté de Dieu sur nous. Elle n'est pas remachage de mots, répétition de paroles de demandes, mais rencontre avec l'amour de Dieu en nous. Dieu exauce toujours nos prières mais pas toujours à notre façon et selon nos désirs. Il répond toujours en ce qui est le meilleur pour nous et notre façon de prier est de parvenir à nous coller sur cette volonté divine. La prière nait de notre foi et la nourrit. Est-ce que je connais Dieu de façon à éveiller ma foi ou si j'en fais un être qui répond à mes demandes sans restrictions. Jésus au cours de son enseignement nous apprend à prier.
Il est intéressant de faire nôtre le psaume 23: "Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer." C'est ce cri de confiance et d'amour vers le Seigneur que nous devons apprendre à dire chaque jour. La prière du chrétien doit devenir prière de louange et d'Action de grâce comme celle de Jésus. Amen.
La Meilleure part. Lc 10, 38-42.
Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la milleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Jésus a cette réponse surprenante dans l'Évangile de notre dimanche. Réponse que plusiers pourraient trouver injuste et qui m'a questionné longtemps. Cependant, si nous regardons de plus près, cette réponse peut nous inspirer profondémnt pour notre vie chrétienne. Ce peut sembler du mépris pour le service et l'accueil, mais on peut y lire un autre sens.
Il s.agit probablement de deux aspect de la même personne. Il est important pour nous à la fois d'écouter la Parole et de servir les invités. Les deux aspects ne sont pas contradictoire mais complémentaire et important. Écouter la Parole est la base de notre vie chrétienne pour donner plus de sens et d'importance au service. Les deux sont complémentaires et d'égales importances. Ce n'est pas un reproche à Marthe que Jésus adresse mais une piste de réflexion. Il veut lui faire remarquer que le service avec toute son importance doit d'abord être alimenté par l'écoute et la méditation de la Parole. D'ailleurs quand nous sommes invités chez quelqu'un, il est rare que nous passions à table dès notre arrivée. Il y a toujours un temps de rencontre et d'écahnge avant de passer à table. Il en est ainsi dans la vie spirituelle.
Dès l'arrivée de Jésus, Marthe s'est mise au fourneau en vue du repas. Marie au contraire a pris le temps d'écouter son visiteur. Le service viendra plus tard. Les deux personnes ne sont que deux facettes de la même personne, celle du disciples. Le disciples est celui qui accueille , écoute et sert. L'important est de bien unifier ces trois attitudes. L'écoute est la plus importante par ordre de priorité et non seulement de valeur.
Cette réponse peut signifier aussi deux types de services dans la communauté: La Parole et le service. Ces ministères existent dans toutes communautés. Le service de la Parole, le disciple qui écoute, médite, approfondi et proclame la Parole. A côté le disciple qui sert, celui qui sur le terrain s'occupe du service de la charité. Ces services existent dans toutes commuanutés et son complémentaires, d'égales valeurs. La figure du disciple s'inscrit dans celle de Jésus qui écoute et transmet la parole du Père. L'enseignement doit être accompagné d'une longue méditation de la Parole afin de s'inscrire dans la lignée du Christ.
Comme on lit au Deutéronome: La Parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton coeur afin que tu la mettes en pratique. Il ne faut jamais séparer ces deux éléments importants de la vie chrtétienne. Nous les avons trop séparés dans le passé et aujourd'hui les chrétiens qui quittent l'Église sont devant un vide spirituel. Notre monde a besoin de prophètes qui comme Marie s'assoit au pied de Jésus pour l'écouter et boire sa parole. Il en est ainsi dans la prière du chrétien. Une prière profonde sera nourrie de la Parole; une parole qui nourrit le coeur et pas seulement l'esprit. l'intelligence. la prière n'est pas le fruit de paroles apprises par coeur., mais d'une parole qui monte du dedans pour nourrir la vie et la relation avec Dieu. Il s'agit simplement de bien unifier les deux dimensions de la vie du disciples de Jésus Christ. Amen.
À l'auberge de Dieu, Luc 10, 25-37.
Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba en chemin victime d'un briguand et ne put se relever. Des gens sont passés dont un prêtre et un lévite et pour ne pas être souillés, passèrent de l'autre côté du chemin. Un Samaritain, un païen passa, s'arrêta prit de pitié, soigna le blessé et le conduisit à l'auberge, le reconcommenda au soin de l'aubergiste, le paya et kui primit de rembourser le surplus lors de son retour. Jésus demanda simplement au Docteur de la loi: Qui est le prochain de cet homme?
Cet épisode de l'Évangile de Luc nous met en présence d'un événement qui nous met en demande ce qui est le meilleur, soit le respect intégral de la loi ou faire une bonne action auprès d'un frère blessé. Les Docteurs de la loi étaient des gens instruits et très respectueux des obligations. La loi était la religion du temps, et le type voulait certes mettre Jésus à l'épreuve. L'important pour Jésus était-il le respect de la loi ou l'aide au malheureux?
Ces personnages ne sont pas nommés, ils peuvent représentés l'un ou l'autre d'entre nous. Et Jésus avait affirmé souvent: Ce n'est pas la loi qui sauve, mais la foi. La question de Jésus revient donc à chacun d'entre nous: Qui est mon prochain? Le Samaritain qui est païen n'est pas pris par le respect des lois comme le Docteur de la loi. Et pour lui, l'amour du prochain, de l'homme tombé aux mains d.un brigand passe avant le respect de la loi.
Le docteur de la loi avait demandé à Jésus: qui est mon prochain? C'était une demande théorique, il voulait une réponse théorique, que Jésus explique. Mais vooila que Jésus le met devant un fait concret et le renvoie à sa propre responsabilité. L'amour du porchain n'est pas d'abord une question théorique, mais une question d'engagemetnt et de responsabilité. "Ton prochain est celui qui a le plus besoin de toi." Il s'agit d'une valeur dont on vit chaque jour.
Il est intéressant de regarder la réponse de Jésus. Il ne donne rarement des réponse théorique, il renvoie toujours l'être humain à sa responsabilité comme chrétien. Chacun est invité à relire sa vie au concret de sa vie: Que lis-tu, que comprends-tu dans cette parole d'Évangile? D'ailleurs le mot que l'on traduit par "prochain" veut dire "compagnon, celui avec qui tu parages ton pain." Alors la question du Docteur de la loi signifie davantage: Qui dois-je aimer ou pas?
Il est intéressant et questionnant de constater que c'est un étranger, un Samaritain, un païen qui s'arrête remué jsuq'aux entrailles par ce malheureux et qui en prend soin. C'était un homme infréquentable, mais il a des entrailles pour s'émouvoir, des yeux pour voir et comprendre. Le Samaritain verse l'huile et le vin sur les plaies du blessé, l'huile de la tendrese et de la boonté de Dieu et le vin de sa joie, de la joie intérieure et profonde de prendre de son frère blessé. Il confie le blessé à l'aubergiste. Il ne s'attache pas au blessé mais le confie à un autre, il le met dans le coeur de Dieu. Alors Jésus dit au docteur de la loi: Vas et fais de même. L'amour du prochain ne s'explique pas, il se vit.
Ainsi aujourd'hui c'est à chacune et chacun de nous que la question est posé: "Vas et fais de même." Devant les guerres, les violences nous pouvons nous demander aussi: Qui est mon prochain? Plaçons-nous le respect de la loi avant la pratique de l'amour? N'avons-nous pas aussi dans nos vies de petites lois qui peuvent nous donner bonne conscience devant quelqu'un que nous n'aimons pas ou un étranger? Le Samaritain dit à l'aubergiste: Qunad je serai de retour je te rembourserai ce que tu auras dépensé de plus. Le Seigneur est toujours de retour, présent dans nos vies et ne manque jamais l'occasion de rembourser ses dettes. soyons dans l'action de grâce.
Le Pape.
samuel Pruvot: Léon XIV, l'apôtre de la paix. Ed. Salvator. Avec la collaboration de Marc Leboucher, l'auteur fait un protrait du nouveau Pape. Cet homme a une feuille de route assez impressionnante et riche d'espériences variés. C'est un homme discret, mais ferme dans ses convictions et qui semble savoir où il va. C'est intéressant de mieux connaitre ce Pape, je crois qu'il sera un excellent Pape. Bonne lecture.