Notre Pape François nous invite aujourd'hui a jeter des ponts. Nous sommes dans un monde de communication qui se développe rapidement. Parfois les moyens de communication ne favorise pas la création de ponts. ce n'est pas le moyen qui est mauvais mais l'usage que nous en faisons. L'écoute, la parole sont des moyens de créer des ponts entre les personnes. Quand j'écoute les personnes, j'entends beaucoup de souffrance, d'agressivité parce que l'écoute et l'acceuil ne sont pas au rendez-vous. Notre monde vise davantage la rendement, le respect des lois et des traditions que l'écoute des personnes. "Qui est mon prochain a-t-on demandé à Jésus?" C'est bien celui qui est près de moi et avec qui je vais tisser des liens. Devenons ensemble dans l'amour et la miséricorde des bâtisseurs de ponts.
"Ne mourez pas sans avoir exprimé votre musique intrieure" tel est le titre d'un livre que j'ai sous la main aujourd'hui. Cela me rappelle l'affirmation de Jean Vanier: "Laisser chacun grandir selon la musique de son être." Ce n'est pas toujours facile d'exprimer notre propre musique, tant de conditionnements extérieurs briment notre liberté: la peur de ce que les autres pensent, la peur de n'être pas accepté, la peur de l'autorité qui ne pense pas comme nous, etc ... L'environnement vient conditionner notre agir.
Ces situations provoquent beaucoup d'insatisfactions, développent de l'agressivité et enlève beaucoup à la beauté du monde. Jésus est venu et a joué sa musique pleinement et cela l'a conduit à la mort. L'histoire nous apprend que nombre de personnes ont subi le même sort, pensons à Galiée, pensons au condamnation de certains théologiens d'avant le concile et combien de victimes des systèmes politiques d'aujourd'hui. Si je regarde ma propre vie, je réalise que j'ai aussi subi ces retrécissements de la pensée par peur des conséquences. Nous savons que l'autorité à raison et que trop souvent elle n'a pas d'oreilles.
Pouvons-nous penser qu'aujourd'hui les chrétiens ont voulu exprimer leur propre musique intérieure et sont partis parce que nous ne leur laissions pas la liberté de le faire? C'est plus facile et sécurisant de se fondre dans la foule, de penser comme tout le monde et de ne déranger personne. Ces chrétiens pour la plupart cherchent leur propre façon d'exprimer leur musique, leur foi et leur amour de la vie. Comme pasteur nous avons la mission d'écouter cette musique et de l'accompagner, de permettre à chacun de jouer sa propre musique tout comme les parents le font avec les enfants. C'est ce que j'ai découvert depuis un certain nombre d'années et que j'essaie de vivre. Ceci nous fait découvrir une beauté et une richesse du monde que nous découvrons qu'avec le coeur. Aujourd'hui je dis merci à la vie qui m'a permis d'avancer un peu sur la route de la liberté.
En méditant avec le Pape François ce matin, je me dis que nous vivons acutellement un temps riche de conversion. Un temps où nous découvrons l'Évangile qui nous conduit à l'essentiel. "Cet homme fait bon accueil aux pécheurs" Lc 15, 1-10.
Jésus parle souvent des pauvres, mais il mange avec les publicains. Pourtant bon nombre de publicains sont plus riches que les pharisiens. les pauvres pour Jésus sont d'abord les exclus, ceux qui ne pensent pas comme nous, ne croient pas comme nous,... Dans une communauté chrétienne, il n'y a pas d'exclus. Les premiers à s'asseoir à la table avec le Seigneur, ce sont les rejetés de la société de pouvoir et de titres d'honneur. Ce que Jésus a dénoncé avec force, c'est l'exclusion.
Ce matin, je me regarde dans le miroir et j'essaie de reconnaitre les personnes qui sont les exclus dans ma vie, dans ma communauté chrétienne et dans mon Église et ce à la suite du Pape François.
CE matin, le Pape François m'invite à méditer des vertus de la vie familliale. Le repas en famille est un moment privilégié de communion, moment de partage, d'intimité ou on apprend à partager non seulement de la nourriture, mais aussi et surtout du temps, de l'intimité avec les autres. C'est une façon de vivre l'eucharistie à la maison qui devrait nous conduire à l'Eucharistie avec la communauté chrétienne. C'est pourquoi Jésus a choisi la table pour donner l'Eucharistie et qu'il s'est fait reconnaitre aux disciples d'Emmaüs, et même dans l'Évangile de Jean, Jésus a servi du poisson sur le rivage du lac. Le repas est un lieu de convivialité et de communion.
Notre monde moderne a perdu un peu de l'importance du repas, tout va tellement vite, le téléphone ou la télévision ont pris la place de la conversation et les relations deviennent plus tendues et difficiles. L'Évangile nous apprend l'essentiel. Le repas nourrit le corps, le coeur et l'esprit dans le partage et l'écoute. Il y a des sujets à ne pas aborder aux repas: La politique et la liturgie" nous disait Jean Vanier. Et mère Thérésa ajoutait: "Que pouvez-vous faire pour promouvoir la paix dans le monde? Rentrez chez vous et aimez vos familles."
La parabole du père miséricordieux dans Luc nous révèle le visage de Dieu pour nous. Le Pape François ce matin nous rappelle que le terme hébreu utilisé évoque le sein maternel. Dieu nous prend comme son enfant à la manière d'une mère qui acueille son enfant et est prête à tout lui donner même de sa propre personne. Dieu se penche avec tendresse sur ce qui est faible pour le soutenir. L'année de la miséricorde nous invite à méditer ce visage du Père et à nous laisser convertir pour devenir aussi visage de miséricorde. "Plus beau qu'un homme juste est un pécheur pardonné. " Laurent Fabre.
"Ce que vous faites aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi que vous le faites." Mth 25. Les petits miracles dans les petits gestes. Le Pape Françis nou sinvite à nous ouvrir aux miralces de l'amour pour tou snos frères et soeurs surtout les plus fragiles. Celui qui donne un verre d'eau au nom du Seigneur ne restera pas sans récompense. Ces petits gestes d'amour nous les apprenons à la maison durant notre enfance et ils nous marquent pour le reste de la vie. Gestes d'accueil, de pardon, de partage, de communion au quotidien.
Ces petits gestes souvent provoquent des miracles. J'ai vu des miracles dans le mouvemant A.A., j'en ai vu dans les eouvres de miséricorde et de charité dans nos paroisses. Une dame à qui on portait un peu d'épicerie parce qu'elle n'avait rien pour ses enfants, partagea l'épicerie et en porta à ses voisins parce que eux aussi n'avaient rien à manger. Petits gestes simples mais pleins d'une telle grandeur d'amour qui suscite l'admiration.
Dans nos communautés paroissiales, beaucoup d'oeuvres caritatives au service des plus démunis, des malades font surgir des miracles. C'est le commandement de l'Amour en action. Ces services font partie de notre vie chrétienne, ils sont une façon de pratiquer l'Évangile, nous devons les encourager et les soutenir de toutes les façons. C'est de la foi étalée au quotidien. Laissons monter de notre coeur une prière d'action de grâce.
"Votre Père sait ce dont vous avez besoin." Mth 6,7. "Puisque nous savons que Lui est bon et qu'Il connait tous nos besoins, commençons par prononcer ce Mot: Père, un mot bien humain, certes, qui nous donne vie mais que nous ne pouvons dire que dans la prière avec le force de l'Esprit Saint. Nous ne pouvons bien prier que si notre coeur est en paix."Pape François. S. Paul disait: C'est dans ma faiblesse que je suis fort. Et Jean Vanier ajoutait: De la fragilité jaillit la lumière, jaillit la beauté. De la fragilité jaillit un appel, une relation."
Le Seigneur sait ce dont nous avons besoin et il nous comble, cependant ce n'est pas nécessairement ce dont nous voulons ou demandons. Si nous entrons vraiment dans la prière qui est communion avec Dieu, notre prière répondra davantage à nos besoins. Guy Gilbert disait: Pour prier, il nous faut un coeur de pauvre. Quand on est fort, que l'on se suffit à soi-même, la prière devient détestable.
Nous pourirons également méditer ce texte pour notre agir pastoral en Église. Le Père connait nos besoins; dans notre présence en Église est-ce que nous nous soucions du besoin des gens ou si nous voulons répondre à notre vision de leurs besoins. Si les chrétiens délaissent nos célébrations et n'écoutent plus notre voix, il y a peut-être un problème de notre côté. Est-ce que nous voulons répondre à leurs besoins ou les faire entrer dans notre vision d'Église sans se soucier de leurs attentes et besoins? "Je suis le Bon Pasteur je connais mes brebis et elles me connaissent."
"Celui qui a deux vêtements, partage avec celui qui n'en a pas; et celui qui a de quoi manger fasse de même." Lc , 11. Le Pape François commente ce texte ainsi: "La rigidité ne plait pas à Dieu. C'est un Père trendre; il fait tout avec la tendresse d'un père. (...) Il nous est demandé d'être des instruments de miséricorde. Le chemin de la foi est le chemin du Christ, le chemin de la miséricorde." En cette année jubilaire de la miséricorde, le Pape insiste souvent sur la miséricorde dans la vie. François Lefort écrit: "Il n'y a pas de crise économique, mais une crise de partage." Dans un temps de mondialisation, les petits et les pauvres en sont les victimes. Les grandes chaines de magasins avalent les petits sans se soucier du peuple. Les riches s'enrichissent et les pauvres sont de plus en plus pauvres. Même les coopératives qui doivent aider le pauvre doivent devenir des puissances économiques ou disparaitre. Le combat de Jésus n'est pas terminé et nous sommes toujours invités sur ce chantier de l'Évangile.
Comme méditation, ce matin, je partage une réflexion du Pape François sur l'évangile de Mc 10, 46-52 où les disciples rabrouent l'aveugle Batimée. "Si Bartimée est aveugle, eux ils sont sourds. Son problème n'est pas leur problème. Ce peut être notre risque, devant les problèmes des autres, il vaut mieux avancer, sans se laisser déranger. On est dans un groupe mais on perd l'ouverture du coeur. on perd l'émerveillement, la gratitude et l'enthousiasme et on risque de devenir des "routiniers de la grâce." Nous pouvons parler de Lui, et travailler pour lui mais vivre loin de son coeur qui est penché vers celui qui est blessé. Là est la tentation d'une sorte de spiritualité du mirage.
Il y a une seconde tentation, celle de tomber dans une foi programmée. Nous pouvons marcher avec le peuple de Dieu, mais nous avons déjà notre plan de marche, où tout rentre. Nous savons où aller et combien de temps y mettre. Tous doivent respecter nos rythmes et chaque inconvénient nous dérange. Nous risquons de devenir comme beaucoup de gens de l'Évangile qui perdent patience et rabrouent Bartimée. Peu avant, ils avaient rabroué les enfants, maintenant le mendiant aveugle, celui qui gêne où n'est pas à la hauteur est à exclure."
Devant cette réflexion du Pape, je regarde notre attitude devant les gêneurs d'aujourd'hui: les femmes qui veulent leur place dans l'Église, les chrétiens qui contestent nos rites et notre vocabulaire, les couples qui ne se marient pas à l'église ...
Un ami sans humour, c'est comme un champagne sans bulle. Nadine Rothschild.
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Nous étions cultivateurs et nous apprenions à lire les signes de la nature. Quand les chats devenaient excités, on sentait venir la tempête; quand les porcs se fabriquaient des nids dans leur litière, nous sentions venir la tempête. Le ciel nous donnait souvent des signes qui nous permettaient de prévoir la température. Jésus nous dira dans l'évangile: vous savez lire les signes de la nature et vous ne lisez pas les signes des temps.
La société tant au Québec que dans le monde vit une crise de croissance, une mutation gigantesque et nous devons savoir lire ce que nous voyons. Comme nous y invite le Pape François, comprendre ce que signifie pour nous chrétiens la mutation de notre environnement. "C'est un travail que nous ne faisons pas: nous nous conformons, nous nous tranquillisons en disant: J'ai appris que ... j'ai lu que ... les gens disent que ... Ainsi nous sommes tranquilles" et nous ne nous arrêtons pas à lire les signes de notre temps. En Église, nous disons: les gens ne croient plus à rien, personne ne veut s'engager à faire ce que nous faisons et nous sommes vieux, et rien ne se passe. Blaise Pascal écrivait: "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer au repos, dans une chambre." Comprendre ce qui se passe autour de nous, comprendre la soif qu'exprime nos frères et soeurs chrétiens d'aujourd'hui demande de savoir s'arrêter, prendre ses distances avec ce que l'on a appris et écouter la soif du monde qui nous entoure. Il ne s'agit pas de leur servir ce que nous voulons qu'ils mangent, mais ce qu'ils ont besoin de manger pour grandir dans la foi. C'est dans le silence, dans la contemplation du monde, la prière que nous nous convertirons à l'Évangile qui s'écrit aujourd'hui dans la foi. Je crois que nos contemporains nous demandent de ne plus répéter, mais de nous inspirer du passé pour traduire le présent en vue de l'avenir.
"Il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune." Lc 2, 1-7. Un Christ sans toit. Le Père Guy Paiement avait écrit: Un Christ sans croix et ce matin je rencontre un Christ sans toit. Jésus se présente au monde sans foyer, sans toit, sans lieu où reposer sa tête. Il se présente dans la condition du plus faible de ses frères et soeurs. Comme l'émigrant d'aujourd'hui qui fuit la tempête et part sans avenir.
La salle commune où chacun se trouve confortable, à la chaleur n'était pas un lieu convenable pour Jésus; trop confortable. Aujourd'hui encore, Jésus frappe à la porte du monde à travers ces hommes et ces femmes qui doivent quitter leur pays. Beaucoup trouvent un toit mais trop meurent en route ou de faim. Chez nous dans notre prospère et catholique pays des familles vivent encore sans toit, sans foyer, des itinérants meurent de froid dehors sur la place publique. Comment se fait-il que tant d'être humains meurent de faim pendant que nous jetons la nourriture à la tonne? Comment se fait-il que tant d'être humains gèlent dans des taudis sans plancher alors que tant d'autres se pavanent dans des chateaux? Jésus frappe à la porte du monde, à ma porte à travers le visage émacié du frère ou de la soeur qui a faim. Il frappe avec les doigts gelés de l'itinérant qui cherche un peu de chaleur. "Il n'y avait pas de place pour eux." Qu'en est-il aujourd'hui? Beaucoup de belles choses se font aujour'hui mais il faut continuer de lutter nous dit le Pape François.
L'évangéliste Luc nous propose un cheminement et je m'y suis arrêté un petit peu ce matin. Durant toute la vie terrestre de Jésus, Luc utilise le mot AVEC. Jésus est avec ses disciples, la foule, il enseigne, marche avec eux, Luc 13, 10; 12, 1ss; 9, 37. Les disciples peuvent le voir de leurs yeux, le toucher, discuter avec lui. Il est dans une relation de "communication".
Après la résurrection, Luc utilise l'expression "au milieu". Les apôtres étant rassemblés, Il est au milieu d'eux. Les disciples d'Emmaüs réalise soudain qu'il est au milieu d'eux à table. Jésus est passé à l'état de "communion". Jésus est là au milieu de nous. Luc 24, 38. Sa présence est le fruit d'une expérience spirituelle. Au lendemain de la résurrection, les disciples ont fait l'expérience que Jésus était en eux et non à côté d'eux. Nous ne pouvons pas contrôler ses venues.
Jésus ressuscité est donc au milieu, il est en nous. Dieu n'est pas à côté de nous mais en nous. Le lieu de notre expérience du ressuscité est donc notre quitidien. L'expérience du Christ ressuscité se fait d'abord au creux de nos difficultés comme de nos joies. Le monde devant nous a changé, c'est au coeur de ces changements, de ces nouveautés, de ces essais réussis et ratés que le Seigneur nous attend et non dans nos chemins d'hier ou nos rites liturgiques. Comme pasteur, J'ai à m'asseoir au milieu du monde pour y faire l'expérience du ressuscité, l'adorer et faire un bout de chemin en sa compagnie. C'est l'expérience à vivre aussi avec tous nos parents et amis décédés. L'Évangile nous invite non a un changement de structures d'abord mais de mentalité.
Les chrétiens ont quitté massivement la pratique sacramentelle, ils ne sont plus attentifs à l'enseignement traditionnel de l'Église. Jésus ressuscité est là "au milieu" de ce monde et nous invite à l'y rejoindre. Il est là en nous et nous invite à nous salir les mains, à mettre de la poussière sur nos pieds dans la vie de notre monde, dans les débats contemporains, et d'accompagner un monde assoiffé de vérité, de spiritualité, et de liberté. Jésus ressuscité nous invite à sortir du temple pour le rejoindre dans la Galilée de nos vies, c'est là que "nous le verrons." (Inspiré d'une conférence de Simon-Pierre Arnold, o.s.b.)
Un clin d'oeil à l'Évangile de Jean 8, 1-12. Je médite avec intérêt les forces en présence. L'Évangile intitule l'événement: la femme adultère. Pour moi là n'est pas la question. Il s'agit moins de l'adultère que du piège que la force du pouvoir tend à la force de l'amour et du respect des personnes. Cette opposition se vivait au temps de Jésus, elle se vit depuis et se vivra tant qu'il y aura du monde sur la terre. C'est l'opposition du pouvoir et du contrôle à la force de l'amour et de la vie. On a fait à la femme adultère une histoire qui n'est pas la sienne. L'attitude de Jésus dérange et le pouvoir religieux veut le piéger pour le condamner. C'est parfois ce que notre Pape François vit par moment. Il dérange le pouvoir religieux et on voudrait bien le mettre au pas.
Les messieurs du pouvoir religieux s'amène avec la dame et à partir de la loi, la condammne: elle doit être lapidée. Jésus s'abaisse au niveau de la dame et la relève en lui redonnant sa dignité de femme et d'enfant de Dieu. Dans le monde et dans les Églises cette opposition existe toujours comme dans la société. Nous le vivons aujourd'hui encore avec les changements de la société où l'Église au lieu de demeurer le levain dans la pâte s'élève au niveau des lois du permis et défendu. Ainsi un fossé se creuse constamment entre la vie et notre agir ecclésial. Trop souvent nos lois, nos coutumes nous détournent des personnes et des vrais problèmes. Comme Église, comme chrétiens nous devons nous inscrire en faux à cette attitude de pouvoir et developper l'attitude de Jésus.
L'attitude de Jésus nous invite à convertir notre position de la religion pour adopter celle de la spiritualité et des valeurs de la personne. Nous l'avons vécu avec le sacrement du pardon où l'accent est mis davantage sur l'aveu et non sur la célébration du pardon, nous le vivons avec les sacrements où l'accent est mis sur le rite, le contenant au détriment du contenu. Il ne s'agit pas de condamné, mais de réfléchir et nous laisser baigner par l'attitude du Christ. Nous sommes invités par l'Évangile sur la route de la conversion et de l'amour. Nous sommes invités à un retour à l'essentiel.