Éric-Emmanuel Schmit: Félix et la source invisible. Albin Michel, 2019. Ce roman offre le chant d'amour d'un garçon de 12 ans pour sa mère. L'auteur "interroge les croyances et les rites issue de l'animisme". Dans un style poétique qui en fait une lecture très agréable, l'auteur nous conduit dans des sentiments profonds d'une culture différente de la nôtre. C'est la lire lentement. Bonne lecture.
Ce matin, à mon réveil, j'ouvre mes tentures et le soleil est là présent tout souriant qui me dit bonjour. J'ouvre mon l'ectionnaire pour la célébration du jour et Marc me dit: Effata, ouvre-toi! (Mc 7, 31-37). Ouvre-toi à la vie, aux présences autour de toi et en toi. Ouvre-toi à la joie des gens, à l'accueil des souffrants, à la peine des enfants mal aimés, à la solitude des personnes âgées. Ouvre-toi à la Parole de Dieu inscrite au fond de ton coeur, ouvre-toi au soleil qui brille dans les yeux des enfants heureux. Si je n'avais pas ouvert mes tentures, je n'aurais pas vu le soleil. Alors que dois-je ouvrir en moi pour voir le soleil de Dieu? Pour découvrir la beauté du monde? Pour répondre à la soif de bonheur du pauvre et du mal gommé? Effata, ce mot me poursuivra aujourd'hui. Si je veux entendre correctement la voix de Dieu inscrite au coeur du monde, je dois laisser le Seigneur toucher mes oreilles afin que ma parole soit parole de Dieu. Ouvre tes orielles, vieux Jos.
Comment ranimer l'émerveillement que devrait susciter l'eucharistie, parmi tant les baptisés qui ne la fréquentent pas comme parmi les participants eux-mêmes? Le vrai drame, en fait, n'est pas qu'un nombre considérable de baptisés ne participent pas à la vie sarcra-mentelle, mais plutôt que cette dernière ne transforme pas la vie de ceux qui la pratiquent régulièrement." Ubaldo Montisci. Ceci peut se dire de tous les sacrements. La vie sacramentelle se refroidit de l'intérieur parce que l'extérieur ne la réchauffe plus? Réfléchissons un peu?
"Que demeure l'amour fraternel. N'oubliez pas l'hospitalité: elle a permis à certains, sans le savoir, de recevoir chez eux des anges. Souvenez-vous de ceux qui sont en prison comme si vous étiez prisonniers avec eux. Souvenez-vous de ceux qui sont maltraités, car vous aussi, vous avez un corps." He. 13, 1. La charité fraternelle est une des caractéristiques essentielles de la communauté chrétienne. Il ne s'agit pas seulement de donner des sous aux pauvres. Il s'agit aussi de voir derrière le pauvre, le prisonnier, la victime de torture, une personne humaine qui a besoin d'accueil et d'amour parce que trop souvent ces personnes sont victimes de systèmes qui les oppriment. Il y a toujours une personne à aider et à écouter. Nos communautés chrétiennes doivent devenir de ces oasis d'accueil, d'écoute, de pardon et d'accompagnement en vue de la guérison.
Je bénis cette journée qui commence, car elle sera remplie de l'amour du Christ..
"Malheureusement, notre société de gagnants emgagés dans une course effrénée nie toute valeur à la personne qui, ralentie par l'âge, un handicap ou une souffrance moral, s'écarte du peloton. Désemparée devant la détresse, elle ne sait plu saccompagner les personnes en perte de repères ou leur donner le temps de recul nécessaire à l'intégration d'un deuil." Nicole Croteau, Heureux les pauvres? P. 146. Nous vivons dans une société où l'être humain est jugé à partir de sa performance ou de son rendement. La place se rétrécit constamment pour l'être humain en perte de vitesse. L'auteure de ce volume: Heureux les pauvres? l'a vécu de l'intérieur et nous l'explique bellement.
Maurice Zundel écrivait en 1963: "Il est évident que, si l'homme de la rue est si souvent comlètement étranger à ce qui se passe dans nos églises, c'est parce qu'il ne s'y passe aucun événement susceptible de le toucher tant soit peu. Il ne s'y sent aucunement atteint et concerné au plus intime de lui-même." Ce ne pourrait-il pas expliqué ne grande partie le vide de nos églises?
"La présence réelle dans l'Euccharistie, (...) n'est réelle pour moi , ou du moins n'a de sens, que dans la mesure où je suis moi-même une préssence réelle à toute l'Église et à tout l'univers. M.Z. Nous avons à redécouvrir le sens de l'Eucharistie.
Il est plus facile de louer la pauvreté que de la supporter. John Heywood.
Sera-t-il possible que celle qui m'a reçu, nu, dans ses bras à ma naissance, me reçoive aussi, nu, dans ses bras à ma mort. J.Y.Quellec.
Si tu ne peux pas prier. laisse-toi aiemr par Dieu. Sr Catherine-Marie de la Trinité
Voila ce qui m'apparait être le salut. Tout ce qui rend l'être plus humain envers lui-même et envers les autres. Plus humain, ce qui indique de vivre davantage dans l'amour, dans le respect de soi et des autres, dans l'ouverture et l'expression de ce qu'il y a beau et de plus grand en soi. Être plus humain, être sauvé, c'est être moins contrôlé par ses peurs, par ses blessures, par ses blocages. C'est ce qu'exprime Ezéchiel: Ainsi parle le Seigneur Dieu: Je vais ouvrir vos tombeaux et vous en ferai sortir Ô mon peuple. M. L.
Le pauvre, voila le peuple de Jésus. Et quand Jésus vient au rendez-vous de la communion, il vient toujours avec son peuple.
Je ne peux pas communier à Jésus sans communier à mes frères et soeurs. J. Debruynne.
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En méditant ce matin, je retiens trois dimensions importantes de l'Eucharistie:
Elle est nourriture: Jésus Christ se donne à nous comme nourriture comme force pour vivre pleinement la vie chrétienne et la mission qu'Il nous a donnée.
Elle est communion: vécue durant un repas, Jésus veut bien nous signifier qu'il nous donne un moyen de vivre la communion avec Lui et les uns avec les autres. Je viens communier au christ parce que je suis un être de communion. Ma communion au Christ vient intensifier ma communion à mes soeurs et frères pour faire communauté.
Elle est envoie en mission: La fin de l'Eucharistie est la mission. "Faites ceci en mémoire de moi." Il ne s'agit pas de répéter les gestes de Jésus mais de rendre présent ce qu'il a enseigné, témoigné, et la mission donnée de faire des disciples. La célébration de l'Eucharistie est comme un tremplin où on se prépare à sauter dans la rivière de la mission.
Notre Eucharistie n'est-elle pas devenue une célébration dont la fin est la communion? Méditons .....
"Bénir, c'est dire du bien à l'autre, c'est lui souhaiter du bien, projeter le bien comme une onde de choc. Bénir, c'est provoquer chez l'autre une vague de rétsablissement."
Yvon Joseph Moreau, moine cistercien.
On peut être instruit dans la société, on s'inspire uniquement dans la solitude. J. W. Goethe.
Le plus grand devoir dans une relation entre deux personnes est que chacune protège la solitude de l'autre. Rainer Maria Rilke.
tu ne seras pas toujours ce que tu as fait mais tu seras toujours ce que tu as voulu être et faire et que la société, le pouvoir, les systèmes, les traditions t'on empêché d'être et de faire.