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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 02 juillet 2024 14:07

Qui est-il celui-là. Mc 6, 1-6.

Dans l'Évangile de ce dimanche, nous sommes placés devant un choix et une reconnaissance à faire. Quelqu'un nous arrive avec un talent, un charisme qui nous dépasse. Ce garçon, nous le connaissons bien. Il vient de chez nous, nous connaissons ses parents, sa famille et maintenant il vient nous enseigner des façon de vivre. Pour qui se prend-il? N'est-ce pas que nous entendons parfois de ces reproches ou ces refus autour de nous. Reconnaitre la capacité et le talent de quelqu'un qui nous est proche est parofis difficile. Pourquoi? Parfois nous aurons davantage confinace à un étranger qu'à quelqu'un de chez nous même s'ils nous disent la même chose.  C'est comme cela.

C'est ce que Jésus vit aujourd'hui dans l'Évangile. Nous pouvons nous demander pourquoi cela se produit. Nous le voyons souvent quand quelqu'un de jeune nous arrive avec des idées nouvelles: "Toi, mon petit blanc-bec tu ne viendras pas nous faire la leçon."  Il y a toujours derrière ces réactions une certaine peur de l'autre, peur d'être dérangé, peur de perdre notre influence; c'est humain tout cela.

Alors ce à quoi l'Évangile nous invite aujourd'hui est un dépassement. Il s'agit pour nous de mieux comprendre nos réactions, les raisons qui nous font agir pour les guérir. Jésus vient toujours nous rencontrer sur notre propre terrain pour nous apprendre à vivre en société. Jésus ne donne pas de théories mais des leçons de vie. C'est pourquoi ce matin, il s'approche de moi pour me demander`De quoi as-tu peur? Je t'ai toujours enseigner une meilleure façon de vivre pour ton propre bonheur. Je t'ai enseigné l'amour non avec des paroles mais avec des actes quotidiens. Pourquoi n'as-tu pas assez de foi pour me suivre sans t'inquiéter.

 Le gros problème des gens de Nazareth est qu'ils ont laissé entrer Jésus par la porte de leur maison et non celle du coeur. Ils ont rencontré le Jésus qu'ils connaissent le fils de joseph et de Marie qu'ils ont vu grandir au milieu d'eux. Quand nous laisson entrer quelqu'un chez nous, il entre comme nous le connaissons et dans la conversation, dans un échange mutuel profond nous découvrons l'autre et parfois c'est un autre homme.  Il est important de laisser Jésus entrer chez-nous par la porte du coeur, la porte de l'amour et de la foi. ,Jésus, il le connaisse on n'a pas besoin qu'on leur parle  de lui. Mais ils le connaissent d'une façon humaine. Et Jésus n'accomplira aucun miracle dans ce pays.

Mais faut-il vraiement voir des miracles pour croire? Le  miracvle est une façon de nous guérir, de nous libérer de nos blessures pour entrer dans une relation profonde avec le Seigneur. C'est une façon de nous dire de laisser entrer le Fils de Dieu par la porte de notre coeur et non la porte de notre maison. 

Notre participation à la célébration de l'Eucharistie est de cet ordre: Laissons entrer Jésus par la porte de notre coeur. Il vient se donner à nous sans condition. Il est le tout aimant qui vient nous rencontrer. Soyons dans la joie et l'action de grâce et disons-lui: JE CROIS. 

mardi, 25 juin 2024 22:26

Jésus ...

Michel Beauséjour:  Jésus, visage d'humanité. Ed.Médiaspaul. Une réflexion ouverte et franche sur la réalité de l'humanité de Jésus. L'auteur nous parlera de l'idolatrie de l'argent en regard de l'enseignement de Jésus. l'amour du prochain se joue dans le concrêt du quotidien. C'est une lecture a méditer.

 

Les deux récits de l'Évangile d'aujourd'hui nous renvoient à notre propre quotidien. Jésus vient d'enseigner et traverse sur l'autre rive. Il aurait sans doute aimer être en paix et se reposer. Mais voila que des gens très nombreux se rassemple autour de lui. Sa renommée à fait son chemin et l'a précédé. Mais notons que Jésus est rendu sur l'autre rive. Sur l'autre rive, c'est l'endroit pour changer sa façon de faire et s'ajuster aux besoins des gens. Traverser sur l'autre rive, c'est se préparer à accueillir les gens et à écouter laur besoins ou leur désir. Traverser sur l'autre rive, c'est sortir de soi pour écouter l'autre. Jésus nous donne un exemple merveilleux pour nous aujourd'hui. Nous sommes en Église dans un monde en changement. La pratique d'hier ne rejoint plus les gens. Nous sommes nous aussi invités à traverser sur l'autre rive pour nous disposer à écouter l'autre en face de nous. Nous sommes invités à sortir de nos routines pour ajuster notre mode de célébrer sur les besoins de l'homme d'aujourd'hui. 

Le Jésus que les gens rencontrent sur la route est un homme attentif aux autres, un homme aimant et bon. Deux personnes l'attendent. La fille de Jaïre est malade et une vielle dame souffre de perte de sang. Notons d'abord que la dame n'est pas nommée. Ce peut être l'un ou l'autre de nous.  La fille de Jaïre se meure du manque d'amour. Son père la couve comme un petit poussin et l'empêche de se réaliser. Son père est un chef de synagogue qui s'aoccue de ses responsabiltié et ne s'occupe pas de sa fille. Celle-ci développe de la peur du père, vit un manque d'amour et se meurt. Ce père veur tout maitriser et se remet à Jésus pour lui redonner sa fille telle qu'il la veut.

Remarquons bien Jésus. Il entre dans la maison, monte à la chambre de la fille et lui dit: Naie pas peur.  Aie seulement confiance. Il la guérit d'abord de sa peur, et lui dit d'abandonner sa soumission au pouvoir du pere. pour se tourner vers la confiance et retrouver ainsi ses propres capacités. Jésus est profondément humain. Il prend la main de la fille et lui dit: Jeune fille, je te le dis: lève-toi. En la prenant par la main, Jésus lui donne un peu de sa force intérieure et lui permet de se lever et de marcher. Et Jésus leur dit une phrase merveilleuse: donnez-lui à manger. Autrement dit: Donnez-lui la nourriture dont elle a besoin pour devenir une fille forte et maitre de sa propre destinée. C'est le grand problème de nos relations humaines. Souvent nous nous attachons aux autres et devenons exclaces de ces relations. C'est apprendre à vivre des relations saines enrichissantes.

Sur la route, Jésus se fait attraper par une dame en perte de sang depuis douze ans. La fille de Jaïre avait douze ans, c'est à dire l'âge où on devient adulte à l'époque.  Les deux personnes sont bloquées à l'âge de devenir adulte.  Elles sont bloquées dans leur évolution. Donner son sang, c'est donner sa force, sa vitalité, se dépenser sans compter pour les autres et sa profession et rater sa vie. Alors la femme ne donne plus pour se faire aimer, reconnaitre. elle prend sa vie en main parce qu'elle est reconnue, acceptée et aimée telle qu'elle est. Elle a retrouvé sa dignité et sa raison d'être. Elle est guérit.

Ces récits peuvent être vue comme des miracles et regarder Jésus puissant qui redonne la vie. Mais on peut les voir aussi comme des récits de naissances. Ces deux femmes sont à l'époque de la naissance à l'âge adulte. Leur évolution est bloquée. Ce sont deux situations opposées.  Jaïre souffre du trop plein, il va perdre sa fille qui va naitre à l'âge adulte, alors que la dame va retrouvée son identié de femme. Les deux vont perdre quelque chose pour retrouvée l'essentiel. C'est une leçon pour nous aujourd'hui. Ne devons-nous pas perdre aussi un trop plein, des choses du passé auxquelles nous sommes attachées pour retrouvéer notre identié de chrétien aujourd'hui. 

 

 

jeudi, 20 juin 2024 13:03

Un bon message.

Jean=Philippe Pleau: Rue duplessis, Mapetite nourceur. Ed. Lux. L'auteur fai tl'histoire de sa vie. Née dans une famille pauvre, d'un père illettre et d'une mère très peu scolarisée, l'auteur nous fait coir de l'intérieur la situation de vie d'une famille pauvre qui en arrache pour survivre. Il nous fait toucher du doigt aussi la situation de racisme  devant la pauvreté. C'est plus qu'un roman, c'est l,histoire d'une vie qui réussie à se bâtir un avenir plus confortable et regrette toujours un peu la situation de son passé. C'est à lire.

 

mardi, 18 juin 2024 14:07

Une tempête. Mc 4, 35-41

Des tempêtes, notre monde en vie tous les jours et pas seulement de petites tempêtes. Dans nos vies quotidiennes, dans nos relations; il y a des tempêtes dans la société; nous n'avons qu'a penser au systèeme de santé, les relations Québec et Ottawa, la guerre en IsraÇel et en Ukraine, et combien d'autres. Nous devrios vivre dans un monde de paix et voial que les tempêtes viennent briser nos jours. Les tempêtes d'hiver ne sont rien a côté de ces querelles sans fin. Alors aujourd'hui, dans l'Évangile, Jésus nous donne un bonne leçcon.

Les apôtres viennent tout juste de recevoir un enseignement de Jésus et celui-ci leur dit: Passons sur l'autre rive. Autrement dit: Je vous ai donné une lecon de vie, maintenant mettez-la en pratique. Les apôtres prennent la mer et voila que la dispute s'élève entre eux. La tempête est l'image de ces querelles, de ces guerres et disputes sans fin entre les êtres humains supposément capables de vivre en harmonie et non de se déchirer les uns les autres.  Notons que l'évangéliste parle du soir et de la nuit. La nuit est ce moment ou le mal intervient, les démons font surface. Quand il fait nuit dans nos vies, que le Seigneur est absent, c'est alors que le forces du mal interviennent. Jésus dort sur un coussin.

Chose surprenante, Jésus dort dans le bateau pendant la tempête et que ses disciples sont en péril. Nous pouvons penser que durant le sommeil, Jésus leur échape et ils doivent compter sur leur propre capacités. Jésus doit se demander comment ils vont sortir de cette tempête.  C'est ce que nous vivons  chacun d'entre nous. Dans les tempêtes, notre première réaction est le désarroi, la peur comme l'ont fiat nos amis les disicples. Quand Jésus semble absent, senble dormir, compter sur nos propres forces nous semble impossible, nous avons besoin de nous tourner vers le Christ présent en nous, présent dans notre bateau.  A la messe nous le recevons en nous, mais dans la détresse et la peur nous oublions trop souvent cette présence.

Dans ce sommeil, Jésus nous enseigne sa confiance en son Père. Mais trop souvent nous oublions cettte confiance. Les apôtres vont crier a Jésus: Nous prissons et tu ne fais que dormir. Alors Jésus s elèeve et commande aux vents et a la mer de se tenir tranquille. Les deux s'apaisent et obéissent a la commande de Jésus. Mais Jésus ne répond pas aux reproches des disciples; Il se lève et commande aux éléments de se taire. Cette incompréhension des disciples est une caractéristique de l'Évangile de Marc. Nous sommes invités èa nous retrouver dans cette incompréhension et a questionner notre foi et adhésion au Crist Jésus. Marc nous propose le parcours d'un Jésus qui se révèle petit a petit et fait grandir la foi des siens. De la l'étonnement des disciples; Comment peut-il commander aux éléments de se taire? Qui est-il donc?

Ce récit vient questionner notre foi. Nous le rececvons chaque semaine dans l'Eucharistie. Serait-ce devenu une habitude qui ne porte plus de fruit? Parfois aussi la force du Christ en nous agit sans que l'on puisse la nommer. Soyons dans l'action de grâce pour cette présence de tous les instant au coeur de notre vie. Tu es la au coeur de nos vies et c'est toi qui nous fais vivre, chantons-nous. Amen. 

 

samedi, 15 juin 2024 14:52

À lire.

GérardBlais: Moi, mon chapeau, Ed. es cahiers de Cap=Rouge. L'auteur est un père Marianniste qui a vécu plusieurs années dans des pays de mission, pauvres et racontent sa vie avec des leçons profitables pour nous. Il a son parlé franc, questionneurs qui dérange et pousse en avant.  Il faut le lire avec des yeux sans parti pris et se laisser bercer par sa verve et son entrain. Bonne lecture.

 

mercredi, 12 juin 2024 14:22

Bonne lecture

Daniel Meurois: Visions Esséniennes. Le feu féminin. Ed. Le Passe-Monde. L'auteur met dans la bouche d'un Essénien l'enseignement de Jésus et celui-ci intervient pour rectifier ou mieux enseigner sa pensée. Dans notre monde où l'évangélisation est importante, cette lecture peut permettre d'aider à cette mission. L'auteur cherche à rendre présent aujourd'hui l'enseignement du Christ. Ce n'est pas un livre que l'on met sur un étagère une fois terminé. On y revient. Bonne lecture.

 

mardi, 11 juin 2024 15:57

Bonne Lecture.

Daniel Meurois: Visions esséniennes. Ed. Passe-Monde. L'auteur met dans la bouche d'un essénien l'enseignement de Jésus. L'intérêt de ce livre est que l'enseignement est actualisé et trouve un prolongement à notre époque. Ce n'est pas un roman ni un livre que l'on met sur la tablette, mais qui reste toujours vivant et actuel et que nous aimons reprendre à l'occasion. Bonne lecture.

 

mardi, 11 juin 2024 13:57

Le royaume de Dieu. Mc 4, 26-34.

Quelqu'un m'a emporté un petit panier de fleurs dernièrement, il grandit et devient beau. En le regardant, je méditais.  Il y a quelque temps, il n'y avait dans ce panier que de la terre. Le jardinier y déposa une petite graine, toute petite et me voila avec un beau panier de fleurs. Il y avait dans cette petite graine une puissance de vie qui l'a fait grandir et produire ce pourquoi elle était faite. C'était une graine de géranium et elle n'a pas produit de roses ou de lilas, mais de beaux géraniums.  Les graines de semence produisent ce pourquoi elles sont faites, comme disait l'autre: Selon la musique de leur être. 

Je me disais, il doit en être ainsi du royaume de Dieu. Nous n'avons pas besoin de tirer dessus ou de le bousculer pour le faire advenir. Le royaume de Dieu est là au coeur de nos vies, il s'agit de le reconnaitre et de le laisser grandir. Il en est du règne de Dieu comme d'un homme qui jette en terre la semence; nuit et jour, qu'il dorme ou qu'il se lève la semence germe et grandit, il ne sait comment. C'est le mystère du règne de Dieu. Le règne de Dieu est semé en nous dès notre naissance; il est rempli d'une puissance divine qui le fait germer et grandir et porter du fruit, on ne sait comment.

Alors notre première mission est de semer, de faire découvrir aux hommes cette semence déposée en eux et qui attend pour donner du fruit. Mais la grosse question pour nous est de savoir comment et quand semer. Dans notre société laïc où nous avons mis la religion de côté, la présence de Dieu semble inconnue. Nous sommes mal à l'aise de parler de Dieu publiquement, alors il devient un peu inconnu. Il s'agit pour nous de passer de la catéchèse à l'évangélisation. Catéchiser c'est expliquer et évangéliser, c'est faire découvrir. Nous ne sommespas habituer à évangéliser.

La semence du royaume de Dieu fait  penser à une graine de géranium, elle possède une puissance divine qui la fait germer et grandir en nous dès que la lui donnions de dont elle a besoin pour germer: un peur d'amour et de patience. Nous avons besoin de bien connaitre notre terre pour faire cette annonce. Notre terre aujourd'hui a besoin d'engrais, de patience, d'amour et surtout de connaitre la graine que nous lui donnons. Elle fut ensemencer trop souvent par de mauvaises graines ce qui a laisser un vent de méfiance. La semence du royaume porte du fruit dans la vie de chacune et chacun selon la qualité de la terre et l'amour de chacun. Le danger est de vouloir que la semence pousse de la façon dont nous le voulons, d'imposer une façon de germer et de produire à notre volonté et non à celle de la semence. Il nous est demandé de semer, de dormir, et d'entretenir la semence. L'Esprit fera le reste. Le Seigneur dit dans Ezéchiel: Je suis le Seigneur, j'ai parlé et je le ferai.  Il s'agit d'avoir confiance en cette parole de notre Dieu et ne la puissance de la semence du royaume.

Nous pouvons gardé comme exemple la croix de Jésus. Le vendredi Saint, tout semblait disparu, éteint à jamais. Mais voila que le dimanche de Pâques, tout réaparait mystérieusement. La puissance divine a vaincu l'obstacle de la mort et donner la vie. Aujourd'hui notre Église semble mourrir, disparaitre, mais soyons confiants demain elle renaitra selon le plan de Dieu et non le nôtre. Il y a en elle cette puissance divine capable de vaincre les obstacles et de produire des fruits de salut. Ce ne sera sans doute pas les nôtres, mais ce sera les fruits de l'Esprit qui renaitront selon le coeur de Dieu. Dieu veille sur la semence de son royaume dans le monde. Il nous demande simplement de semer et de dormir. Ayons confiance en cette semence. Amen.

  

samedi, 08 juin 2024 21:13

Agréable lecture.

Ériec-Emmanuel Schmitt: Journal d'un amour perdu. Ed. Albin Michel. L'auteur raconte sa vie à la suite de la mort de sa mère. "ce texte explore le présent d'une détresse autant que le passé d'un bonheur. L'auteur finit par transformer une expérience d ela mort en une splendide le^con de vie." Bonne lecture.

 

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