
Jos. Deschênes
Confiance en Dieu. Lc 18, 1-8
Notre dimanche aujourd'hui est appelé "Dimanche Missionnaire." un jour où nous devons penser spécialement à la mission de l'Église et à notre propre mission. La société change, les besoins et les centres d'intérêt changent mais la mission reste la même dans son fondement. C'est le lot de tout baptisé d'être le témoin de Jésus Christ et porteur de l'Évangile. C'est difficile pour nous habitués dans nos coutumes et structures de penser autrement. Mais l'heure est venu où il nous faut retrouver la place de la parole de Dieu dans nos vies et célébrations et aussi les différents ministères que l'esprit sème dans nos communautés. L'Évangile est un code de vie dans la ligne de notre être et du dessein de Dieu avec nous. L'Évangile ne nous enseigne pas des choses à croire mais des choses à vivre. C'est une vie selon le désir de Dieu et la musique de tout être humain. Nous devons être les témoins d'un Dieu amour , un Dieu de justice et de paix. Un témoin est d'abod quelqu'un qui laisse passer la lumière, qui laisse passer dans sa vie la lumièe de l'Évangile pour éclairer auotur de lui. Pensons à François d'Assise, au curé d'Ars et combien d'autres.
L'Évangile de notre dimanche en Luc nous présente ausi un témoin de la confiance en Dieu. Une pauvre veuve seule sans appui vient solliciter de l'aide d'un juge indifférent. Nous sommes invités à approfondir les sentiments de cette pauvre dame. Comment peut-on imaginer sa vie dans une ville où personne ne prend sa défense et répond à ses besoins Elle est veuve et ne peut compter que sur elle même. Nous connaissons encore des situations telles de nos jours. La crituqe, l'intimidation atteint ces gens au plus profond d'eux-mêmes. Et souvent les gens restent indifférents devant la situation. Il y a aussi l'exrcice du pouvoir qui souvent paralysent bien de bonnes énergies. Telle est la situation de la veuve. L'Évangile veut nous montrer le courage et le témoignage de cette veuve qui ne cède pas devant la tribulation.Rends-moi justice, dit-elle au juge, j'ai le droit de vivre et mon ennemi veut me ravir ce droit. Voila le courage de cette femme qui se bat pour avoir de l'aide.
Jésus nous raconte cette histoire pour que nous apprenions à avoir de la compassion pour cette femme, pour toutes ces personnes bafouées, brisées par la vie et qui cherchent un peu de justice et d'amour. Jésus vise à nous communiquer une confiance inébranlable envers Dieu et les autres. Une confiance au coeur de nos peurs et de nos doutes qui nous fait nous battre pour faire valoir nos droits.
Nous sommes aussi invités à méditer sur les affirmations du juge parce que parfois nous nous retrouvons dans son camp. Il nous arrive parfois de regarder de haut des gens pauvres, qui ne travaillent ou selon nos dires qui ne veulent pas travailler, qui sont pauvres parce qu'ils le veulent, et nous ne connaissons pas leur histoire. Et souvent comme le juge nous devrons plier devant des gens insistants. Nous connaisosns tous des situation semblables et comme j'en ai connus moi-même.
Nous sommes parfois ainsi dans nos relations avec Dieu. Remarquons que la dame insiste jusqu'au moment où le juge entre dans sa misère et peut percevoir sa souffrance. Cette femme commence à m'ennuyer, dira-t-il. Dieu répond à notre prière quand nous sommes venus à prier avec le coeur, avec la foi et non pour avoir un miracle au niveau de la tête. Jésus répond à la foi, une foi venant du coeur, une foi venant de l'amour et non de croyance seulement. Ces lieux de la foi où l'être humain n'a pas accès. Amen.
Va vers toi. Lc 17,11-19.
Aujourd'hui notre ami Luc nous présente dix personnes au prise avec la lèpre. La lèpre symbolise pour nous nos difficultés à entrer et entretenir des relations efficaces. Nous sommes envoyés à nous même au plus profond de notre coeur. C'est un lieu, pour nous, difficile et parfois gênant à atteindre. De nos jours plusieurs auteurs se peremttent de nos envoyer à l'intérieur de nous même. C'est devenu un lieu important pour retrouver un équilibre dans nos relations avec les autres. Comme l'être humain et son Dieu sont des êtres de relations, cela devient de plus en plus important de se retrouver soi même dans notre for intérieur.
Dix lépreux viennent demander à Jésus de les guérir. Notons que Jésus est sur la route, il a traversé des région pas très chrétienne. Les lépreux se tiennent à distance parce que la lèpre est considérée comme une maladie contagieuse et s'il approche Jésus, il risque de le contaminer. Alors Jésus leur dit: Allez vous montrer aux prêtres. A l'époque seul les prêtres pouvaient constater la maladie et la guérir. Alors ces bons messieurs sans doute très contents se dirigent vers la rencontre des prêtres. Et là le texte devient plus intéressant.
Sur la route, ces malades sont guéris et un seul revient dire MERCI. Cet homme est un Samaritain, donc un païen. Les neuf autres sans doute des juifs pris dans leurs traditions et obligations religieuses continus à la rencontre des prêtres. Le samaritain, un paîen, est libre et n'a pas d'obligation autre que de revenir et dire merci. Nous touchons du doigt ici la différence entre un homme libre et d'autres pris dans des lois intérieures. C'est aussi la religion et la spiritualité. Trop souvent la religion impose des choses, des obligations bonnes mais qui paralysent la liberté des gens.
A ces dix hommes, c'est comme si Jésus avait dit: Regardez-vous et identifiez ce qui vous éloiogne des autres autour de vous. Identifiez la difficulté de vos relations fraternelles et apportez un remède. La lèpre est ce qui nous sépare des autres. Avec ce miracle, Luc peut préparer la venue des samaritains et des païen à la foi. Jésus dira au lépreux: Relève-toi et va ta foi t'a sauvé. La guérison vient de la foi et non des personnes. C'est Dieu qui guérit. Cet épisode nous renvoie à notre monde intérieur et à nos propres difficultés.
La première lecture de notre célébratiom, le premier livre des Roisnous rapporte la guérison du lépreux Naaman et nous présente une autre leçon. A la suite de sa guérison, Naaman reconnait sa foi en Dieu d'israël et veut récompenser le prophète de sa purification. Celui-ci refuse. Nous est donné alors la grande leçon de générosité du Seigneur. Dieu ne compte pas sur des récompenses, il travaille gratuitement pour ceux qu'Il aime. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. lui dira le prophète. La façon de remercier le Seigneur est de reconnaitre ce qui vient de Lui; Dieu ne demande rien. C'est la grande gratuité de Dieu envers le monde. Il s'agit d'accueillir ce don gratuit et d'en être reconnaissant.
Jésus guérit celui qui était exclus de la communauté en le reconduisant dans la communauté. Nous sommes donc invités à reconnaitre notre lèpre, ce qui nous éloigne de la vie communautaire, de descendre en nous pour nous guérir et revenir à la vie communautaire. La relation à Dieu est une relation de communion, de gratuité et de reconnaissance de cette présence amoureuse au coeur de nos vies. Soyons dans l'action de grâce. Amen.
Les Actes: Temps de l'Esprit.
Le livre des actes nous décrit comment la Parole s'est répandue dans le monde ancien sous la conduite de l'Esprit du Seigneur. La parole a fait naitre l'Église et la fait grandir au cours des siècles. Quand on parle de la première communauté chrétienne, on la décrit: Ils étaient fidèles à l'enseignement des apôtres et à la charité fraternelle. On peut donc dire que les Actes des Apôtres est l'Évangile de l'Esprit Saint animée par l'Esprit.
Nous avons trois pentecôtes: Celle des Juifs 2, 1-13, celle des Samaritains: 8,5-26; celle des païens; 10, 44-48. Trois manifestations de l'Esprit dans les différentes communautés. L'Esprit a été à l'oeuvre pour accompagner la vie des premières communautés chrétiennes. L'Esprit respectaient la marche des chrétiens. La conversion de Paul est un exemple de l'Action de l'Esprit dans la communauté.
Il est intéressant de constater la différence d'approche de l'Esprit dans les Évangiles et dans les Actes.
Dans les Évangiles on parle de l.Esprit comme d'une annonce, de quelqu'un à venir: Si nul ne renait de l'Eau et de l'Esprit ne peut entrer dans le royaume des cieux. Et si je ne pars pas le Paraclet ne viendra pas. Dans Les Évangiles le Paracler n'est pas une présence que l'on expériment, mais une annonce qu'il viendra. C'est un futur.
Dans les Actes, l'Esprit est le fruit d' Christ ressuscité, une expérience. On connait et on croit à l'Esprit parce que les Apôtres voient l'effet de son action dans la communauté. Pierre avait renié Jésus chez Pilate et le voila qui prêche publiquement et sans peur le Christ ressuscité. Les Apôtres sont devenus amoureux et passionnés. animés par l'Esprit même du Ressuscité.
On comprend aussi que le don de l'Esprit n'est fait pour récompenser les Apôtres parce qu'ils sont fins et travaillent bien, il leur est donné pour rendre fécond leur vie apostolique. le disciple d'ajourd'hui transformé par l'Esprit est quelqu'un qui donne le goût du Ressuscité et surout à ceux et celles qui sont en train de le perdre.
Si nous résumons: Nous pouvons toucher l'ation de l'Esprit par ses effets:
La croissance rapide des communautés, l'ouverture missionnaire;
L'audace des apôtres à prêcher et à braver l'autorité: 5, 17 ssss
Le bedeau prêche en Samarie (Philippe): 8,5sss
L'Esprit fut trop souvent mis à l'Écart dans l'Église, faudrait lui redonner sa place.
La foi... Luc 17, 5-10.
Augmente en nous la foi disent les apôtres à Jésus. Nous pourrions traduire autrement; "Donne-nous la foi." Dans la lettre de Saint Paul, nous lisons: Ravive le don gratuit de Dieu. Et Jésus ajoute à la fin de l'Évangile: Nous sommes de simples serviteurs; nous n'avons fait que notre devoir.
De ces textes ce matin, je tire deux leçons: D'abord l'un dégageant le visage de Dieu et l'autrela relatlion de l'être humain avec Dieu. Luc met un aspect particulier sur le visage de Jésus dans cette parabole. Ce n'est pas le christ miséricordieux qui répond aux besoins ou désir de l'être humain comme dans la multiplication des pains; c'est le visage d'un Dieu qui donne sans raisons, gratuitement sans que l'on demande. C'est lui qui prend l'innitiative. Ce n'est pas un Dieu à qui ne peut demander des comptes. "Si vous aviez la foi gros comme un grain de moutarde." Dieu a donné sans mesure et l'être humain a de la difficulté à croire. Il nous a donné la vie, la nature, les dons variés et nous ne savons pas toujours le reconnaitre. Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est Lui qui a pris l'initiative et nous a envoyé son Fils. 1 Jn 4, 10. Dans la maladie, dans l'épreuve Dieu est toujours présent avant que je le prie. Nous sommes invités à méditer cette gratuité de Dieu et cette présence inhérente de Dieu en nous. Dieu n'estervient pas en nous parce qu'il nous doit quelque chose, il le fait gratuitement parce qu'ils nous aime.
Un second message est cette relation d el'être humain avec son Dieu. "Je ne suis qu'un serviteur qui n'a fai que son devoir." Il nous faut prendre conscience mieux encore de cette gratuité de Dieu pour nous. Il nous a créé par amour et nous a donné une mission: celle de répandre son amour dans le monde. Il pousse à la limite le tragique du don. Il met un tablier pour servir contrairement au maitre qui d'ordinaire s'assoit à table et se fait servir. En vérité, je vous le dis, il se ceindra, fera mettre à table ses serviteurs et passant de l'un à l'autre, il ler servira. (Lc 12,37). C'est la relation que Dieu veut établir avec nous, un relatio de gratuité, de don sans attendre de retour, non d'abord une relation de miséricorde ou de pardon. Dieu ne nous devait rien et il en sera toujours ainsi. Il donne sans compter et sans attendre de retour.
Ceci nous renvoie à la foi en Sant Paul; Ravive en nous la foi; je cois que nou spourrins traduire plus fidèlement ajourd'hui: Donne -nous la foi. La foi est un don et elle est différente des croyances. Un bon endroit pour faire grandir notre foi après l'Évangile est la nature, cette université du Bon Dieu comme disait le Père Bujold. Si nous savions nous arrêter pou récouter la nature nous parler, c'est dans le silence du coeur que la nature nous parle le plus fort. Le ruisseau nous parle de la source, cette source en nous qui est Dieu et qui donne sans compter, les arbres nous rappellent la puissance t l'amour de Dieu, ils nous apprennent à descenre en nous comme les racines d el'arbre pour puiser les forces intérieures afn d'avancer, les oiseaux nous redisent la louange au Créateur, les épis de blé, les fleurs, les couleurs d'automne, tout nous dit ce don gratuit du Seigneur. tout est là sous nos yeux pour nous révéler l'auteur de toute cette beauté et nous inviter à l'action de grâce.
La foi s'adresse à une personne et non à des textes de dogme ou des théorie. C'est lorsque j'ai fait l'expérience de la pésence de Dieu que la catéchèse peut venir m'éclairer.
La
La catéchèse.
On parle de catéchèse aujourd'hui et aussi de catéchèse biblique. Nous en faisons un petit peu à l'occasion des sacrements. Je voyais de jeunes confirmés qui venait à la confirmation parce que on les avait demandé pour être parrain ou marraine et la confirmation est nécessaire. Ça m'a fait penser à une compagnie, faut un bac pour aller plus loin. Je me suis permis de méditer cette question.
Il me semble à mon expérience que la première question à se poser serait: Qui suis-je moi? Sui-je seulement une bouche à nourrrir, Ai-je seulement un côté humain, animal prensant? Comment l'être humain est apparu sur terre? Je me suis trouné vers la Bible au début. En Genèse 1, 27, il est écrit: Alors Dieu créa l'homme À SON IMAGE, à l'image de Dieu, il les créa, homme et femme il les créa. Et plus loin en 2, 7 on dit :Yahvé modela l'homme avec la glaise du sol, il insuffla dans ses narines un souffle de vie et l'homme devint un être humain. C'est une très bele image que nous devons méditer longuement. L'être humain est fait à l'image de Dieu et un souffle divin est en lui. Nous sommes pétris par la main de Dieu. C'est dire que nous sommes divin, différents des autres vivants pour en prendre soin. Le texte de Genèse addirme que Dieu plaça l'être humain dans un jardin. Nous sommes là dans ce jardin, il s'agit simplement de regarder la nature autour de nous pour le contempler. L'être humain est donc un être spirituel, crée à l'image même de son Créateur, rempli de son Esprit Saint, placé dans un jardin pour toute sa vie et destiné à ne pas mourir parce qu'il a la vie éternelle.
Au moment du baptême de Jésus, le Père a dit: Celui que vous baptisez est mon enfant bien-aimé. mth 3, 13... Comme nous sommes fait à l'image de Dieu, nous sommes devenu ses enfants à notre naissance. Lrs de notre baptême, le Seigneur reconnait ce que nous sommes, ses enfants bien-amés. Non seulement nous sommes faits à l'image de Dieu, nous sommes aussi ses enfants bien-aimés. Alors à mon point de vue, Le baptême ne nous fait pas enfant de Dieu, nous le sommes. Il vient célébrer ce que nous sommes en réalité et nous donner des gtâces et des forces spéciales pour vivre pleinemnt ce que nous sommes. C'est la rencontre de deux amours.
Aprées avoir fait l'expérience de ce que je suis vraiment, je peux alors vivre de la catéchèse pour mieux comprendre ce que je suis et approfondir cette réalité. C'est une démarche nécessaire aujourd'hui oû les gens ne croient plus facilement ce que nous leur disons et bien des personnes font aujourd'hui une expérience personnelle de Dieu. Nous allons à Dieu par le coeur et non avec notre tête.
J'en suis là dans ma réflexion.
Lazare et le riche. Luc 16, 19=31
Aujourd'hui, Luc nous conduit à une parabole qui serait plus du type d'un récit exemplaire. Cette histoire met en présence deux personnes, un riche qui n'est pas nommé et le pauvre Lazare. Cette parabole ne tient pas compte de la vie de chacun, de ses bons coups ou non, elle fait davantage appel au résultat où chacun de voit au terme de leur vie.
Un riche est attablé pour son repas. Il doit avoir de la compagnie, c'est rare qu'un riche mange seul. Il festoyie. Alors qu'un pauvre nommé Lazare aimerait bien se contenter des miettes qui tombent de la table du riche. Mais ce sont le schiens qui les mangent et lèchent ses plaies. La parabole nous présente deux hommes face l'un à l'autre. leur attitude nous présente le résultat de leur compagnonnage.
Ce pauvre Lazare était un misérable, un homme pauvre et affamé. C'est tout ce que l'on sait de lui. Mais sa situation change à la fin de du récit. Le voila asis à la place d'honneur au Paradis. Ce texte nous parle aussi de Dieu. Voila ce qu'est Dieu pour nous. Il est du côté des pauvres, des gens miséreux dont personne ne s'occupe. Ceci nous fait penser à la première béatitude: Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux. Dieu est le Dieu des Lazare, le Dieu des pauvres qui n'ont pas eut de bonheur sur terre. Et la première béatitude est Il y a aussi les pauvres spirituel suivit d'une autre d emême sens: Heureux vous qui avez faim maintenant, vous serez rassasiés. Dieu esr avec les défavorisés, ceux que la vie a malmenés. L'option préférentielle pour les pauvre et l'affaire même de Dieu. Quand nous parlons de pauvre, il ne s'agit pas simplement de pauvre matériel, pauvre de ce dont nous avons besoin pour vivre. Il y a aussi les pauvres spirituel dont la vie intérieure n'a pas la nourriture nécessaire pour bien vivre sa relation à Dieu.
Si l aparabole ne dit rien du côté de Lazare, elle n'en dit pas davantage sur le riche. Il n'est même pas nommé. On ne montre qu'une attitude, il esr fermé à l'gard des pauvres. Son problème n'est pas d'avoir maltraité ou jugé les pauvres, mais de n'avoir rien fait pour lui., comme le demande l'Évangile: "Tout ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens c'est à moi que vous l'avez fait." J'avais faim et vou sne m'avez pas donné à manger." Mth 25,42. L'homme s'est laissé accaparer par les biens et à oublié l'essentiel de sa vie. Ses priorités sont à l'encontre de celles de l'Évangile.
Cette parabole nous invite à réfléchir sur la vie terrestre avec l'enseignement de Moïse et de lÉvangile. "Ils ont Moïse e tles prophètes qu'ils les écoutent" Dieu nous a donné les instruments nécessaires a bien guidé nos vies, ils s'agit pour nous de les écouter et nous avons de plus les Évangiles pour orienter nos vies. Jésus nou sdonne par cette parabole à unir nos dessein selon le plan de Dieu sur l'humanité, un plan d'amour, de liberté et de paix. Jésus nous montre jusqu'ou va l'amour de Dieu pour l'humanité. Nous sommes invités à réfléchir sur cet amour de Dieu au coeur de nos vies et à y répondre au quotidien.
Rendons grâce pour ce texte invitant à la méditation et clarifiant nos relations au monde et à Dieu.
Un gérant malhonnête mais rusé. Luc 1-13.
Luc nous rapporte une parabole pour le moins étonnante aujourd'humalhpnnêtei. Un gérant malhonnête qui dilapide les biens de son Maitre est louangé par celui-ci. Cette parabole porte un message qui va plus loin que simplement le fait brut qui est raconté. Le Maitre fi tl'éloge de ce gérant malhonnête, car il avait agit avec habileté; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles que les fils de la lumière. Comment comprendre ce texte?
Le gérant malhonnête qui vient d'être congédié par son Maitre se trouve dans la rue et ne sait plus où aller. Il perd son revenu, son poste et son avenir est menacé. Alors il se met à réfléchir en lui-même et il met en route un stratagème pour se tirer d'embarras. Et sur cette façon de réagir, le Maitre va le féliciter. C'est que le gérant fait passer l'argent non au service de biens monnayables mais au service de l'amitié. Il aurait pu s'Acheter un avenir plus sur rentable avec des manignces, mais il préfère se faire des amis. Je sais ce que je vais faire pou qu'une fois renvoyué des gens m'accueillent chez eux.
Le Maitre ne loue ps le geste malhonnête qu'il pose, mais la façon de le poser, l'habilté dont il se sert pour assurer son avenir. Et Jésus fait appel aux fils de ce monde et aux fils de la lumière. Les fils de la lumière fait davantage référence aux gens éclairés par la parole de Dieu qui ont une certaine connaissance de la loi de Dieu. Les fils de ce monde ce sont les gens du menu peuple qui ont moins ou pas de connaissances de la parole de Dieu. Et là la parole de Jésus prend du sens. On dirait aujourd'hui que les bons chrétiens pratiquants du dimanche ait autant d'habilté que les non croyants. Aujourd'hui encore des gens s'enrichissent sur lke dos des autres par des gestes pas toujours très louables. Jésus ne loure par la malhonnêté mais l'habileté. Comment nous être aussi habile que les filous de notre temps mais dans des façons de faire positives?
Il s'agitsimplement de ne pas sacrifié les valeurs d'amitié, de fraternité sur l'autel de l'argent et du pouvoir. C'est le grand message de Jésus aujourd'hui. Nous ne pouvons servir deux maitres à la fois: Dieu et l'argent ou le pouvoir. Dieu est un Dieu d'amour qu donne sans compter et qui sait lire derrière le geste des sentiments valables pour le royaume. Dans l'Eucharistie Dieu se donne tout entier sans compter, sans demander en retrour, il veut simplement que nous devenions aussi habiles que les fils des ténèbres et transmettre ainsi au monde la beauté de son message. Le monde dans lequel nous vivons et la situation de notre Église, nous invitént plus que jamais à ce genre de méditation et d'actions..
La croix glorieuse. Jn 3, 13-17
Aujourd'hui nous célébrons la fête de la Croix Glorieuse. Nous sommes habitués à voir la croix comme un lieu de souffrance atroce et où d'Adam dans une forme de vie égale en dignité mais différente. Du côté ouvert du christ et de ses soufrance est née l'Église avec le même ministère de Jésus mais différent dans sa réalisation. Ainsi sont reliés les deux Testaments, l'ancien et le Nouveau. Le christ ne se sacrifie, il va jusqu'uau bout de l'amour, jsuqu'au don de la vie d'une Église nouvelle. C'est la souffrance de l'enfantement. La souffrance enfante la vie.
Ceci nous conduit à une vie de relation et de confiance comme nous dit l'Évangile. Cer Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé. Ce salut nous l'avons grâce à la confiance qui s'établit entre nous et le Christ. La confiance est une vertu dynamique qui grandit avec le temps, elle est aussi ouverture aux autres. La confiance nait d'une expérience personnelle que nous vivons avec le Seigneur. La confiance grandit souvent dans des moments ou nous nous sentons plus faible et plus accueillant à une présence d'amour en nous. La confiance comme la foi s'adresse à une personne et non à des doctrines et elle grandt en fonction de la qualité de relation établie avec cette personne.Fais un serpent, dit Dieu a Moïse, et toute personne qui regardera ce serpent vivra. Comme ce serpent élevé dans le désert, le Fils de l'homme sera ausi élevé et tout homme qui croira en lui aura la vie éternelle. Voila l'acte de foi proposée aux juifs au désert et à nous tous aujourd'hui.
Il est des moments aujourd'hui devant la situation vécue en Église qu'il nous est devenu difficile de croire en Jésus. Cependant c'est dans ces moments que notre foi va se raffermir. Notre Église vit aujourd'hui un période d'enfantement. Les symboles extérieurs disparaissent les uns après les autres, la laïcité nous renvoie à l'intérieur d'une façon plus discrète de vivre notre foi. L'Évangile nait sur le terrain par toutes sortes d'activités pastorales et sociales. La foi est sortie de l'église pour se vivre sur la place publique sans la nommer. L'Église tout doucement retrouve la chemin de la pauvreté et du témoignage. Dieu a tant aimé le monde qu'il a envoyé son fils. Le Fils est venu par amour et il est mort par amour pour le monde. Cet amour sauvera l'Église. Jésus n'a pas retenu la condition de Dieu, il s'est abaissé comme un être humain poour nous donner l'exemple. Cette réalité, il l'a vécu par amour et pour juger le monde.
Aujourd'hui que notre prière se fasse plus intensive pour que notre monde retrouve ce chemin de l'amour, chemin de la confiance, chemin du témoin. Amen.
Être Disciples. Luc 14, 25-33.
Si quelqu'un veut être mon disciples sans me préférer à sa famille... Jésus nous envoie à une question fondamentale aujourd'hui: C'est quoi le plus important,le sentiment envers to Créateur ou envers ses témoins. Il me semble que cecl pose la question: Est-ce que je crois ou si j'ai la foi? Le Père Zundel affirmait: Je ne crois pas que Dieu existe, je sais. Est-ce que nous pouvons dire nous aussi: Je ne crois pas à l'existence de Dieu, je sais qu'Il existe.
Croire fait plus référence à ce qui me vient de l'extérieur, ce qui m'est dit pas d'autres. Je crois que Dieu existe parce qu'on me l'a dit. Cependant la foi vient de l'intérieur. Je sais que Dieu existe parce que j'en ai fait l'expérience. Quand je vois Mère Thérésa avec ses malades, quand je vois les matyrs capables de renier leur foi, quand je lis "La nuit de feu" d'Éric Emmanuel Smith, quand le lis d el'intérieur me propre vie, je me dis; Je sais que Dieu existe. La foi vient d'une expérience intérieure et spirituelle qui dépasse tout ce que l'on m'a dit. Ma foi ne vient pas du discours d'un autre mais de ma propre expérience. C'est ce qu'un humoriste affirmait à la télé: Je ne crois pas parce qu'onme l'a dit, ça vient d'en dedans. Cela ne se situe pas dans la tête mais dans le coeur.
C'est la question que Jésus nous pose aujourd'hui dans sa façon avec ses propres mots. Si quelqu'un veut venir à ma suite, je dois être à la première place dans son coeur, il doit porter sa croix à ma suite. C'est un langage dur qui ne fait pas de compromis. Il ne s'agit pas de renier ses parents, sa famille, mais de mettre les choses à leur place. Si les miens croient autrement que moi ou pas du tout, je n'ai pas à reneir ma foi, mais je dois m'imposer aux miens et garder ma foi. Il s'agit de ma motivation intérieure qui doit dépasser tout.
Jésus donne des exemples concrêts. Si quelqu'un veut bâtir une maison doit commencer par étudier son projet et poser des assises solides. J'ai souvent vu mon père bêtir des édifices et s'assurer que les bases soient solides et proportionnées à la dimension du bâtiment. Cela fait partie de mon ADN. L'attachment à Jésus est pou rle disciple une priorité et doit l'emporter sur tout ce qui l'entoure. Dans cet attachement au Christ, il nous faut être prêt à affronter les dissensions familliales et avec des amis, des différences de points de vue, Il nous faut sutout être capables d'une dixcussion franche sur des options différentes sans flancher dans notre foi.
Avant de s'engager à la suite du Christ, il faut prendre le temps d'y réfléchir sérieusement. Cec repose la question du baptême à la naissaance. Je ne dois pas vivre la foi parce qu'un jour quelqu'un m'y a plongée et m'y oblige, mais je m'engage parce que je comprends, j'en ai fait l'expérience et je peux l'affirmer de moi-même. aujourd'hui nos églises se vident et les pratiquants disparaissent doucement comme neige au soleil. Cependant nous constatons que plusieurs restent attachés à leur foi d'une façon différente. Ils rejettent les façons estérieures de croire pour demeurer fidèle à leur façon ou à leur expérience. Ce qui exigent de notre par une réflexion profonde et une capacité de s'adapter à cette nouvelle façon de vivre sa foi. Les gens délaissent la religion, mais la foi restent vivante pour plusieurs.
Dieu nous dit dans le livre d'Isaïe: Mes pensées ne sont pas vos pensées. Mais le disciples doit s'ajuster le mieux possible sur les pensées de Dieu sur lui. Alors dans le silence, je rencontrerai le Seigneur au fonde d emoi et je comprendrai mieux ses volontés et ses paroles d'amour. amen.
Une bonne lecture.
martin Desrosiers: L'art de ne pas toujours avoir raison. Ed. Léméac. Très bonne lecture parfois un peu difficile mais très éclairante pour notre vie quotidienne. L'auteur propose une lecture pour notre époque d'une vertu l'humilité qui en oprend pour son rhume à travers les réseaux sociaux. Bonne lecture.