Spiritualité

Homélies, réflexions et spiritualité

Spiritualité

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

dimanche, 20 décembre 2020 15:33

Pas besoin de maison.

Dans l'Évangile d'aujourd'hui, l'ange entre chez Marie pour lui apporter la Bonne Nouvelle. À Zacharie, le messager vient dans le temple, dans une maison. Avec Marie, pas besoin de maison, elle est la maison de Dieu. Dieu vient établir sa demeure en nous. Le premier temple à bâtir est notre propre vie intérieure. Le premier tabernacle où enfermer Jésus est notre propre coeur. Chaqe jour, nous devons préparer cette maison, l'orner de la prière et de la communion au seigneur qui l'habite, Fais de ta maison un lieu d'accueil, de prière, de communion, d'amour, de miséricorde. Le Seigneur est un itinérant, il est né sur la route et je crois qu'il est mal à l'aise enfermé dans une maison. Faisons de notre vie la plus belle maison de Dieu.  

samedi, 19 décembre 2020 15:43

Zacharie et Marie

Je ne peux m'empêcher ce matin de faire un petit parallèle entre Zacharie et Marie. Zacahrie est un bon vieux prêtre qui remplit bien sa tâche au temple, bine fidèle à sa messe quand c'esr son tour. L'ange du Seigneur vient le visiter pour lui annoncer une bonne nouvelle: il sera père et sa vieille Élisabeth sera mère. Mais le bon prêtre n'y croit rien et devient muet. Donc incapable de dire les merveilles que le Seigneur réalise à travers lui. Lui dont la mission est d'annoncer le Seigneur devient muet.

Marei reçoit aussi une visite dans sa maison, et elle part en hâte pour annoncer cette Bonne Nouvelle à sa cousine. Quel contraste avec Zacharie. L'Ancien Testament devient muet alors que le  Nouveau part en hâte dire la Bonne Nouvelle. 

Ce 24 décembre cette année, quelques personnes seront dans le temple pour prier ert célébrer. Que ferons-nous qui n'y serons pas? Saurons-nous faire naitre Jésus dans nos maisons? Saurons-nous le porter d'une ceertaine façon à ceux qui ne peuvent célébrer? Les gens qui arriveront de l'église seront-ils muets? Confiné dans mon appartement à la RPA j'essaierai de jeter une étoile quelque part pour réchauffer un coeur esseulé. Le temps de confinement doit nous éveiller à la vie ralentie autour de nous. Bonne journée. 

  

vendredi, 18 décembre 2020 15:20

Une époque hyper.

"Nous sommes dans l'époque de l'hypermodernité. de l'hyperconnecté, de l'hyperstressé,  de l'hyperproductifs, de l'hypertendus, l'hyperdistraits," écrit Mme Bordeleau. Comme chrétien, nous avons aussi été hypersacramentalisés, hypercatéchisés, et aujourd'hui nous vivons une période hypospiritualisée. Nous avons appris à agir de l'extérieur et avons perdu le sens de l'intériorité  et du moment présent. Le temps de confinement nous oblige à retourner à l'intérieur chercher nos forces à l'exemple des arbres en hiver. Nous sommes forcés d'être attentifs au moment présent, attenfis aux personnes qui nous entourent. C'est ainsi que pour nous chrétiens ces moments d'arrêt peuvent aussi être très bénéfiques pour nous faire retrouver l'essentiel. Au lieu de pleurer sur ce que nous perdons réjouissons-nous de ce que nous retrouvons. C'est le moment de nous  concentrer sur la parole de Dieu qui éclaire notre marche, de méditer le sens de la vie et non seulement la réussite ou l'argent. Redécouvrir la jpie d'être ensemble même à distance. Nous pouvons guérir notre hypospiritualité en nourrissant notre quotidien de la parole de Dieu, en nous émerveillant de l'action de l'Esprit au coeur de notre monde, en inventant des façon de célébrer Noël au plan chrétien. C'est un temps merveilleux de créativité dans bien des domaines même en spiritualité et en célébration. Découvrir l'Eucharistie autour de la table familiale le soir de Noël. Soyons inventifs et la vie sra belle.

 

jeudi, 17 décembre 2020 15:21

La prière.

En soirotant mon café ce matin, je me suis posé la question: que sera ma prière en ce temps de confinement? Autrement dit: C'est quoi la prière? Ma prière est pou rmoi à la fois un temps de communication et de communion. Quand je rencontre quelqu'un, je suis d'abord en mode communication dans un temps d'échange.  Mais à la fin, nous parvenons à un temps de communion. C'est à dire un temps où le smots on moins d'importance que le fluide spirituel qui passe entre nous. Et j'ai souvent eut un sentiment de bien être en silence où nous n'avions pas le goût de partir même après un échange sur la parole de Dieu en petit groupe. Nous étions en mode communion.

C'est ça ma prière. Ce moment de parole où je dis ce que je pense et vit et ce moment plus intense où dans le silence je goûte une présence intime, douce, apaisante. Ces moments de communion sont des instants divins où se vit cette rencontre de l'humain et du divin en moi. Je réalise aujourd'hui que ce goût du silence et de la rencontre intérieure, je l'ai pris dans la nature. Il n'y a pas pour moi de lieu plus propice à la méditation et la contemplation que la nature. La nature a une parole très forte, c'est Dieu qui nous parle. Elle nous parle de vie, de force, de respect, d'unité, d'écoute, et quoi encore. Prier ne serait-ce pas écouter la vie, le silence, la nature, l'être humain à côté de moi. Prier c'est quelque chose d'extraordinaire, pas seulement dire des mots. Prier, c'est accueillir le baiser de Dieu. Bonne journée.

 

mercredi, 16 décembre 2020 15:21

Une belle page à méditer.

Des gens vont voir Jésus pour lui demander: Es-tu bien celui que l'on attend? La réponse de Jésus est magnifique: Regardez bien ce qui se passe: les boiteux marchent, les aveuglent voient, les sourds entendent. Lc 7, 18-23. Jésus ne définit pas sa mission avec de belles théories ou des dogmes de foi, mais avec un agir. Il éclaire la route des gens qui ne voient pas ou ne comprennent pas, il soutien le pas de celui qui doute et ne sait plus où aller, il ouvre la main de celui que ne sait plus donner, il réchauffe le coeur de celui qui se ferme sur lui-même et oublie un frère ou une soeur en besoin.  La mission de Jésus est sur la route au service de l'autre. 

Cette page d'Évangile est d'une grande actualité en ce temps de confinement. Ce temps est difficile pour plusieurs, c'est devenu redondant de le dire. Comme Jésus soyons sur la route avec les moyens dont nous disposons pour soulager le coeur des autres. Le temps des fêtes sera encore plus difficile pour plusieurs, nous aurons moins de célébrations, les rencontres seront plus rares, c'est là que nous aurons l'occasion de nous inspirer de l'Évangile pour aider les boiteux,. les aveugles, les sourds à avancer sans trop de souffrance. Après les fêtes nous pourrons dire: C'est ça aussi Noël. Faire naitre Jésus au coeur de nos solitudes. Bonne journée.

 

mardi, 15 décembre 2020 19:57

Un temps de crise.

Tout le monde le dit: Nous vivons un temps de crise à cause de la panfémie. Un  temps de crise au niveau de la santé, au niveau des relations humaines, crise économique. C'est un temps difficile. Mais pourquoi ne serait-il pas du même coup un temps bénéfique?  Crise vient de Krisis, c'est à dire passer au crible. le crible, le tamis permet de trier ce que l'on veut garder.  Nous entendons souvent des personnes à la télé nous dire comment le confinement leur avait permit de passer leur vie au crible et de se délester de bien des choses, des activités inutiles pour retoruver la valeur inestimable de la rencontre; rencontre avec eux-mêmes, rencontre avec leurs enfants et leur propre famille et rencontre avec des amis. Je crois que ce temps de crise va nous permettre de retrouver l'essentiel.

Développer une culture de la rencontre nous dit le Pape François, c'est réaliser tout ce que  l'autre peut me donner. Réaliser l'importance de la rencontre, c'est aller vers l'autre avec cette ouverture d'esprit et de coeur qui enlève tout préjugé et me permet d'accueillir l'autre dans tout ce qu'il est et non dans ce que je pense qu'il est. Le temps de l'Avent nous présente des personnes qui établissent des rencontres: Isaïe, Marie, Jean Baptiste, et la qualité de leur rencontre nous fait découvrir la merveille du projet de Dieu avec nous.  Toutes ces personnes nous envoient à une autre rencontre, cele de Jésus Christ. L'avenir de notre Église passera aussi en bonne partie par la qualité des rencontres que nous saurons établir les uns avec les autres dans le respect de chacun. Ce serait peut être intéressant de passer notre vie chrétienne et vie d'Église au crible pour garder ce qui est bon pour nous aujourd'hui. Bonne journée. 

 

mardi, 15 décembre 2020 19:57

Un temps de crise.

Tout le monde le dit: Nous vivons un temps de crise à cause de la panfémie. Un  temps de crise au niveau de la santé, au niveau des relations humaines, crise économique. C'est un temps difficile. Mais pourquoi ne serait-il pas du même coup un temps bénéfique?  Crise vient de Krisis, c'est à dire passer au crible. le crible, le tamis permet de trier ce que l'on veut garder.  Nous entendons souvent des personnes à la télé nous dire comment le confinement leur avait permit de passer leur vie au crible et de se délester de bien des choses, des activités inutiles pour retoruver la valeur inestimable de la rencontre; rencontre avec eux-mêmes, rencontre avec leurs enfants et leur propre famille et rencontre avec des amis. Je crois que ce temps de crise va nous permettre de retrouver l'essentiel.

Développer une culture de la rencontre nous dit le Pape François, c'est réaliser tout ce que  l'autre peut me donner. Réaliser l'importance de la rencontre, c'est aller vers l'autre avec cette ouverture d'esprit et de coeur qui enlève tout préjugé et me permet d'accueillir l'autre dans tout ce qu'il est et non dans ce que je pense qu'il est. Le temps de l'Avent nous présente des personnes qui établissent des rencontres: Isaïe, Marie, Jean Baptiste, et la qualité de leur rencontre nous fait découvrir la merveille du projet de Dieu avec nous.  Toutes ces personnes nous envoient à une autre rencontre, cele de Jésus Christ. L'avenir de notre Église passera aussi en bonne partie par la qualité des rencontres que nous saurons établir les uns avec les autres dans le respect de chacun. Ce serait peut être intéressant de passer notre vie chrétienne et vie d'Église au crible pour garder ce qui est bon pour nous aujourd'hui. Bonne journée. 

 

mardi, 15 décembre 2020 18:01

La Maison de Dieu. Sam. 7, Lc 1, 26-38.

La liturge de l'Avent nous présente des témoins, de personnes qui laissent passer quelqu'un. Aujourd'hui, 4e dimanche de l'Avent, nous écouteront Samuel et Marie  qui nous livrent un messae des plus importants dans notre vie chrétienne et d'Église actuelle. Je crois qu'il nous faut éviter de nous arrêter seulement aux personnes, méditons  un aspect de leur pessage.

Le Seigneur dit au prophète Samuel: "Je te ferai moi-même une maison."  Et à Marie, l'envoyé de Dieu lui dit: " L'Esprit viendra sur toi et celui qui naitra de toi sera appelé fils de Dieu."   Notons bien que Dieu vient bâtir sa maison parmi nous et que cette maison,  sa famille, n'est pas l'oeuvre de l'homme mais de l'Esprit Saint. Notons aussi la réponse de Marie: "Que tout se passe comme tu l'as dit." quand dans la Bible on parle maison, on fait référence à une descendance, une famille. Dieu vient dresser sa tente parmi nous. Cette tente est l'oeuvre de l'Esprit. C'est l'Esprit qui a accompagné le peuple dans le désert. C'est l'Esprit qui aujourd'hui  accompagne le peuple de Dieu dans sa mission de dresser la tente de Dieu parmi nous.  

La naissance de Jésus n'est pas seulement la naissance d'un homme, elle est le symbole de toutes les fécpondations que l'esprit opère dans nos vies et notre monde. Marie est l'image de tous les chrétiens, de notre vie chacune et chacun de nous où l'Esprit veut créer du neuf. Dieu nous choisit malgré nos pauvretés pour réaliser en nous et avec nous son eouvre de guérison.

Aujourd'hui dans notre monde, la Maison de Dieu est en difficulté, que ce soit notre maison personnelle ou celele du peuple de Dieu. La Maison de Dieu est notre propre vie quotidienne et celle de nos communautés chrétiennes.  La maison de Dieu a besoin d'être rénovée. Ce travail n'est pas notre oeuvre mais celui de l'Esprit en noous at vec nous. L'Esprit ne travaille pas seul. Il nous faudra apprendre à dire avec Marie: "Que tout se pase en nous et avec nous comme tu l'as dit." Le grand message de Marie aujourd'hui est de nous révéler cette grande docilité à l'Esprit Saint en nous. Il ne s'agit pas de réaliser nos projets mais de découvrir le grand projet de l'Esprit avec nous.

 La première attitude que Samuel et Marie nous propose est l'écoute et l'accueil du souffle de l'Esprit Saint en nous. Méditons l'attitude de Marie qui entre dans un projet qui la dépasse. Elle ne peut dire OUI à un tel projet, elle dit simplement sa disponibilité à travailler avec l'Esprit pour le réaliser. Notre vie chrétienne et une communion au Seigneur et ausi notre oeuvre en  communion avec l'Esprit Saint. Le renouveau de l'Église comme des communautés religieuses et chrétiennes  est l'oeuvre de l'Esprit avec nous. Nous devons apprendre de Marie et de Samuel, cette attitude du coeur qui nous fait entrer dans le projet du Père et non pas bâtir nos propres projets. La Maison de Dieu n'est pas la nôtre pour Dieu, mais celle de Dieu avec nous et pour nous. L'Esprit nous couvrira de son  ombre et ce qui naitra de nous viendra de Dieu. Ce n'est pas seulement une action passée il y a 2000 ans, elle se vit encore aujourd'hui dans le peuple chrétien. Parfois nous commes portés à nous décourager devant la lenteur à raéliser les changements dans l'Église et que la Maison semble vouloir s'effrondée; L'Esprit a "les deux mains sur le volant" soyons docile à cette présence, nous sommes en sécurité.

Notre prière aujourd'hui est d'espérer que naisse une plus grande docilité  à l'Esprit Sant,  et je parle de docilité et non de disponibilité. La docilité est plus proche du contenu, au niveau d el«,être qu«,au niveau de l'agir  comme  l'est la disponibilité. Notre prière aussi est que naissent dans nos communautés chrétienens de petites communautés de foi, de partage de la Parole, de fraternité afin que grandisse la présence des témoins, espérant que ces témoins  puissent donner le goût de Jésus Christ. Si Marie laissa passer Jésus en visitant Élisabeth, c'est qu'elle avait d'abord laissé passer l'Esprit en elle. Bon Noël à vous toutes et tous.

lundi, 14 décembre 2020 15:04

Une homélie.

Une bonne homélie, disait un vieux maitre, doit contenir une idée, un sentiment, une image.  Pape François. En lisant ce mot, ça m'a rappelé la difficulté de faire homélie au risque de parler dans le vide, ajoute François. Des jeunes m'ont souvent dit de lâcher mes grandes idées pour leur parler et leur expliquer l'Évangile. J'ai assisté à des célébrations dans la nef avec les gens spécialement pour percevoir l'homélie avec le peuple et j'ai souvent perçu le vide de l'homélie et donc la difficulté pour nous de faire homélie. J'ai souvent réalisé qu'une agente de pastoral professeur ayant de la pédagogie  passait le message plus facilement que moi. Et les gens me disaient: Fait lui faire homélie. Nous ne pouvons pas avoir tous les talents et souvent des prédicateurs ont un bon talent d'anesthésistes. D'où l'importance de reconnaitre les charismes de l'Esprit déposés dans la communauté. Ne faisons pas taire l'Esprit.

 

lundi, 14 décembre 2020 14:38

Un message en Marc.

Ce matin, j'aimerais m'arrêter un moment auprès de Monsieur Marc pour méditer un court message, Mc 3, 7-35. Plus nous avançons dans l'Évangile de Marc, plus nous sentons monter d'un cran l'opposition entre le milieu religieux et Jésus. 

Dès l'appel des diciples, v. 13, sa famille arrive pour le ramener à la maison pensant qu'il est fou: "Il a perdu le sens," dirent-ils. Le comble est que les spécialistes de la religion vont le traité de béelzéboul, v. 22.  Jésus va faire une révélation dérangeante, sa vraie famille ce sont les personnes qui écoutent sa parole, ceux et celles qui font la volonté du Père. Jésus est vraiment dérangé, faut l'envoyer consulter au plus vite.

Dans ces gestes et enseignement, Jésus va montrer la puissance de l'Esprit qui l'habite et qui habite chacun et chacune de nous, 3, v. 28 et 29. Faire taire l'Esprit, c'est faire taire Dieu le Père et se priver de l'éclairage de la parole de Dieu en nous. Faire taire l'Esprit, c'est aussi éviter le pardon de Dieu au v. 29, et les disciples iront jusqu'à remier Jésus au moment de sa condamnation. L'Esprit parle par les prophètes, il dérange; faire taire les prophètes, c'est faire taire l'Esprit. D'où l'importance pour nous aujourd'hui de discerner l'action de l'Esprit avant de faire taire les personnes. Il y a encore bien des prophètes aujourd'hui dans notre monde qui parlent par leurs actions au coeur de la communauté. Ne soyons pas seulement des spécialistes de la religion mais surtout des disicples du Christ  à l'écoute de son enseignement et de son témoignage.   

 

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