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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : juillet 2025

mardi, 29 juillet 2025 14:32

Savoir profiter de la vie. Lc 12, 13-21.

Mozart écrit un jour à son Père pour lui dire: Nous n'avons pas besoin d'épouser une riche héritière pour être riche, cette richesse est éphémère. Nous avons toute notre richesse dans notre tête." Et moi comme chrétien j'ajouterais que "nous l'avons surtout dans notre coeur." Savoir profiter de la vie, c'est savoir mettre son bonheur dans des choses durables et qui ne procure pas seulement un bonheur passager. C'est le message de l'Évngile d'aujourd'hui.

Jésus donne une parabole à ses amis. Un homme accumula des richesses et se dit: te voila riche, tu as de quoi vivre en paix. Repose-toi bien, mange, jouis de l'existence. mais le Seigneur ajoute: Peut être que cette nuit on te redemandera ta vie. A quoi te servira tous ces biens. Jésus veut mettre les pendules à l'heure. Le bonheur et la joie de vivre ne résident pas dans les biens matériels qui sont nécessaires, mais sont des moyens et non un but.

Notre trésor est la présence de Dieu et Dieu n'arrive pas en nous les mains vides. N'oublions pas que nous sommes des êtres créés à l'image et la ressemblance de Dieu et façonnés de ses propres mains. Il nous a promis de vivre avec nous, d'être présents en l'intérieur de nos vies. Alors la route de notre bonheur est de faire l'expérience de cette présence en nous. Saint Paul nous dit dans l'Épitre aux colosiens: Si vous êtes ressuscité avec le Christ, recherchez les réalités d'en haut, c'est là qu'est le Christ. (...) Pensez aux réalités d'en haut et non à celles de la terre. Est-ce que ces réalités d'en haut sont des vérités qui planent dans les nuages quelque part? Non, ce sont des réalités qui nous permettent de se verticaliser, qui sont dans la ligne de notre être et nous permettent de grandir selon ce que nous sommes. Il n'y a que le Christ qui vit en nous, dit encore Paul.

Ce trésor qui nous habite se développe et procure le bonheur en se donnant, en se semant dans le coeur et la vie des autres autour de nous. Beaaucoup de belles choses s'écrivent aujourd'hui sur la recherche de soi-même, devient qui tu es, comme l'écrit le Père Nouwen et tant d'autres. C'est un dimension de la personne que nous avons oulbliée pour passer directement à la pratique religieuse. Nous avons cette faculté de choisir entre ce que le monde nous offre qui nous fait grandir ou pas. Nous ne devons pas nous laisser attirer et controler par les plaisirs du monde qui sont éphémeres, mais savoir profiter du bien vivre pour faire grandir sa vie.

Ce trésor divin en moi, je n'ai pas besoin de l'encaisser à la banque et le préserver au cas où j'en manquerais. Il est inépuissable. Il se développe en se partageant. je pourrai toujours puiser au trésor de Dieu, il ne s'épuisera jamais. Jésus nous donne ici une façon de vivre en conformité avec ce que je suis vraiment et en trouvant un bonheur durable et sûr. Toute notre vie doit être un moment d'action de grâce pour ce don inexprimable du Seigneur à chacune et chacun de nous.  Laissons monter nos alleluia d'action de grâce vers Dieu et profitons du bonheur de la vie. 

  

Publié dans Homélies
mercredi, 23 juillet 2025 14:43

La Prière. Luc 11, 1-13.

Jésus tout au long de l'Évangile enseigne une façon de vivre, de prier, de rencontrer le Seigneur. Il nous accompagne chaque sur la route pour nous indiquer le meilleur chemin. Aujourdhui il enseigne aux siens une façon de prier, une façon de rencontrer son Seigneur.  Nous avons connu des façon de prier, prière de demandes et nous ne faisons que demander. C'est une façon mais la prière est plus intérieure, plus profonde, elle est surtout reconnaissance et action de grâce.

Les apôtres demandent à Jésus: Montre-nous à prier.  Jésus leur dit: Quand vous priez, dites, Seigneur que ton nom soit sanctigié, que ton règne arrive, donne-nous notre pain, pardonne nos erreurs et ne nous laisse pas entrer en tentation. Jésus envoie d'abord à l'action de grâce et la reconnaissance. Nos besoins personnels arrivent en second. 

La première qualité de la prière est l'écoute. Écouter le Seigneur parler à notre coeur. Écouter dans le silence du coeur.  Écouter dans le silence de la nature. Chaque matin en buvant mon café devant la nature qui nous entoure, j'écoute le Seigneur parler au fond du coeur. Devant ma fenêtre, j'ai à la fois la nature et la vie qui chaque matin reprend son souffle. Cette vision des deux nous apportent une belle façon de rendre grâce et d'écouter le Seigneur nous dire comment comprendre la vie. La prière du Notre Père insiste sur l'amour de Dieu qui répond avec largesse à la prière des chrétiens. Il fout penser que Dieu connait mieux que nous et avant même que nous le lui demandions ce dont nous avons besoin. La force de la prière est d'abord de nous faire reconnaitre cet amour surabondant de Dieu pour nous.

 Une autre information du Seigneur dans la prière est la "persévérance."  Dans l'Évangile de notre dimanche, le Seigneur nous parle de l'ami importun qui vient déranger durant la nuit. L'homme de prière n'admet jamais l'échec. S'il n'est exaucé, il se reprend jusqu'au moment où il comprend et perçoit la réponse du Seigneur.  La prière nous configure à la volonté de Dieu sur nous. Elle n'est pas remachage de mots, répétition de paroles de demandes, mais rencontre avec l'amour de Dieu en nous. Dieu exauce toujours nos prières mais pas toujours à notre façon et selon nos désirs. Il répond toujours en ce qui est le meilleur pour nous et notre façon de prier est de parvenir à nous coller sur cette volonté divine. La prière nait de notre foi et la nourrit. Est-ce que je connais Dieu de façon à éveiller ma foi ou si j'en fais un être qui répond à mes demandes sans restrictions.  Jésus au cours de son enseignement nous apprend à prier. 

Il est intéressant de faire nôtre le psaume 23: "Le Seigneur est mon berger, rien ne saurait me manquer." C'est ce cri de confiance et d'amour vers le Seigneur que nous devons apprendre à dire chaque jour. La prière du chrétien doit devenir prière de louange et d'Action de grâce comme celle de Jésus. Amen. 

Publié dans Homélies
mardi, 15 juillet 2025 14:02

La Meilleure part. Lc 10, 38-42.

Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la milleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Jésus a cette réponse surprenante dans l'Évangile de notre dimanche. Réponse que plusiers pourraient trouver injuste et qui m'a questionné longtemps. Cependant, si nous regardons de plus près, cette réponse peut nous inspirer profondémnt pour notre vie chrétienne. Ce peut sembler du mépris pour le service et l'accueil, mais on peut y lire un autre sens.

Il s.agit probablement de deux aspect de la même personne. Il est important pour nous à la fois d'écouter la Parole et de servir les invités. Les deux aspects ne sont pas contradictoire mais complémentaire et important. Écouter la Parole est la base de notre vie chrétienne pour donner plus de sens et d'importance au service. Les deux sont complémentaires et d'égales importances. Ce n'est pas un reproche à Marthe que Jésus adresse mais une piste de réflexion. Il veut lui faire remarquer que le service avec toute son importance doit d'abord être alimenté  par l'écoute et la méditation de la Parole. D'ailleurs quand nous sommes invités chez quelqu'un, il est rare que nous passions à table dès notre arrivée. Il y a toujours un temps de rencontre et d'écahnge avant de passer à table. Il en est ainsi dans la vie spirituelle.

Dès l'arrivée de Jésus, Marthe s'est mise au fourneau en vue du repas. Marie au contraire a pris le temps d'écouter son visiteur. Le service viendra plus tard. Les deux personnes ne sont que deux facettes de la même personne, celle du disciples. Le disciples est celui qui accueille , écoute et sert. L'important est de bien unifier ces trois attitudes. L'écoute est la plus importante par ordre de priorité et non seulement de valeur.

Cette réponse peut signifier aussi deux types de services dans la communauté: La Parole et le service. Ces ministères existent dans toutes communautés. Le service de la Parole, le disciple qui écoute, médite, approfondi et proclame la Parole. A côté le disciple qui sert, celui qui sur le terrain s'occupe du service de la charité. Ces services existent dans toutes commuanutés et son complémentaires, d'égales valeurs. La figure du disciple s'inscrit dans celle de Jésus qui écoute et transmet la parole du Père. L'enseignement doit être accompagné d'une longue méditation de la Parole afin de s'inscrire dans la lignée du Christ.

Comme on lit au Deutéronome: La Parole est tout près de toi, elle est dans ta bouche et dans ton coeur afin que tu la mettes en pratique. Il ne faut jamais séparer ces deux éléments importants de la vie chrtétienne. Nous les avons trop séparés dans le passé et aujourd'hui les chrétiens qui quittent l'Église sont devant  un vide spirituel. Notre monde a besoin de prophètes qui comme Marie s'assoit au pied de Jésus pour l'écouter et boire sa parole. Il en est ainsi dans la prière du chrétien. Une prière profonde sera nourrie de la Parole; une parole qui nourrit le coeur et pas seulement l'esprit. l'intelligence. la prière n'est pas le fruit de paroles apprises par coeur., mais d'une parole qui monte du dedans pour nourrir la vie et la relation avec Dieu. Il s'agit simplement de bien unifier les deux dimensions de la vie du disciples de Jésus Christ. Amen. 

 

Publié dans Homélies
mardi, 08 juillet 2025 14:08

À l'auberge de Dieu, Luc 10, 25-37.

Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba en chemin  victime d'un briguand  et ne put se relever. Des gens sont passés dont un prêtre et un lévite et pour ne pas  être souillés, passèrent de l'autre côté du chemin. Un Samaritain, un païen passa, s'arrêta prit de pitié, soigna le blessé et le conduisit à l'auberge, le reconcommenda au soin de l'aubergiste, le paya et kui primit de rembourser le surplus lors de son retour. Jésus demanda simplement au Docteur de la loi: Qui est le prochain de cet homme?

Cet épisode de l'Évangile de Luc nous met en présence d'un événement qui nous met en demande ce qui est le meilleur, soit le respect intégral de la loi ou faire une bonne action auprès d'un frère blessé. Les Docteurs de la loi étaient des gens instruits et très respectueux des obligations. La loi était la religion du temps, et le type voulait certes mettre Jésus à l'épreuve. L'important pour Jésus était-il le respect de la loi ou l'aide au malheureux?

Ces personnages ne sont pas nommés, ils peuvent représentés l'un ou l'autre d'entre nous. Et Jésus avait affirmé souvent: Ce n'est pas la loi qui sauve, mais la foi. La question de Jésus revient donc à chacun d'entre nous: Qui est mon prochain? Le Samaritain qui est païen n'est pas pris par le respect des lois comme le Docteur de la loi. Et pour lui, l'amour du prochain, de l'homme tombé aux mains d.un brigand passe avant le respect de la loi.

Le docteur de la loi avait demandé à Jésus: qui est mon prochain? C'était une demande théorique, il voulait une réponse théorique,  que Jésus explique. Mais vooila que Jésus le met devant un fait concret et le renvoie à sa propre responsabilité. L'amour du porchain n'est pas d'abord une question théorique, mais une question d'engagemetnt et de responsabilité. "Ton prochain est celui qui a le plus besoin de toi." Il s'agit d'une valeur dont on vit chaque jour.

Il est intéressant de regarder la réponse de Jésus. Il ne donne rarement des réponse théorique, il renvoie toujours l'être humain à sa responsabilité comme chrétien. Chacun est invité à relire sa vie au concret de sa vie: Que lis-tu, que comprends-tu dans cette parole d'Évangile? D'ailleurs le mot que l'on traduit par "prochain" veut dire "compagnon, celui avec qui tu parages ton pain."  Alors la question du Docteur de la loi signifie davantage: Qui dois-je aimer ou pas?

Il est intéressant et questionnant de constater que c'est un étranger, un Samaritain, un païen qui s'arrête remué jsuq'aux entrailles par ce malheureux et qui en prend soin.  C'était un homme infréquentable, mais il a des entrailles pour s'émouvoir, des yeux pour voir et comprendre. Le Samaritain verse l'huile et le vin sur les plaies du blessé, l'huile de la tendrese et de la boonté de Dieu et le vin de sa joie, de la joie intérieure et profonde  de prendre de son frère blessé. Il confie le blessé  à l'aubergiste. Il ne s'attache pas au blessé mais le confie à un autre, il le met dans le coeur de Dieu. Alors Jésus dit au docteur de la loi: Vas et fais de même.  L'amour du prochain ne s'explique pas, il se vit. 

Ainsi aujourd'hui c'est à chacune et chacun de nous que la question est posé: "Vas et fais de même."  Devant les guerres, les violences nous pouvons nous demander aussi: Qui est mon prochain? Plaçons-nous le respect de la loi avant la pratique de  l'amour? N'avons-nous pas aussi dans nos vies de petites lois qui peuvent nous donner bonne conscience devant quelqu'un que nous n'aimons pas ou un étranger? Le Samaritain dit à l'aubergiste: Qunad je serai de retour je te rembourserai  ce que tu auras dépensé de plus. Le Seigneur est toujours de retour, présent dans nos vies et ne manque jamais l'occasion de rembourser ses dettes.  soyons dans l'action de grâce.    

 

Publié dans Homélies
vendredi, 04 juillet 2025 13:05

Le Pape.

samuel Pruvot: Léon XIV, l'apôtre de la paix. Ed. Salvator. Avec la collaboration de Marc Leboucher, l'auteur fait un protrait du nouveau Pape. Cet homme a une feuille de route assez impressionnante et riche d'espériences variés.  C'est un homme discret, mais ferme dans ses convictions et qui semble savoir où il va. C'est intéressant de mieux connaitre ce Pape, je crois qu'il sera un excellent Pape. Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
mardi, 01 juillet 2025 17:30

Suis-je dans les 72? Luc 10, 1-20.

Soixante-douze disciples sont envoyés en mission par le Chirst dans l'Évangile d'aujourd'hi. Mais ce départ de nos jours demandent un bon moment de réflexion parce que la mission est incertaine et difficile, et très différente de celle d'hier. Il nous faut bien connaitre le milieu où nous sommes envoyés et la façon la meilleure d'annoncer l'Évangile. Notre monde est branché sur des valeurs qui ne correspondent pas toujours aux valeurs évangéliques, et les chrétiens sont souvent marqués par des expériences déroutantes qui modifient leur accueil. La tâche du missionnaire est plus difficile aujourd'hui quoique au temps de Jésus les apôtres ont connu le martyre pour la plupart. 

L'envoie en mission d'évangélisation est une nécessité et une urgence de nos jours. Mais la connaissance du milieu est aussi très importante. Les ouvriers sont de plus en plus rares dans le modèle que nous avons connu. Une ère nouvelle nous attend avec des ouvriers préparés pour aujourd'hui. Il ne s'agit pas de dire que les gens ne croient plus, qu'ils sont imbus de pouvoir et d'argent, il nous aller plus loin.  Notre monde n'est plus à l'évangélisation, mais au kérigme: Découvrir qui je suis, et de faire l'expérience du Christ ressuscité dans ma vie? les chrétiens ne se contentent plus simplement de ce que l'on dit, mais veulent faire l'expérience du Christ en eux. Ils veulent passer du faire à l'être. Passer du faire: aller à messe, faire des prières, etc, à vivre profondement de l'intérieur une présence vivante au coeur de leur vie. Nous sommes plus à l'ère de la spiritualité que de la religion. C'est pourquoi la tâche du missionnaire est très importante mais difficile.   "Il s'agit d'annoncer Jésus Christ vrai Dieu et vrai homme aux fidèles et aux recommençants pour qu'ils progressentdans la foi."  Que ces hommes et ces femmes découvrent une présence spirituelle en eux.

La moisson est abondante mais les ouvriers sont peu nombreux, nous dit Jésus. La première mission à mes yeux est celle du Pasteur selon le coeur de Dieu. Je crois que notre monde a moins besoin  de prêtres, mais un pressant besoin de pasteurs qui peuvent créer des liens entre les gens et avec Dieu pour ensuite célébrer. C'est ainsi que le chapitre DIX de l'Évangile de Jean prend une plus grande importance aujourd'hui. Je suis le Bon Pasteur, je connais mes brebis et elles me connaissent.  Nous sommes à l'aube d'une spiritualité sacerdotale-baptismale, le sacerdoce du basptême et les ministères du baptême qu'il nous faut retrouver. 

Faire une expérience du Christ ressuscité, c'est à l'exemple d'un pompier rester en éveil et à l'écoute, Rester vigilant pour le jour où le Christ se manifeste  au coeur de nos vies. Je suis le bon Pasteur, dit Jésus, il vient au moment où souvent on ne s'y attend le moins Jésus ne conduit personne avec des menottes comme le policier, mais avec le coeur comme le pasteur. Avant de faire l'expérience des sacrements, il faudra faire l'expérience du Christ ressuscité en nous. Le Bon Pasteur nous affirme qu'il y a une lumière qui nous attend constamment, la lunière du message de Jésus Christ, et que c'est vers elle que nous devons orienter notre vie.

Je crois fermement que notre monde a soif d'une expérience spirituelle profonde. La foi est l'attachement à une personne vivante et la spiritualité est la découverte et l'expérience de cette personne. Nous sommes envoyés comme chrétien faire découvrir cette personne au coeur de la vie. Les envoyés par le Christ parlent au nom du Christ, annoncent son message et voient leur nom inscrit dans les cieux.  Comme un pompier le missionnaire doit rester à l'affut et écouter. C'est dans le silence que le Seigneur se fait entendre. Écouter l'homme d'aujourd'hui pour cerner son besoin et entendre le Seigneur suggérer une réponse. Amen

 

Publié dans Homélies
mardi, 01 juillet 2025 13:57

Lisons

Véronique Lang: Les couleurs d ela vie. Spéritualité et créativité.  au fil de la vie et du quotidien, l'auteure nous fait part de son expérience et découvre la spiritualité à travers les gestes les plus coutumiers de la vie quotidienne.  Une très bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles