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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : octobre 2025

mardi, 14 octobre 2025 16:47

Confiance en Dieu. Lc 18, 1-8

Notre dimanche aujourd'hui est appelé "Dimanche Missionnaire." un jour  où nous devons penser spécialement à la mission de l'Église  et à notre propre mission. La société change, les besoins et les centres d'intérêt changent mais la mission reste la même dans son fondement. C'est le lot de tout baptisé d'être le témoin de Jésus Christ et porteur de l'Évangile.  C'est difficile pour nous habitués dans nos coutumes et structures de penser autrement. Mais l'heure est venu où il nous faut retrouver la place de la parole de Dieu dans nos vies et célébrations et aussi les différents ministères que l'esprit sème dans nos communautés.  L'Évangile est un code de vie dans la ligne de notre être et du dessein de Dieu avec nous. L'Évangile ne nous enseigne pas des choses à croire mais des choses à vivre. C'est une vie selon le désir de Dieu et la musique de tout être humain. Nous devons être les témoins d'un Dieu amour , un Dieu de justice et de paix. Un témoin est d'abod quelqu'un qui laisse passer la lumière, qui laisse passer dans sa vie la lumièe de l'Évangile pour éclairer auotur de lui. Pensons à François d'Assise, au curé d'Ars et combien d'autres.

 L'Évangile de notre dimanche en Luc nous présente ausi un témoin de la confiance en Dieu. Une pauvre veuve seule sans appui vient solliciter de l'aide d'un juge indifférent. Nous sommes invités à approfondir les sentiments de cette pauvre dame. Comment peut-on imaginer sa vie dans une ville où personne ne prend sa défense et répond à ses besoins Elle est veuve et ne peut compter que sur elle même. Nous connaissons encore des situations telles de nos jours. La crituqe, l'intimidation atteint ces gens au plus profond d'eux-mêmes.  Et souvent les gens restent indifférents devant la situation.  Il y a aussi l'exrcice du pouvoir qui souvent paralysent bien de bonnes énergies. Telle est la situation de la veuve. L'Évangile veut nous montrer le courage et le témoignage de cette veuve qui ne cède pas devant la tribulation.Rends-moi justice, dit-elle au juge, j'ai le droit de vivre et mon ennemi veut me ravir ce droit. Voila le courage de cette femme qui se bat pour avoir de l'aide.

Jésus nous raconte cette histoire pour que nous apprenions à avoir de la compassion pour cette femme, pour toutes ces personnes bafouées, brisées par la vie et qui cherchent un peu de justice et d'amour. Jésus vise à nous communiquer une confiance inébranlable envers Dieu et les autres. Une confiance au coeur de nos peurs et de nos doutes qui nous fait nous battre pour faire valoir nos droits.

Nous sommes aussi invités à méditer sur les affirmations du juge parce que parfois nous nous retrouvons dans son camp. Il nous arrive parfois de regarder de haut des gens pauvres, qui ne travaillent ou selon nos dires qui ne veulent pas travailler, qui sont pauvres parce qu'ils le veulent, et nous ne connaissons pas leur histoire.  Et souvent comme le juge nous devrons plier devant des gens insistants. Nous connaisosns tous des situation semblables et comme j'en ai connus moi-même.

Nous sommes parfois ainsi dans nos relations avec Dieu.  Remarquons que la dame insiste jusqu'au moment où le juge entre dans sa misère et peut percevoir sa souffrance. Cette femme commence à m'ennuyer, dira-t-il. Dieu répond à notre prière quand nous sommes venus à prier avec le coeur, avec la foi et non pour avoir un miracle au niveau de la tête. Jésus répond à la foi, une foi venant du coeur, une foi venant de l'amour et non de croyance seulement. Ces lieux de la foi où l'être humain n'a pas accès. Amen.

 

 

Publié dans Homélies
mardi, 07 octobre 2025 14:32

Va vers toi. Lc 17,11-19.

Aujourd'hui notre ami Luc nous présente dix personnes au prise avec la lèpre. La lèpre symbolise pour nous nos difficultés à entrer et entretenir des relations efficaces. Nous sommes envoyés à nous même au plus profond de notre coeur. C'est un lieu, pour nous, difficile et parfois gênant à atteindre. De nos jours plusieurs auteurs se peremttent de nos envoyer à l'intérieur de nous même. C'est devenu un lieu important pour retrouver un équilibre dans nos relations avec les autres. Comme l'être humain et son Dieu sont des êtres de relations, cela devient de plus en plus important de se retrouver soi même dans notre for intérieur.

Dix lépreux viennent demander à Jésus de les guérir.  Notons que Jésus est sur la route, il a traversé des région pas très chrétienne. Les lépreux se tiennent à distance parce que la lèpre est considérée  comme une maladie contagieuse et s'il approche Jésus, il risque de le contaminer. Alors Jésus leur dit: Allez vous montrer aux prêtres.  A l'époque seul les prêtres pouvaient constater la maladie et la guérir. Alors ces bons messieurs sans doute très contents se dirigent vers la rencontre des prêtres. Et là le texte devient plus intéressant.

Sur la route, ces malades sont guéris et un seul revient dire MERCI. Cet homme est un Samaritain, donc un païen. Les neuf autres sans doute des juifs pris dans leurs traditions et obligations religieuses continus à la rencontre des prêtres. Le samaritain,  un paîen, est libre et n'a pas d'obligation autre que de revenir et dire merci. Nous touchons du doigt ici la différence entre un homme libre et d'autres pris dans des lois intérieures. C'est aussi la religion et la spiritualité. Trop souvent la religion impose des choses, des obligations bonnes  mais qui paralysent la liberté des gens.

A ces dix hommes, c'est comme si Jésus avait dit: Regardez-vous et identifiez ce qui vous éloiogne des autres autour de vous. Identifiez la difficulté de vos relations fraternelles et apportez un remède. La lèpre est ce qui nous sépare des autres. Avec ce miracle, Luc peut préparer la venue des samaritains et des païen à la foi. Jésus dira au lépreux: Relève-toi et va ta foi t'a sauvé.  La guérison vient de la foi et non des personnes. C'est Dieu qui guérit. Cet épisode nous renvoie à notre monde intérieur et à nos propres difficultés.

La première lecture de notre célébratiom, le premier livre des Roisnous rapporte la guérison du lépreux Naaman et nous présente une autre leçon. A la suite de sa guérison, Naaman reconnait sa foi en Dieu d'israël et veut récompenser le prophète de sa purification. Celui-ci refuse. Nous est donné alors la grande leçon de générosité du Seigneur.  Dieu ne compte pas sur des récompenses, il travaille gratuitement pour ceux qu'Il aime. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. lui dira le prophète. La façon de remercier le Seigneur est de reconnaitre ce qui vient de Lui; Dieu ne demande rien. C'est la grande gratuité de Dieu envers le monde. Il s'agit d'accueillir ce don gratuit et d'en être reconnaissant.

Jésus guérit celui qui était exclus de la communauté en le reconduisant dans la communauté. Nous sommes donc invités à reconnaitre notre lèpre, ce qui nous éloigne de la vie communautaire, de descendre en nous pour nous guérir et revenir à la vie communautaire. La relation à  Dieu est une relation de communion, de gratuité et de reconnaissance de cette présence amoureuse au coeur de nos vies.  Soyons dans l'action de grâce. Amen.

Publié dans Homélies
lundi, 06 octobre 2025 14:04

Les Actes: Temps de l'Esprit.

Le livre des actes nous décrit comment la Parole s'est répandue dans le monde ancien sous la conduite de l'Esprit du Seigneur. La parole a fait naitre l'Église et la fait grandir au cours des siècles.  Quand on parle de la première communauté chrétienne, on la décrit: Ils étaient fidèles à l'enseignement des apôtres et à la charité fraternelle.  On peut donc dire que les Actes des Apôtres est l'Évangile de l'Esprit Saint animée par l'Esprit. 

Nous avons trois pentecôtes: Celle des Juifs 2, 1-13, celle des Samaritains: 8,5-26; celle des païens; 10, 44-48. Trois manifestations de l'Esprit dans les différentes communautés. L'Esprit a été à l'oeuvre pour accompagner la vie des premières communautés chrétiennes. L'Esprit respectaient la marche des chrétiens. La conversion de Paul est un exemple de l'Action de l'Esprit dans la communauté.

Il est intéressant de constater la différence d'approche de l'Esprit dans les Évangiles et dans les Actes.

Dans les Évangiles on parle de l.Esprit comme d'une annonce, de quelqu'un à venir: Si nul ne renait de l'Eau et de l'Esprit ne peut entrer dans le royaume des cieux. Et si je ne pars pas le Paraclet ne viendra pas. Dans Les Évangiles le Paracler n'est pas une présence que l'on expériment, mais une annonce qu'il viendra. C'est un futur.

Dans les Actes, l'Esprit est le fruit d' Christ ressuscité, une expérience. On connait et on croit à l'Esprit parce que les Apôtres voient l'effet de son action dans la communauté. Pierre avait renié Jésus chez Pilate et le voila qui prêche publiquement et sans peur le Christ ressuscité. Les Apôtres sont devenus amoureux et passionnés. animés par l'Esprit même du Ressuscité.

On comprend aussi que le don de l'Esprit n'est fait pour récompenser les Apôtres parce qu'ils sont fins et travaillent bien, il leur est donné pour rendre fécond leur vie apostolique. le disciple d'ajourd'hui transformé par l'Esprit est quelqu'un qui donne le goût du Ressuscité et surout à ceux et celles qui sont en train de le perdre. 

Si nous résumons: Nous pouvons toucher l'ation de l'Esprit par ses effets:

La croissance rapide des communautés, l'ouverture missionnaire;

L'audace des apôtres à prêcher et à braver l'autorité: 5, 17 ssss

Le bedeau prêche en Samarie (Philippe): 8,5sss

L'Esprit fut trop souvent mis à l'Écart dans l'Église, faudrait lui redonner sa place.

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 01 octobre 2025 14:05

La foi... Luc 17, 5-10.

Augmente en nous la foi  disent les apôtres à Jésus. Nous pourrions traduire autrement; "Donne-nous la foi." Dans la lettre de Saint Paul, nous lisons: Ravive le don gratuit de Dieu. Et Jésus ajoute à la fin de l'Évangile: Nous sommes de simples serviteurs; nous n'avons fait que notre devoir.

De ces textes ce matin, je tire deux leçons:  D'abord l'un dégageant le visage de Dieu et l'autrela relatlion de l'être humain avec Dieu.  Luc met un aspect particulier sur le visage de Jésus dans cette parabole. Ce n'est pas le christ miséricordieux qui répond aux besoins ou désir de l'être humain comme dans la multiplication des pains; c'est le visage d'un Dieu qui donne sans raisons, gratuitement sans que l'on demande. C'est lui qui prend l'innitiative. Ce n'est pas un Dieu à qui ne peut demander des comptes. "Si vous aviez la foi gros comme un grain de moutarde." Dieu a donné sans mesure et l'être humain  a de la difficulté à croire. Il nous a donné la vie, la nature, les dons variés et nous ne savons pas toujours le reconnaitre. Ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu, c'est Lui qui a pris l'initiative et nous a envoyé son Fils. 1 Jn 4, 10.  Dans la maladie, dans l'épreuve Dieu est toujours présent avant que je le prie. Nous sommes invités à méditer cette gratuité de Dieu et cette présence inhérente de Dieu  en nous. Dieu n'estervient pas en nous parce qu'il nous doit quelque chose, il le fait gratuitement   parce qu'ils nous aime.

Un  second message est cette relation d el'être humain avec son Dieu. "Je ne suis qu'un serviteur qui n'a fai que son devoir."  Il nous faut prendre conscience mieux encore de cette gratuité de Dieu pour nous. Il nous a créé par amour et nous a donné une mission: celle de répandre son amour dans le monde. Il pousse à la limite le tragique du don. Il met un tablier pour servir contrairement au maitre qui d'ordinaire s'assoit à table et se fait servir. En vérité,  je vous le dis, il se ceindra, fera mettre à table ses serviteurs et passant de l'un à l'autre, il ler servira. (Lc 12,37). C'est la relation que Dieu veut établir avec nous, un relatio de gratuité, de don sans attendre de retour, non d'abord une relation de miséricorde ou de pardon. Dieu ne nous devait rien et il en sera toujours ainsi. Il donne sans compter et sans attendre de retour.

Ceci nous renvoie à la foi en Sant Paul; Ravive en nous la foi; je cois que nou spourrins traduire plus fidèlement ajourd'hui: Donne -nous la foi. La foi est un don et elle est différente des croyances. Un bon endroit pour faire grandir notre foi après l'Évangile est la nature, cette université du Bon Dieu comme disait le Père Bujold. Si nous savions nous arrêter pou récouter la nature nous parler, c'est dans le silence du coeur que la nature nous parle le plus fort. Le ruisseau nous parle de la source, cette source en nous  qui est Dieu et qui donne sans compter, les arbres nous rappellent la puissance t l'amour de Dieu, ils nous apprennent à descenre en nous comme les racines d el'arbre pour puiser les forces intérieures afn d'avancer, les oiseaux nous redisent la louange au Créateur, les épis de blé, les fleurs, les couleurs d'automne, tout nous dit ce don gratuit du Seigneur. tout est là sous nos yeux pour nous révéler l'auteur de toute cette beauté et nous inviter à l'action de grâce. 

La foi s'adresse à une personne et non à des textes de dogme ou des théorie. C'est lorsque j'ai fait l'expérience de la pésence de Dieu que la catéchèse peut venir m'éclairer.

La  

Publié dans Homélies