Jos. Deschênes
J'ai lu pour vous
François Gravel: Deuxième verre. Ed Druide. 2022. C'est un roman basé sur des événements vécus qui raconte l'histoire d'une famille où les hommes sont alcooliques. tout le monde buvait. Si on voulait être un homme, il fallait boire. D 'une lecture facile, certains chapitre nous rejoingnent au tréfond de nous même et apportent une laçon. Bonne lecture.
Le pain.
Ce matin, je veux m'asseoir auprès de Jésus au coeur de la foule pour me laisser nourrir. Je veus aussi m'inspirer de sa pédagogie. Jésus enseigne une foule. Il leur donne une nourriture pour le coeur et l'esprit. Quelle nourriture ai-je besoin aujourd'hui?
Autour de moi, les gens ont délaissé la pratique religieuse et semble ne plus croire en rien sinon en eux même. La colère et la violence augment sans cesse dans nos grands centres urbains. C'est un signe de frustration et de mécontentement. La personne est jugée à son rendement et pas suffisamment come personne humaine. Dans ce monde bouleversé et en recherche, quelle nourriture avons-nous besoin? Devant la soif de mes frères et soeurs, quelle nourritue ai-je à leur présenter?
Jésus nous donne la nourriture de l'accueil inconditionnelle et de l'amour. Derrière l'acte à punir, il y a une personne blessée qui a besoin d'amour. La personne qui a délaissé la pratique religieuse ne veut plus croire ce que l'on dit mais ce que l'on vit. La personne ne veut plus croire un enseignement, mais a besoin d'une expérience de vie. La personne ne veut plus assister à des rites, mais célébrer, fêter sa vie. Je suis donc inviter à une conversion intérieure à l'écoute de l'Évangile parce que c'est Jésus qui me parle. Et ce matin dans l'Évangile il me dit: Il y a autour de toi des gens qui ont fam et soif, donne-leur à manger. Mais donne-leur la nourriture qu'ils ont besoin, celle qu'il peuvent digérer, non pas seulement ta nouriture ou celle dont tu penses qu'ils ont besoin, mais celle dont ils ont besoin. Pour cela, nous avons besoin de nous mettre à l'école de Jésus, de l'écoputer nous enseigner, nous nourrir de sa parole et de son amour. si nous voulons nourrir notre monde, nous devons sortir des sentiers battus, des réponses toutes faites, des lois qui nous obligent à ceci ou cela, et prendre la route du sens des événements et non plus obéier à une loi mais agir par conviction.
Seifneur, aujourd'hui, donne-nous la nourriture dont nous avons besoin.
À lire et à méditer.
Sylvain Rivière: D'Erreance en appartenance. Ed. La Grande Marée.2021. Sylvain rebrasse les cendres de ce feu intérieur qui l'anime pour la Gaspésie. Dans un langage poétique bellement exprimée, l'auteur nos entraine sur la route difficile des journées en Gaspésie. Se balladant entre la pauvreté et les rêves la population avait du coeur au ventre, comme on dit, et a voulu bâtir sur les rives du St-Laurent, dans la beauté du paysage un lieu où il fait bon vivre. C'est bon à lire.
Les funérailles.
Les Évêques du Québec ont réaffirmé l'importance actuellement de célébrer les funérailles sans l'Euchariste et donc sans la communion sacramentelle. Évidemment ceci vient brusquer certaines personnes habitués à l'Eucharistie. Cette nouvelle façon de célébrer répond mieux à mon avis à la situation ecclésiale que nous vivons.
La célébration des funérailles est une célébration d'adieu avec une famille endeuillée. Les participants à cette célébration sont en grande partie des personnes qui ont délaissé la pratique sacramentelle depuis un ertain nombre d'années. En ce qui me concerne, les dernières funérailles que j'ai présidées avec Eucharistie m'ont rendu très inconfortable. Comme président, je suis très mal à l'aise devant une foule qui ne pratique plus et à qui ont impose une messe. Ces gens sont présents non pour la messe ou la prière, mais par sympathie pour la famiile ou par lien de parenté. Si je veux respecter ces personnes dans leur cheminement de foi, je vais en brusquer d'autres à cause des habitudes créées. Le rituel de la messe n'est plus adapté à la psychologie et à la sensibilité de beaucoup de gens. J'ai fait l'expérience avec ma belle-seour l'été dernier où j'ai ajusté avec la famille une célébration de la Parole conformément à leur foi et leur besoin.
"Une célébration de la Parole n'est pas une célébration à rabais." Nous avons à découvrir de nouvelles façons de communier au Christ. Il est présent d'une présence réelle dans sa parole comme dans l'Eucharistie. Nous communions au même Jésus Christ dans la Parole que dans l'Eucharistie. La première présence du Christ ressuscité est dans l'assemblée réunie pour la prière. Une autre est dans la Parole proclamée. La Parole à la célébration n'est pas la lecture d'un texte, mais une personne qui me parle: Jésus Christ. Jésus est présent dans sa Parole sous l'apprence des mots et dans l'Eucharistie sous l'apparence du pain. Ces célébrations nous permettent de vivre d'autres façons de communier au Christ dont nous ne sommes pas habitués.
Comme nous sommes habitués à l'obligation de la messe du dimanche, plusieurs se disent que la messe des funérailles le samedi compte pour la messe du dimanche. Nous sommes au niveau d'une obligation, d'un rite et non d'une célébration de la communauté. Une funérailles est une célébration en soi, un mariage est une célébration en soi, et la messe est une célébration en soi. Nous avons fait de la messe un rite et un obligation; nous célébrons la messe pour beaucoup trop de raisons et d'occasions et l'avons en partie vidé de son sens et de son dynamisme. La messe doit redévenir la célébration de foi d'un peuple rassemblé autour du Christ ressuscité et non un rite que l'on met à toutes les occasions de se rassembler.
Ce que nous vivons présentement en Église est une occasion en or pour redécouvrir le sens profond de l'Eucharistie et des autres sacrements. Nous avons besoin dans nos paroisses d'un bon temps de réflexion et de catéchèse pour redécouvrir le sens profond des sacrements et de l'Église. Comme pour les disciples d'Emmaüs, nous avons besoin d'un long réchauffement à la parole de Dieu comme chemin de conversion pour apprendre à célébrer un événement avec nos frères et soeurs au lieu de répéter un rite que la plupart ont abandonné. Nous en reparlerons.
Cinq pains. Lc 9, 11-17.
Notre Évangile d'aujpurd'hui commence par ces mots: Jésus parlait aux foules du règne de Dieu. Et plus loin, il multiplie les pains. Il est intéressant pour nous de regarder la pédagogie de Jésus. Il commence par nourrir le coeur, l'esprit avant de nourrir le corps. Nous sommes dans un endroit désert. N'est-ce pas la situation où nous sommes souvent? Notre vie est parfois un endroit désert où noua avons faim. Les chrétiens pour un grand nombre sont dans un endroit désert, un lieu vide. N'aynt plus de pratique sacramentelle, ne connaissant pas pour le plupart la spiritualité, ils sont dans le désert. Ils ont besoin de la nourriture spirituelle, la nourriture du coeur, de l'Esprit qui nous met en communion. Ils ont besoin de s'asseoir en communauté de cinquante.
Je suis venu, dira Jésus, pour que vous ayez la vie et la vie en abondance. Comme Jésus veut que nous soyons pleinement vivant, il nous donne les nourritures dont nous avons besoin. Dès sa naissance, l'Évangile dans des symboles nous présente Jésus comme nourriture: Il est né à Bethléem, maison du pain, il est couché dans une mangeoire, lieu où l'on dépose la nourritre; à douze ans nous le retrouvons au Temple en train de nourrir les grands prêtres, et plus tard il donne du pain, pardonne, redonne confiance .. Jésus apporte à tous la nourriture dont chacun a besoin pour grandir. Il se présente comme nourriture pour notre route quotidienne.
À la fin de sa vie, il se donne comme nourriture. Tout ce qu'il est, tout ce qu'il a enseigné devient nourriture pour l'être humain. Saint Jérôme -traducteur de la Bible- écrira: Pour nous, j'estime que l'Évangile est le corps du Christ et que les Saintes Écritures sont sa doctrines. quand le Seigneur parle de manger sa chair et de boire son sang, cela peut s'entendre certes du mystère de l'Eucharistie. Cependant, son vrai corps et son vrai sang, ce sont aussi la Parole des Écritures et ses doctrines.
Jésus se présente comme le pain venu du ciel. Le pain qu'il nous donne n'est pas seulement le pain que l'on mange; Il nous donne le pain de 'Esprit dans ses enseignements, le pain du coeur dans son amour et ses pardons, le pain psychologique dans sa force devant les adversités ou les moments de découragement. Jésus assure une présence réelle dans sa Parole comme dans l'Eucharistie. Quand je communie à la Parole de Dieu dans la méditation ou le partage, je communie au même Jésus Christ que dans l'Eucharistie. Dans la Parole, Jésus est présent sous l'apparence des mots et dans l'Eucharistie, il est présent sous l'apparence du pain. Sauf nous dit Paul V1 que cette présence n'est pas "subtantielle." Ceci nous fait mieux comprendre l'importance des célébrations de la Parole et mieux goûter celles de l'Eucharistie. S'il nous faut prier la Parole, la méditer, il est aussi nécessaire de la célébrer. Il est donc souhaitable que nous vivions des FÊTES DE LA PAROLE comme on va fêter avec des parents ou des amis sans nécessairement prendre un repas. Jésus a d'abord nourrit le coeur et l'Esprit avant de nourrir le corps.
Un messagfe très intéressant à noter dans cet Évangile. Jésus vient nous dire que nous avons en nous tout ce dont nous avons besoin pour bien vivre notre vie. Il ne renvoie pas la foule, il ne va pas au dépanneur chercher du pain. Il dit simplement: vous avez tout ce qu'il vous faut pour nourrir la foule. Quelque soit la situation, la vie nous a donné tout le"Kit" nécessaire pour la vivre. les disciples ont eu besoin de la présence de Jésus pour le leur faire découvrir comme nous avons besoin souvent de quelqu'un d'autre aussi pour nous aider à le comprendre. C'est pourquoi les rencontres de partage de la Parole en groupe sont une nécessité pour nourrir notre intelligence et notre coeur.
Jésus dit: Faites-les assesoir par groupes de cinquante. Jésus les réunit en communauté et la pain se multiplie dans les mains des disciples. Nous sommes là en présence du mystère de la communauté. Jésus nous dit qu'il ne s'agit pas simplement de nourrir, de donner de la nourritre, mais aussi et surtout de bâtir des communautés attentive aux besoins des personnes. Jésus répond à la faim des personnes, il leur donne la nourriture dont ils ont besoin. Quelle belle exemple pour inspirer notre agir pastorale. Dans notre société, il est nécessaire d'écouter les gens pour savoir quel genre de nourriture ils ont besoin. Nous ne pouvons pas décider de leur faim. Assoyons-nus en petite communauté, découvrons ensemble notre faim et nous découvrirons la nourriture en nous ou auprès de nous pour répondre à notre faim. Nous aurons pafois besoin de quelqu'un d'autre pour éclairer notre route, non pas quelqu'un qui nous dit quoi manger, mais nous fait découvrir notre faim et nous accompagne.
Il a resté de la nourriture pour tout le peuple d'Israël.
Se laisser gifler?
Si quelqu'un te gifle sur la joe droite, présente-lui la gauche. Drôle de Seigneur qui nous recommande de se laisser gifler. Qu'est-ce que le Christ vient me dire ce matin avec ce texte. Ceci me rappelle un événement que j'ai vécu lors de mes premières visites des familles à Gaspé. À l'époque nous faisions la visite paroissiale.
J'arrive un soir dans une famille, la dame est seule. Je me présente et elle m'indique un siège près de la porte. Elle prend un "pouff" et va s'asseoir devant la télé le dos à moi. Nous ne sommes que les deux... le mari entre et s'assoit sans aucune conversation, mes efforts restent vains . J'étais un peu paniqué. La dame ferme la télé, vient s'asseoir face à moi et commence à descendre les évêques, les curés, les sacrements, tout y passait. Elle était en colère envers l'Église. Après trente-cinq minutes, je dois partir parce que d'autres maisons m'attendent. Je me lève, donne la main à la dame en lui disant: "Madame, vous avez du souffrir beaucoup de l'Église pour avoir tant de colère et de douleur en vous." Le couple m'a regardé un peu étonné et me dit: Monsieur, revenez nous vois, on aimerait cela parler avec vous.
J'étais prêt présenter l'autre joue pour permettre à ces gens de vider leur souffance et déception. Je venais de vivre les bienfaits de l'écoute. Ces gens vivaient beaucoup de déception, de frustration et ils avaient besoin de parler pour retrouver un équilibre. Aujourd'hui j'écoute beaucoup les chrétiennes et chrétiens qui ont quitté l'Église et la pratique sacramentelle. Les uns ne veulent rien savoir de nous, mais ils ont besoin de parler et d'être écouté. On se plaint que les jeunes ne croient plus parce que nous ne les écoutons pas. On veut qu'ils nous écoutent. Eux souvent mettent l'accent sur la ^personne et la vie" alors que nous plaçons l'importance sur "pratique et les croyances."
Ce matin, Jésus me dit: (Mth 5, 38) Quand quelqu'un te lance des flèches, accueille-les. Écoute-le et essaie de comprendre pourquoi il est dans un tel état. Beaucoup de divisions entre chrétiens ont pour source le manque d'écoute, d'accueil et de compréhension.
JE SUIS DU SEL.
Jésus nous dit, Mth. 5, 13: Vous êtes le sel de la terre. Quand est-ce que j'ai été du sel autour de moi? quand ai-je donné du goût à la vie autour de moi? Chaque fois que j'ai aidé quelqu'un dans le besoin, chaue fois que j'ai écouté quelqu'un en difficulté et qui voulait parler, chaque fois où j'ai évité de juger pour comprendre et aider. Jésus prend des symboles pour nous inviter à agir dans la vie. Nous sommes davantage enclins à juger qu'à écouter, aimer et aider.
Autour de nous aujourd'hui beaucoup de choes sont en train de naitre, de nouvelles façons de célébrer et de vvire sa foi. Ces naissances ont beosin d'être aimées, comprises et acompagnées. Quand un enfant nait, si les parents lui disent: Tu n'es bon à rien, tu ne te lave pas seul, tu ne mange pas seul, et on le laisse là. Vivra-t-il? C'est un peu ce que l'on fait avec les gens qui ne viennent plus à l'église et qui vivent autrement leur foi et leur engagement. Les participants au documentaire, l'Heureux Naufrage, nous ont dit: On s'est senti abandonné quand on a voulu vivre autrement dans l'Église.
Pour être le sel de la terre, nous sommes invités à passer par Nazareth. Nazareth vit la spiritualité de la naissance. Jésus y est né, sa vie puplique y a prit naissance à Cana. Une vision nouvelle d'Église naissait, une façon nouvelle de vivre sa foi faisait surface. C'était aussi le passage des commandements de l'Ancien Testament aux Béatitudes. Comme l'écrit Mgr Roo, c'était "le passage de l'obéissance puérile à des commandements qui nous disent quoi faire à notre vocation responsable à vivre l'invitation des béatitudes."
La distance prise par les chrétiens de la pratique sacramentelle, les funérailles célébrées dans des sallons funéraires, tout cela est une question à notre façon de faire et une invitation au cheminement spirituel face à de nouveaux besoins. C'est une parole de Dieu qui nous invite à être dans ce monde nouveau le sel de la terre. Le sel qui donne du goût à cette vie nouvelle et l'accompagne sur cette nouvelle route d'apprentissage de la foi. Mettons du sel dans notre vie chrétienne, mais juste assez pour relever le goût; parfois il en manque et la vie perd du goût, d'autres fois nous en mettons trop et la nourriture est rejetée. Méditons bien pour doser notre sel.
Moon Dieu présent. Jn 16, 12 ...
Fête de la Sainte Trinité. Un mystère, un Dieu en trois personnes. Un jeune m'a écrit un jour pour me dire: Le curé à la messe a parlé de la Trinité: C'est quoi ça? Qu'est-ce que ça vient faire dans ma vie? Comment expliqué un mystère. Si nous écoutons l'Évangile, Jésus parle de son Père, du fils envoyé par le Père et de l'Esprit, le Consolateur envoyé par le Père. Comment comprendre tout cela. Laissons aux théologiens le soin de jongler avec ces expressions.
Dieu est une force divine qui nous habite et nous accompagne au quotidien. Comme être humain, j'ai besoin d'un père qui m'accompagne et me soutien dans les débuts de ma vie. Un père qui me donne de la tendresse, de la force et de l'amour. La force divine en moi vient combler ce besoin essentiel d'un père et d'une mère qui accompagne ma croissance tant physique que matérielle, spirituelle et intellectuelle. Dieu n'est pas un étranger qui me regarde de haut pour me récompenser ou me punir. Diu ne récompense ni ne punit, il donne gratuitement et en abondance.
Combien de fois dans ma vie n'ai-je pas dit: Celui-là, c'est un vrai frère pour moi, ou celle-là c'est comme une soeur pour moi. Nous avons aussi besoin de fraternité, de la présence de quelqu'un qui écoute, comprend et marche avec nous. Cette rpésence divine qui m'habite vient combler ce besoin de fraternité. Dieu n'est pa loin de nous, il est en nous et nous accompagne.
Combien de fois aussi n'avons-nous pas dit: Celui-là ou celle-là, c'est vraiment l'enfant d'une telle famille, il en a l'esprit, il pense comme eux, il pense, marche comme eux, etc Il a l'air de la famille. Quand on connait les familles, on reconnait les enfants par l'esprit ou l'air de famille. Quand nous sommes conscient de cette présence en nous, que nous communions à cette présence divine nous acquérons leur Esprit. L'Esprit de la famille nous habite. Nous arrivons à penser comme le Père et le Fils, nous arrivons à avoir leur regard pour voir le prochain, leur coeur pour les aimer, pour pardonner. Quand j'ai communié à cette présence en moi et surtout dans la communions eucharistique, je suis rempli de l'Esprit divin et je peux aimer mon prochain, pardonner des erreurs, accompagner des gens blessés. Mon attitude a changé parce que je suis rempli de l'Esprit Divin.
La fête de la Trinité, c'est de découvrir les façons dont ce divin en nous est présent et nous accompagne. Cette présence trinitaire en nous se résume en un mot: AMOUR. Là où il y a l'amour, l'Esprit est présent et agissant avec nous. Il est la tendresse du père et de la mère, il est la fraternité du frère ou de la soeur. il est le souffle, l'esprit de la famille des enfants de Dieu. C'est aussi la force divine qui me rend capable d'aimer les autres au-delà des qulités ou des erreurs, cette force me rend capable de pardonner parce qu'elle est cette force de pardon pour moi. Nous savons par expérience que cette réalité divine n'est pas faite pour être compris par l'intellegence, mais être expérimenté et vécu dans le coeur. C'est le quotidien de ma vie qui me permet patiemment au jour le jour de faire cette expérience. La marque que je suis en route dans l'expérience de cette présence divine, c'est ma capacité d'aimer profondément même les personnes qui me sont difficiles d'aimer. Si on prenait le temps d'écouter et d'aimer, si on prenait le temps, renaitrait l'homme nouveau. C'est la condition aussi de la renaissance de notre Église. Bon Dimanche.
Encore une lecture
Denise Robillard: Témoin d'une Église de printemps. Novalis. 2021.Il s'agit d el'itinéraire spirituel et pastoral de Mgr Paul-Émile Charbonneau, premeir évêque de Hull. Mgr Charbonneau fut un Évêque du Concile qui a cru beaucoup au renouveau de l'Église proposé au Concile. Il avait le feu sacré. Mgr De Roo écrit de lui: Il voulait dépasser la soumission puérle sinon simpliste aux dis conmaendements pour embrasser courageusement notre vocaiton universelle à suivre d'une façon adulte et responsable l'esprit des béatitudes. Mgr charbonneau a vécu et laissé une vision d'Église peuple de Dieu. Il a donné beaucoup de sessions de formation à Pierrefonds. C'est à méditer.
L'Esprit.
Dimanche nous fêtons la Pentecôte, fête de l'éclatement de la vie dans l'Esprit de Jésus. L'Esprit de Jésus était là mais emprisonné par la peur des apôtres. Ceux-ci s'étaient murés dans une salle à Jérusalem en attente du coup de pied qui les ferait sortir. L'Esprit Saint est patient et attend que nous le laisisons agir en nous. Les apôtres avaient tourné le dos à la mission de Jésus prisonniers de la peur, tout comme les disciples d'Emmaüs avaient toruné le dos par incompréhension de l'événememnt mort et résurrection du Christ. Nous avions chez nous à Ste-Octave un monsieur qui élevait des puces dans un panier sur la table de la cuissine. Comme les puces s'amusaient et pasaient par dessus le panier, il décida de fabriquer une palette et de s'asseoir près de la table. Dès que les puces sautaient trop haut, il leur frappait sur la tête. Les puces s'habituèrent et restèrent fidèlement dans le panier. Le monsieur mourut et le fils prit la relève mais délaissa la palette et les puces se mirent à sauter haut, à sortir du panier. elles étaient libres. Ce fut la fête et un genre de débandade. C'est le cas de l'Esprit dans les apôtres. L'Esprit a libéré les apôtres de la peur et fut libre d'agir dans la commnauté
Aujourd'hui, l'Esprit du ressuscité a encore besoin d'être libéré de nos peurs et structures qui paralysent son action. Il a besoin que nous l'écoutions bien sérieusement pour retrouver notre agir chrétien dans le monde d'aujourd'hui. Déposons religieusement notre palette qui oblige l'Esprit à faire notre volonté et laisons-nous animer par l'Esprit saint. Esprit de Pentecôte, vient transformer ton Église.
