Jos. Deschênes
Écoute ta voix intérieure. Deut. 30, 10-14; Luc 10, 25-37.
La loi que je te prescris aujourd'hui n'est pas au-dessus de tes forces ni hors de ton attente. Elle n'est pas dans le cieux pour que tu dises; qui montera aux cieux pour la chercher. Elle n'est pas au-delà des mers. (...) Cette loi, elle est dans ta bouche et dans ton oceur. afin que tu la metttes en pratique. voila la grande révélation que le Seigneur vient nous faire aujourd'hui. La loi de Dieu, la Parole du Seigneur est inscrite au fond de notre coeur. Ce n'est pas sur des pierre qu'elle est inscrite, mais sur un coeur de chair. Nous sommes trop habitués à chercher la parole de Dieu au dehors de nous. Elle est en nous. La loi du Seigneur est dans ton coeur, nous dit le Seigneur. Ce texte du Deutéronome, nous devons le méditer profondément. Il nous faut écouter notre voix intérieure. Écouter ce qui monte en dedans de nous pour éclairer notre route.
C'est le même mesage qui nous est transmis dans l'Évangile. Un homme est victime de brigands, on le laisse à demi mort dans le fossé. Un prêtre et un lévite passe pour aller à leur office et comme ils doivent être purs pour la prière, ils passent droit. Un Samaritain, un païen s'arrête et conduit le blessé à l'hotel pour le faire soigner et paie les frais. Dans ces deux cas, les uns doivent respecter une loi imposée par les hommes, et l'autre doit respecter la loi écrite au fond de son coeur. Quelle loi faut-il respecter? Lequel est le prochain de l'homme blessé? Celui qui a écouté la loi de son coeur.
Nousw sommes habitués à écouter les lois extérieures et ces lois doivent être multipliées quand les situations changent. Nous le constatons dans les gouvernement et même dans les Églises. Comme chrétiens il nou sest même difficile d'écouter son coeur parce que des lois extérieures viennent obscurcirent notre jugement. La loi de Dieu est au niveau du sens. Est-ce que la décision que je prends a du sens ou non? la loi des hommes n'est pas souvent à ce niveau.
Jésus ne vient pas me dire quoi faire? Il vient me dire qui je suis. S'occuper d'un blessé, d'un malheureux n'est pas une loi qui vient de l'extérieur; elle fait partie de ma vie. elle est inscrite dans mon coeur. Un Samartain est un païen, un maudit comme on les appelait souvent à l'époque, et c'est lui qui écoute son coeur et porte secours au blessé. Ceci nous fait comprendre que la loi de Dieu est au fond du coeur et que tout être humain agit grâce à cette présence en lui qu'il soit croyant ou pas.
Nous sommes invités à changer notre façon de voir ou de penser. Au lieu de dire: Les gens ne croient plus; nous devrions penser que les gens agissent sous la motion de l'Esprit sans le savoir. Ils n'ont pas encore découvert ce qu'il sont vraiment aux yeux de Dieu. Il nous appartient de le leur faire découvrir. C'est notre mission. Jésus ne vient pas nous dire quoi faire, c'est l'Esprit en nous qui nous le dit. Il vient nous dire qui nous sommes et notre agir découle de là. Notre façon de vivre en communauté, notre façon d'établir de relations avec les autres révèle la grandeur de notre foi. Le Pape François nous dit aujourd'hui: Toi aussi, tu es le bon samaritain quand tu es capable de découvrir le visage du Christ dans la personne qui est près de toi. Et j'ajouterais: quand tu es capable d'écouter ta voix intérieure, celle qui vient du Père.
Quand je viens à l'Eucharistie, je viens puiser à la source même de ma force intéreure qui m'aide à vivre des relations à l'image de celle du païen de Samarie. Je viens chercher la force de poser sur les autres le ragrd et le jugement de Jésus christ. Bonne semaine.
Je te fiancerai.
Cematin, le Seigneur viens nous dire par la bouche du prophète Osée: Je ferai de toi mon épouse dans la justice et le roit, dans la fidélit et la tendresse, je ferai de toi mon épouse dans la loyauté et tu connaitras le Seigneur. Os. 8, 22. Voila ce que le Seigneur dit à son peuple à l'époque d'Osée et qu'il vient dire à chacune et chacun de nous aujourd'hui. La relation que le Seigneur veut vivre avec nous est celle de l'épouse avec son époux et vice versa. C'est une relation d'alliance. Le Seigneur n'a pas besoin de "maison pour femme victime de violence conjugale." Il est un bon époux.
Ceci vient questionner ma relation avec le Christ. Est-elle celle d'une épouse avec son époux? Ai-je établit avec le Seigneur une relation d'amour profonde qui se traduit par une relation de confiance? Ai-je necore peur de Jésus Christ à cause de l'enfer et d'être damné? Le Seigneur vient nous dire son amour, sa tendresse, sa joie d'être avec nous, sa façon de nous de vvire à l'intérieur de nous. Alors notre vie doit être une vie d'action de grâce, de reconnaissance d'être accompagné d'un si grand amoureux. La faiblesse humaine (qu'on appelle péché) est un chemin de croissance sur lequel Jésus Christ marche avec nous pour nous aider à nous rapprocher de lui en nous rapprochant des autres. Je suis sur la route de l'amour avec Jésus Christ vers un plus grand amour.
Viens.
Jésus passe et vois un bon monsieur collecteur d'impôt à son bureau. Il lui dit: Suis-moi. L'homme s eleva et le suivit. Suivre le Christ, c'est se mettre à son école, se laisser façonner par sa présence et son enseignement et adopter la mission qu'il nous confie. Ma conviction est que nous n'avons rien compris au message de Jésus Christ et nous avons bâtit notre propre message.
Au coeur de l'univers, L'homme fut placé pour prendre soin de ce trésor. Soyez fécond, lit-on au début de la Genèse; de cette fécondité du coeur pour aimer la nature et ses richesses, de l'intelligence pour la faire grandir, la développer et la faire fructifier, fécondité du corps pour la peupler et la rendre encore plus belle et vivante.
La place de l'être humain était de vivre en harmonie les uns avec les autres s'enrichissant mutuellement des valeurs, des dons, des qualités des voisins au lieu de prendre ces différences pour des dangers, il fallait en voir une richesse à vivre. Les êtres humains étaient toutes et tous frères et soeurs engagés dans la même oeuvre. Nous nous sommes fait des masques pour nous protéger.
Cette mission fut brisée par la faiblesse humaine, l'incompréhension et l'ambition humaine. Et Jésus est venu rappeler aux êtres humains leur place dans la création. Nous n'avons rien compris du message de Jésus et nous filons vers un cul-de-sac.
En 2022, Jésus pase encore sur mon chemi et me dit: Viens, suis-moi. Mets tes pas dans les miens, écoute ma voix qui monte du fond de ton coeur et prends la route de la conversion. Je t'ai donné une Eucharistie à vivre au quotidien ta relation de communion avec tes frères et soeurs avant de célébrer et tu en as fait un rite. Je t'ai donné un Esprit pour te permettre de mieux vivre ta mission dans l'Esprit du Père, et tu en as fait un rite. Je t'ai donné un baptême pour mieux vivre ta réalité d'enfant de Dieu rempli de divin, et tu en as fait un rite.
Nous avons un long temps de conversion à vivre. Viens suis-moi, nous dit Jésus. Aujourd'hui devant une forme de présence religieuse qui s'effrite et disparait doucement, l'heure est venue de prendre la route avec le Christ pour se laisser convertir. Jésus nous enseigne une façon d'être et non d'abord une façon de faire. Avec le Christ, passons des commandements aux béatitudes. Les commendements sont d'Abord une façon de faire et les béatitudes une façon d'être ensemble. Nous y reviendrons. Bonne journée.
Méditons.
"Notre Dieu est le Dieu des vivants, Dieu du présent et non le Dieu de nos souvenirs. le temple de Dieu est notre coeur non notre mémoire."
Lisons et méditons.
Adrien Candiard: Quand tu étais sous le figuier. Ed. Du Cerf. C'est l'histoire de notre ami Nathanaël. Lire ce livre, c'est un peu comme sentir l'odeur du pain frais en passant devant un boulangerie. En pénétrant dans la boulangerie, nous avons non seulement l'odeur du pain mais nous pouvons y goûter, le savourer. La lecture de ce livre nous fait ainsi savourer le bon pain de la Parole qui vient nourrir notre vie spirituelle. Nous sommes parfois comme Nathanaël sous notre figuer sans peur être réaliser que le Seigneur nous regarde et nous attend. Bonne lecture.
Deux icones.
Aujourd'hui, fête de Pierre et Paul, deux icones de la vie en Église.
Le message central de Pierre fut d'enseigner et de révéler que le christ que les juifs avaient mis à mort est vivant. Toute la prédication de Pierre porte cette marque de foi au christ ressuscité. Il n'as pas eut peur de se prononcer devant les grands qui s'opposaient à son enseignement.
Paul a été un grand convertit et un pasteur au coeur de feu. Il rencontré le Seigneur sur la route de Damas et toute sa vie fut consacrée à faire découvrir la présence du Christ en nous.
Leur action fut de bâtir des communautés: rassembler les chrétiens autour de Jésus Christ et leur donner un pasteur choisi parmi eux pour les accompagner.
Fêter ces grands apôtres, c'est les prier, prier avec eux. Ils savent mieux qu enous ce dont nous avons besoin dans notre contexte de société et d'Église, c'est pourqui j'aime prier en communion avec eux pour nous aider à réaliser le plan de Dieu aujourd'hui. J'aime ausis m'inspirer de leur foi et de leur action pour nourrir ma vie. Nous oublions trop souvent de nous inspirer de la vie de ces grands hommes pour nourrir notre vie. C'est dans la lecture des Actes des Apôtres que cette nourriture iendra en nous pour nous faire avancer.
En mission. Lc 10, 1-9.
Comme être humain, nous avons tous une raisoos d'être sur terre, nous avons une mission. Nous avons à prendre soin de la terre avec ses richesses. Il nous incombe d'en faire un bon usage. À paritr de ce que nous révèle notre être spirituel, une autre mission nous attend. Nous avons aussi des valeurs et des richesses intérieures à protéger et à partager. Ces richesses, nous avons à les découvrir et les faire découvrir autour de nous.
Dans l'Évangile de notre dimanche, Jésus envoie ses disciples deux par deux, c'est à dire en communauté. C'est dans la communauté qyue ces valeurs spirituelles sont davange vécues et partager. Nous sommes des êtres de relation et non des ilots indépendants. Le premier élément que le Seigneur nous indique de notre mission est de faire communauté, de vivre la communauté. Un des fruits de l'amour est la relation dans la charité, c'est faire communauté. C'est l'une des grandes caractéristiques de notre mission et un grand défi pour notre temps.
Une autre grande leçon que Jésus nous done aujourd'hui est le respect des autres.: Si on vous accueille, restez à la maison, sinon partez ailleurs. Laissez-leur même la poussière de vos souliers. C'est à dire, laissez leur la responsabilité de leur décision. Le Seigneur ne demande pas d'imposer notre façon de voir ou de croire, mais de la faire découvrir en respectant le rythme de chaque personne. La mission est de faire découvrir que le règne de Dieu est en nous. "Vivez dans la paix." L'envoyé est un missionnaire de paix et non de discorde. Le règne de Dieuest en vous, dit Jésus. La présence du ressuscité est en nous, il s'agi de la découvrir et de la faire découvrir autour de nous. ne le cherchons pas au ciel à moins que le ciel soit en nous.
Il ne s'agit pas de faire du prosélytisme et de vouloir imposer notre façon de faire aux autres, mais de les accompagner dans leur découverte du Seigneur, merveilleuse présence en nous. Ceci implique que nous écoutions bien les personnes à qui nous nous adressons afin de les rejoindre dans leur questionnement. Nous avons souvent l'habitude d'avoir la réponse avant même que la question soit posée. Le bon, le bon accompagneur est quelqu'un qui sait écouter longuement avant d'enseigner comme l'a fait si souvent le Christ. L'envoyé n'a pas à donné des doctrines ou des lois, mais à faire découvrir quelqu'un. Le Christ ressuscité et vivant en nous.
Le Seigneur nous dit simplement que nous sommes des serviteurs et des témoins non des propriétaires de savantes théories. C'est le chemin que nous devons retrouver comme chrétiens. Nous sommes depuis longtemps sur la route de l'obligation et face à l'indiférence des chrétiens nous devons changer de route pour prendre celle de l'évangile et moins celle des rites sacramentels. Quand la célébration de l'Eucharistie se termine, la messe commnce, la mission commence et l'Eucharistie nous a donné la force de la bien vivre.
Notre pain.
Chaque jour et même quelques fois par jour nous disons: Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Et avant le repas, nous disons parfois: donne du pain à ceux qui n'en n'ont pas. Lors des multilications des pains, Jésus dira: Donnez-leur vous même à manger. Et chaque fois, le pain se multiplie entre les mains des disciples. Jésus Christ nous a donné sa mission et les richesses de la nature que nous devons partager. N'oublions jamais que si des êtres humains jeunes et moins jeunes meurent de faim, c'est souvent parce que certains accumulent des richesses en appauvrissant les pauvres. C'est trop souvent la cupidité des uns qui fait mourir les autres de faim. Je réécrirais cette phrase pour nous inviter à la solidarité, au partage surtout ceux et celles qui accumulent sans raison des trésors qui pourrissent dans les banques alors que d'autres ont faim.
Ce matin, je vais dire: Seigneur, donne-nous l'esprit de partage pour que chacune et chacun ait son pain quotidien. le pain du corps mais aussi le pain du coeur, de l'intelligence et surtout ne nous laisse pas nous dérober à notre mission. Et je continue: Que ton pardon m'apprenne et me donne la force de pardonner ceux qui me blessent parce qu'ils sont déjà eux-mêmes des gens blessées. Amen.
C'est en ce moment. Luc 9, 51-62.
C'est maintenant que j'ai besoin de toi. En lisant l'Évangile de ce dimanche, un souvenir est remonté à la surface de ma vie. Un jour, je fais une marche sur un quai dans la paroisse où je me trouvais. En sortant du quai je rencontre une voiture qui file vers le bout du quai. Quelques minutes plus tard, alors que je déhambulais lentement sur le trottoir, une voiture s'arrête près de moi et l'homme me dit: "Jos aurais-tu quelques minutes pour moi." J'allais à un rendez-vous, mais je prends le temsp de m'asseoir avec lui. Il me dit: Ma femme vient de me quitter, et j'allais me jeter au bout du quai avec mon enfant. Quand je t'ai vu, je me suis dit que tu pouvais sans doute m'aider. J'ai pensé à mon rendez-vous, qu'il attende, c'est à ce moment-ci que Dieu a besoin de moi. Et j'ai pris le temps nécessaire avec lui. Je me suis rappelé un enseignement de Jean Vanier commentant l'Évangile du Bon Pasteur aux prêtres, C'est à ce moment-là que Jésus a besoin de vous et non le lendemain.
Sur la route de l'Évangile de notre dimanche, Jésus rencontre trois bons mmessieurs à qui il dit: Aujourd'hui, j'ai besoin de toi. L'un dit: Je te suivrai partout où tu iras. Il ne sait pas en quoi il s'engage et Jésus le rappelle à l'ordre. Le second lui dit: Laisse-moi aller enterrer mon père. Et le dernier: Laisse-moi aller faire mes adieux aux gens de ma maison. Ces personnages bien intentionnés ont d'autres intérêts plus importants. Très souvent dans nos vies nous avons des relations qui nous semblent importantes et viennent briser notre mission. le moment le plus important de notre vie est le moment présent, celui que je suis en train de vivre. Combien de fois aimerions-nous être partout à la fois, répondre à toutes les demandes ou les attentes. Au téléphone j'essaie de répondre à deux ou trois appels à la fois, ... Apprendre à vivre le moment présent est souvent difficile mais combien important.
J'ai entendu souvent et je l'entends encore: Si j'étais le bon Dieu celui-là je lui ferais sécher la langue, ou je lui couperais la main, je lui arracherais un oeil, ... C'est ce que les apôtres ont exprimé à Jésus. Devant le refus d'accueil des Samaritains, ils dirent à Jésus: Veux-tu que nous ordonnions qu'un feu tombe du ciel et les détruise. Jésus est en route vers Jérusalem et les Samaritains détestent les juifs religieux, alors l'accueil est très mitigé. C'est aussi parfois notre réaction comme je le disais auparavant. Mais Jésus n'est pas venu pour punir ou détruire, mais aimer et faire grandir. Jésus ne veut pas simplement pardonner, il veut surtout accompagner pour faire grandir et changer les mentalités. Dans notre monde d'aujourd'hui où la violence, les guerres, les agressions se multiplient, un monde où les échecs, la pauvreté, les frustrations font monter la colère et souvent la vengeance, nous avons beosin de méditer longuement ce texte d'Évangile pour changer notre mentalité et accompagner ces personnes blessées.
Jésus aujourd'hui Jésus chemine avec moi sur la route de ma vie et m'adresse à l'occasion la même demande: Suis-moi, c'est aujourd'hui que j'ai besoin de toi. Cette invitation m'arrive d'une personne malade, d'un vieillard seul et s'ennuie, un jeune couple en diffculté et que sais-je encore. C'est à moi a décider si j'ai d'autres engagements plus pressant ou qui m'intéressent davantage. Je suis un être de relation et de communion, l'Eucharistie est le sacrement de la communion qui me rend plus apte à répondre OUi à cette invitation de communion ou d'aide que le Seigneur m'adresse et qui m,arrive pas un voisin, un proche ou encore par quelqu'un que je ne voudrais pas rencontrer.
Le synode.
Notre Pape a lancé une entreprise d'envergure en Église dernièrement, un synode à l'échelle mondiale. Notre Pape veut que les chrétiens se réunissent en groupe de partage pour dire comment ils voient l'Église et les changements qu'ils aimeraient voir arriver. Un peu partout dans le monde, des groupes se sont mis en marche pour discuter et faire un bout de cheminensemble. Ces groupes seront-ils écouter? Les Évêques d'Allemagne ont fait un gros travail dans leur diocèse et ont publié un rapport. Immédiatement 99 cardinaux et évêques ont écrit et signé une lettre collective pour les condamner. Pas de commentaires.
Notre Église a beosin d'être décentralisée. Nous sommes dans une pyramide de pouvoir et comme prêtre nous devons faire sauter les barricades du cléricalime érigés entre nous et le peuple chrétien pour devenir les serviteurs du peuple chrétien comme l'a écrit Jean-Paul 11 et aussi comme l'a demandé le texte sur la vie et le ministère des prêtres du concile.
Comme Église nous avons aussi le devoir de donner aux femmes leur place comme être humain au sein de l'Église. Nous devrons méditer profondément le texte concernant la femme accusée d'adultère où Jésus lui redonne sa dignité de femme et non d'objet de l'homme dans un monde patriarchal. Nous avons beaucoup la phobie du péché.
Nous avons mis l'accent sur la pratique religieuse et ainsi "chosifié et instantifié" les sacrements et ceux-ci ont étouffé la spiritualité. Aussi en plaçant l'accent sur la vocation religieuse et sacerdotale nous avons oublié la grande vocation chrétienne à la sainteté qui est simplement de vivre sa spiritualité. Une démarche importante sera de découvrir cette belle vocation chrétienne à la sainteté par le vécu des valeurs déposées en chacune et chacun de nous. C'est la spiritualité. Nous vivons dans la spiritualité de l'échelle à monter avec des mérites et des titres d'honneur, alors que nous deovns retrouve r la piritualité de la danse en rond où chacun à une place dans la ronde et où le pasteur est au coeur pour accompagner la ronde.
Nous avons à redécouvrir un pain que Jésus nos a donné et oublié depuis des siècles: L'Évangile. prenez et mangez nous a dit le Christ. La Parole de Dieu est notre première nourriture, elle est inscrite au fond de notre coeur.
Ce sont simplement quelques idées que je me permets de partager. Il serait intéressant que des gens loin de l'Église se regroupent pour partager leur vision de l'Église et de la vie chrétienne. ...
