Jos. Deschênes
Le pain sur la table. Lc 9, 11-17.
Aujourd'hui nous célébrons dans la liturgie le dimanche de l'institution de l'Eucharistie. Jésus fait ce don merveilleux au cours d'un repas. Nous considérerons d'abord le symbole ou la valeur du repas à la table. Nous avons besoin de revenir aujourd'hui au sens du repas de fraternité. Généralement quand nous recevons de la visite ou des dignitaires nous le faisons autour d'une table dans un repas d'accueil. le repas est un lieu de communion et de fraternité. Ce repas de Jésus a formé les premières communautés chrétiennes. On l'appelait à l'époque "Agape." C'était un moment de communion, de créer des liens,de vivre une fraternité. C'est là que souvent se soudaient des amitié ou de vivaient des réconciliation. C'est dans ce contexte autour d'une table que Jésus donna l'Eucharistie à sa communauté. Ce repas devient un rituel et chez nous nous avons l'habitude des crêpes la 2 février ou à la cabane à sucre... . Le repas a été ici parfois un moment de prière, d'action de grâce ou de communion. Il a pris une dimension de sacré avec Jésus. Alors Jésus va inscrire le don de l'Eucharistie dans ce rite important dans toute civilisation. Jésus reste proche du peuple et de ses coutumes pour mieux faire comprendre son geste.
C'est dans ce contexte que Jésus va nous donner une nourriture de communion. Notons que l'Eucharistie est repas de communion, de commune-union, une communion commune entre Lui et nous et aussi les uns envers les autres; une nourriture qui vient faire communauté. Alors ce dernier soir avec les siens, Jésus prend du pain sur la table, le bénit et le donna aux siens en disant: Prenez et mangez-en tous, ceci est mon corps. Il fit de même avec la coupe de vin: Prenez et buvez=en tous, ceci est la coupe de mon sang. Et il ajoute:Vous ferez ceci en mémoire de moi.
Sachant que demain, il sera mis à mort, Jésus veut nous laisser un signe de sa présence au milieu de nous. Ceci est mon corps signifie: Ceci c'est moi. Il ne s'agit pas de manger le corps du Christ, mais d'adhérer à sa personne, à son enseignement, de la faire nôtre. Il s'agit d'une présence quotidienne en nous. Jésus nous dit de communier à sa personne, de nous associer à sa mission
Il en est ainsi du vin: Boire le vin, c'est le symbole de sa vie. Abreuvez-vous de ma force, de mon énergie pour réaliser ma mission. Nous sommes donc en présence d'une préssante invitation à assumer la mission du Christ, une exhortation à nous engager à sa suite. Nous venons dire au Seigneur par notre présence à l'Eucharistie que nous voulons épouser sa mission, que nous allons faire nôtre. C'est nous placé dans le temps de l'Église, le temps de la mission. Ce pain et ce vin, c'est MOI dit Jésus.
Le repas de l'Eucharistie est le repas de la comunauté, le repas des frères et des soeurs rassemblés pour faire communauté et partager la mission du Christ. Ce geste de Jésus prend aujourd'hui une plus grade mportance encore. Nous sommes à l'ère de faire naitre des disciples et des communautés. Nous manquons de disciples, de pasteus et de communautés. C'est pourquooi notre mal le plus grand aujourd'hui n'est pas la baisse de la pratique religieuse, mais l'absence de communauté. Nos Eucharisties ne seraient-elles pas simplement un rite, on va à la messe comme on va au magasin. Notre défi sera d'enfanter de nouveaux chrétiens, de nouvelles communautés. De retrouver le sens profond de nos Eucharisties. Quand il n'y a plus de communautés, il n'y a plus d'Eucharisties.
L'eucharistie est née dans une période de crise. Le soir de l'institution. Autour de la table de Jésus, il y avait Judas qui allait le trahir, Piere qui le renierait, et les autres s'enfuiraient de peur et peut être aussi de honte devant leur fuite. Nous connaitrons aussi dans l'avenir de ces moments difficiles et la présence du christ dans son Eucharisties sera certes la force nécessaire pour continuer la mission. A la condition sans doute de retrouver nos repas de fraternité, de communauté, de communion. Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. (Jn 6, 56).
Le mystère de la Trinité. Jn 16, 12-15.
Nous fêtons aujourd'hui ce que nous appelons l e Mystère de la Sainte Trinité. Pour les uns, c'est une invention humaine, pour d'autres, c'est une réalité que nous ne comprenons pas. Devant la Parole de Dieu nous sommes souvent devant des révélations qui nous dépassent.
Pour moi, c'est une réalité difficile à cerner, mais je me risque à vous présenter ma vision de la Trinité. la Trinité ne serait=ce pas une simple façon d'entrer en relation avec le monde en fonction des besoins du projet de Dieu avec l'humanité. Dieu se présente sous le modèle bien connu de la famille. Le Père est le donneur de vie et d'enseignements. Il présente sa façon de vivre avec sa création. Lors de la création Il a voulu un projet d'amour, d'union, d'alliance avec l'humanité et Il nous enseigne comment vivre cette alliance avec Lui ou plus exactement comment Lui veut la vivre avec nous. Dieu veut que l'être humain puisse vivre ou choisir de vivre cette allliance librement. Ainsi devenir avec Dieu co-créateur, continuer l'oeuvre de la création. Une belle façon de se présenter comme Père en laissant ses enfants libre de choisir pour ou contre son projet d'amour.
Dieu se pésente à nous aussi sous le modèle du Fils. Le Fils est le rassembleur, celui qui créé des liens, qui vient nous faire comprendre comment réaliser concrètement ce projet d'alliance avec le Père. Dieu-Fils durant tout son ministère a voulut nous faire voir concrètement comment vivre cette alliance. Aimez-vous les uns les autres, pardonnez au lieu de vous venger. Donnez à manger à celui qui a faim, soutenez celui qui est blessé. Dieu n'est pas seulement celui qui donne un enseignement, il est aussi celui qui tend discrètement à la réaliser avec nous. Jésus aussi à laissé la liberté à l'être humain de choisir pour ou contre ce projet du Père. Il a voulut accompagner la communauté chrétienne pour étaler dans le temps et l'histoire cette alliance d'amour, cette vie de communion avec le Père et les uns avec les autres. Il nous a donné le repas de l'Eucharistie comme sacrement de l'alliance pour nous rendre capable de la vivre cette alliance. Le Fils est davantage notre égal, il crée moins de distance avec nous que le Père.
L'Esprit est davantage l'image de la mère de familles qui aime, accompagne, soutien. Une façon d'être présent au monde en lui donnant la force, le dysnamisme nécessaire pour continuer cette oeuvre d'alliance et d'amour ensemble. L'Esprit habite le coeur de chaque chrétienne et chrétien pour nous éclairer sur la route à suivre avec le Père et le Fils dans cette marche d'alliance. Quand il viendra, Lui, l'Esprit de vérité, il vous conduira vers la vérité toute entière. C'est dans l'écoute silencieuse et quotidienne que nous découvrons la lumière nécessaire pour vivre l'alliance avec notre Dieu. Souvent la mère de familles appose un baume sur les plaies d'un enfant et lui permet d'avancer.
Nous sommes en alliance avec un Dieu qui nous laisse libre de choisir la façon de vivre cette alliance avec Lui et entre nous. C'est extraordinaire cette liberté de choix qu'Il nous a laissée. Dieu ne nous oblige pas à le suivre, il nous invite. Si nous regardons notre monde aujourd'hui force est de nous dire qu'il a un peu de misère à écouter cette petite voie intérieure qui nous interpelle. Parce que cet invitation de Dieu s'entend dans le silence du coeur. Mais l'être humain a de la difficulté à entendre cette invitation intérieure. Dès la création; l'être humain a préféré choisir de se laisser dominer par l'argent, le pouvoir, l'ambition et ce projet d'alliance est passé au second plan dans le désir de l'homme. Pourtant il ne s'agit simplement de se laisser épouser par le Seigneur dans ce projet d'alliance.
L'Esprit s'invite. Act 2, 1-11.
Dimanche de la Pentecôte, jour de l'éclatemenr de la cellule peureuse des premiers chrétiens à Jérusalem. On y parle de l'Esprit, c'est à dire, ce souffle qui dérange, éclate, pousse en avant. Les apôtres étaient enfermés à Jérusalem et attendaient sans doute un signe du Christ pour savoir quoi faire par peur des juifs. Jésus leur avait dit qu'Il enverrait le paraclet, l'Esprit qui viendrait sur eux. Le paraclet, le défenseur est celui qui répond aux cris. L'Esprit promis par le Seigneur est cet envoyé de Dieu pour accompagner les disciples dans leur mission et leur peur.
Etty Ellesum a écrit une belle page sur ce sujet: "Je vais t'aider, mon Dieu, à ne pas t'éteindre en moi, mais je ne puis rien garantir d'avance. Une chose m'apparait de plus en plus claire; ce n'est pas toi qui peux nous aider, mais nous qui qui pouvons t'aider, et ce faisant nous nous aidons nous-même." Nous pouvons et nous devons aider Dieu à demeurer vivant dans notre coeur. Le Seigneur ne s'impose pas, il s'invite. Et ainsi nous sommes responsables de sa vie en nous. Nous sommes les temples vivants du Christ, nous sommes le corps du Christ. C'est ce que nous disons à chaque Eucharistie: "que nous soyons réunis par la force de l'Esprit en un seul corps, le corps vivant du Christ." Alors ne cherchons pas le Seigneur dans les nuages ou dans le ciel que nous ne voyons pas, il est là dans le silence de nos coeurs. Dieu n'a pas quitté notre monde à l'ascension , mais Il est resté vivant en nous.
L'Esprit est vivant en ce monde, Il est à l'oeuvre en nous et avec nous, mais seulement si nous le faisons vivre. Il s'invite, Il ne force personne à l'écouter. L'Esprit nous ouvre vers d'autres horizons, des voies nouvelles où le Seigneur nous attend. Il ne force pas nos fermetures intérieures, il s'invite à nous accompagner. Il est ce souffle qui est venu bousculer la peur des apôtres et les invités à la mission.
Dans le texte des Actes des Apôtres, les gens entendent parler ceux-ci dans leur propre langue. Cette réalité est importante pour nous aujourd'hui. Les chrétiens d'aujourd'hui ont besoin d'une parole qui les rejoint, qu'ils comprennent, une parole à leur portée et non une parole qui plane dans les nuages par un prédicateur trop instruit qui leur passe au=dessus de la tête. Les gens de tout acabit, menuisier, clochard, industriel, mécanicien tous ont besoin d'entendre la parole de Dieu dans une façon qui les rejoint. Nous avons des catégories de personnes à rejoindre; des personnes âgées qui sont fidèles à leur pratique du dimanche, des gens qui ont quittés désabusés et devenus indifférents, des gens blessés et en colère et des jeunes qui ne connaissent pas l'Église. A tous il faut dire une parole qui rejoint leur état d'esprit et leurs besoins. Nous sommes un peu comme les apôtres aujourd'hui, nous sommes craintifs devant une absence aussi forte des crétiens de nos églises, et devant la laïcité nous ne savons pas toujours comment nous situer. le Seigneur compte sur nous pour l'aider à rejoindre le monde d'ici et d'aujourd'hui dans ler vécu et leurs besoins.
À la base de toute démarche, c'est la foi et l'amour qui asure notre marche. "Si quelqu'un m'aime, il gardera mes paroles, nous viendrons chez lui et l'Esprit vous fera souvenir de tout ce que je vous ai enseigné." Alors aidons l'Esprit à rester vivant au cour de notre monde et dison-lui notre foi et notre amour. Amen.
Une présence. Luc 24, 46-53.
Nous célébrons aujourd'hui le dimanche connu comme le Jour de l'Ascension. Ce jour où Jésus serait monté au ciel. Ma conviction est que ce n'est pas une disparition de Jésus christ mais la prise de conscience d'une présence du ressuscité. Depuis la résurrection,. Le Christ a donné aux siens des signes de sa présence et ce de différentes façons. Avec le temps les apôtres ont reconnu la présence du ressuscité dans leur vie. Alors ils n'avaient plus besoin de signes sensibles, Jésus était là au milieu d'eux, en eux. De cette présence est née la fête de l'Ascension pour bien signifier cette nouvelle présence.
On pourrait dire en bon québécois que Jésus n'a pas voulu jouer à la Belle maman avec ses apôtres. Comme à la création, Dieu a créé l'être humain avec ses facultés de se perfectionner et de bien grandir, ainsi à la résurrection, Jésus laissera les siens avec la liberté de croire ou pas et de continuer son oeuvre. Il restera présent en eux pour le smoments où ils reconnaitront sa présence, son action avec eux eten eux. Il pourra agir avec eux. Jésus ne forcera pas leur foi. Il accepte leurs moments de doutes et particuliers. Aujourd'hui encore Jésus est présent à la vie de chacun et chacune prêt à cueillir nos moments de foi ou de doute pour éclairer notre vie et nous donner sa lumière et sa force pour agir.
Dans ce matin de la résurrection, Dieu achève sa création. La création est inachevée et l'être humain aussi, nous sommes chargés de parachever la création en devenant les fils bien-aimés du Père comme Jésus l'est aussi. C'est une responsabilité qui nous incombre depuis ce matin de la résurrection. C'est une lourde responsabilité pour nous mais c'est la loi de la vie qui nous pousse toujours en avant vers du plus grand et du plus parfait. C'est ausi le jeu de notre liberté. Jésus nous accompagne tout en nous laissant notre liberté d'agir. Jésus suit l'exemple du Père lors de la création où il laisse l'être humain libre de prendre les bonnes décisions. Aujourd'hui Jésus quitte les siens en les laissant libres de faire les bons choix pour grandir dans la paix et la liberté.
Malheureusement l'être humain s'est laissé prendre par d'autres ambitions que celle du royaume de Dieu et nous sommes encore aujourd'hui sur la même route mais qui s'écarte trop facilement du projet de Dieu avec nous. C'est dans l'Esprit Saint que nous sommes baptisés aujourd'hui, mais cet Esprit est trop souvent absent de nos célébrations et nous sommes encore baptiés dans l'eau.
Alors en jour de l'Ascension, reconnaissaons notre liberté et agissons avec la même liberté envers les autres. Respectons leur propre cheminement et accompagnons l'Esprit dans le coeur et la vie des hommes et des femmes d'ajourd'hui. Comme les apôtres faisons l'expérience de cette présence en nous du ressuscité et comme les apôtres du temps conservons précieusement le ministère de la Parole, ministère prophétique, ministère de l'enseignement de l'Évangile qui est donné aux chrétiens pour le service de la communauté. Ne nous contentons pas de le réserver à quelques individus.
Garder sa Parole. Jn 14, 23-29.
Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole; mon Père l'aimera et nous ferons chez-lui notre demeure. Le si de Jésus n'est pas un ordre mais une invitation. Jésus invite toujours les siens à le suivre ou à faire le bien. Jésus attire par la bonté et ne condamne pas. Ce sont eux les croyants, la communaué chrétienne qui continuent l'ouvre du Christ en gardant sa Parole pour le diffuser. C'est dire que le premier ministère en Église est le prophète, le diffuseur de la Parole. D'ailleur snous relisons les Actes (2,42) Il est dit:Ils étasient étaient fidèles à l'enseignement des apôtres, à la communion fraternelle et à la fraction du pain et aux prière. C'est l'ordre des ministère ou dd l'envoie en mission: Enseigner -prophète, la communion fraternelle -le pasteur; les prières et l'Eucharistie- le prêtre. Quand nous baptisons un enfant nous disons: Prêtre, prophèt et roi. Nous avons interverti les rôle, ceci dénote un changement de mentalité et de vision de l'Église. Ce texte des Actes nous indique l'union des coeurs dans l'action et la mission. Nous sommes donc envoyés par le Christ pour le révéler au monde à travers le témoignage et l'enseignement. Cette dimension fut trop négligé à mon sens dans l'Église.
Plus loin, Jésus ajoute: Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Non seulement Jésus nous laisse la paix, mais il nous la donne. Nous en sommes donc propriétaire et responsable. C'est un beau cadeau que Jésus nous fait à la foi de sa Parole et de la confiance que nous saurons la faire fructifier. C'est une marque de confiance extraordinaire. La vie nous apprend qu'il est difficile de mettre à exécution cette responsabilité de Jésus parce qu'elle est basée sur l'amour. C'est une invitation et non un ordre. La paix de Jésus est comme l'enfant qui repose dans les bras de sa mère et chantonne doucement.
Et Jésus ajoute une chose merveilleuse; le Défenseur, l'Esprit Saint que le Père enverra en mon nom vous enseignera tout. Jésus quitte les siens mais pour envoyer le Paraclet, l.Esprit du Père qui nou spermettra d'enseigner le message de Jésus. L'Esprit ou le Paraclet se traduit par !Celui qui répond au cri." Dieu est celui qui répond aux cris des faibles, des pauvres et des démunis. Dans ce sens une mère de familleest un paraclet qui répond au cri de son enfant. Chaque fois qu enous répondpns au cri de quelqu'un, que nous en prenons soin nous sommes un paraclet pour cette personne.
Ce paraclet ou Esprit de Dieu implique un mouvement, un souffle. Il est comme le souffle de Dieu qui propulse en avant dans l'attention aux autres. Il défend et réconforte et nous permet de meiux voir et sentir la misère des autres. Mais comme dit un sage: Cet Esprit de Dieu se manifeste au yeux qui ont appris à le voir, aux oreilles qui ont appris à entendre et au coeur qui a appris à aimer. Nous pourrons alors reconnaitre l'Esprit dans nos vies au quotidien.
Un commandement nouveau. Jn 13, 31-35.
Jésus s'est présenté comme le bon Pasteur, le Berger qui rassemble ses enfants autour du pôle de l'amour; Il vient tout juste de laver les pieds des siens en geste d'amour, et voila que l.un des siens se retire du grope avec d emauvaises intentions. Judas n'accepte pas l'amour du christ Jésus. D'où vient cette haine dans le coeur de Judas? D'ordinaire un enfant qui fut maltrait et mal aimé se ferme en lui-même et nourrit d emauvais sentiments Souvent ces gens qui n'ont conne que rejet et abus ne peuvent accepter l'amour et vont le rejeter. Judas semble ne vouloir que le pouvoir et l'argent et Jésus n'offre pas ce tableau. Et par son attitude, il perd les deux: le pouvoir et l'argent.
Une fois Juda ssorti, Jésus s'adresse aux apôtres restés fidèles: Petits enfants, c'est pour un peu de temps encore que je suis avec vous. je vous donne un commandement nouveau. Jésus a étonné et découragé les siens en leur lavant les pieds aujourd'hui il les décourage encore davantage en leur affirmant qu'il va les quitter. Jésus doit retourner vers son Père, mais il ne dit pas encore qu'il le vivra ce départ dans la mort sur une croix.
Mais ce commandement de Jésus il est nouveau en ce sens qu'il ne demande pas seulement d'aimer les autres, mais de les aimer comme Lui les aime. Comme je vous ai aimés, aimez-vous les uns les autres. Jésus ne demande pas seulement d'aimer, mais d'aimer comme lui nous a aimés. Jésus a ceéé une alliance avec le monde au noce de Cana et aujourd'hui il nous met au défi de vivre les uns avec les autres cette même alliance. Il demande de vivre les uns avec les autres cette vie de communion et de partage que lui-même a vécu avec le monde. Nous sommes appelés à aimer comme Jésus nous aime.
C'est tout un contrat qui nous est proposé. Quand nous voyons les guerres, les querelles de pouvoir, les ambitons venant de toute part, il nous est difficile de penser que cet amour de JÉSUS sera vécu profondément entre les êtres humains. Nous avons des exemples comme François d'assise, Mère Thérésa, et bien d'autres qui ont fait de leur vie cette volonté d'aimer comme Jésus. Mais en nous, nos petits intérêts personnels prennent facilement le dessus, c'est un travail de toute une vie. Mais l eSeigneur connaissant notre nature en voie de construction sait nous pardonner et nous attendre. Laissons-le nous pardonner et nous rassembler comme une poule rassemble ses petits sous ses ailes pour les placer à l'abri. Amen
Intéressant.
Eric-Emmanuel Schmitt: Ulysse fron Bagdad. C'est l'histoire d'un émigré qui quitte son pays vers l'angleterre. On raconte les avatars du voyage, l'exploitation par les passeurs pour parvenir à son but. À la fin l»'auteur apporte une note prsonnelle sur la situation vécue par les gens et souvent par l'accueil un peu mitigé dans les pays d'accueil. Il s'agit d'une histoire vraie et romancée. Bonne Lecture.
Écoutez moi. Jn 10, 27-30.
Étrange que Jésus se promène allègrement à Jérusalem alors qu'on le poursuit pour le mettre à mort. Jésus laisse planer un suspense: Si c'est toi le Messie, Dis-nous le. Mais Jésus ignore la question , Il n'a jamais voulu accepter cette appellation. Il est le berger du peuple.
Mais Jésus va donner une réponse extraordinaire que personne n'attend: Mes brebis écoutent ma voix, je les connais et elles me suivent. Mon Père me les a données, personne ne les arrachera de ma main. Durant toute sa vie il a refusé d'être reconnu comme Messie. Paradoxalement, c'est Pilate au prétoire qui lui donne ce nom et Jésus répondra: C'est toi qui le dit. Cette appellation t'appartient, lui dira Jésus. L'important pour Jésus n'est pas qu'on lui donne un titre, mais que l'on reconnaisse qui il est vraiment, qu'on accepte son message et qu'on le suive.
L'important pour Jésus est qu'on lui fasse confiance. Il sait l'importance d'établir un lien de confinace entre lui et ceux qu'il doit accopagner. Toutes les personnes qui ont à accompagner quelqu'un d'autres savent combien la confiance entre eux est primordiale. Nous ne pouvons rien faire sans cela. Le seul titre que Jésus se donne est celui de Berger ou de Porte par où entre les brebis. Comme au temps de Jésus les moutons sont nombreux dans les champs, un patre les accopagnent et ils le suivent non parce qu'ils ont peur mais par une confinace en ce berger qui les accompagne avec amour.
Jésus est entré en relation d'amitié avec les siens. Il a une responsablité et il ne peut les abandonnés. Et les dsiciples écoutent la voix du "berger" non par peur mais par un lien de confiance qui s'est établit entre eux. Être berger ne veut pas dire être parfait, mais être honnête et sincère. Quand nous sommes responsables de quelqu'un il faut savoir demander pardon et rétablir les faits honnêtement.
Ce berger nousa donné sa vie et l'Eucharistie comme nourriture pour le suivre. L.Eucharistie n'est pas un rite vécu à l'église: elle est une vie au quotidien et célébrée, fêtée à l'église. Elle n'est pas un rite mais une vie célébrée. Elle nous permet d'avoir la force de suivre le Christ au quotidien et de souder les liens d'appartenance et de communion les uns avec les autres. Amen.
Bon pour la méditation
Samian. La plume d'aigle. Ed. Mémpoire d'encrier. Un petit lvre de poésie très riche à lire. Samian est un poète amérindien d'une plume alerte. "La plume d'aigle est synonime de paix, de liberté, de courage et de respect. Et moi, je suis en mission avec la force de ses plumes." Bonne lecture.
En lisant pour m'instruire.
Neale Donald Walsch: conversation avec Dieu. Ed. J'ai lu. L'auteur nous fait par de sa réflexion sur la vie, tout est centré sur la découverte de ce que nous sommes et comment créer la vie qui nous est donnée. Un peu difficile mais bon pour la méditation profonde et la compréhension de notre être pprofond. Bonne lecture.
