Jos. Deschênes
Lazare et le riche. Luc 16, 19=31
Aujourd'hui, Luc nous conduit à une parabole qui serait plus du type d'un récit exemplaire. Cette histoire met en présence deux personnes, un riche qui n'est pas nommé et le pauvre Lazare. Cette parabole ne tient pas compte de la vie de chacun, de ses bons coups ou non, elle fait davantage appel au résultat où chacun de voit au terme de leur vie.
Un riche est attablé pour son repas. Il doit avoir de la compagnie, c'est rare qu'un riche mange seul. Il festoyie. Alors qu'un pauvre nommé Lazare aimerait bien se contenter des miettes qui tombent de la table du riche. Mais ce sont le schiens qui les mangent et lèchent ses plaies. La parabole nous présente deux hommes face l'un à l'autre. leur attitude nous présente le résultat de leur compagnonnage.
Ce pauvre Lazare était un misérable, un homme pauvre et affamé. C'est tout ce que l'on sait de lui. Mais sa situation change à la fin de du récit. Le voila asis à la place d'honneur au Paradis. Ce texte nous parle aussi de Dieu. Voila ce qu'est Dieu pour nous. Il est du côté des pauvres, des gens miséreux dont personne ne s'occupe. Ceci nous fait penser à la première béatitude: Heureux les pauvres car le royaume des cieux est à eux. Dieu est le Dieu des Lazare, le Dieu des pauvres qui n'ont pas eut de bonheur sur terre. Et la première béatitude est Il y a aussi les pauvres spirituel suivit d'une autre d emême sens: Heureux vous qui avez faim maintenant, vous serez rassasiés. Dieu esr avec les défavorisés, ceux que la vie a malmenés. L'option préférentielle pour les pauvre et l'affaire même de Dieu. Quand nous parlons de pauvre, il ne s'agit pas simplement de pauvre matériel, pauvre de ce dont nous avons besoin pour vivre. Il y a aussi les pauvres spirituel dont la vie intérieure n'a pas la nourriture nécessaire pour bien vivre sa relation à Dieu.
Si l aparabole ne dit rien du côté de Lazare, elle n'en dit pas davantage sur le riche. Il n'est même pas nommé. On ne montre qu'une attitude, il esr fermé à l'gard des pauvres. Son problème n'est pas d'avoir maltraité ou jugé les pauvres, mais de n'avoir rien fait pour lui., comme le demande l'Évangile: "Tout ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens c'est à moi que vous l'avez fait." J'avais faim et vou sne m'avez pas donné à manger." Mth 25,42. L'homme s'est laissé accaparer par les biens et à oublié l'essentiel de sa vie. Ses priorités sont à l'encontre de celles de l'Évangile.
Cette parabole nous invite à réfléchir sur la vie terrestre avec l'enseignement de Moïse et de lÉvangile. "Ils ont Moïse e tles prophètes qu'ils les écoutent" Dieu nous a donné les instruments nécessaires a bien guidé nos vies, ils s'agit pour nous de les écouter et nous avons de plus les Évangiles pour orienter nos vies. Jésus nou sdonne par cette parabole à unir nos dessein selon le plan de Dieu sur l'humanité, un plan d'amour, de liberté et de paix. Jésus nous montre jusqu'ou va l'amour de Dieu pour l'humanité. Nous sommes invités à réfléchir sur cet amour de Dieu au coeur de nos vies et à y répondre au quotidien.
Rendons grâce pour ce texte invitant à la méditation et clarifiant nos relations au monde et à Dieu.
Un gérant malhonnête mais rusé. Luc 1-13.
Luc nous rapporte une parabole pour le moins étonnante aujourd'humalhpnnêtei. Un gérant malhonnête qui dilapide les biens de son Maitre est louangé par celui-ci. Cette parabole porte un message qui va plus loin que simplement le fait brut qui est raconté. Le Maitre fi tl'éloge de ce gérant malhonnête, car il avait agit avec habileté; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles que les fils de la lumière. Comment comprendre ce texte?
Le gérant malhonnête qui vient d'être congédié par son Maitre se trouve dans la rue et ne sait plus où aller. Il perd son revenu, son poste et son avenir est menacé. Alors il se met à réfléchir en lui-même et il met en route un stratagème pour se tirer d'embarras. Et sur cette façon de réagir, le Maitre va le féliciter. C'est que le gérant fait passer l'argent non au service de biens monnayables mais au service de l'amitié. Il aurait pu s'Acheter un avenir plus sur rentable avec des manignces, mais il préfère se faire des amis. Je sais ce que je vais faire pou qu'une fois renvoyué des gens m'accueillent chez eux.
Le Maitre ne loue ps le geste malhonnête qu'il pose, mais la façon de le poser, l'habilté dont il se sert pour assurer son avenir. Et Jésus fait appel aux fils de ce monde et aux fils de la lumière. Les fils de la lumière fait davantage référence aux gens éclairés par la parole de Dieu qui ont une certaine connaissance de la loi de Dieu. Les fils de ce monde ce sont les gens du menu peuple qui ont moins ou pas de connaissances de la parole de Dieu. Et là la parole de Jésus prend du sens. On dirait aujourd'hui que les bons chrétiens pratiquants du dimanche ait autant d'habilté que les non croyants. Aujourd'hui encore des gens s'enrichissent sur lke dos des autres par des gestes pas toujours très louables. Jésus ne loure par la malhonnêté mais l'habileté. Comment nous être aussi habile que les filous de notre temps mais dans des façons de faire positives?
Il s'agitsimplement de ne pas sacrifié les valeurs d'amitié, de fraternité sur l'autel de l'argent et du pouvoir. C'est le grand message de Jésus aujourd'hui. Nous ne pouvons servir deux maitres à la fois: Dieu et l'argent ou le pouvoir. Dieu est un Dieu d'amour qu donne sans compter et qui sait lire derrière le geste des sentiments valables pour le royaume. Dans l'Eucharistie Dieu se donne tout entier sans compter, sans demander en retrour, il veut simplement que nous devenions aussi habiles que les fils des ténèbres et transmettre ainsi au monde la beauté de son message. Le monde dans lequel nous vivons et la situation de notre Église, nous invitént plus que jamais à ce genre de méditation et d'actions..
La croix glorieuse. Jn 3, 13-17
Aujourd'hui nous célébrons la fête de la Croix Glorieuse. Nous sommes habitués à voir la croix comme un lieu de souffrance atroce et où d'Adam dans une forme de vie égale en dignité mais différente. Du côté ouvert du christ et de ses soufrance est née l'Église avec le même ministère de Jésus mais différent dans sa réalisation. Ainsi sont reliés les deux Testaments, l'ancien et le Nouveau. Le christ ne se sacrifie, il va jusqu'uau bout de l'amour, jsuqu'au don de la vie d'une Église nouvelle. C'est la souffrance de l'enfantement. La souffrance enfante la vie.
Ceci nous conduit à une vie de relation et de confiance comme nous dit l'Évangile. Cer Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pour juger le monde, mais pour que par lui le monde soit sauvé. Ce salut nous l'avons grâce à la confiance qui s'établit entre nous et le Christ. La confiance est une vertu dynamique qui grandit avec le temps, elle est aussi ouverture aux autres. La confiance nait d'une expérience personnelle que nous vivons avec le Seigneur. La confiance grandit souvent dans des moments ou nous nous sentons plus faible et plus accueillant à une présence d'amour en nous. La confiance comme la foi s'adresse à une personne et non à des doctrines et elle grandt en fonction de la qualité de relation établie avec cette personne.Fais un serpent, dit Dieu a Moïse, et toute personne qui regardera ce serpent vivra. Comme ce serpent élevé dans le désert, le Fils de l'homme sera ausi élevé et tout homme qui croira en lui aura la vie éternelle. Voila l'acte de foi proposée aux juifs au désert et à nous tous aujourd'hui.
Il est des moments aujourd'hui devant la situation vécue en Église qu'il nous est devenu difficile de croire en Jésus. Cependant c'est dans ces moments que notre foi va se raffermir. Notre Église vit aujourd'hui un période d'enfantement. Les symboles extérieurs disparaissent les uns après les autres, la laïcité nous renvoie à l'intérieur d'une façon plus discrète de vivre notre foi. L'Évangile nait sur le terrain par toutes sortes d'activités pastorales et sociales. La foi est sortie de l'église pour se vivre sur la place publique sans la nommer. L'Église tout doucement retrouve la chemin de la pauvreté et du témoignage. Dieu a tant aimé le monde qu'il a envoyé son fils. Le Fils est venu par amour et il est mort par amour pour le monde. Cet amour sauvera l'Église. Jésus n'a pas retenu la condition de Dieu, il s'est abaissé comme un être humain poour nous donner l'exemple. Cette réalité, il l'a vécu par amour et pour juger le monde.
Aujourd'hui que notre prière se fasse plus intensive pour que notre monde retrouve ce chemin de l'amour, chemin de la confiance, chemin du témoin. Amen.
Être Disciples. Luc 14, 25-33.
Si quelqu'un veut être mon disciples sans me préférer à sa famille... Jésus nous envoie à une question fondamentale aujourd'hui: C'est quoi le plus important,le sentiment envers to Créateur ou envers ses témoins. Il me semble que cecl pose la question: Est-ce que je crois ou si j'ai la foi? Le Père Zundel affirmait: Je ne crois pas que Dieu existe, je sais. Est-ce que nous pouvons dire nous aussi: Je ne crois pas à l'existence de Dieu, je sais qu'Il existe.
Croire fait plus référence à ce qui me vient de l'extérieur, ce qui m'est dit pas d'autres. Je crois que Dieu existe parce qu'on me l'a dit. Cependant la foi vient de l'intérieur. Je sais que Dieu existe parce que j'en ai fait l'expérience. Quand je vois Mère Thérésa avec ses malades, quand je vois les matyrs capables de renier leur foi, quand je lis "La nuit de feu" d'Éric Emmanuel Smith, quand le lis d el'intérieur me propre vie, je me dis; Je sais que Dieu existe. La foi vient d'une expérience intérieure et spirituelle qui dépasse tout ce que l'on m'a dit. Ma foi ne vient pas du discours d'un autre mais de ma propre expérience. C'est ce qu'un humoriste affirmait à la télé: Je ne crois pas parce qu'onme l'a dit, ça vient d'en dedans. Cela ne se situe pas dans la tête mais dans le coeur.
C'est la question que Jésus nous pose aujourd'hui dans sa façon avec ses propres mots. Si quelqu'un veut venir à ma suite, je dois être à la première place dans son coeur, il doit porter sa croix à ma suite. C'est un langage dur qui ne fait pas de compromis. Il ne s'agit pas de renier ses parents, sa famille, mais de mettre les choses à leur place. Si les miens croient autrement que moi ou pas du tout, je n'ai pas à reneir ma foi, mais je dois m'imposer aux miens et garder ma foi. Il s'agit de ma motivation intérieure qui doit dépasser tout.
Jésus donne des exemples concrêts. Si quelqu'un veut bâtir une maison doit commencer par étudier son projet et poser des assises solides. J'ai souvent vu mon père bêtir des édifices et s'assurer que les bases soient solides et proportionnées à la dimension du bâtiment. Cela fait partie de mon ADN. L'attachment à Jésus est pou rle disciple une priorité et doit l'emporter sur tout ce qui l'entoure. Dans cet attachement au Christ, il nous faut être prêt à affronter les dissensions familliales et avec des amis, des différences de points de vue, Il nous faut sutout être capables d'une dixcussion franche sur des options différentes sans flancher dans notre foi.
Avant de s'engager à la suite du Christ, il faut prendre le temps d'y réfléchir sérieusement. Cec repose la question du baptême à la naissaance. Je ne dois pas vivre la foi parce qu'un jour quelqu'un m'y a plongée et m'y oblige, mais je m'engage parce que je comprends, j'en ai fait l'expérience et je peux l'affirmer de moi-même. aujourd'hui nos églises se vident et les pratiquants disparaissent doucement comme neige au soleil. Cependant nous constatons que plusieurs restent attachés à leur foi d'une façon différente. Ils rejettent les façons estérieures de croire pour demeurer fidèle à leur façon ou à leur expérience. Ce qui exigent de notre par une réflexion profonde et une capacité de s'adapter à cette nouvelle façon de vivre sa foi. Les gens délaissent la religion, mais la foi restent vivante pour plusieurs.
Dieu nous dit dans le livre d'Isaïe: Mes pensées ne sont pas vos pensées. Mais le disciples doit s'ajuster le mieux possible sur les pensées de Dieu sur lui. Alors dans le silence, je rencontrerai le Seigneur au fonde d emoi et je comprendrai mieux ses volontés et ses paroles d'amour. amen.
Une bonne lecture.
martin Desrosiers: L'art de ne pas toujours avoir raison. Ed. Léméac. Très bonne lecture parfois un peu difficile mais très éclairante pour notre vie quotidienne. L'auteur propose une lecture pour notre époque d'une vertu l'humilité qui en oprend pour son rhume à travers les réseaux sociaux. Bonne lecture.
L'humilité. Luc 14, 1-14.
Mon ami, quand tu es invité, ne va pas prendre la première place car le Maitre aura invité un plus digne que toi et tu devras descenre à la dernière place à ta grande honte.; vas plutôt à la dernière place. Qu'est-ce à dire? Je résumerais en disant: Sois-toi même simplement. Attends qu'on t'assigne une place ou bien prends la dernière place. Ne te prends pas pour un autre.
Mais l'humilité est une vertu pas toujours facile à vivre. comme toutes les vertus elle nous est donnée et nous devons la développer et la faire grandir. J'en prends à témoin notre ami Trump qui disait lors de l'élection du Pape François: "C'est un bon Pape, Humble, il est comme moi c'est pourquoi je l'aime beaucoup. " C'est beau de se bien connaitre et surtout de le reconnaitre publiquement. Dans le monde chaque personne a une place qui lui convient, il s'agit de la respecter.
Alors Jésus ajoute: Va te mettre à la dernière place. Alors le Maitre pourra te dire. Mon ami, monte plus haut et ce sera pour toi un honneur. L'humilité ne dépend pas de mes connaissances intellectuelles mais surtout de mon penchant intérieur à l'humilité. Car faut se dire aussi que lorsque je prends la dernière place, je peux le faire pour que le maitre me fasse monter et mon égo en sera flatté, Apprendre le piano demande du temps, de la patience et de la pratique, apprendre l'humilité demande aussi un temps d'apprentissage. La vertu nous est donnée et devient une pratique que par un exercice patient.
Le ttexte de Ben sirac comme première lecture de la célébration nous parle dans le même sens que l'Évangile. Dans le mot "humilité, " Il y a le mot "Humus", terre. L'humble a les deux pieds sur terre. Il est capable de prendre seulement sa place au soleil et laisser la place des autres. Aussi l'humble sait que ce qu'il a lui vient de Dieu, c'est un don qu'il peut utiliser mais non s'en glorifier. L'idéal du sage ou de l'humble est d'avoir une oreille qui écoute , nous dit encore Ben Sirac. D'ailleurs c'est le premier commandement donné par le Seigneur. Écoute Israël, le Seigneur ton Dieu.
La personne humble ne se faitpas aimer par ses exploits ou ses oeuvres éclatantes comme l'orgueilleux mais la qualité de son être, de sa présence et de son respect des autres. L'humilité ne se dit pas, elle se vit. C'est l'exemple que le Christ nous a donné aussi dans sa mort et que nous devons méditer pour acquérir au cours de la vie.
La petite porte. Luc 13, 22-30.
Jésus me donne de blles leçons de vie dans son Évangile. À la foule il enseigne, aux Apôtres, il prend un air plus didactique et va plus loin dans son enseignement. C'est die qu:à une foule tu donnes davantage des grandes lignes pour ensuite aller plus loin dans le particulier. Si je regarde aujourd'hui, dans la particulier, l'enseignement doit être ajuster davantage aux besoins de chacun. il est plus difficile de donner un enseignement général. L'art du Christ est de s'ajuster aux personnes à qui il s'adresse.
Y aura-t-il beaucoup de gens à être sauvés, disent les gens à Jésus. Jésus est venus dire au monde entier qu'il est sauvé. Il s'agit simplement d'entrer par la porte étroite. C'est quoi la porte étroite? C'est simple, il s'agit d ela porte de la conversion. Il s'agit de la porte de l'enseignement de Jésus, La porte de l'amour, de la justice, du pardon, la porte d'une vie ajustée sur l'Évangile. C'est simple et facile. Mais sans doute plus facile à dire qu'à vivre si j'.en juge par le monde aujourd.hui et de toujours. Se convertir parce que nous ne savons pas l'heure où devrons passer cette porte. Jésus ne veut pas nous faire peur, mais nous inviter à la conversion. Chose étonnante, Jésus n'oblige personne à faire ce qu'il demande, Il donne simplement des avertissement de ce qui va arriver dans un sens comme dans l'autre. Mais quand on entre par une porte étroite, parfois faut une longue file pour attendre notre tour. Le chemin de la conversion est parfois aussi marqué de difficultés et d'un temps d'attente qui peut exercer notre patientce. Se convertir est parfois long et difficile parce que le mnde comme nos goûts nous attirent ailleurs.
Seigneur ouvre-nous, nous avons mangé et bu en ta présence et tu as enseigné sur nos place. Jésus dire: Je ne vous connais pas. Rappelons-nous la prabole du semeur où une semence est parfois tombée su rle roc. Et bien si nous refusons la conversion même si c'est long et difficile, jeés nous a respectés et nous met en état de conversion. Jésus ne réplique pas ainsi pour nous rejeter mais pour nous invite rà la conversion. Parfois dans la vie nous utilisons les mêmes façons de faire. Nous retournons quelqu'un à lui-même pour l'obliger à s'améliorer plutôt que de lui dire: Ok viens tu es bien fin et que rien ne change. C'est tout l'enseignement des premiers apôtres, cet apppel à la conversion.
Alors Jésus dira: les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Les juifs furent les permiers à être appelés, ilont refusé l'appel et ce sont les paiëns qui répondirent à cet appel. paul a commencé sa prédication à Jérusalem ce lieu fort de pratiqeu religieuse; il dut partir et annoncer sa mission ne Samarie pays plus païen pour aller ensuite mourir à `Rome la païenne qui deviendra la heut lieu de l'Église. les païen n'ont pas eut le privilège d'entendre la prédication de Jésus, ils n'ont pas de pratique religieuse à respecter et son donc plus ouvert à l'enseignement des apôtres. Paul écrira: C'est à vous d'aprd qu'il fallait annncer la parole de Dieu. Puisque vou sla repoussez et ne vous jugez pas dignes de la vie éternelle. Eh bien, nous nous tournons vers les païens. C'est un peu l'image de ce qui se passe aujourd'hui. Nous sommes pris par nos pratiques et coutumes liturgiques et il nous difficile de changer nos coutumes alors les gens qui ont quitté l'Église sont sans doute plus ouvert à accueillir un enseignement nouveau et une nouvelle façon de vivre la foi.
Alors Jésus nous invite à la conversion qui conduit à la vie. Pour ce faire nou sdeons écouter la Parole de Dieu en nous qui ne condamne pas mais invite à ajuster notre vie sur sa Parole. Notre Eucharistie dominicale est une occasion favorable de nous centrer dans le silence du coeur sur cette parole nourrissante de Dieu. Les premiers chrétiens étaient fidèles à cette parole inscrite au fond de notre coeur. Amen.
Le feu de l'AMOUR. luc 12, 49-53.
Jésus agit aujourd'hui en vrai prophète à l'exemple de Jérémie. Il va un peu par l'apsurde. Mais au départ il nous annonce son intentionpremière: Allumer un feu sur la terre et comme je voudrais qu'il soit déjà allumé, et être basptisé d'un baptème que j'ai hâte de célébrer. Le baptême n'est pas un rite accompli à la naissance pour éviter les limbes et s'assurer la vie éternelle. Le baptême est la reconnaissance et la célébration de ce que nous sommes: Les enfants bien-aimés de Dieu. Nous sommes les enfants de Dieu, remplis de divin, de l'Esprit même de Dieu et le baptême est la reconnaissance et la célébration de cette réalité en nous. Cette célébration nous donne des grâce et des forces pour mieux vivre en enfant de Dieu. L'Eunuque dans les Actes des apôtres quand il eut découvert ce qu'il était vraiment dans la lecture des Évangiles, demanda le baptême. Il voulut célébrer ce qu'il était vraiment. J'ai été baptisé au lendemain de ma naissance et plus tard on m'a dit que j'étais baptisé et devait vivre comme tel. C'est plus difficile de mouler sur un enseignement théorique quand nous n'avons pas fait cette expérience personnelle dans notre cheminement. Il vaudrait mieux insister sur l'histoire du salut plutôt que sur le péché et le baptême nous embarque totalement dans cette histoire.
Quand Jésus parle du feu dans l'Évangile d'aujourd'hui, c'est de cette expérience intérieure de ce que nous sommes qu'il nous parle. Je crois que cette exprience du feu est de plus en plus importante de nos jours. Notre Église ressemble à un frigidaire qui se refroidit par en dedans. Il ne s'agit plus pour nous de parler seulement des dogmes de foi ou des énoncés de foi, mais de cette expérience de foi qui brûle en dedans de chacune et chacun de nous. Un artiste disait un jour: Quand je monte sur scène, j'y vais avec la mentalité du cultivateur qui entre dans son champ pour semer. J'Y vais pour semer des valeurs, des façons de vivre, de l'amour, etc. Il semble qu'il doit en être de même pour nous. Semer la Bonne Nouvelle de l'amour, de la justice, de la paix, de l'entraide entre les personnes et les peuples.
Jésus poursuit son enseignement en nous montrant ce qui arrive aux personnes qui ne respectent pas ce qu'ils sont vraiment. De plus Jésus s'exprime comme un vrai prophète. Il nous dit: Je ne suis opas venu mettre la paix dans le monde mais la division dans une même famille. Regardons autour de nous. Cette prédiction de Jésus ne se réalise-t-elle pas souvent? L'être humain doit prendre conscience qu'il est enfant de Dieu et doit se comporter comme tel. Tout son agir réflète ce feu intérieur qui bouille au dedans de nous. S'il ne respecte pas cette réalité et qu'il manque sa cible dans ses décisions, ce qu'il est intérieurement se manifeste, réagit. C'est l'être humain qui sême la discoorde.
Aujourd'hui nos églises se vident et sont vendues. La société n'est plus la même. La religion devient plus discrète. Il est difficile pour bien des chrétiens d'accepter ces changements et d'être actif dans ces changements. Nous sommes davantage portés à critiquer et accuser le monde d'être paiën. Ce n'est pas Dieu qui veut ces difficultés dans le monde, mais Jésus, en bon prophète, nous dit ce qui nous arrivera si nous suivons pas le loi fondamentale de notre vie.
Jésus ne parle pas avec la langue de bois, il dit franchement et cruement ce qui nous arrivera. Le feu déposé en nous, ce feu que le Christ a allumé en nous lors de notre naissance et qui dort trop souvent, c'est ce fue que nous devons raviver et de mieux découvrir le sens de notre baptême. Amen.
Foi et Raison.
Vincent Painchaud: Entre Foi et Raison. douze fiscussion pour parler de Dieu sans s'énerver. Novalis. Cet ouvrage nous présente douze discussion sur Dieu, le ciel, le salut, Jésus Christ dans des propos qui s'écoutent et se respectent. Il nous appartient à nous maintenant de continuer cette approche en vue de l'approfoondir. C'est une approche parfois un peu difficile mais combien intéressante. Bonne lecture.
La tenue de la reconnaissance. Luc 12, 32-48.
Aujourd'hui Jésus donne une sage leçon à ses disciples. Il s'inscrit en porte-à-faux de la mentalité du temps. Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins et vos lamper allumées. soyez comme des gens qui attendent leur maitre. (...) Heureux si le Maitre les trouve en train de veiller. Quel que soit l'heure de son retour. Le plus grand est le Maitre et le serviteur doit rester en tenue de servir lors de l'arrivée du Maitre. Dans le monde, c'est le maitre qui s'assoit à table et se fait servir. Mais Jésus va annoncer une autre façon de faire.
C'est un premier message de Jésus. Nous ne savons pas le jour ni l'heure de la venue de Jésus dans nos vies, nous devons donc rester prêt à l'accueil. C'est pour nous une question d'espérance et de foi. Quand le Seigneur frappe à ma porte, j'ouvre prêt à l'accueillir. Acueillir Jésus, Ce n'est pas seulement à l'heure de la mort, mais à tout instant dans nos vies. Le Seigneur envoie rarement sa carte de visite avant son arrivée. La présence du Christ en nous est le fruit d'une expérience personnelle. Il est toujours là et se manifeste pour nous accompagner dans nos difficultés. Nous devons donc reeter ouvert à ces manifestions de Dieu dans nos vies. Cette exigence de Jésus questionne notre foi et notre perception de sa présence en nous. Soyez toujours prêts, c'est à l'heure où vous n'y penserez pas que le Seigneur viendra. Il nous faut donc garder la maison propre en vue de l'accueil.
Mais le Seigneur ajoute une distinction qui ne cadre pas du tout avec la mentalité du temps et aussi de notre époque. Heureux ces serviteurs que le Maitre trouvera en train de veiller, c'est lui qui, la ceinture au reins, les fera prendre place à table et passera les servir. C'est le monde à l'envers. Le Maitre qui sert le serviteur et non l'inverse. le Maitre de la parabole n'est autre que le Christ lui-même qui se met à notre service. C'est un peu notre façon de lire la relation à Dieu. Dieu est le maitre qui sert. Il n'est pas assis sur son trône survellant l'être humain pour le prendre en défaut et le punir. Ceci affecte aussi notre façon de prier. Jésus est là toujours disponible à servir, à aider, accompagner. Notre façon de prier est d'être à l'écoute et de reconnaitre l'action du Seigneur dans nos vies. Nous avons l'habitude d'une prière de demande, nous avons l'habitude du magasinage, mais Jésus nous dit: reconnaissez ce que je fais pour vous au quotidien. Je suis toujours là et je connais bien vos besoins. Soyons des êtres de reconnaissance et d'action de grâce.
Sachons aussi que le serviteur fidèle, toujours à son poste ne mérite rien d'autre que son salaire, quand Jésus se met au service, c'est un geste de reconnaissance à l'endroit du serviteur. Le serviteur ne faitpas la grève pour une question de salaire, il est servit en surabondance. Le serviteur n'a fait que son devoir. Le Maitre devient le serviteur et comme me disait les enfants: Quand le Seigneur trvaille ou sert, il y en a toujlours en masse." Comme au noce de Cana, il y a du vin en abondance, et la multiplication des pains, il en reste douze paniers. Alors le service de Jésus est entier et complet.
Le Seigneur vient nous dire aujourd'hui que sur le plan spirituel, il n'en va pas de la même mesure que sur le plan matériel. Les rôles sont souvent renversés. C'est au moment où vousn'y penserez pas que le Seigneur revêtira son costume du service et ce sera sans doute difficile pour nous de le reconnaitre. Nous sommes invités à être des gens d'action de grâce, gens de reconnaissance, gens de foi profonde. Amen.
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