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Homélies, réflexions et spiritualité

Textes de réflexion

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

mardi, 15 décembre 2015 19:32

Heureuse rencontre.

Réjouis-toi terre de chez nous car de toi sortira ton berger. Voila la merveillesue nouvelle du prophète Michée pour nous aujourd'hui. Ce berger est né depuis deux mille ans et continue de naitre chaque jour dans le coeur de chacune et chaucne de nous.

Ce berger, Marie est allé toute joyeuse l'annoncer à Élisabeth. Et lors de cette visite, Jean a tressailli dans le sein maternel. Voila aussi la merveillesue nouvelle que Marie nous apporte aujourd'hui. Par Marie, Jésus est allé visiter Jean avant sa naissance. Par nos Marie d'aujourd'hui, Jésus continue d'aller visiter les Jean de ce monde.

C'est Noël chaque jour chantons-nous à chaque année. C'est Noël chaque fois qu'on essuie une larme, chaque fois qu'on oublie une injure, que l'on visite un malade. Car Noël, c'est l'amour.  Jésus continue de naitre dans chaque être humain fruit de ces gestes d'amour donnés. A l'exemple de Marie, nous sommes invités à porter cette joie autour de nous.

Marie m'invite à être comme elle un porteur de Dieu, un tabernacle vivant qui présente le Christ. Non un tabernacle de bronze fermé à double tour, mais un tabernacle vivant ouvert qui donne et fait tressaillir le monde. Nos Jean Baptiste ont besoin de rencontrer le Seigneur, d'être accueillis par la tendresse et l'amour de Dieu. Nos Jean Baptiste sont assoiffés de spiritualité et de liberté, sont assoiffés d'être reconnus et acceptés comme ils sont sans jugement et avec amour. Notre présence, nos visites doivent faire tressaillir  le petit jean dans le coeur des autres autour de nous. Notre monde a besoin de ces Marie d'aujourd'hui qui savent porter Jésus au monde.

Nous sommes entrés dans l'année de la miséricorde, moment important de grâce où nous pouvons accueillir et manifester la tendresse de Dieu. Réjouis-toi car ton berger vient te visiter, ton berger t'invite à chanter: Mon coeur est à la tendresse parce qu'il a goûté la tendresse de son Seigneur.

Joyeux Noël à vous tous.

Michée 5, 1-4, Luc 1, 39-48.

dimanche, 13 décembre 2015 14:07

Un Noël pas comme les autres.

Un jour, chargées de bagages, des familles partirent à pied à travers bois se tracer une route, se bâtir un campement et commencer à vivre. C'était une naissance, naissance d'une nouvelle paroisse en Gaspésie. C'était la naissance d'un lieu de vie, lieu de travail, lieu de lutte pour l'avenir. Lieu où des hommes et des femmes ont exprimé leur foi en la vie, foi en l'être humain et foi en Dieu.

En ce temps-là on ne comptait pas sur les subventions du gouvernement, ça n'existait pas. On mettait la main à la hache, on jouait de la sciotte, on se laissait piquer par les maringuoins et on avançait allègrement dans la vie.

Les gens avaient une richesse. Ils avaient de vraies nuits avec des étoiles en abondance. Pas des nuits éclairées par les réverbères qui cachent la beauté. Dans ce temps-là aussi on se plaçait sous la protection d'un saint soit par foi où par superstition. Ce nouveau lieu de vie on la plaça sous la protection de St-Bernard.

Dans ce nouveau lieu, c'était noël souvent. Les enfants naissaient nombreux et c'était Noël presqu'à l'année durant. Mais un jour doucement, sans faire de bruit, les lumières se sont étentes les une après les autres. L'oeil des maisons s'est fermé. L'oeil de l'église a cligné une dernière fois. La cloche n'appelait plus personne pour les célébrations. Les gens étaient tous partis vers un monde rêvé comme meilleur. Noël n'était plus là. Il avait déménagé. Là-bas dans la montagne, c'était le silence. Il n'y avait plus que la lune et les étoiles. Noël était allé naitre ailleurs.

vendredi, 11 décembre 2015 17:25

Une redécouverte essentielle.

Richard Guimond écrivait: "L'Église est née autour de la table dans un cadre domestique. Elle ne renaitra pas autrement. Elle ne sera pas refondée autrement."

Aujourd'hui, nous fermons des églises et malheureusement nous demandons aux chrétiens d'aller chercher les services religieux à la paroisse voisine.. Les commerces font la même chose. Notre Église est -elle devenue un simple fournisseur de services religieux que nous prenons là où ils sont offerts.

La fermeture des églises dans les petites communautés spécialement est l'occasion privilégiée de retrouver l'Église comme lieu de communion et de fraternité. Le problème le plus grave de notre Église n'est pas la baisse de la pratique dominicale, mais l'absence chronique de communauté. "En fermant les lieux de la prière commune, de la parole commune,  de la joie et de la peine communes, on oublie l'aspect essentiel du christianisme: LA COMMUNAUTÉ."

Il est essentiel d'assurer que les chrétiens de ces petites paroisses continuent de se rassembler pour la prière et la parole communes et bâtir ensemble des communautés à taille humaine. L'accent doit être mis sur la communauté, sur la rencontre de fraternité avec ou sans Eucharistie et animée par des chrétiens. L'important n'est pas tant le rite ou la façon de faire que la prière, la communion et la fraterntié.  C'est là qu'un jour naitront les pasteurs dont la communauté a besoin.

Il nous faut favoriser les repas de fraterntié qui sont repas de communion et deviennent repas de prière et d'action de grâce. Madeleine Delbrel écrit: "En face de l'Évangile, ce n'est pas d'être peu nombreux qui est grave, c'est d'être immobiles  et de marcher comme des vieillards."

Ces repas de fraternité feront naitre l'Église de demain et sont la responsabilité des chrétiens. Ces repas de fraternité autour de la parole et de la prière nous ferons passer de la paroisse territoire à la paroisse communauté et communion. Ces nouvelles paroisses feront surgir leur pasteur et assureront leur pérennité. L'Église est née autour de la table dans un cadre domestique et renaitra dans ce même décor.

Collectif: Le repas aujourd'hui ... en mémoire de Lui. Médiaspaul. (encore d'une très grande actualité).   

vendredi, 11 décembre 2015 14:16

Nous avons perdu ...

Nous avons perdu Monsieur Jésus Christ, avait dit Guy Paiement. Et oui! Il n'y a plus de crucifix dans les écoles et les places publiques, les enfants arrivent à la catéchèse sans connaitre Jésus, très peu de gens disent le chapelet ou vont à la messe, et plusieurs cherchent un sens à leur vie. Nous avons perdu Monsieur Jésus Christ.

Des personnes se sont réunies et ont décidé de le chercher. Après une semaine de recheche, on n'avait pas retoruver les crucifix, même que dans plusieurs maisons il n'y avait pas de crucifix. Les chapelets étaient mêlés et impossible de s'en servir. C'était désolant.

Un bon jour, une dame arrive et s'écrie: J'ai trouvé Monsieur Jésus Christ. Hier j'ai vu une maman qui depuis 40 ans soigne avec amour un enfant devenu comme un légume, j'ai croisé au magasin des personnes qui cueillaient des denrées pour les pauvres afin de leur donner de la joie à Noël, j'ai entendu quelqu'un prendre la défense des femmes humiliées, maltraitées et même tuées; J'ai compris que Jésus Christ était vivant au milieu de nous. J'ai compris que nous cherchions Jésus Christ là où il n'était pas. Jésus Christ n'est plus sur la croix, il est ressuscité. Nous l'avions oublié! Nous avons trouvé Monsieur Jésus Christ au coeur de la vie, au coeur du monde. Quelle belle journée de communion et d'action de grâce nous avons passé avec Jésus Christ marchant avec nous sur le trottoir de notre petit village au coeur de notre quotidien. Ce soir, ma prière sera un merci pour ta présence chaude au coeur de ma vie.

Nous devons arrêter de regarder ce que nous perdons pour accueillir ce que nous retrouvons. Nous perdons des signes extérieurs importants sans doute mais ce vide nous permet de revenir à l'essentiel. Ma loi est inscrite au fond de votre coeur nous dira le Seigneur en Ezéchiel. Ne cherchons pas en  dehors ce que nous avons en dedans. Nos prières, nos signes extérieurs seront l'expression de ce que nous avons en dedans. Ils auront la chance d'être plus vrais et plus durables.   

mardi, 08 décembre 2015 15:36

Anée jubilaire de la miséricorde.

Aujourd'hui, 8 décembre 2015, s'ouvre dans le monde entier une année jubilaire de la miséricorde demandée par notre pasteur le Pape Fançois. Ce sera pour nous chrétiens l'occasion de contempler le Père miséricordieux pour devenir chez nous témoins de miséricorde.

Notre Évêque de Gaspé nous invite à vivre cette année comme:

Une année pour contempler Jésus, visage de la miséricorde de Dieu notre Père.

Une année pour devenir nous-mêmes miséricordieux comme le Père.

Une année pour que nos familles soient toujours plus des lieux d'amour et de paix dans la miséricorde  vécue au jour le jour.

Une année pour que nos communautés chrétiennes deviennent en vérité des ilots de miséricorde où chaque personne se sente accueillie, respectée et aimée.

A cette invitation j'ajoute ma propre invitation: Prendre le temps d'aller contempler sur le terrain comment aujourd'hui se vit la miséricorde dans les  familles et nos communaués paroissiales. Nous y trouverons certes des motifs d'action de grâce et des exemples édifiants.

On nous invite aussi à ouvrir une porte de la miséricorde. Il y en aura certes une dans chaque diocèse. Il devra y en avoir une dans chaque personne. La première porte à ouvrir est celle du coeur. Les autres n'en seront que le signe ou le symbole.

La parabole à méditer parmi tant d'autres est celle de la joie du fils retrouvé dans Luc 15. Jésus nous présente la joie du père qui retrouve son fils parti à l'aventure. Le Père nous révèle la joie de retrouver son fils, de retrouver ses entrailles de père pour l'accuillir. Dans sa joie, il fait la fête. Nous pourrions apprendre à l'imiter quand un chrétien parti vient demander un service à notre communauté. Sommes-nous heureux de retrouver un fils ou une fille même s'il ne célèbre pas à l'église? Sommes-nous prêt faire la fête?  N'oublions jamais qu'après ces paraboles, Jésus  nous a dit: "Je vous ai donné l'exemple pour que vous fassiez de même." Cette année de la miséricorde sera aussi pour nous et pour nos communautés chrétiennes une année de conversion profonde. Le Pape François nous invite aussi à devenir des contemplatifs du monde dans son texte sur la Joie de l'Évangile. Dans nos communautés chrétiennes se vivent des moments et des actes de profonde miséricorde qui passent ignorés. Il faudra éviter frères et soeurs chrétiens que cette année ne soit qu'une année de prière et de rites liturgiques. Marie partant vers Élisabeth nous entraine avec elle vers les  frontières, sur les routes de la Galilée de nos paroisses pour faire tressaillir le Christ au coeur de la vie. Devenir des pèlerins et des contemplatifs de la miséricorde.

mardi, 08 décembre 2015 14:43

Soyez dans la joie.

Le thème de notre dimanche nous invite à la joie. Il me semble difficile de vivre joyeux devant tout ce qui arrive de terrible dans notre monde. Cependant la joie vient-elle de l'extérieur ou de l'intérieur? Regardons de plus près.

Être dans la joie, c'est être bien en dedans. Être dans la joie, c'est être heureux en dedans. C'est vivre ce qui nous semble le meilleur pour nous. Être heureux, c'est la satisfaction d'avoir fait ce qui nous semblait le mieux. Ce que Jean Vanier appelle "vivre selon la musique de son être."

Je crois que les textes de notre liturgie nous invitent à cet état intérieur de beauté. L'Évangile nous dit: "Ne faites de tort à personne, ne demandez pas plus que ce à quoi vous avez droit ou besoin." Nous sommes des êtres créés à l'image de Dieu donc des êtres faits pour aimer et partager. Être dans la joie, c'est de vivre au mieux ce que nous sommes. Sophonie dira également:  Soyez dans la joie car le Seigneur est proche et vous révèlera à vous mêmes. Il révèlera le fond de votre coeur. Le Seigneur assure que rien ne pourra nous enlever notre joie parce que c'est lui qui nous la donne et elle fait partie de nous même.

Devant ce qui se passe dans notre monde, nous pouvons être triste, cependant ce qui vient de l'extérieur ne peut m'enlever ma joie de vivre intérieurement. Si j'agis selon mon coeur, selon ma conscience, ce qui extérieur ne peut m'enlever ma satisfaction personnelle et ma joie intérieure. Ma joie vient de la qualité de mon coeur et de mon agir en conformité avec ce coeur.

Être dans la joie intérieur devant les difficultés du monde, c'est un peu comme la fleur qui pousse au milieu des mauvaises herbes. Doucement la fleur s'épanouit grâce à la main du jardinier qui a permis à la fleur de s'épanouir pleine de bonheur même entourée de mauvaises herbes. Être dans la joie, c'est être capable de s'épanouir comme être humain et chrétien au milieu des vissiscitudes du monde.  Être dans la joie selon l'Évangile, c'est aller au fond de soi-même chercher ses beautés et ses forces pour permettre de s'épanouir au milieu des mauvais coups de la vie autour de nous.

Seigneur donne-nous la force de nous épanouir dans la joie aujourd'hui et ainsi de resplendir de ta pésence. Et vivons dans l'action de grâce en ce premier dimanche de l'année de la miséricorde. Sophonie 3, 14; Luc 3, 10-18.

lundi, 07 décembre 2015 17:32

La compassion

Bernard Ugueux: La compassion, j'y crois. Bayard. Un missionnaire nous fait part de son expérience de compassion en Afrique. Nous y découvrons un pasteur près des souffrants, des pauvres, des mal gommés de la société. Ce n'est pas l'histoire d'un homme qui a regardé la misère et s'est contenté de prier; c'est l'histoire d'un pasteur qui a engagé sa vie pour aider, soutenir et défendre les opprimés de ce monde. C'est "une réponse aux effets déshumanisants de la violence et de la guerre." Bonne lecture.

dimanche, 06 décembre 2015 18:04

La miséricorde au quotidien.

Un jour, quelqu'un écrivit une petite histoire. Un dame avait perdu une pièce de monnaie. Elle balaya la maison jusqu'à ce qu'elle  l'eut retrouvée. Elle dit: Réjouissez-vous avec moi car j'ai retrouvé ma pièce de monnaie. Luc 15, 8. Dernièrement à la télévision on nous annonça qu'un jeune cycliste avait été frappé par un automobiliste et que celui-ci s'était enfui. Sur son lit d'hôpital le jeune blessé demanda au conducteur de se rendre à la police afin qu'on puisse l'aider à se guérir de son problème. Afin qu'on puisse l'aider à balayer sa maison pour retrouver sa pièce perdue ou enfouie dans un repli de son coeur. Ne serait-ce pas cela la miséricorde?

La miséricorde n'est pas un mot, mais une expérience de vie, une expéreince d'amour vécue au quotidien. La miséricorde ne s'achète pas chez Dolorama ou à l'épicerie, elle ne s'achète pas non plus avec des prières ou des sacrifces. La miséricorde est là plantée au coeur de chacun et chacune dès avant sa naissance. Cette petite plante est souvent cachée par de l'ignorance, ou enfouie par des blessures à guérir. Ma loi, ma présence, mon amour, je l'inscrirai au fond de leur coeur nous rappelle Ézéchiel. La miséricorde ne se découvre pas avec des enseignements, c'est de l'instruction; mais par une expérience de vie, c'est de l'éducation. Éduquer, c'est faire grandir l'autre selon la musique de son être. Quand j'entends à la télé des gens qui s'engagent dans la lutte contre l'intimidation, qui s'engagent à côté des personnes intimidées comme de ceux qui font l'intimidation pour les guérir, je me dis c'est cela la miséricorde. On aide les gens en difficulté à balayer leur maison afin de retrouver cette petit trésor d'amour, de joie de vivre déposé au fond du coeur.

Le 8 décembre prochain s'ouvrira l'année de la miséricorde. On ouvrira peut être la porte de la miséricorde à certains endroits. Je souhaite que la première porte à ouvrir soit celle du coeur, celle de la vie, celle du quotidien. Que nos jeunes fassent l'expérience de la miséricorde afin qu'ils puissent régler leurs différents autrement qu'avec des armes blanches. Souvenons-nous toujours que là où nous voyons une faute à punir, Dieu voit surtout une plaie à guérir. Je souhaite que dans nos milieux surgiront des temps de reconnaissance pour ce qui se vit aujourd'hui et que naitront des projets de miséricorde. Ensuite nous pourrons nous agenouiller auprès du même Dieu pour dire MERCI. 

jeudi, 03 décembre 2015 14:29

En méditant

Notre Pasteur François nous invite à une année consacrée à découvrir la miséricorde. Ce temps s'ouvrira le 8 décembre prochain. Dans son texte sur la joie de l'Évangile, le Pape nous imnvite à être des contemplatifs: contemplatifs du christ et contemplatifs du monde. Je crois que pour bien vivre la miséricorde,  ces deux attitudes sont indispensables.

L'Évangile de Luc nous présente un Jésus plein de miséricorde, un Jésus plein de compassion en faveur des pauvres, des petits, des mal gommés de la société. Il nous présente le bon Samaritain qui s'arrête pour le blessé sur le bord de la route et le pends en charge.(Lc 10, 29) La miséricorde nous invite à accompagner l'autre pour l'aider à aller plus loin. Jésus nous parle aussi de la joie du père qui retrouve son fils. (Lc 15, 11). Il nous invite à retrouver nos entrailles de père et de mère pour accueillir les autres et cheminer avec eux. Le père de la parabole n'avait rien à pardonner au fils, mais il se devait d'accueillir le fils et de lui faire découvrir la vie de famille, lui faire découvrir ce qu'est un père. Nous sommes invités à vivre cette attitude de miséricorde envers nos frères et soeurs qui viennent demander un service à l'Église. Leur faire découvrir la vie de famille et leur donner le goût de revenir.

Nous devons aussi contempler le monde pour découvrir la miséricorde en action chaque jour autour de nous et rendre gâce, dire MERCI. Des organismes de charité dans chacune de nos communautés vivent au quotidien la miséricorde. Des bénévoles à l'année longue accueillent et soutiennent des familles en difficulté financière ou de relations familliales. Des bénévoles chaque semaine s'arrêtent un moment avec des enfants en difficulté d'apprentissage et les accompangent sur la route de leur vie. Des hommes et des femmes consacrent des soirées ou même des nuits pour acocmpagner des personnes en fn de vie, pour soutenir des femmes et des enfants victimes de violence. Et la liste pourrait s'allonger ... La miséricorde est un trésor déposé dans le coeur de l'être humain dès sa conception. Plusieurs la vivent sans le savoir, il nous appartient sans doute de la découvrir avec eux.

Je souhaite de tout coeur que durant cette année de la miséricorde, nous ouvrions la porte de notre coeur pour accueillir toutes ces personnes et leur dire MERCI. Rendre grâce au Seigneur pour son oeuvre d'amour dans notre monde. Je crois que notre Église et surtout nous les vieux chrétiens du dimanche avons besoin d'ouvrir nos coeurs à cette réalité vécue sur le terrain chaque jour. La miséricorde n'est pas un mot, elle est un acte vécu sur le terrain. Marie nous a donné l'exemple de la miséricorde en allant porter Jésus a Jean Baptiste pour le préparer à être le précurseur du Messie. Apprenons comme elle à faire découvrir le Christ agissant dans le coeur et la vie de tous ces bénévoles qui laissent monter en eux ce chant d'amour d'un Dieu qui nous a dit; "Faites ceci en mémoire de moi."

mardi, 01 décembre 2015 18:54

Le meilleur est à venir.

L'Évangile de ce jour nous présente Jean Baptiste criant dans le désert: "Préparez vos chemins pour accueillir le Messie qui vient." Jean est comme une charnière entre les deux testaments, L'Ancien et le Nouveau. Il a donc pour mission de convier les gens à convertit leur coeur en vue de l'accueil de la nouveauté apportée par le Christ. C'est pourquoi son appel sera un appel à l'ouverture du coeur pour la venue du Messie de Nazareth. C'est le cri de Baruc au peuple de l'ancien Testament en chemin vers le salut.

Au Québec, depuis la révolution tranquille et le concile Vatican 11, un monde nouveau est en route de même qu'une Église nouvelle est en train de naitre. La voix de Jean comme celle de Baruc est d'une grande actualité. La société comme l'Église sont en croissance vers une nouvelle identité. Comme chrétiens nous aimerions conserver nos sécurités, nos traditions, nos coutumes, mais la vie nous invite ailleurs. Alors nous pouvons nous demander quels sont les chemins qu'il nous faut redresser pour accompagner rnotre monde sur la route de l'avenir? 

Un fossé s'est creusé entre l'Église officielle et le peuple de Dieu. Les gens ont quitté la pratique sacramentelle et comme le dit "L'Heureux Naufrage" ils se retrouvent devant un vide. Jean Baptiste nous invite à remplir ce fossé pour rétablir la communication. Les chemins que nous avons connus étaient encadrés par le religieux. Il nous faut cheminer mantenant sur des chemins de liberté animés par la foi et non l'obligation. Ceci exige une conversion du coeur. La société devant nous vit ses valeurs, ses rêves, ses façons de vivre et Jean Baptiste nous invite à les découvrir pour cheminer avec ce monde. Faudra-t-il abaisser les montagnes de nos préjugés ou les collines de nos vérités en vue de préparer les routes du Seigneur pour notre temps?

Notre monde a besoin de Baruc moderne pour lui faire découvrir que le Seigneur est toujours là avec son "escorte de miséricorde et de justice"; il a besoin de Jean Baptiste pour lui rappeler son besoin de conversion à la présence du resusscité. Nos frères et soeurs ont délaissé la pratique sacramentelle, ils ont besoin de Jean Baptiste pour leur faire découvrir le Christ en eux et vivre avec lui des moments intenses de communion. Comme on dit: "Le meilleur est à venir". Jean Baptiste a fait découvrir Jésus au monde de son temps et il nous invite à le faire découvrir à notre propre monde. Alors tout être humain découvirra le salut de Dieu. Baruc 5, 1-9; Luc 3, 1-6.