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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

samedi, 06 février 2016 15:14

Je lis

Sébastien Doane: Zombie, licornes, cannibales ... Les récits insolites de la Bible. Novalis. L'auteur aborde parfois d'une façon humoristique, mais sérieuse et qui aide la réflexion, certains récits échevelés de la Bible. Il décrira des ânes qui parlent, Joseph avait deux pères, entrée à Jérusalem sur deux ânes à la fois, et d'autres encore. Sa façon simple de lire ces textes nous donnent le goût de lire les Écritures et de nous laisser inspirer ou surprendre par certaines affirmations. C'est à la fois reposant et instructif de parcourir ce petit livre et peut nous inspirer pour d'autre récits et nous permettre de devenir peut être de meilleurs lecteurs de la Bible. 

mardi, 02 février 2016 17:50

OUF!

En méditant l'Évangile et avec des lumières de savants biblistes, j'ai hésité devant une grande question. Mathieu en bon juif unit très peu l'homme et la femme dans ses récits. Il parlera de l'annonciation à Joseph. Pour le juif la femme est un objet de possession pour l'homme. Luc au contraire parle souvent des deux et il parlera de l'annonciation à Zacharie et à Marie, dans la présentation de Jésus au temple, il parlera de Siméon et de Anne. Luc est un grec, il parle aussi au grec donc il ne conserve pas la mentalité juive devant les femmes. Ce sont deux être égaux et d'égale importance.

Je me demandais pourquoi l'Église s'était collée sur la vision de Mathieu et non de Luc. Pourtant Jésus avait dit: "Ce que Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas." Et pourtant nous l'avons séparé. Depuis des générations les femmes doivent lutter pour retrouver leur place dans la société et dans l'Église. Et aujourd'hui encore, nous parlons de faire de la place aux femmes dans l'Église. J'aime beaucoup Monsieur Luc. Ne sommes-nous pas prisonniers d'une mentalité juive donc mysogine?

Des historiens nous signalent le même phénomène avec le péché originel d'Augustin. On dit que Irénée avec des théologiens voyaient l'événement du paradis terrestre non comme une chute, mais comme une crise de croissance. Tout être humain fait des crises de croissance, comme le peuple hébreu en fait et tous les peuples aussi. Ceci est sain dans une vie. Pourquoi sommes-nous pris avec le péché originel qui a faussé le visage de Dieu donné par Jésus?

Quand je me colle à Luc, quand j'accueille Saint Irénée, je me sens libre et en croissance spirituelle avec mon Seigneur. Il me semble que Jésus s'assoit dans ma barque pour me dire: Avance au large .....

mardi, 02 février 2016 16:52

Jésus s'assoit dans ma barque.

Jésus s'assoit dans la barque de Pierre pour instruire ses disciples. Aujourd'hui, Jésus s'assoit dans ma barque pour m'enseigner. Jésus prend le temps de rencontrer la foule et de lui transmettre un message. Je suis donc invité aujourd'hui à prendre conscience de cette présence en moi pour écouter son message. "Je t'invite à ouvrir ton coeur doucement sans faire de bruit" pour entendre la parole que Jésus t'adresse à toi aujourd'hui.

Luc ne donne pas le contenu de l'enseignement de Jésus. Celui-ci enseigne surtout par des gestes: "Avance au large." Va vers les hommes et les femmes de ton milieu, va, fais comme MOI, assieds-toi dans leur barque pour écouter leurs besoins et leurs interrogations et leur apporter le message que je t'ai donné. Va vers les femmes qui luttent pour leur dignité et les respect de leur droit; va vers les enfants maltraités et vendus pour le trafic sexuel; va vers les banques alimentaires qui n'arrivent plus à répondre aux besoins des gens mal pris. Jésus a dit un jour: "Allez en Galilée, c'est là que vous me verrez."  C'est une invitation à ne pas rester prisonniers de nos sécurités, nos célébrations pour aller sur le terrain des luttes quotidiennes.

Et Jésus ajoute: "Je ferez de vous des pêcheurs d'hommes." Ce sont des êtres humains désormais que tu prendras. Au temps de Jésus, la mer était le lieu de séjour des esprits mauvais, de la mort, le pêcheur sort le poisson hors de ce lieu à l'air libre. Le disciple devient donc celui qui sortira l'être humain de ses douleurs , ses peurs, ses péchés pour l'amener à l'air libre de l'Évangile.

Et Jésus n'envoie pas à la pêche à la ligne, mais au filet. Il envoie rassembler les gens. Le message de Jésus invite à la communion, au rassemblement, à la communauté. Ce qui doit motiver le pêcheur d'hommes est cette volonté de rassembler autour de Jésus dans la communion et l'amour. Notons aussi que les disciples avaient pêché toute la nuit sans rien prendre. Il faisait nuit dans leur coeur comme au dehors parce qu'ils comptaient sur leur propre expérience et leur propre force. Il fallait attendre la lumière du jour de l'Esprit. L'Église ne se bâtit pas par le bras de l'homme, mais par le bras de l'Esprit avec le bras de l'homme.

Et avec Isaïe, le Seigneur me dit: "Qui enverrai-je?" Devant la société du Québec d'aujourd'hui, devant ce monde liquide en perpétuel changement, Qui enverrai-je pour que la pêche soit fructueuse? En cette année de la miséricorde, suivons ces femmes et ces hommes qui dans notre société ont écouté leur coeur et sont parti au large à l'invitation de Jésus. Mais avant de partir, écoutons bien Jésus assis dans notre barque pour nous évangéliser.

Luc, 5, 1-11; Isaïe: 6, 1-8.

dimanche, 31 janvier 2016 15:00

J'écoute!

J'ai entendu souvent, j'entends encore aujourd'hui: "Dans l'Église, Faut donner de la place aux jeunes, faut donner de la place aux femmes." Mais qui est l'Église? Qui leur a enlevé leur place? La Genèse nous dit: "Dieu créa l'être humain, homme et femme," donc deux êtres égaux. Et le Christ en Mathieu ajoute: "CE que Dieu a uni que l'homme ne le sépare pas." J'entends aussi et je l'ai même répété: "Faut donner plus de place aux laïcs." Alors si les jeunes n'ont pas de place, si les femmes n'ont pas de place, si les laïcs n'ont pas de place, c'est qui, ça, l'Église? Qui leur a enlevé la place?

J'entends aujourd'hui aussi: "Dans cette petite paroisse, il n'y a que 4 ou 5 personnes à la messe, on ferme et on n'y va plus". Et pourtant dans ces paroisses, il y a encore deux cents ou trois cents baptisés. C'est qui, ça, l'Église? Avons-nous réduit l'Église à la messe et quelques vieillards à l'église?

J'écoute et j'entends monter le cri de "l'Heureux naufrage". Faudrait peut-être simplement redécouvrir le baptême? Être baptisé, c'est épouser la PASSION du Christ. La passion du Christ, c'est ce qui l'a fait vivre, ce qu'il avait dans le coeur et le ventre: son amour et sa lutte pour le pauvre, le mal gommé de la société, le respect des personnes, la communion entre les personnes et avec Dieu, etc ... Et je crois que lorsque nous aurons redécouvert ce sacrement nous pourrons alors dire: "Il nous faut redonner aux baptisés leur Église et les sacrements qu'on leur a enlévés" .  Voila ce matin la méditaiton d'un vieux grincheux qui s'amuse à vieillir.

jeudi, 28 janvier 2016 18:20

J'ai lu

Wayne W. Dyer: La sagesse des anciens. AdA. L'auteur fait une réflexion pour aider à intégrer des vérités éternelles au quotidien. Il s'amuse à faire des commentaires ou réflexions importantes sur des textes de personnes jugées comme des anciens, textes d'une profonde actualité. Il se promène de Pythagore, François d'Assise, Jésus de Nazareth, Martin Luther King et bien d'autres. Il actualise en quelque sorte la parole de Rumi: "Quand vous êtes mort, cherchez un lieu de repos non dans la terre, mais dans le coeur des hommes." En somme l'auteur nous apprend à être à l'écoute des hommes et des femmes qui laissent derrière eux une trainée de lumière, de sages paroles qu'il nous faut conserver  jalousement dans le coeur. Bonne lecture.

jeudi, 28 janvier 2016 18:03

Une mélodie du bonheur

"Si un homme ne marche pas au pas de ses compagnons, c'est peut-être qu'il entend le son d'un autre tambour. Laissez-le suivre sa propre musique, quel qu'en soit le rythme, quelle qu'en soit la distance." Henry David Thoreau. C'est ce que Jean Vanier traduit à sa façon: "Laisser chacun grandir selon la musique de son être." Dieu demanda la même chose à Abraham: Quitte ton pays, ta famille .." va vers toi même et vit tes valeurs. autrement dit: va vivre ta passion, ce qui te fait vivre.

Chaque être humain a sa propre musique intérieure; il a ses propres façons de vivre ses valeurs. Chaque être humain a sa passion personnelle qui le fait vivre. La beauté d'une société est l'harmonisation de toutes ces musiques. Dans notre société en mouvement, les façons nouvelles de faire dérangent nos sécurités, questionnent nos doctrines et nos structures. La difficulté est d'accepter des différentes musiques et de les harrmoniser.

La mondialisation amène de grands ensembles musicaux qui font mourir les petits orchestres. Nous le voyons dans les magasins, les usines et même nos paroises. Le bruit musical des grands ensembles étouffe la mélodie des petits musiciens qui doivent plier bagage. Nous ne savons pas toujours écouter la mélodie de cette musique qui vient du coeur.

Nous savons bien que certains instruments sont brisés, blessés et souffrants,. Leur mélodie fait mal aux oreilles. Nous avons besoin de chefs d'orchestres capables d'harmoniser toutes ces mélodies, de mettre ensemble les instruments divers, de réparer et guérir les blessés pour bâtir dans notre monde et notre Église une "mélodie du bonheur" qui réjoisse le coeur de l'homme et le coeur de Dieu.

mardi, 26 janvier 2016 15:22

Il passa au milieu d'eux.

Les textes de notre célébration aujourd'hui sont tellement riches qu'il nous suffirait de les intégrer intérieurement pour s'en nourrir. Jérémie nous présente un Dieu proche de nous: "Avant même de te former dans le sein de ta mère, je te connaissais. Avant que tu naisses, je t'ai consacré prophète." Cela nous rappelle l'image du potier  de la création où Dieu façonne l'être humain de ses propres mains. Nous sommes en relation avec un Dieu présent, très présent au coeur de sa création. Nous avons à faire l'expérience de ce Dieu en nous. Mais notons que Dieu nous consacre comme prophète. C'est d'abord cette qualité de prophète qu'il nous faut apprivoiser.

Et Saint Paul nous dit que si cela est possible, c'est que Dieu est AMOUR. La passion de Dieu pour le monde est de l'AIMER. Et Dieu nous a consacrés comme prophètes avec cette même passion: AIMER. Si je n'ai pas l'amour je ne suis rien, nous dit Paul. La pasison fondamentale de Jésus Christ est d'aimer sans condition et dès le sein de ta mère je t'ai consacré dans cette passion.

Jésus ajourd'hui adresse une taloche aux  juifs. La veuve qui a nourrit le prophète Élie n'est pas une juive, mais la femme de Sarepta, une étrangère. Le prophète guérit de sa lèpre n'est pas un juif mais un Syrien, un étranger. Jésus fait un "pied-de-nez" aux juifs en leur disant: c'est vous qui êtes le peuple choisi et ce sont les étrangers qui accueillent les premiers les grâces du salut. Vous, juifs, vous vous contentez de regarder le fils de Joseph et de Marie. Votre coeur n'est pas ouvert à l'amour et votre intelligence à la nouveauté du royaume.

Alors nous sommes consacrés comme prophètes du Seigneur. Paul fut un prophète et un pasteur. Jésus fut un prophète et un pasteur. C'est la route sur laquelle ils veulent nous entrainer. Un prophète dérange, questionne et invite en avant. Si nous regardons la vie de nos communautés chrétiennes aujourd'hui, où sont nos prophètes? Quels sont les gens qui dérangent? Remarquons que l'Évangile se termine pas ces mots:"Et Lui passant au milieu d'eux, alla son chemin." Le prophète ne fuit pas, ne fait pas de détour, il passa au milieu d'eux, comme Moïse passa au milieu des eaux et alla son chemin vers la terre promise.

Nous avons encore des prophètes aujourd'hui qui questionnent notre vie chrétienne et vie en Église. Sommes-nous prêts les écouter ou si nous voulons les "jeter en bas de la falaise." Les chrétiens qui ont quitté l'Église nous questionnent, savons-nous les écouter. N'oublions jamais que la passion de Jésus comme la nôtre est l'AMOUR. Aimer sans condition et faire un bout de chemin avec eux. Nous avons dans ces chrétiens des périphéries une richesse spirituelle de grande valeur qu'il ne faut pas négliger. Jésus passe au milieu de cette richesse pour l'enrichir encore davantage et sans doute nous questionner et nous déranger. Seul l'amour guérira les blessures de notre monde.

lundi, 25 janvier 2016 17:05

Une déchirure.

Dès le début l'évangéliste Marc écrit: "Il vit le ciel se déchirer." 1, 10. A la fin, il écrira aussi: "Le voile du temple se déchira en deux." 15, 38. au baptême de Jésus, le ciel se déchire pour annoncer que nous passons du baptême de performance de Jean au baptême de gratuité de Jésus. L'Ancien Testament se brise pour laisser passer le Nouveau. Quelque chose de neuf se passe. À la mort de Jésus le voile du temple se déchire pour laisser passer le nouveau temple.

Entre ces deux déchirures, Jésus a vécu sa passion. La passion de Jésus est ce qui l'a fait vivre, ce qu'il "avait dans le stripes". Entre les deux déchirures, Jésus nous enseigne comment vivre notre réalité d'enfant de Dieu en relation avec Dieu et les autres. L'enseignement de Jésus tant dans ses paraboles que dans ses miracles fut de nous dire comment nous devions vivre notre relation d'enfant bien-aimé du Père. La passion de Jésus est tout ce qui l'a fait vivre, ses valeurs, son amour du Père et de nous. Sa passion l'a conduit à sa souffrance physique sur la croix, à sa passion physique.

Un soir, Jésus donnera à ses disciples et par eux à nous, cettte passion qui l'a animé. Mc 14, 22-25. À la Cène, Jésus a remis entre nos mains cette passion qu'il portait pour que nous la portions aux autres à travers le monde. Le voile du temple s'est déchiré. Le voile qui empêchait les disciples de réaliser la mission se déchire, disparait, la mission est possible. L'ancien système religieux est déchiré pour laisser passer le nouveau. Pour laisser passer la passion de Jésus, les disciples devront déchirer le voile de leur structure religieuse, de leurs obligations pour retrouver la liberté de l'Évangile.

Encore aujourd'hui dans notre société en mouvement, nous devons déchirer le voile de nos sécurités d'hier, nos façons de voir et de célébrer parfois pour rejoindre le monde d'aujourd'hui et laisser passer la passion de Jésus. Le jeudi saint, Jésus nous a donné sa passion, ses valeurs, son amour, ce qui le faisait vivre. Cette passion est devenue la nôtre et il nous appartient de la donner. Ensemble dans la prière et le discernement, regardons quel voile il nous faut déchirer pour que la joie de l'Évangile retrouve ses galons chez nous. 

jeudi, 21 janvier 2016 23:40

Une bonne lecture

Anselm Grün: Faire son deuil veut dire aimer. Salvator. voila un petit livre qui répond à bien des questions et donne des pistes de réflexion sur le deuil et des suggestions de contenu pour des célébrations funéraires. Aujourd'hui, il me semble, que nous évacuons facilement les temps de deuil. Les salons funéraires sont très bruyants, c'est un moment de rencontre où la joie des retrouvailles fait oublier trop souvent l'importance du moment. Après les funérailles souvent la vie reprend son naturel. Le deuil est ce temps où après les premières émotions, nous prenons le temps de cueillir le message ou l'héritage du défunt pour ensuite établir une nouvelle relation. Nos célébrations sont des rites d'accompagnement des personnes endeuillées. ce livre sera un instrument tonifiant pour les familles endeuillées comme pour les personnes engagées en pastorale du deuil.  

mardi, 19 janvier 2016 15:29

Une parole qui dérange.

Le texte de Luc d'aujourd'hui nous situe dès le point de départ: "Avec la puissance de l'Esprit". Nous savons que si l'Esprit se met de la partie, Jésus va déranger nos façons de faire. L'Esprit Saint n'aime pas le statu quo. Poussé par l'Esprit, Jésus est allé rendre visite au démon au désert; aujourd'hui avec le même Esprit il rend visite aux gens de la Galilée. Jésus affronte des forces en place, mais l'Esprit le guide. Nous pourrions peut-être nous demander où est passé l'Esprit aujourd'hui dans nos communautés chrétiennes?

Jésus reprend le texte d'Isaïe qui annonce la raison de la venue du Fils de Dieu sur terre: Les aveugles voient, les boiteux marchent, les opprimés sont libérés et il affirme, c'est pour cela que je suis ici. Et vous pourquoi êtes-vous ici, nous dirait Jésus? C'est ma mission, c'est ma raison d'être. Jésus s'inscrit en faux aux lois et coutumes religieuses du temps. Jésus vient de nous présenter sa passion. La passion du Christ est ce qui le fait vivre, ce sont les valeurs qu'il a défendues et qui l'ont conduit à la croix. Il nous invite à découvrir notre propre passion, nos valeurs qui nous font vivre

Jésus est venu non pour condamner mais pour aimer, pardonner et sauvés. Il est venu nous dire que nous sommes tous des enfants bien-aimés du Père. Le frère Roger de Taizé a écrit: "Dieu nous a aimés. Il nous a fait assez confiance pour nous inviter à aimer comme LUI.  Qui vit de Dieu choisit d'aimer. Et un coeur décidé à aimer peut rayonner d'une bonté sans limite. Quand l'Église est attentive à aimer et à comprendre le mystère de tout être humain, quand inlassablement elle écoute, console et guérit, elle devient ce qu'elle au plus lumineux d'elle-même: limpide reflet d'une communion." Voila la mission de Jésus et la nôtre. C'est l'invitation de l'année de la miséricorde.

Nous pouvons imaginer l'étonnement des gens devant l'affirmation de Jésus, le petit gars de Nazareth. les pauvres étaient sans doute ravis et les grands dérangés. Et Jésus dit: Aujourd'hui. le salut n'est pas demain, mais aujourd'hui. Ne cherchez pas à l'acheter avec des mérites, des sacrifices, il vous est donné aujourd'hui. Il suffit pour nous d'ajuster notre vie à ce don merveilleux de l'amour. Aux bergers l'ange dit«; Aujourd'hui vous est né...." à Zachée, Jésus dit«; Aujourd'hui je veux demeurer chez toi." C'est aujourd'hui que le salut t'est donné dans l'amour du Père. Jésus dira le même refrain au larron sur la croix; Aujourd'hui, tu seras avec moi .."

La mission de Jésus est la même aujourd'hui: aidez les familles en difficulté, les enfants mal aimés et souffrants, les femmes exploitées et violentées, les pauvres opprimés, etc ... Ouvrons nos coeurts à l'aujourd'hui du salut de Dieu pour devenir des bâtisseurs de justice et de liberté et pouvoir redire avec le Christ: Aujourd'hui ces paroles se réalisent chez nous parce que l'Esprit est toujours agissant et avec la même puissance, mais surtout  soyons le moins possible  des freins à la puissance de l'Esprit. Seigneur fais de nous des femmes et des hommes dont la passion est de porter cette Bonne Nouvelle de ton amour dans notre monde.