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Homélies, réflexions et spiritualité

Nouvelles

Jos. Deschênes

Jos. Deschênes

dimanche, 07 mai 2017 00:27

Message du Pape Feançois.

Lors de la rencontre des Évêques du Québec, le Pape François a donné ce message à notre Église du Québec:

Église au Québec, lève-toi! Va et écoute!

Et dans la ligne de l'écoute, le Pape François écrivait dans la joie de l'Évangile: "Le prédicateur doit aussi se mettre à l'écoute du peuple pour découvrir ce que les fidèles ont besoin de s'entendre dire. Un prédicateur est un contemplatif de la Parole et aussi un contemplatif du peuple."  P. 144.

Notre bon Pape écrivait aussi: "l'homélie est la conversation d'une mère. Elle nous rappelle que l'Église est mère et qu'elle prêche au peuple comme une mère parle à ses enfants, sachant que l'enfant a confiance, que tout ce qu'elle lui enseigne sera pour son bien parce qu'il se sait aimé." P. 131. Alors Pourquoi ne pas faire "homélier" une mère? Pourquoi seulement les hommes peuvent faire homélie?

vendredi, 05 mai 2017 16:21

Lire encore.

Alain Bauer, François Freynat, christophe Souillez: Comment vivre au temps du terrorisme. Ed. first Document. 2017. Les auteurs analysent à la fois les causes du terrotisme, ses moyens de fonctionnement, son but et sa vision du monde. Cette étude nous permet de mieux comprendre ce phénomène dangereux qui sème la peur pour affaiblir les peuples et dominer. Le terrorisme veut montrer aussi que nos systèmes ne protègent pas notre sécurité puisqu'il peut attaquer et semer la mort. Nous devrons apprendre à "être vigilant, résiliant et résistant." Bonne Lecture.

vendredi, 05 mai 2017 16:14

Pensée.

Il y a dans les yeux plus de mots que dans les livres." Christian Bobin.

vendredi, 05 mai 2017 15:54

Au jardin de Joseph.

Le jardin de Joseph ne semble pas beaucoup connu. Nous parlons davantage du jardin de l'Eden avec les premeirs habitants qui voulurent se prendre pour d'autres et nous ont amené le péché originel et toutes ses suites malheureuses. "A l'endroit où Jésus a été crucifié, il y avait un jardin, et dans ce jardin un tombeau tout neuf où personne n'avait été déposé. En raison de la préparation des juifs, et comme ce tombeau était proche, c'est là qu'ils déposèrent Jésus." Jn 19, 41-42. C'était le jardin de Joseph d'Arimathie.

Dans l'Évangile, si nous suivons l'histoire de Jésus, ne serions-nous pas invités à passer du jardin de l'Eden à celui de Joseph? De l'Eden avec ses propos de faute et de mort à celui de la résurrection. Le jardin de Jospeh est celui où le Christ ressuscita et nous conduisit avec lui à la vie éternelle.  Le jardin de Joseph nous apprend que la vie est un mouvement de croissance qui va jusqu'à la résurrection dernier acte de cette croissance. L'événement de l'Eden est une crise de croissance, un acte de croissance parmi tant d'autres. Comment se fait-il que nous restons accrochés à ce passé pour oublier le jardin de Joseph qui est très présent puisque la résurrection, nous sommes "dedans" aujourd'hu? Il me semble qu es'engager à la suite du Jésus de l'Évangile, c'est s'engager avec lui vers le jardin de Joseph, vers le lieu de la résurrection.

jeudi, 04 mai 2017 16:18

LES VOCATIONS

Les vocations sacerdotales ou religieuses sont un sujet dont on ne parle plus beaucoup dans notre monde. Les raisons en sont diverses. Il y a certainement un repli ou un malaise face à la façon dont ces vocations sont perçues aujourd'hui. Cette situation nous oblige, il me semble, à revoir notre pastorale des vocations et la théologie du sacerdoce véhiculée depuis toujours.

La questiin n'est pas de savoir si nous avons toujours besoin de prêtres et religieuses. Ces vocations sont ausi nécessaires à la vie de  l'Église que l'air que je respire pour ma vie.  La situation de l'Église d'aujourd'hui vient questionner la théologie du sacerdoce ou la façon d'exercer ce ministère. Nous avons appris à être curé de paroisse et la vie nous invite aujourd'hui à être davantage pasteur. C'est ainsi que le Pape nous invite à penser la pastorale des vocations en terme de conversion et non de conservation.

Je me tourne vers Jésus de l'Évangile pour apprendre à vivre mon sacerdoce au coeur de la communauté chrétienne. Le chapitre 15 de Luc nous présente un Jésus heureux de retoruver sa brebis égarée, son fils parti à l'aventure, la pièce de monnaie perdue; ce qui importe pour ce Jésus est bien la personne et non ce qu'il a fait. Alors qund un chrétien de l'Église "hors les murs" vient demander un service, je suis invité  à  faire la fête, à me réjouir parce qu'un frère revient me voir. Ce témoignage éveillera sans doute la joie de suivre le Christ.

Jésus dans l'Évangile fut un voyageur, il était toujours en chemin donc en état de conversion. Chaque fois que Jésus passe sur l'autre rive, il se passera un moment de conversion. Si je veux être un bon témoin, je dois d'abord être un bon disciple. "Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; c'est moi qui vous ai choisis." Jn 15, 10. Cet appel de Jésus me vient soit directement d'en haut, mais plus souvent il me viendra de la part de la communauté chrétienne. Des femmes et des hommes d'ici me diront leurs besoins et feront naitre le désir de servir. Je sers dans la communauté chrétienne non seulement par goût personnel mais par suite d'un appel.

Jésus dit aussi: "Viens et suis-moi." Suivre, qu'est-ce à dire? Jésus n'a pas été souvent au Temple? Jésus a prié. Suivre Jésus sur la route de la prière et la prière qui convertit. Il a été  l'homme de la louange et de l'action de grâce. Jésus a été souvent au bord de la mer pour initier les siens à la pastorale. Le pêcheur va dans les lieux marins où se tient la poisson et non près d'un aquarium maison.  Jésus s'assoit ordinairement pour enseigner ses apôtres. Mth 5, 1; Mc 6, 34. Il a du temps à leur donner Suivre Jésus, c'est se mettre à son école, se nourrir de son enseignement et de son témoignage de vie, comme Marie s'asseoir au pied de Jésus pour l'écouter et ensuite comme Marthe le servir dans ses frères et soeurs. Un disciples est celui qui a un coeur qui écoute. La prière du disciple comme  celle du prêtre aujourd'hui et peut être de tout chrétien devrait être: "Donne-moi un coeur qui écoute."

"Si vous écoutez ma parole, vous êtes vraiment mes disciples."Jn 8, 31. Écouter est avoir confiance et savoir que ma mission n'est pas la mienne mais celle de Jésus. Si je veux vivre mon service sacerdotal en vérité, il me faut être à l'écoute du Maitre.

En ce dimanche des vocations, je dois redécouvrir que je m'inscris comme serviteur du peuple chrétien en communion avec le Christ qui m'envoie et que je suis un ministre-pasteur à l'intérieur de d'autres ministres-pasteurs appelés par l'Esprit du Seigneur et avec lesquels je dois créer la communion autour du Christ. J'ai une mission spéciale au coeur de cette Église, celle de serviteur de la communion. En ce dimanche des vocations, nous sommes tous appelés comme chrétiennes et chrétiens à méditer à l'école de l'Évangile quels sont les ministères que nous sommes appelés à vivre de par notre baptême et les liens qui nous unissent les uns aux autres. Viens et suis-moi aujourd'hui en 2017 et selon les besoins spirituels de ton milieu. C'est l'appel que le Seigneur lance en ce monde à ton coeur de chrétiens et chrétiennes.

mardi, 02 mai 2017 14:10

Avis de recherche.

Ce matin, à la télévision on nous parle d'une dame victime de violence et décédée, d'un jeune disparu, de vieillards maltraités et je me dis: nous avançons dans une société de plus en plus violente où les difficultés de relations sont réglées à l'arme blance souvent, je sens une Église souffrante qui a soif d'amour, d'écoute et de chaleur humaine. Cette Église du terrain ne lance-t-elle pas un avis de recherche pour trouver des pasteurs qui marchent à ses côtés?

L'Évangile de notre dimanche nous présente le Bon Pasteur. (Jn 10, 1-10). L'Évangile du VRAI Pasteur. "Je connais mes brebis, elles me connaissent, elles écoutent ma voix et me suivent. Je les appelle chacune par leur nom, les fait sortir et elles marchent à ma suite." Jésus se présente comme le vrai pasteur qui connait et écoute ses brebis.

Connaitre suppose une relation de proximité, d'écoute avec les gens, qui  permet de savoir leur soif et leur faim. Cette écoute  permet aussi de donner la nourriture répondant à leur besoin. Le pasteur ne défend pas des doctrines mais veille au mieux êtres des personnes. Hier je rencontrais des jeunes qui travaillent au niveau de notre région dans des projets communautaires. Leur objectif est d'aider les gens à devenir de plus en plus responsables de leur mieux être. Leur objectif était la communauté, rassembler les gens autour de projets de partage et de communion. Et je me disais, pendant que nous, dans l'Église, nous plaçons nos énergies à réparer des toits d'églises, eux placent leur énergie à améliorer la qualité de vie des personnes et des familles. Et ils étaient beaucoup à l'écoute des personnes. J'y voyais un clin d'oeil de l'Esprit Saint. "Je connais mes brebis".

Cette parole de Jésus est douce à nos oreilles. Il nous connait mieux que nous mêmes, et nous savons que la nourriture qu'il nous donne est la meilleure pour nous.   Alors Jésus nous invite à sortir avec lui et à le suivre. Il ouvre la marche. La mission  qu'il nous donne  n'est pas la nôtre mais celle du Père. "Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé."

Ceci nous place devant une autre question importante: si nous voulons réaliser la mission du Christ, si nous voulons être pasteur à la manière du Christ, il est nécessaire d'être d'abord son disciple. Personne ne peut être envoyé sans d'abord avoir été disciple. C'est dans la mesure où nous sommes placés à l'école de Jésus, que nous avons  appris comme lui à connaitre les soifs et les faims des chrétiens et chrétiennes de chez nous que nous pourrons réaliser la mission du Christ et non la nôtre.

Et Jésus ajoute qu'il est venu pour que nous ayons la vie  et que nous l'ayons en abondance. Le Vrai pasteur fait grandir la vie. Et c'est la mission qu'il nous donne. Il nous entraine avec lui dans " ce cycle de la vie où nous sommes appelés à recevoir et à donner la vie." La mission donnée par le Bon Pasteur est de délier, défaire les noeuds qui empêchent les uns et les autres à vivre dans l'harmonie, la paix, le partage, la miséricorde. Jésus nous envoie tous comme baptisés défaire les noeuds qui empêchent de vivre des relations harmonieuses, vivre des relations qui rendent la vie féconde; pour cela il nous faut être capable d'écouter les faims et les soifs de notre monde. La nourriture que nous voulons leur donner n'est pas toujours celle dont ils ont besoin. "Je connais mes brebis," c'est la grande leçon que Jésus nous donne aujourd'hui.

Ce dimanche est un jour de prière pour demander au Seigneur d'envoyer des ouvriers à sa moisson. Moi, je prie aussi de me donner la capacité de reconnaitre les pasteurs qu'Il suscite déjà au coeur de la communauté. Nous attendons des prêtres et des religieuses comme nous avons toujours connus. Il me semble que Jésus est en train d'en faire naitre une autre génération. "Tout à coup Dieu nous exaucerait en nous envoyant des cueilleurs et des cueilleuses d'une moisson toute mûre qui est là sous nos yeux en tous ces hommes et ces femmes qui demandent un peu d'accueil parce qu'ils sont les dignes enfants du Père. Tout à coup il nous arriverait à nous, qui pensons être les bergers, de saisir que nous avons à nous convertir en cueilleurs et cueilleuses plutôt que de vouloir tout faire et être trop occupés pour offrir le temps de la rencontre gratuite, celle de l'accueil qui est la mission véritable. "Qui vous accueille m'accueille, nous dit Jésus."  Rita Gagné, Bergers demandés, p. 76. C'est ce que j'ai vécu hier avec le couple que j'ai rencontré.

vendredi, 28 avril 2017 16:53

Un merveilleux pique-nique.

Jésus se retrouve en désert avec une foule nombreuse qui la suivi. Ces gens ont faim. Où trouver à manger pour tant de monde se demande les disciples? Jésus nous donne une grande leçon. Jn 16, 1-15.

Les disciples cherchent la solution de leur problème à l'extérieur: Aller dans les dépanneurs chercher du pain; mais au désert, les dépanneurs sont loin. Jésus va trouver la solutionà l'intérieur du groupe. Un enfant apporte cinq pains et deux poissons. Jésus accueille l'enfant prêt à partager son bien et va nourrir la foule.

Je tire une première piste de réflexion à savoir que souvent à l'exemple des disciples nous cherchons la solution à nos problèmes en dehors de nous alors qu'elle est en dedans. C'est vrai dans notre vie personnelle, vie spirituelle où trop souvent nous allons chercher ailleurs la nourriture spirituelle qui ne nourrit pas toujours parce que mal adaptée à notre besoin. C'est vrai aussi dans notre vie d'Église où nous cherchons dans des structures, des projets pastoraux bien bâtis mais qui ne répondent pas souvent aux besoins du peuple chrétien. Le Seigneur a déposé au coeur de son peuple tout ce dont il a besoin pour la route. Avant de proposer des choses, ne serait-il pas intéressant d'aller voir ce qu'il y a dans le coeur des femmes et des hommes de nos communautés? Connaitre d'abord leur faim et découvrir ce que Dieu y a déposé pour satisfaire cette faim.

Une deuxième piste qui me fait réfléchir aujourd'hui est que Jésus travaille avec un enfant qui a du pain de mauvaise qualité puisque c'est un   pain d'orge et deux poissons. A cana Jésus a travaillé avec les serviteurs et non le maitre d'hotel. Avec les pains de cet enfant, la foule a vécu un merveilleux pique-nique.

Depuis la révolution tranquille au Québec, notre Église connait une faim. Les chrétiens et chrétiennes ont délaissé la pratique traditionnelle des sacrements pour se retrouver en Galilée avec une grande faim, le film "l'heureux naufrage" nous l'a révélé. Où trouverons-nous la nourriture pour répondre à cette faim? Nous avons fait beaucoup de projets en pastorale sur lesquels j'ai travaillé beaucoup, tous ces projets sont disparus. Nos églises se sont vidées.  Nous avons peut-être manqué le pique-nique du Seigneur.

Les gens cherchaient quelque chose, ils le cherchaient en dehors d'eux-mêmes. La réponse à l'évangélisation ne viendrait-elle pas du dedans, du coeur et des besoins des gens? N'avons-nous pas des enfants qui nous offrent leurs pains et leurs poissons. Alors, comme Jésus, devant cette foule qui a quitté la pratique sacramentelle, faisons là asseoir en communauté, accueillons leurs pains et poissons et notre réponse sera peut être plus près de celle dont ils ont besoin pour avancer. N'oublions jamais que le christianisme est sorti de la Galilée, de Nazareth, et non de la Judée, du temple. Est-ce que le renouveau de notre vie ecclésiale ne viendra pas aussi de la Galilée de nos paroisses? Il me semble que ces textes de l'Évangile nous rejoignent aujourd'hui et nous invitent à réfléchir. Ces textes nous ouvrent des avenues très intéressantes à exploiter. Moi, ça fait germer de l'espérance dans ma vie et m'invitent au pique-nique avec Jésus au coeur de la vie..

mardi, 25 avril 2017 21:39

Clin d'oeil spirituel

Quand tout ce que tu fais, dis, ressens ou penses est en harmonie avec les lois de l'amour, il ne peut que t'arriver des choses fantastiques.  Lise Bourbeau.

mardi, 25 avril 2017 21:17

J'ai lu encore.

Lise Bourbeau: Écoute ton corps, version homme,  Ed. E.T.C. inc.L'auteur traite de différents sujets de la vie courante comme la méditation, la prière, les problèmes de poids, la spiritualité, couper le cordon et autres. Cette lecture et les exercices proposés nous font mieux découvrir notre intérieur, nous apprend à lâcher prise et à demeurer fidèle à ce que nous sommes. Et quand nous vivons dans cette fidélité, ceci apporte la paix, la sérénité, la joie. Ce n'est pas seulement une lecture, c'est aussi une démarche intérieure personnelle qui fait grand bien. Bonne Lecture.

mardi, 25 avril 2017 20:59

Un vieux médite.

"La communauté qui est à Babylone, choisie comme vous par Dieu, vous salue, ainsi que Marc, mon fils. Saluez-vous les uns les autres par un baiser fraternel." ! P. 5, 14.Pierre s'adresse aux chrétiens répandus dans la "dispersion". Pierre reconnait les communautés choisies par Dieu et les prie de se saluer par un "baiser fraternel."  Nous, au Québec, nous parlons davantage de "guerre de clocher". J'ai rarement vu dans nos bulletins paroissiaux la salutaiton fraternelle d'une communauté à une autre. Encore moins de reconnaitre qu'elles sont choisies par Dieu.

L'Église n'est-elle pas une communion de personnes autour de J.ésus Christ? Cette communion devrait ausis s'étendre aux communautés  les unes avec les autres. La mise en route des secteurs avait un peu cette vision d'assurer une plus franche collaboration entre les paroisses. Nous n'avons pas enregistré un gros succès actuellement. La peur est à mon sens un handicap important à ce projet.

Alors j'ai le goût de vous dire: La petite communauté que je forme avec moi--même vous salue par un baiser fraternel et rend grâe au Seigneur de nous avoir choisie.