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mardi, 08 juillet 2025 14:08

À l'auberge de Dieu, Luc 10, 25-37.

Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho, il tomba en chemin  victime d'un briguand  et ne put se relever. Des gens sont passés dont un prêtre et un lévite et pour ne pas  être souillés, passèrent de l'autre côté du chemin. Un Samaritain, un païen passa, s'arrêta prit de pitié, soigna le blessé et le conduisit à l'auberge, le reconcommenda au soin de l'aubergiste, le paya et kui primit de rembourser le surplus lors de son retour. Jésus demanda simplement au Docteur de la loi: Qui est le prochain de cet homme?

Cet épisode de l'Évangile de Luc nous met en présence d'un événement qui nous met en demande ce qui est le meilleur, soit le respect intégral de la loi ou faire une bonne action auprès d'un frère blessé. Les Docteurs de la loi étaient des gens instruits et très respectueux des obligations. La loi était la religion du temps, et le type voulait certes mettre Jésus à l'épreuve. L'important pour Jésus était-il le respect de la loi ou l'aide au malheureux?

Ces personnages ne sont pas nommés, ils peuvent représentés l'un ou l'autre d'entre nous. Et Jésus avait affirmé souvent: Ce n'est pas la loi qui sauve, mais la foi. La question de Jésus revient donc à chacun d'entre nous: Qui est mon prochain? Le Samaritain qui est païen n'est pas pris par le respect des lois comme le Docteur de la loi. Et pour lui, l'amour du prochain, de l'homme tombé aux mains d.un brigand passe avant le respect de la loi.

Le docteur de la loi avait demandé à Jésus: qui est mon prochain? C'était une demande théorique, il voulait une réponse théorique,  que Jésus explique. Mais vooila que Jésus le met devant un fait concret et le renvoie à sa propre responsabilité. L'amour du porchain n'est pas d'abord une question théorique, mais une question d'engagemetnt et de responsabilité. "Ton prochain est celui qui a le plus besoin de toi." Il s'agit d'une valeur dont on vit chaque jour.

Il est intéressant de regarder la réponse de Jésus. Il ne donne rarement des réponse théorique, il renvoie toujours l'être humain à sa responsabilité comme chrétien. Chacun est invité à relire sa vie au concret de sa vie: Que lis-tu, que comprends-tu dans cette parole d'Évangile? D'ailleurs le mot que l'on traduit par "prochain" veut dire "compagnon, celui avec qui tu parages ton pain."  Alors la question du Docteur de la loi signifie davantage: Qui dois-je aimer ou pas?

Il est intéressant et questionnant de constater que c'est un étranger, un Samaritain, un païen qui s'arrête remué jsuq'aux entrailles par ce malheureux et qui en prend soin.  C'était un homme infréquentable, mais il a des entrailles pour s'émouvoir, des yeux pour voir et comprendre. Le Samaritain verse l'huile et le vin sur les plaies du blessé, l'huile de la tendrese et de la boonté de Dieu et le vin de sa joie, de la joie intérieure et profonde  de prendre de son frère blessé. Il confie le blessé  à l'aubergiste. Il ne s'attache pas au blessé mais le confie à un autre, il le met dans le coeur de Dieu. Alors Jésus dit au docteur de la loi: Vas et fais de même.  L'amour du prochain ne s'explique pas, il se vit. 

Ainsi aujourd'hui c'est à chacune et chacun de nous que la question est posé: "Vas et fais de même."  Devant les guerres, les violences nous pouvons nous demander aussi: Qui est mon prochain? Plaçons-nous le respect de la loi avant la pratique de  l'amour? N'avons-nous pas aussi dans nos vies de petites lois qui peuvent nous donner bonne conscience devant quelqu'un que nous n'aimons pas ou un étranger? Le Samaritain dit à l'aubergiste: Qunad je serai de retour je te rembourserai  ce que tu auras dépensé de plus. Le Seigneur est toujours de retour, présent dans nos vies et ne manque jamais l'occasion de rembourser ses dettes.  soyons dans l'action de grâce.