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Homélies, réflexions et spiritualité

Filtrer les éléments par date : décembre 2019
mardi, 31 décembre 2019 15:17

Toc, toc, toc!

2020 frappe à la porte. En l'accueillant, je partage un souhait avec vous. en lisant l'Évangile de ce jour, j'ai la goût de nous souhaiter de "sentir le mouton" comme dit le  Pape François. Les bergers sont venus auprès de Jésus nous dit le texte de Luc. Les bergers ce sont des gens proches de la nature, proches de la vie, proches des moutons. Ils sentent la vie, la nature, la proximité avec leurs troupeaux. Notre monde est traversé par un fort courant de violence, d'agressivité, d'insatisfaction; ce monde a besoin d'amour, d'accueil, de compréhension. Il a besoin de bergers. Nous vivons dans des systèmes qui déshumanisent et font naitre la colère. Et notre système ecclésial n'y échappe pas. Comme chrétiens, il nous est urgent de sortir des systèmes pour retrouver le chemin de l'amour, de l'accueil sans condition; le chemin qui rencontre d'abord la personne humaine dans son vécu avant les structures et les lois, retrouvons le chemin de l'Évangile. Aujourd'hui j'entends monter dans notre Église l'insatisfaction, la colère et l'abandon. Arrêtons-nous un instant, regardons les bergers au coeur de leur troupeau et laissons-nous convertir un peu. Soyons des amoureux de la vie, de la paix, du bonheur des autres, soyons des hommes et des femmes au coeur de berger.   Que cette nouvelle année soit bénie de Dieu d'une bénédiction qui rende féconde notre vie chrétienne et vie en Église et que nos familles deviennent des petites Église domestiques qui vient et célèbrent l'eucharistie au quotidien pour découvrir la force de la célébration en communauté. J'y reviens encore aujourd'hui, je radote sans doute, mais la conversion est tellement difficile qu'il nous faut frapper longtemps sur le même clou pour le rentrer.

J'ai le goût de faire un deuxième souhait. Je nous souhaite d'être tous des curés. Curé vient du latin qui signifie "prendre soin de." Fare une cure, c'est prendre soin de nous, se donner du bon temps pour grandir en santé. D'abord être curé pour soi, prendre soin de son être, sa vie intérieure, sa vie de communion avec soi et les autres et le Seigneur. Prendre soin de sa santé physique, spirituelle et intellectuelle. Prendre soin de sa vie de famille pour qu'elle demeure toujours un foyer qui accueille, réchauffe, éclaire et rassemble.  Prendre soin de la communauté chrétienne paroissiale pour qu'elle soit toujours un lieu où il fait bon demeurer. Un curé est un leader, un rassembleur, quelqu'un qui soutien la marche des autres attentifs à leurs besoins; ce n'est pas quelqu'un qui dirige mais accompagne et s'occupe de, à l'exemple du Christ. Que le Seigneur fasse de nous tous et toutes des curés pour 2020. 

 

Publié dans Homélies
lundi, 30 décembre 2019 15:14

Effacement de Dieu

Gabriel Ringlet: Effacement de Dieu. La Voie des moines poètes. Ed. Albin Micehl. L'auteur nous présente la spiritualité des moines poètes au cours de L'histoire comme Jean de la Croix, Thérèse d'Avila, Charles Dumont et bien d'autres. Gabriel Ringlet nous montre l'actualité de ces moines qui présentent un Dieu caché, inachevé qui attend le travail de l'être humain pour se faire découvrir. Je Sais pourquoi Dieu m'a dit que mes joues lui étaient désirables: c'est parce que j'ai rougi de plaisir  quand j'ai su qu'il m'aimait. Charles Dumont.

Bonne lecture.

 

Publié dans Nouvelles
dimanche, 29 décembre 2019 15:18

Une année nouvelle.

Mon premier mot est pour dire une action de grâce à la vie de nous permettre de saluer cette nouvelle année. Tant de frères et de soeurs sont tombés en route depuis l'an dernier. Je dis action de grâce à la vie parce que la vie qui nous habite est la VIE, la puissance du divin en nous qui est principe de cette vie. Soyons des êtres de louange pour ce Dieu, cette force divine qui est en nous.

Mon second mot aujourd'hui est pour souhaiter que nous devenions ensemble des bergers, des personnes qui font une rencontre personnelle avec Jésus assez forte pour devenir des témoins de l'amour et de la paix dans un monde souffrant de violence, d'agressivité et de guerre. "Je suis venu allumer un feu sur la terre et comme je voudrais que ce feu soit édjà allumé." Lc 12, 49. soyons des pyromane pour allumer le feu de l'amour dans les coeurs. Notre monde a besoin de bergers au coeur de feu. Nous sommes bien armé au plan religieux mais notre vie spirituelle est en souffrance.

Mon troisième mot sera pour que nous découvrions ensemble le visage de Dieu au coeur de nos vies: "Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage" Livre des Nombre. Ce visage du Seigneur est inscrit au fond de nous mêmes et nous avons à le découvrir pour le laisser passer comme un vitrail qui laisse passer la lumière.

Mon quatrième mot sera pour souhaiter comme dit Saint Paul que nous soyons libérés des lois, traditions et coutumes pour posséder la liberté des enfants de Dieu et pouvoir dire ABBA' Père. Que NOUS avançions moins au niveau de ce qui est permis ou défendu mais davantage au niveau de ce qui a du sens, fait grandir la vie, rassemble, fait prier (comme disait un de mes anciens évêques). Dieu a envoyé son Fils pour que ceux qui sont soumis à la loi soient rachetés. Col. 4, 4-7.  Que notre expérience de la Parole de Dieu en nous soit assez forte pour faire de nous des témoins du ressuscité.

Mon cinquième mot sera pour souhaiter que nous devenions ensemble des Marie. Marie regardait ce qui se passait autour d'eux, gardait cela dans son coeur, les méditait pour les comprendre et les vivre pleinement. Elle était une femme forte, bien de son temps et ouverte à l'avenir. Elle est entrée allègrement dans le plan de Dieu avec elle et l'a vécu pleinement. Elle nous donne l'exemple pour nous aujourd'hui où le monde est changé, les défis sont autre, la façon de vivre la mission du Christ est différente, nous sommes dérangés dans nos traditions et façons de faire; Marie nous donne l'exemple de la femme debout à l'écoute de la vie et prête à s'y engager. La mission est en avant et nous attend.

Mon dernier mot sera pour que la bénédiction de Dieu descende sur nous tous. Quand le Seigneur bénit, il rend fécond. La bénédiction de Dieu est un acte de fécondité. Quand Dieu a bénit Abraham, il eut une descendance aussi nombreuse que le sable au rivage de la mer et les étoiles au firmament. Gn 23, 17. Que le Seigneur bénisse notre vie quotidienne pour qu'elle soit féconde en fruit de bonté, d'amour, de pardon, de miséricorde et que notre monde environnant connaisse le feu que le Seigneur veut allumer sur la terre.

 

Publié dans Spiritualité
samedi, 28 décembre 2019 15:16

J'ai fait un rêve.

À la veille du premier de l'an, nous formulons des voeux pour nos familles et nos amis. Je me permets de formuler un rêve pour mon Église.

Je rêve, je souhaite qu'ensemble durant la nouvelle année nous retrouvions la MISSION de Jésus Christ perdue et que nous avons remplacée par des dogmes et des doctrines. La redécouvrir dans un lent conpagnonnage avec la Parole de Dieu, celle écrite et celle qui s'écrit encore chaque jour dans notre peuple.

Je rêve, je souhaite qu'ensemble nous découvrions la vocation baptismale avec ses trois PPP -Prêtre, Prophète, Pasteur. Jésus sur la route en palestine a appelé les gens à le suivre, à se mettre à son école, à devenir ses disciples. C'est la vocation de base de toute vie chrétienne et vie d'Église.

Je rêve, je souhaite qu'ensemble nous découvrions -comme prêtre-  notre mission de serviteur du royaume du Père qui vit au coeur de nos communautés chrétiennes, notre mission de serviteur de l'amour, de l'accueil, de la miséricorde, notre mission de rassembleur des chrétiens autour de Jésus Christ. je crois qu'être prêtre est moins une vocation qu'une mission. Jésus nous a appelés à être disciples et nous envoie comme témoins au coeur du monde. "Allez faites des disciples".

Je rêve, je souhaite qu'ensemble nous découvrions la force de l'Eucharistie comme source de communion, comme ciment de la communauté chrétienne, une eucharistie qui se vit au quotidien au coeur de nos paroisses et non d'abord un sacrifice sur un autel comme le faisait Abraham.

Enfin ma prière, mon rêve, mon souhait est qu'ensemble au coeur de notre monde devenu agressif et violent nous soyons des semeurs de paix, de bonheur, de joie, des semeurs d'amour comme le fut Jésus Christ et que les personnes deviennent plus importantes que les rites et les doctrines.

Notre Église du Québec depuis 50 ans a commencé à paver la route d'une nouvelle vision d'Église surgit de l'Évangile et de la société nouvelle. Notre année 2020 devrait être une année d'écoute du cri des chrétiens d'ici,  cri de l'Esprit nous invitant sur la route de l'éspoir.

Publié dans Textes de réflexion
jeudi, 26 décembre 2019 20:32

Pensée

Apprenez à donner de l'absence à ceux qui n'ont pas su appprécier l'importance de votre présence.

 

Publié dans Spiritualité
jeudi, 26 décembre 2019 15:26

Planter son propre jardin.

Apprendre à planter son propre jardin, c'est apprendre à "grandir selon la musique de son être" dirait Jean Vanier. Un jeune avait dit à sa mère: "Maman, on élève des poules mais on éduque des enfants". Éduquer quelqu'un c'est lui apprendre à planter son propre jardin. Trop souvent dans la vie, nous plantons le jardin des autres. On nous dit parfois, ce n'est pas comme cela qu'on fait, ou fait ceci ou cela et nous nous habituons à vivre selon les autres, nous sommes malheureux et la colère monte et finit pas provoquer des luttes internes et externes, ou provoque l'abandon. L'épanouissement d'une personne dépend beaucoup de sa prise en charge personnelle. Les sociétés, bien des familles et même les religions nous disent quoi penser et quoi faire au détriment des personnalités.

Jésus dira au paralytique: Prends ta vie en main et va. Il dira à la femme accusée d'adultère: Va et  ne manque plus ta cible. Jésus renvoie toujours les personnes à leur propre responsabiltié, à leur talent, leur charisme, il les rend responsable de leur propre jardin. C'est à mes yeux un grand message de l'Évangile que d'apprendre aux chrétiens à vivre selon leur charisme. Jésus ne dit pas quoi faire, il renvoie les gens à eux-mêmes.

En ce temps où nous parlons d'évangélisation, d'Église en sortie, il nous est indispensable de songer éduquer à la vie chrétienne et non embrigader dans des façons de faire ou des catéchèse hors de la vie. Évangéliser est aussi permettre à chaque personne de planter son propre jardin à partir de la présence du Seigneur en eux et des charismes donnés. "Apprendre à chacun à grandir selon la musique de son être." Évangéliser, c'est apprendre à ÊTRE et à VIVRE selon la présence du divin en nous.

Alors comme voeux des Fêtes et pour l'an nouveau, je souhaite que nous apprenion ensemble à grandir comme chrétien, que nous apprenions ensemble à planter notre propre jardin, que nous découvrions ensemble cette force divine en nous qui nous pousse en avant, que nous apprenions ensemble à devenir plus humain et donc plus chrétien. Il s'agit moins de dire aux autres quoi faire que d'apprendre ensemble comment être et comment faire. Va et ne manque plus ta cible. 

 

Publié dans Textes de réflexion
mercredi, 25 décembre 2019 19:44

Dimanche de la famille. Mth 2, 13-23.

L'Évangile de Mathieu met sous nos yeux l'image de la Sainte famille de Jésus, Marie et Joseph. Cette famille de Nazareth est désignée sous le nom de la Sainte Famille et présentée comme modèle de nos familles. La famille de Jésus est une famille ordinaire. Si nous y regardons de près, la mère est enceinte avant mariage, à douze ans Jésus fait une fugue en restant à Jérusaem à l'insu de ses parents; c'est la famille d'aujourd'hui qui nous laisse un message que nous allons méditer brièvement.

Cettte famille de Nazaret vient nous révéler que les personnes sont plus importantes que les lois, les coutumes ou les qu'en dira-t-on. Nous vivons aujourd'hui des familles reconstituées, ou des familles unies par l'amour seulement et non pas l'engagement dans un mariage. Devant la famille de Nazareth, je ne peux m'empêcher de penser à toutes ces personnes qui vivent encore de ssituations familiales selon les principes et dont les personnes sont malheureuses: mariage de personnes de même sexe, les personnes homosexuelles qui se marient pour cahcer leur différence et qui vient un enfer. Il nous est encore difficile de sortir des règles pour respecter les personnes. Jésus est venu briser ces tabous en faveur des personnes et de la vie.

Une force de la famille de Nazareth est l'amour qui permet d'accepter les différences. Joseph et Marie entrent dans cette nouvelle dynamique familiale en vue d'une mission. La famille   est une école d'amour, école de respect des personnes dans leur différences et souvent dans la famille l'enfant malade ou infirme est plus aimé et gâté que les autres parce qu'il est plus fragile. Nous vivons cela aujlourd'hui dans les familles recontituées qui apportent des différences et des blessures qui souvent rendent difficile les relations. C'est dans la famille que se forge notre personnalité dans les contacts quotidiens bons ou mauvais.

Jésus n'est pas devenu charpentier comme son père. Il avait ses charismes, ses goûts et sa mission. Il a mis tout cela au service de la mission. Les parents ont repsecté cette volonté et on appris à vivre avec lui une relation d'adulte à adulte, Marie au noce de Cana. Combien de parents avaient rêvé que leurs enfants prendraient le commerce ou la vie du père et que ces rêves ne se sont pas réalisés. Au noce de Cana, Marie devint disciple, situation des hommes seulement, elle a brisé un autre tabou de son temps. En devenant disciple, elle fit évoluer Jésus vers sa vie publique, vers sa mission.

La famillee est la première Église, l'Église domestique. Elle est le modèle de nos communautés chrétiennes. La communauté est la famille des enfants de Dieu. Les liens de famille coome la vie en famille et en communauté vient du coeur. Vivre en communauté religieuse ou chrétienne ne vient pas d'un engagement mais de cettew volonté de vivre en communauté et l'engagement en est le signe. Malheureusement    des familles vivent ensemble dans la même maison sans être des familles, ils ne sont que des individus vivant les uns à côté des autres dans une même maison.  Il en est ainsi des communautés chrétiennes et des célébrations communautaires qui ne sont trop souvent qu'un agglomérat de personnes participant à la même célébration. La vie familiale comme la vie communautaire vient du coeur au niveau des valeurs et non seulement des présences ou des engagements. Quand je rencontrais les couples pour la présparation au mariage, je leur disais souvent: vous vivez dans la même maison, mais vous n'êtes  pas un couple. C'était le moment d'une bonne réflexion. 

En ce dimanche de la famille, retenons de la famille de Nazareth, ces grandes valeurs d'amour, d'accueil et de respect des autres dans leurs différences, et apprenons avec elle la valeur profonde de la communion les uns avec les autres et avec la divinité en nous.

 

Publié dans Homélies
lundi, 23 décembre 2019 17:34

Un prophète.

Qu'est-ce qu'un prophète? Un prophète est quelqu'un qui a fait une expérience du Christ assez forte pour  lui permettre de regarder les autres comme des soeurs et des frères.

On demandait à des enfants: C'est quoi une vie réussie? Un enfant de neuf ans répondit: C'est être heureux sans rendre les autres malheureux. Socrate avait dit la même chose il y a quelques années.

Le sage veut libérer les hommes de l'esclavage de leurs passions pour leur permettre de vivre libre et heureux. Jésus a voulu la même chose et c'est aussi l'Importance du sacrement du pardon dans la rencontre individuelle. Cette rencontre avec Jésus veut libérer l'être humain de l'esclavage de ses blessures et ses passions. Ce n'est pas d'abord l'aveu rapide et détaillé qui est important, mais le dialogue sincère dans la prière qui libère et guérit. 

 

Publié dans Spiritualité
dimanche, 22 décembre 2019 15:29

Pourquoi?

Pourquoi sommes-nous sur la terre? Je n'ai pas demandé à venir. C'est la question que je me pose parfois. Partageons ensemble une petite réflexion. Si on pose la question à des enfants, les uns diront: c'est pour manger, dormir et regarder la télé; d'autres nous répondent: C'est pour aimer. J'écoutais Frédéric Lenoir partager avec des gens sur cette question et je m'arrête avec vous pour méditer.

Il me semble que nous avons été invités sur terre pour apprendre à devenir pleinement humain. Créé à l'image et ressemblance de Dieu, nous avons donc un idéal à atteindre. Nous n'y arriverons jamais mais l'important est de demeurer en route. L'important est de désirer, ce qui nous motive est le désir. Jeune ou âgés, nous devons rester en marche et conserver le désir d'avancer même à petit pas. J'ai toujours trouvé pénible de rencontrer des personnes retraitées encore en santé et n'ont rien à faire. J'ai souvent entendu des prêtres assis et attendre le téléphone pour aller dire une messe et si le téléphone ne vient pas, il rouspète et trouve le temps long. Comme des religieux ou religieuses qui se confinent dans leur couvent attendant l'heure du diner et du coucher. Je ne viens pas sur terre seulement pour faire des choses, mais d'abord pour ETRE et cela n'est jamais fini. Notre monde a besoin de témoin de la vie, de l'amour, de l'accueil, .....

Pourquoi suis-je sur la terre? Si je réfléchis bien à cette question, je me donnerai les moyens de bien vivre ma vie afin de devenir plus humain et donc près du divin. Il ne faut jamais abandonner, jamais se dire: J'ai passé l'âge; conservons la force du désir d'avancer,  de rester sur la route. Je suis un être appelé à croitre jusqu'à la fin de mes jours. Je ne dois pas laisser ma bouteille à moitié vide à cause de l'âge, je dois la remplir le plus possible. Il y a tellement de belles choses qui se vivent aujourd'hui, tellement de possibilités de grandir en dedans; il ne faut pas rester sur le quai de la gare et regarder passer le train de la vie sans y monter.  

Nous sommes des êtres en croissance. L'important n'est pas d'abord de corriger nos défauts mais de développer nos qualités. Ne soyons pas négatifs -lutter contre des défauts ou des péchés- mais soyons positifd, améliorer nos qualités et forces de vie. J'entendais hier soir, un jeune homme violent qui s'est dit un jour; Je suis capable de faire mieux que cela et il s'est appliqué avec de l'aide à developper ses qualités et ses désirs intérieurs et il a résussit. Il a fait grandir ses valeurs, son désir du coeur, il a remplit sa bouteille et il a réussit.    Developper le désir d'apprendre, d'améliorer ce que nous sommes, devenir plus humain pour nous rapprocher du divin. Découvrir la merveille que je suis et que sont les autres autour de moi. Retraités nous sommes plus dans l'ère du devenir que du faire. Pourquoi suis-je sur la terre: Pour apprendre à aimer, devenir humain, donner; ceci n'a pas d'âge.

Publié dans Textes de réflexion
vendredi, 20 décembre 2019 15:56

Casser un tabou ...

"Joseph, ne crains pas, prends chez toi Marie ce qui est en elle vient de Dieu." Mth 1, 18-24. En lisant ce texte, je ne peux m'empêcher de penser à toutes des femmes qui furent obligées de donner leur enfant en adoption parce qu'elles n'étaient pas mariées. Cette mentalité de rejet était très forte. Je suis intervenu quelque fois auprès de familles pour que les parents acceptent de s'ocucper de leur fille dans un moment difficile, mais sans succès.  Le clou était bien rentré. Beaucoup de filles ont souffert du rejet de la famille et de la société et de l'Église. Notre état de célibataire ne nous aidait pas à compatir avec ces personnes. Cette mentalité n'est pas encore complètement disparue dans l'esprit de certains.

Jésus a pris position contre ces tabous malheureux et l'Évangile nous invite à une conversion. Non seulement Jésus s'est occupé des pauvre et des petits, il s'est ausi inscrit contre ces tabous qui font souffirr injsutement. "Ce qui vient d'elle est de Dieu". Ce qui naisait de ces femmes venait aussi de Dieu. Un enfant de DIeu est là qui ne demande qu'à être aimé. Pourquoi le punir?  C'est là une dimension de la mission de Jésus dont on entend pas parler souvent. Beaucoup de choses s'écrivent sur le sujet, mais la réalité reste encore loin de l'Évangile. Notre Avent devrait nous permettre de retrouver la force du message évangélique, mais dans la liturgie nous préférons nous amuser avec des thèmes qui ne dérangent personne. Quand retrouverons-nous l'audace d'un Isaïe ou d'un Jean Baptiste, d'un Martin Luther King, etc....? Laissons-nous convertir .....

 

Publié dans Textes de réflexion
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